J. M. PEREZ
INRA Station de Recherches Porcines Saint-Gilles 35590
L’Hermitage
Adresse actuelle : INRA Laboratoire de Recherches surl’Elevage
duLapin
BP 27 - 31326 Ca.stanet-Tolosan Cedex
Valeur énergétique
des céréales
françaises
pour le porc :
Synthèse des résultats
sur trois années de récolte successives
Avec
uneconsommation annuelle de 4 millions de tonnes, les céréales occupent
enFrance
uneplace prépondérante dans les aliments destinés
aux
porcins. Leur rôle essentiel étant la fourniture d’énergie, l’intérêt économique des céréales dépend pour
unelarge part de la valeur
énergétique qu’on leur attribue. La connaissance de leurs caractéristiques énergétiques moyennes et de leurs variations constitue ainsi
uneinformation indispensable pour
unemeilleure valorisation
enalimentation animale.
Depuis plusieurs
années, un effortimportant
de caractérisation des céréalesfrançaises
auxplans analytique
et nutritionnel a étéentrepris
par
l’ITCF,
l’AGPM et l’ONIC en collaborationavec l’INRA. Mais
jusqu’à présent,
pourappré-
cier les variations de la valeur
énergétique
descéréales,
on n’utilisait dans cesenquêtes
annuelles que les mesures réalisées sur coqs adultes.
Or,
les données obtenues chez les volailles ne peuvent êtreextrapolées
au porc, même en valeurrelative,
sans des études appro-fondies menées
parallèlement
chez les deuxespèces (Leclercq
et al 1981, Sibbald et al1983).
Eneffet,
il n’est pas évident que le porcréagisse
dans le même sens et avec la mêmeamplitude
que les volailles. Deplus,
le porc esten
particulier
un gros consommateurd’orges,
alors que les volailles n’en utilisent que des
quantités
réduites. Et à cetégard,
le coq n’estpeut
être pas le modèle idéal pour tester les variations dequalité
des céréales destinées essentiellement au porc.Cette étude a été réalisée dans le cadre des
enquêtes précédemment
citées avec untriple objectif :
-
repréciser
les valeursénergétiques
« stan- dard » et la valeur relative desprincipaux types
de céréales pour le porc,- tester les relations entre les
caractéristiques
decomposition chimique
et la valeurénergétique
descéréales,
-
apprécier
la variabilité annuelle de leur valeur alimentaire sur des lotsreprésentatifs
de la col-lecte nationale.
1 / Caractéristiques des céréales
1.i
/ Constitution des mélanges
nationaux représentatifs
Les lots de céréales utilisés dans cette étude ont été constitués,
pendant
les campagnes de récolte 1983-84, 1984-85 et 1985-86, par l’ITCF pour les céréales àpaille
et par l’AGPM pour leRésumé
_________________________Quatre-vingt-dix
bilansdigestifs (six expériences)
ont été réalisés sur des porcs mâles castrés de raceLarge White,
à raison decinq
animaux parrégime,
pourapprécier
la valeurénergétique (ED, EM)
des céréalesfrançaises
au cours de troisannées de récolte successives. Les excreta
(fèces
eturine)
ont été collectés en tota-lité
pendant
dixjours
consécutifs. Lesrégimes
étaient exclusivement à base de céréales(96 %). Chaque
année, six lots de céréalesreprésentatifs
de la récolte nationale étaient testés : maïs « Nord France », maïs « Sud France », blétendre,
orge de
printemps,
orge d’hiver à deux rangs et escourgeon. Les résultats obtenusindiquent
de faibles variations entre années et une bonnerépétabilité
de la valeurénergétique
relative des différentes céréales : maïs(111),
blé(108),
orge deprin- temps (100),
orge d’hiver à deux rangs(100),
escourgeon(98).
Les valeursénergé- tiques
moyennesenregistrées
avec les six lots de maïs(3
940 kcalED/kg MS)
et les trois lots de blé(3
830 kcalED/kg MS)
sontpratiquement identiques
auxvaleurs de référence
(INR A 1984).
Pour les neuf lotsd’orges,
les valeurs trouvées diffèrent seulement de 1 % en moyenne par rapport aux valeurs calculées àpartir
de leurs teneurs en cellulose brute à l’aide de
l’équation proposée
antérieure- ment : ED(kcal/kg MS)
= 4 072 -110 CB(% MS).
