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DANS CE NUMÉRO Editorial
page 3 La mode pages 5, 7 A Grangeneuve et aux Faverges
pages 9, 11 ' A votre santé
pages 12, 13 Les sports pages 15, 16, 17
A Fribourg pages 2, 18, 19 Théâtre en campagne
pages 20, 21, 22, 23 Musiques et patois
page 27 Les disparus
pages 28, 29 Memento pages 30, 31
ILLUSTRE
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PREMIER MENSUEL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS
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Rellet)
Fontana a remporté dernièrement un prix dans le cadre du concours de la Bourse fédérale des arts appliqués.
En lui consacrant cette page nous voudrions simplement lui exprimer nos sincères félicitations pour ce succès mérité.
Ses travaux révèlent deux modes d'expressions: la vision du non-fonctionnel d'abord, bien que basée sur un monde d'apparences intelligibles, se concentre dans une prise de vue détaillée de la texture de la matière, matière qui existant par sa présence intense, est appliquée sou¬
vent sur un seul plan (le tampon, les tonneaux, et ré¬
cemment le mur). La photo se libère alors du sujet que l'objectif explore: c'est une véritable transfiguration de corrosions, d'éboulements de crêtes et de profils, de sillons, de structures murales lézardées en un langage autonome de signes et de rhythmes internes: écriture d'une circulation nerveuse, non pas réduite au monolo¬
gue, mais à ordres ouverts. En résumé la recherche sen¬
sible d'un monde écarté et secret: libération d'un fait en soi banal de son contexte amorphe et projection de sa validité habituelle.
D'autre part la réalité s'intègre dans une logique dy¬
namique. Tout est équilibré, calculé visuellement: une modulation de la forme-lumière en un vocabulaire éco¬
nome. Ainsi, le Court-Chemin, où l'architecture des ver¬
ticales — cheminées en coordination axiale — et des plans de façades contrastent avec la ligne mélodieuse d'un mur noir suivant les inégalités phosphorescentes du pavé.
Cette homogénéité formelle, nous la trouvons aussi dans le parapluie. Le registre limité du noir et blanc — une décomposition de l'ensemble en une orchestration d'om¬
bres et de lumières — témoigne de ce besoin conscient
d'organiser les différents éléments. — Outre cela, il y a encore l'observation perçante de la nature, mais toujours en relation compositionelle et structurelle. Dans l'étang du Jura, la photographie atteint un graphisme cartographique. Le branchage infini des grands arbres nus reflétés dans l'eau donne une structure grillagée, un réseau parcouru d'ondes irrationelles qui se meuvent et se croisent en inter- férences continues. J- CH. A.
A
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vit pas seulement de pain. Et si, en cette période pascale les promesses que contiennent déjà les champs de blé nous font espérer en une année féconde, l'Auteur de tous ces bienfaits ne devrait pas être oublié.
On se plaint, dans nos milieux chrétiens, du matéria¬
lisme envahissant et on perd de vue que tous les jours, à tous les échelons, nous accordons la priorité aux problèmes économiques. Notre journal en a évoqués au cours de l'année dernière. Il a souligné, en particulier l'effort du Canton de Fribourg, vers une industrialisation plus poussée, vers une conversion de son économie dans le but d'obtenir un équi¬
libre dont d'autres cantons se félicitent. Les nécessités de la vie nous obligent à mettre l'accent sur ces préocupations, car il faut vivre, comme on le dit couramment. Seulement voilà ! Nous avons atteint un certain standard de vie. Passé la limite du nécessaire, nous abordons celle du superflu, voisine de l'égoïsme. L'argent prend alors une place dans notre vie qui dépasse le cadre normal. Il éblouit, il obnubile.
leslival «« Mon Pays »» une de nos belles œuvres populaires chan¬
tée par le chœur symphonique sous la direulion de M. l'Abbé Kselin.
Le pi\'lrc ilonl la mission esl de semer la paix discule aussi nos problèmes.
Conscientes des risques que le matérialisme fait courir, les Eglises tendent à se rapprocher pour mieux mener la lutte. Après la semaine de l'unité chrétienne, les marques tangibles d'une amélioration se sont manifestées. L'année missionnaire, organisée pour éveiller chez les chrétiens de notre pays le sentiment de solidarité à l'égard de leurs frè¬
res des pays en voie de développement fait partie de l'en¬
semble des mesures de redressement moral.
Mais la pérennité de nos institutions ne se manifeste-t- elle de manière plus magnifique que par l'entrée dans l'Egli¬
se, chaque année de nouveaux prêtres ? C'est ainsi qu'à Fribourg, la veille du dimanche de la Passion, se déroule en l'église du Collège St-Michel, la cérémonie des Ordinations.
Des jeunes gens qui ont accompli le cycle de leurs études littéraires, s'engagent au service de Dieu. En juillet, ils célébreront leur première messe, puis ils partiront vers la vie, chacun par des chemins différents. Ils entoureront leur Evêque, pour discuter de problèmes actuels, arrêter des plans de batailles pacifiques, élaborer des programmes de travail pour les centres d'études.
La joie pascale ne saurait éclater sans s'accompagner d'un renouveau dans la Vie. En ce dixième anniversaire de la mort du chanoine Bovet, notre journal vou¬
drait souligner combien « l'Abbé » sut créer ce renouveau, par le chant populaire.
Aujourd'hui encore de nombreuses sociétés et des groupes de chanteurs mettent
un point d'honneur à prévoir dans leur programme des chansons de Bovet. A Fribourg, le Groupe Mon Pays, comme les Krotzérans, comme le Petit Chœur y
c°nsacre le meilleur de leur temps libre. A Bulle enfin, le Monument est l'objet d une véritable vénération.
En cette période de Pâques, nous avous voulu, par trois photographies, illustrer cette triple tradition fribourgeoise : chrétienne, simple, populaire.
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Vedelte de la collection, ce bel ensemble en lainage.
Tissus Rodier, shantung pure soie, Trévira, tout concourt à une élégance raffinée et de bon ton. La maison Knopf s'est as¬
surée l'exclusivité de certains modèles de Paris et les noms des grands couturiers Pierre Cardin, Jacques Esterel, Coco Chanel s'inscrivent en lettres d'or aux rayons de la maison.
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Une petite robe toute simple, montée sur Vi¬
zeline en tissu genre provençal très à la mode ce printemps.
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Belle et admirée avec cette robe de dentelle très chic.
La Maison Knopf connaît le secret de la réussite. C'est celui de se concilier les grâces du printemps et d'en faire son allié.
Alors, la femme comme la nature se renouvelle, distribue son charme, sa joie, ses illusions. Le délilé du 14 mars constituait une floraison d'élégance, de sensibilité, d'équilibre. Pas d'illu¬
sions, mais des réalités que vous rencontrerez sur la rue, au cinéma, dans la voiture, chez vous, pourquoi pas? Car tous ces modèles vont prendre la route de la vie et, souhaitons-le, de vos garde-robes.
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se. C'est généralement devant un décor tout de fleurs que le rideau s'ouvre. L'animatrice de la soirée, Colette Jean, est une fois de plus fidèle au rendez-vous. Sur la piste feutrée qui s'avance dans la salle, les mannequins défilent, montrant à un public d'admiratrices, la richesse d'une collection tout de bon goût. Ainsi, chaque fois que la mode se renouvelle, les Bulloi- ses ont l'occasion de s'y familiariser, grAce à la Maison Phili¬
pona, qui mérite bien son nom, de Magasin de l'élégance.
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Reportage réalisé en collaboration avec VInstitut agricole de l'Etat de Fribourg Elle est une section de l'Institut agricole. Son but est de for¬
mer en théorie et en pratique les futurs fromagers et techniciens laitiers. Si la majorité d'entre eux deviennent les laitiers de nos fromageries villageoises, un certain nombre ont trouvé des situa¬
tions, souvent dirigeantes, dans de grandes entreprises.
L'Ecole de laiterie est un échelon de la formation profession¬
nelle qui comprend les étapes suivantes: l'apprentissage de 3 ans;
l'obtention du diplôme du cours annuel d'une école de laiterie ; la pratique ultérieure durant 4 ans ; enfin l'examen de maîtrise fro- magère. Les techniciens laitiers peuvent subir un examen de maî¬
trise laitière. Selon les prescriptions du règlement d# livraison du lait et des contrats collectifs entre organisations professionnelles, seuls les possesseurs du diplôme de maîtrise fromagère peuvent devenir fromagers-gagistes ou acheteurs de lait.
La plupart des élèves arrivent à l'Ecole après avoir terminé depuis un certain temps l'examen d'apprentissage. L'enseignement est théorique et pratique. En pratique, les élèves passent à tour de rôle dans les divers services: fromagerie, soins en cave, beurrerie, porcherie, laboratoire. Les cours théoriques sont variés: ils vont des sciences naturelles aux branches de technologie et enfin aux branches économiques.