E1!T!!3!TES AN!i.rELLES SU9,, LA Q UA 4l T e DES CÉRÉALES ;.,!j,,,.!,
Les
enquêtes
E;7l!filC-t‘l CF sur les céréales àpaille portent
sur 45départements
pour les blés et 30départements
pour les orges, fournissantrespectivement
80%
et 70°!
de la récolte nationale.L’échantillonnage
est établi par l’C1NIC au moyen del’enquête céréalière
parsondage,
soit a par-tir,!de
sonfichfe! t! iivreurs de céréales »,
soitâ>partir
dephotographies
aériennes. Letirag.e-.d6s
!h!ps!enquates!! collecte des --chantillôns&dquo;,&dquo;,ei>nt assurés p »&dquo; !,les services régionaux
del’O Ç!’
garante. échantillons c’le blé et sont prélevés dans
cha uedépartement dîrècternent -dans
les champs
à la sottiede
la moissonneuse-batteuse. Apartir de
ces échantillonspréalablement nettoyés,
sontpréparés quatre mélanges
nationaux : blétendre,
orge deprintemps,
orge d’hiver àdeux rangs
etescourgeon. Chaque mélange national,
de200 kg environ,
estconstitué
auprorata des
surfaces des différentes variétés. Pour lesblés, seules
les variétés de valeurboulangère .médiocre ou irrégulière
ontété retenues.
_;,! ! . ; .&dquo;
.’ ’ ,
.
_.
L!° champ géogk!hiqué des enquêtes ONIC-AGPM
surles maïs français s’étend
sur 19dépatte- maBts représentant
60°7°
de larécolte
nationale. Les services’de l’ONIC
ontprélevé
à la sortie desséchoirs,
à troisreprises pendant la collecte,
10échantillons
de 500 g degrains
chez trois orga- nisrnes’collecteurs
pour chacun desdépartements
retenus. Lesprélèvements
élémentaires ont étémélangés
pourobtenir
un échantillonreprésentatif
dechaque département enquêté.
Trois ouquatre échantilla!s départementaux
onteiisuit!! été mélangés parts égales
pour constituer cha-nê, M él ang,e,reg,iona. 1 Enfïn,> lêa! rovenant d!s’.!é!ic!ns Bassin. Parüsien et et Centre
’.:d’!uS!part.!e!d86!!! Aqû!Wùè et Midi-Pyeénees. d’autre part, ont
été’mélangés
enquantités égales
pourobtenir
deux lots de 200kg
degrain représentatifs
des maïs du « Nord » etdu e Sud de
la France.maïs, au cours des
enquêtes
annuelles sur laqualité
des céréales pour l’alimentation ani- male menéesconjointement
avec l’ONIC(voir encadré).
1.
2
/ Composition chimique
et
mesuresphysiques
Les résultats
d’analyse
et de mesuresphysi-
ques obtenus par les laboratoires de l’INRA et
de l’ITCF sur les échantillons de céréales sont
présentés
en fonction de l’année de récolte dans le tableau 1. Les matières azotées sontdéterminées conventionnellement à
partir
de lateneur en azote
(N
x6,25)
dosée selonKjeldahl.
Les matières grasses sont extraites par l’éther
diéthylique
à l’aide d’unappareil
semi-automa-tique (Soxtec).
La cellulose brutecorrespond
aurésidu
organique
deWeende ;
cedosage
a étérépété jusqu’à
six fois dans le cas des orges. Les constituantspariétaux
selon Van Soest(NDF
etADF)
sont déterminés au moyen d’unéquipe-
ment Fibertec
après
traitementenzymatique
avec une solution
d’amylase.
L’amidon est dosépar la méthode
polarimétrique (Ewers).
Lepoids spécifique
est mesuré au nilémalitre. Lecalibrage
des orges est effectué à l’aide del’ap- pareil
à secousses du type Steineckeréquipé
d’un tamis à fentes
rectangulaires
de 2,5 mmde
largeur.
Pour l’ensemble des
analyses,
les valeurs mesurées directement sur lesmélanges
natio-naux sont conformes aux valeurs calculées
(moyennes pondérées)
àpartir
des détermina- tions effectuées sur lesmélanges régionaux.