Les cours s'étendent sur deux semestres consécutifs: ils com¬
mencent en mai pour se terminer au printemps de l'année suivante.
En 72 ans d'existence, l'Ecole de laiterie — à Pérolles, Fri¬
bourg jusqu'en 1923 et à Grangeneuve depuis lors — a participé à la formation professionnelle de 1600 jeunes gens. Si les anciens fromagers n'ont pas tous passé à l'Ecole de laiterie, on peut néan¬
moins dire que la génération actuelle de fromagers en fonction dans notre canton est formée, en grande majorité, d'anciens élèves.
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Les élèves du cours annuel 1960-61 entourés de quelques-uns de leurs maîtres.
L'Ecole de laiterie contribue au maintien et au développement de la réputation de qualité de notre industrie laitière, fromagère en particulier. Par le fait même, elle collabore à l'écoulement de l'im¬
portante production laitière du canton, branche essentielle de son revenu agricole. J. Ch.
Travail des élèves au laboratoire de chimie et de bactériologie laitière sous la conduite de M. le Dr P. Demont, professeur.
Travail pratique en fromagerie, sous la conduite de M. Aloïs Kaiser, maître-fromager. Une opération délicate: le décaillage.
Un fromage de Gruyère est sorti de la chaudière. Soins aux fromages en cave : les uns sont retournés, les autres salés et frottés.
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La taille, les vendanges et les mises forment les points culmi¬
nants de l'année vigneronne. Sans oublier les travaux qui se logent entre-deux: labours et raclages, effeuilles et biochages, traitements insecticides et fongicides qui commencent fin mars déjà, contre l'araignée rouge, et se répètent inlassablement contre le mildiou, l'oïdium et le ver de la grappe jusqu'en août. Tel est le labeur du vigneron sans cesse repris dans le vent glacial ou sous le soleil torride, et qui s'exalte dans la vendange. Celle-ci fut harassante cet automne passé: doigts glacés dans les matins froids et habits trempés des journées pluvieuses, mais elle fut aussi explosive, bru¬
yante et dansante le soir dans l'atmosphère chaude des pressoirs.
Puis le mou encavé a bouillonné durant huit jours. Le calme revenu, suivit la seconde fermentation, mystérieuse et lente élaboration qui résorbe l'acidité, exprime le bouquet, équilibre et clarifie le vin.
Quand on en est là, la date des mises est proche. Aux Faverges, elles ont toujours lieu un mercredi. Cette année, le 22 février, ca¬
fetiers et marchands sont venus en foule. Et ils ont misé.
La récolte de 1960, on le sait, a été abondante: 180 000 1. en tout pour les vignes que possède l'Etat de Fribourg: 165 000 1. poul¬
ies 16 ha sis en Lavaux et 15 000 1. pour les 2 ha de vignes vuille- raines. En moyenne 1 litre par m2.
Ce vin a merveilleusement évolué. C'est la grande et agréable surprise du millésime 1960, soigné comme un enfant délicat, suivi jour après jour dans toutes les phases de son évolution. Les grandes cuves en verre des caves rénovées des Faverges ont permis d'obte¬
nir un vin parfaitement homogène, puis de l'affiner dans les vases de chêne qui continuent à s'aligner impeccablement dans la grande cave. Le « 1960 » abondamment goûté et expertisé a rallié tous les suffrages. Aussi la mise a bien marché. Les prix réalisés sont équi¬
tables et modérés.
Mettant à profit cette triple et rare circonstance: quantité, qualité et prix modéré, une action est engagée aiin d'atteindre les milieux les plus étendus de notre population. Chaque cafetier, qui le voudra bien, pourra prochainement offrir par deux ou trois décis de l'excel¬
lent Faverges à ses clients. Et tout Fribourgeois amateur d'une bonne goûte pourra aussi mettre sur sa table et déguster avec ses amis d'authentiques bouteilles de Faverges, d'Ogoz, de Burignon ou d'Epesse de l'Etat.
Dans la pelile cave, enlre les nouvelles cuves de verre, MM. Aubonnet (l Henevey.
Le domaine des Faverges
Parmi les nombreux dégiislateurs, nous reconnaissons M. Guisolan, cantinier de la Poga.
M. Pius Jungo, député, cafetier à Schmitten. De gauche\à droite : MM. Morel, Grenelle ; Fasel Büffel de la Gare, Guin ; Bielmann, Brunisried ; Ducolterd, conseiller d Etal el Hammel, Holle.
Avec un bon verre de vin, un morceau de Gru¬
yère est doublement savouré. A gauche, M. Per- roud, Hôtel de Ville, Altalens.
Le premfcr Venmoylh MA&TfNi vendu en Suisse, ä é\é transporté à clos de rnulefs par le Gi Si Bernard. Avril 1875
Pour la première fois, la maison Martini el liossi avait choisi Fribourg pour sa grande réunion des représentants. Ci-dessous: M. Dr Luetlo, direc¬
teur administrateur, procède à la remise des primes. .4 ses côtés, on reconnaît à gauche, M. Franco Colli, inspecleur général el, à droite, M.\f. Heimberg, inspecteur de publicité, el Crollaz, représentant à Lausanne.
MARTINI ET Ml
à ïrilioiirsi...
Qui ne connaît pas la grande marque « Martini ét Rossi »?
A Paris comme à New York, à Londres comme à Bombay, à Shangaï comme à Buenos-Aires, et à Fribourg comme par¬
tout ailleurs dans le monde, on peut se faire servir du ver¬
mouth Martini, le vermouth vraiment de renommée mondiale En 1875 le premier vermouth Martini pénétrait en Suisse à dos de mulet en franchissant le Grand St-Bernard. Depuis lors, quel chemin parcouru !
M. Gillon, chef de la publicité, remet à M. le Comle Napoleone Rossi di Monlelera un souvenir de Fribourg.
C'est pourquoi Fribourg-Illustré a considéré comme un honneur fait à Fribourg que la Maison Martini et Rossi ait choisi notre ville pour y tenir son assemblée annuelle des re¬
présentants, d'autant plus qu'à cette occasion, le « grand patron », Monsieur le Comte Napoleone Rossi di Montelera, administrateur-délégué, avait tenu à être présent. C'est la première fois qu'une telle assemblée se tenait à Fribourg.
Le banquet du vendredi soir fut impeccablement servi au Gambrinus par un personnel qui avait revêtu pour la cir¬
constance le dzaquillon du pays. Cette réunion avait pour but principal de remettre aux représentants de la Maison les pri¬
mes méritées par leur travail inlassable tout au long de l'année.
Cette distribution ne se fit point sans une certaine solennité, bien faite pour démontrer toute l'estime que la maison porte à ses vrais ambassadeurs auprès de sa nombreuse clientèle.
Dire que le représentant de Fribourg-Illustré, et son épouse, furent l'objet d'un accueil chaleureux à cette impo¬
sante mais combien sympathique réunion, c'est bien mal tra¬
duire les principes de courtoisie, d'extrême politesse et de cordialité qui sont en usage dans la Maison. Tenant toutefois à demeurer légèrement dans les coulisses, nous pûmes mieux juger de l'excellente ambiance qui régnait dans cette salle où les petits drapeaux « Martini » jetaient leur note gaie sur une table garnie avec art.
Ayant fait connaissance, nous ne pouvions résister à la curiosité de nous rendre à Genève pour visiter les établisse¬
ment suisses de la Maison Martini dont la maison mère est, comme chacun le sait, dans la grande ville de Turin, en Italie.
A Genève, Fribourg-IIlustré fut à nouveau accueilli avec inliniment de courtoisie par M. Gillon, chef de publicité, qui fut un guide aimable, nous montrant avec grâce quelques-uns des secrets qui font de Martini, le vermouth préféré. Cette boisson, agréable à toute heure, est préparée avec des vins généreux, aromatisés par une grande variété de plantes des Alpes ; ces herbages imprègnent alors le vin de nouveaux tré¬
sors. Et c'est ainsi qu'on obtient une boisson d'un goût doux- amer subtil, infiniment agréable à déguster. Il nous est im¬
possible de rentrer ici dans tous les détails de la préparation.
Aussi, contenterons-nous de souligner simplement le souci constant, non seulement de rechercher la qualité, mais sur¬
tout la régularité dans la qualité.
Lu pasteurisation, l'une des étapes de la préparation des Ver¬
mouth Martini, donl la réputation est basée sur la régularité dans la qualité.
11 faut évidemment que le personnel attaché à la Maison travaille avec le même souci constant. Cet objectif ne peut être atteint que s'il est satisfait du sort qui lui est fait. C'est ici toucher du doigt l'aspect social des conditions de travail qui sont telles chez Martini que le personnel employéjet ou¬
vrier, une bonne centaine, demeure extrêmement fidèle à sa Maison. On y a créé par exemple le Groupement sportif Mar¬
tini qui réunit la quasi totalité du personnel et qui est large-
Un groupe du personnel donl plusieurs sonl Fribourgeois, lors de son excursion dans la Ville éternelle.