Ainsi en
particulier,
les résultats du tableau 1reflètent
parfaitement
les variations de compo- sition des céréalesenregistrées
entre les années de récolte au cours desenquêtes générales (ONIC-
ITCF 1983-85,Métayer
et Leuillet 1986, ONIC-AGPM1986).
2 / Etude de digestibilité :
modalités expérimentales
La valeur
énergétique
et azotée des céréales aété déterminée au cours de six
expériences
dedigestibilité.
En raison des dates de récolteplus
tardives et des délais de constitution des échan- tillons moyens
représentatifs,
lesexpériences
sur les maïs ont été dissociées de celles ayant
trait aux céréales à
paille. Chaque
année, lescomparaisons portaient respectivement
sur deux lots de maïs etquatre
lots de céréales àpaille (un
échantillon de blé et trois typesd’orge). ).
Au
total,
90 bilansdigestifs
ont été réaliséssur des porcs mâles castrés de race
Large White,
provenant du troupeauexpérimental
del’INRA-St
Gilles,
à raison decinq
animaux parrégime.
A l’issue d’unepériode d’adaptation
àla vie en cage à métabolisme d’une semaine environ, les porcs d’un
poids
vif moyen initialde 30-35
kg
ont étérépartis
selon lesexpé-
riences en deux ou quatre lots de
cinq
animauxhomogènes d’après l’âge
et lepoids,
et ont reçu leursrégimes respectifs. Après
unephase
d’ac-coutumance de sept
jours
aux alimentsexpéri-
mentaux
(période
deprécollecte),
on aprocédé
durant dix
jours
consécutifs à la collecte totale des excreta(fèces
eturine)
selon unetechnique déjà
décrite(Perez
et al1984).
Au cours decette
période,
les niveaux d’alimentation sont constants et la ration est distribuée en deux repas sous forme de farine humide parjour.
Les
régimes
sont constitués exclusivement de céréales(96
%environ).
Ils sontsimplement rééquilibrés
enminéraux,
vitamines et acidesaminés
(lysine, thréonine, tryptophane).
Lapré-
sence d’une seule source de matière
organique
dans lesrégimes
permet d’estimer directement la valeurénergétique
des céréales.Les
valeurs
énergétiques
ont étémesurées au cours
de
trois campagnes derécolte
successives sur
des échantillons
représentatifs
de la collecte
nationalede céréales.
Le
classement
descéréales selon leur
valeurénergétique
est
répétable
d’une année
sur
l’autre, la valeur
de
chaque type
variant peuselon l’année.
3 / Résultats et discussion
A
partir
des résultats dedigestibilité
desrégimes,
nous avons déduit les valeurs nutri- tives moyennes descéréales, qui figurent
dansle tableau 2. D’une
façon générale,
on constateque la
précision
de l’estimation des valeursénergétiques
estexcellente, puisque
sur l’en-semble des
expériences
leserreurs-types
oscil- lent entre 4 et 31 kcal sur la base de la matièresèche,
cequi correspond
à des coefficients de variation(CV)
inférieurs à 1 % en moyenne(0,2
2à 1,8 % de valeurs
extrêmes).
En conformitéavec les données
classiques
sur les céréales(Perez
et al1978),
on vérifie aussi sur le tableau2 que
l’énergie
métabolisable apparente(EMa) représente
uneproportion
élevée et sensible-ment constante de
l’énergie digestible (97,4
±
0,4 %).
Les effets de l’année de récolte sur les varia- tions de la valeur
énergétique
des céréales sontanalysés
dans lafigure
1. Sur lapériode
consi-dérée
(1983-85),
les variationsintra-type
sont faiblespuisque
les coefficients de variation s’élèvent en moyenne à 0,5 % et nedépassent
en aucun cas 1
%, quelle
que soit la nature de la céréale.à la valeur standard
(INRA 1984).
On constatenéanmoins un
léger
écart(+
1%)
en 1984 et1985 en faveur des lots en provenance du nord de la France. Cet écart, inférieur à 40
kcal, apparaît statistiquement significatif (P
<0,05)
en 1985, en raison de la
précision
de laméthode directe de détermination de la valeur
énergétique
et d’une variabilité deréponse
entre animaux
particulièrement
faible au coursde cette campagne : le coefficient de variation moyen pour ce critère est en effet de 0,5 % seu- lement. Cette différence de contenu
énergéti-
que entre les deux
catégories
de maïs peut s’ex-pliquer
par une teneur un peuplus
élevée enmatières grasses
(+ 0,3 point,
4,7 vs4,4 %)
etcorrélativement en
énergie
brute(+
1%,
4 502vs 4 457
kcal)
des maïs de type corné-denté enprovenance du nord de la France par rapport à
ceux du sud de la France
(grains dentés).
Enrevanche,
l’utilisationdigestive
del’énergie (CUD E)
ne varie pas selon le lot de maïs et estidentique
à la valeur des tables INRA(88 %).
Les résultats obtenus dans cette étude confir- ment, sur des
mélanges représentatifs
de la col-lecte
nationale,
la faible variabilité de la valeurénergétique
des maïsfrançais
observéeprécé-
Les résultats sont t
similaires
auxvaleurs
des tables INRA 1984ornais, blé)
ou auxdonnées théoriques
calculées
parrégression (orges).
demment dans notre laboratoire sur des lots
ponctuels:
3 935 kcal(± 1 %) (Henry
1968, Perez et Aumaitre 1979, Bourdon et Baudet 1979, Bourdon et Perez 1982, Bourdon et al 1982. Perez et Bourdon1984).
A titre de
comparaison,
on aboutit à unemême valeur
énergétique
moyenne(3
950 kcalED/kg MS)
sur des maïs de diversesorigines
àpartir
de l’ensemble des donnéesbibliographi-
ques
étrangères (30 déterminations).
Si dans cecas, la
dispersion
des résultats estplus grande ( ±
3%),
cela résulteprobablement beaucoup plus
deproblèmes
liés aux méthodes d’estima- tion de la valeurénergétique qu’à
la variabilité descaractéristiques intrinsèques
de cettecéréale.
Pour le
blé,
les valeurs ED obtenues sontéga-
lement trèsproches
des donnéesthéoriques, puisque
seul l’échantillon de 1984 s’écartelégè-
rement
(-
1,2%)
de la valeur standard(3
850kcal).
Cettelégère
baisse de la valeurénergéti-
que
peut
difficilements’expliquer
par des varia- tions decomposition chimique.
Elle n’était pasnon
plus prévisible
en fonction des bonnescaractéristiques physiques
observéesgénérale-
ment au cours de cette campagne
(Métayer
etLeuillet
1986)
et confirmées par les mesureseffectuées sur les
mélanges
nationaux :poids spécifique
élevé(78,9 kg/hl)
etpoids
de 1000grains exceptionnel (38,6
contre 32,5 et 36,2 gMS
respectivement
en 1983 et1985). Quoiqu’il
en soit, les variations de contenu
énergétique enregistrées
sont minimes etcorroborent,
comme pour le maïs, les mesures effectuées dans notre laboratoire sur des lots
ponctuels :
3 820 kcal
( ±
1%) (Henry
1968, Bourdon et al 1980, Bourdon et Perez 1982, Perez et al1986).
Nos résultats sont
également
en accord avec lesvaleurs ED moyennes
(3
870 et 3 835kcal)
obtenues
respectivement
sur huit échantillons de blés autraliens et de blésanglais
par Batter- ham et al(1980)
et Wiseman et al(1982).
Degrandes
variations dans la valeurénergétique
des blés ne semblent s’observer
qu’à
la suite de conditionsclimatiques
difficiles(Anderson
etBell
1983).
Pour les orges, bien que la gamme de teneurs
en cellulose brute soit étroite, les écarts entre les valeurs mesurées et les valeurs
théoriques
calculées par
régression (tableau 4)
sont trèsfaibles
(1
% enmoyenne)
et à la limite de laprécision expérimentale.
En 1983,l’équation
deprédiction
utilisée tend à sous-estimerlégère-
ment la valeur
énergétique
des orges, alors que l’inverse seproduit
l’année suivante. En 1985, il y a concordanceparfaite
entre les valeursmesurées et les valeurs
prédites.
Autotal,
notreéquation
deprédiction,
établie sur des échantil- lonsd’orges
de la récolte 1978, semble avoirune
portée
assezgénérale,
comme l’ontconfirmé d’autres mesures effectuées
depuis
dans notre laboratoire et
également
les résultats de Bell et al(1983)
sur des orges reconstituées àpartir
deproportions
variablesd’enveloppes
fibreuses.
Conclusion
Les résultats obtenus dans cette
étude,
aucours de trois campagnes de récolte successives
sur des échantillons moyens
représentatifs
dela collecte
nationale, indiquent
de faibles varia- tions entre années et une bonnerépétabilité
dela valeur
énergétique
relative des différentes céréales pour le porc : maïs(111),
blé(108),
orge de
printemps (100),
orge d’hiver à deux rangs(100),
escourgeon(98).
Les valeurs éner-gétiques
moyennesenregistrées
avec les six lots de maïs(3
940 kcalED/kg MS)
et les trois lotsde blé
(3
830 kcalED/kg MS)
sontpratique-
ment
identiques
aux valeurs de référence(INRA 1984).
Pour les neuf lotsd’orges,
lesvaleurs trouvées diffèrent seulement de 1 % en moyenne par
rapport
aux valeurs calculées parrégression
àpartir
de leurs teneurs en cellulosebrute
(Perez
et al1980).
Remerciements
Ces travaux ont fait l’objet de conventions de recherche et ont bénéficié du soutien financier de l’ONIC (Office
National Interprofessionnel des Céréales), de l’ITCF (Ins-
titut Technique des Céréales et des Fourrages) et de
t’AGPM (Association Générale des Producteurs de Maïs).
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J. Agde. S<:1.. Canib., 98, 89-97.
M. THERIEZ. Red Deer
production.
2/ Growth and meatproduction.
Growth and
development
of farmed red deer, from birth to maturity, as well as carcass characteristics arepresented
in this paper.The young calf weighting 8 to 9 kg at birth will sustain a high
daily
growth rate (250 to 450g/d)
during the sucklingperiod
depending on it’sdam nutrition. Growth also varies with fawn’s sex
(+
20 to + 50 g/d formales)
and birth weight (+ 1kg
at birth induces 5 to 14 g/d extradaily
gain).
Calves can be weaned inSeptember
or November, before or after the rutperiod. Daily growth
rate, reducedby
weaning(
-20 to -50g/d,
according to hind’s milkproduction)
remains close to 200g/d
until late November and decreases from December toFebruary
(0 to 100g/d).
Con-centrate feeding, up to 1 kg/d, can reduce winter
growth
check but after turning out to pasture, control animals gain + 50 g/d more than the supplemented ones. When 16-18 months old, body weight is 70-75 % of matureweight
for females but 50 %only
for males. Hinds reach matureweight when 4 to 5 years old but
stags’growth
is sustained until 8 to 9 years old.Killing
out percentage of farmed red deer is quitehigh
(54-56 %) with ahigh
muscle(70
% ) and low fat (5 to 9%)
content in the carcass. Fat content of mature stags carcass can reach 20 % before the rut but falls to a very low level(2
% orless )
after thisperiod.
Deers are « late matur- ing » animals, fatdeposition
reachessignificant
level when animals are 18months
old or later, above 50 % of maturity.Nutrient requirements for
growth
vary from 16.7 to 20.9 MjEM/kg
emptybody
gain, increasing with animalbody weight.
Maintenance require-ments range between 0.75 and 0.84 Mj
EM/kg
P0.75.Gathering
the stags before transportation to an abattoir can induce high 24 h post mortem muscle pH values if animals are stressed and caremust be taken during handling operations on the farm.
THERIEZ M., 1989.
Elevage
et alimentation du cerf (CervusElaphus).
2/Elevage
des jeunes etproduction
de viande. INRA Prod. Anim., 2(2),
105-116.
J.L.
TROCCON, R. TOULLEC.Early-weaned
calf milkreplacers. Replacing
skimmed milkpowder
with otherprotein
sources.Replacing
skimmed milk protein with other animal orvegetable
protein in calf milkreplacer
prevents milk clotting and accelerates the rate of removal of proteins andlipids
from the abomasum. The protein sources vary in theirability
to stimulate abomasal and pancreatic secretions.Some proteins
(e.g
soja) can cause gastrointestinal allergic responses.The apparent
digestibility
ofreplacement
proteins increases with the age of the calf,especially
during the first month, but staysgenerally
lowerthan for milk protein. More health
problems
and lower liveweight
gain are liable to occur when 25-50 % of milk protein arereplaced, depending
on the protein sources used, their essential amino acid balance and the
production
method. Practical rules are given to limit negative effects ofnon skim-milk calf
replacer.
TROCCON J.L., TOULLEC R., 1989. Aliments d’allaitement pour veaux d’élevage.
Remplacement
de lapoudre
de lait écrémé par d’autres sour- ces protéiques. INRA Prod. Anim., 2(2),
117-128.B.
LECLERCQ,
M. LESSIRE, G. GUY,J.M.
HALLOUIS, L. CONAN. The utilisation of full-fatrapeseed
inpoultry production.
Up to 10 % full-fat rapeseed may be incorporated into poultry feeds. However it needs mechanical treatment in order to alter its
physical
inte- grity and to increase fat and proteindigestibility.
Grinding,pelleting
and extrusion have been tested.They
all increase energy content anddiges- tibility
of fat. Experiments comparing nutritional effects of either a mixture ofrapeseed
and wheat inlaying
hens, or a mixture ofrapeseed
andpeas in broilers are
presented.
These two experiments confirm thepossibility
of incorporating 10 %rapeseed
inpoultry
feeds. Whenformulating poultry
feeds,rapeseed
competes more with cereals or energy sources(fat,
cassave...) than with soybean meal or other protein sources.LECLERCQ B., LESSIRE M., GUY G., HALLOUIS J.M., CONAN L., 1989. Utilisation de la graine de colza en aviculture. Revue
bibliographique
etrésultats de deux essais. INRA Prod. Anim., 2
(2),
129-136.J.M.
PEREZ.Energy
value of french cereals forpigs :
results of a three yearsinquiry.
Ninety
digestive
balance (six experiments) were carried out on Large White castrated male pigs(five
animals perdiet)
to estimate the energy con-tent
(DE, ME)
of French cerealsduring
three successive years. Total excreta were collected for ten consecutive days. The diets were based exclu-sively
on cereals(96 %).
Each year, six representativesamples
of the nationalproduction
were tested : maize « North of France », maize « Southof France », soft wheat, spring
barley,
winter two-row and six-rowbarley.
Results obtained show small variations between years in DE content within different classes of cereals and a goodrepeatability
of their relative energy value : maize (111), wheat (108), spring barley (100), wintertwo-row
barley (100),
winter six-row barley(98).
The mean DE content of the sixsamples
of maize (3940 kcal - 16.5 MJ/kgDM)
and the threesamples of wheat
(3830
kcal - 16.0MJ/kg DM)
were similar to the standard values(INRA
1984). The DE content of the nine samples ofbarley
arein agreement
(mean
deviation : 1%)
with the DE calculated from crude fibre contentby
using theprediction
equationpreviously
established : DE(MJ/kg DM)
= 17.04 - 0.046 CF(g/kg
DM).PEREZ J.M., 1989. Valeur énergétique des céréales françaises pour le porc :
synthèse
des résultats sur trois années de récolte successives. INRA Prod. Anim., 2 (2), 137-143.R.G. THEBAULT, H. DE ROCHAMBEAU.
Angora
rabbit:breeding
andgenetics.
A
synthesis
was done of available work on breeding and genetics in Angora rabbits. The two main strains, German and French, are presented. Intheir respective
breeding
systems, the German breedproduce
20 % more wool than the French one. However the French breedproduce
a spe- cific wool used in the manufacture of fashion knitwear. The main production parameters are : totalweight
of wool harvested,quality
of thewool : « jarreux »
(bristly)
or «woolly
», percentage ofmultiple
medulated hairs(in
West Germany),homogeneity,
structure and tautness (inFrance).
The main difference between Angora woolproduction
systems in the two breeds is theharvesting
method, as German rabbits aresheared and French rabbits are plucked. Factors influencing wool quantity are numerous namely : sex, number of harvests, interval between har- vests, season and
reproduction.
Demographic parameters such as renewal rate andfecundity
rate could beimproved
in Franceby
modification of thebreeding
system andby
use of artificial insemination. A new programme of genetic improvment has beenemployed
in France. The aim of French breeders is to increaseproductivity
andspecific quality
of French wool(bristly wool).
THEBAULT R.G., DE ROCHAMBEAU H. 1989. Le