Sillonnant les roules fribourgeoiscs, re sonl MM. I'aul Schneider, d'Auligny, nouveau représentant pour le canton, et Joseph Andrei/ de Collens, chauffeur- livreur, photographiés devant le Café de la Glane à Fribourg.
* fribourgeois hors les murs » de la maison Marlini el Hossi à Genève.
e gauche à droite : MM. Bœriswyl François d'Heilenried, Gillon Michel de Châtonnaiie. Mme Pollini-Piltel Geneviève de Chéri/, Mme Hauser-IJemierre
•Julielle de Monlel ( Glûne), MM. Birbaum Max d'Avry-devant-Pont, Pilloud douard de Chûlel-St-Denis el Perrollel Amédée de Gumefens.
ment subsidié par la Maison; dans ce cadre, des excursions sont fréquemment organisées ; parfois, c'est aussi un vol de passagers, une visite à un grand journal lors de sa sortie de presse; on assiste aussi à des concerts, à des théâtres ou au championnat du monde de hockey. Chaque fois, les mem¬
bres des familles du personnel sont invités à toutes ses sorties à des prix très réduits. II y a aussi les excursions de tout le personnel, dans le cadre de l'entreprise cette fois, et qui ont pour but le Bürgenstock, Turin Venise, liâle, la Forêt Noire, Florence, Hoirie et cette année Paris. Tout cela contribue à former un véritable esprit d'équipe entre les cadres et le personnel employé et ouvrier.
Une visite à la Maison Martini ne peut se terminer que dans la salle de réception où un bar nous présente toute la gamme de ses boissons; les Martini rouge, blanc, supérieur et dry, le Hossi, la Menthe verte et la Menthe blanche Martini, le Bosford dry Gin et Kina Martini. Ce sont autant de richesses pour le palais, richesses pouvant convenir à toute heure, aussi bien comme apéritif, que l'après-midi, dans un tea-room élé¬
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Le retour du printemps entraîne un tournant dans les sports. Ceux de l'hiver laissent la place à ceux de l'été. C'est dire que le football re¬
prend ses droits et attire sur nos stades des milliers de spectateurs.
Nous aurons l'occasion de parler football au cours des mois prochains, car tant sur le plan national que dans le secteur fribourgeois, des cartes importantes se jouent, en ce moment. Des positions qui risquent de de¬
venir définitive s'améliorent ou se détériorent.
Le cyclisme appelle de nouveau ses adeptes sur les routes. Mais at tention amis coureurs, car nos routes présentent des dangers. Souve¬
nez-vous des graves accidents de l'an dernier et dites-vous qu'il vaut mieux perdre une course que la vie...
Empressons-nous de souligner, par l'image, l'activité sportive de ces dernières semaines, tout en donnant un reflet du travail de spor¬
tifs qui œuvrent dans l'ombre, parce que la discipline qu'ils pratiquent est moins connue.
Le catch en pays de Fribourg, une nouveauté?
Pas tout à fait, car, à Fribourg même, des catcheurs se sont produits, il y a quelques an¬
nées. Mais il fallait une dose d'optimisme pour présenter ce spectacle dans la campagne. M.
Emile Pauli-Esseiva, tenancier de l'Hôtel du Gibloux à Villaz-St-Pierre a pris cette initiati¬
ve et avec quel succès... Le catch n'est pas un sport grossier, mais il exige une force hercu¬
léenne et de la souplesse.
1) Celui qui est à terre n'est, pas nécessaire¬
ment le perdant. C'est une feinte.
2) Une «prise» caractéristique. Un des adver¬
saires soulève son antagoniste et le lâche brusquement. Admirez la musculature du solide Fribourgeois qui effectue la cabriole fa¬
tidique.
Les vétérans de Gottéron à l'honneur
On sait que le H.-C. Gottéron de Fribourg, champion du groupe ouest de ligue nationale li, n'est pas parvenu à enlever le titre de champion suisse. Il a perdu devant Langnau. Kt Langnau a battu Lausanne obtenant du même coup sa pro¬
motion en ligue A. Le H.-C. Gottéron continuera son activité, introduisant des jeunes dans son équipe dès la saison pro¬
chaine. Les anciens apportent un appui précieux à leur club.
Lors du Grand Tournoi de lin (te saison, opposant les vétérans de Lausanne, de La Chaux-de-Fonds, de Gottéron et d'Yverdon, les Fribourgeois se classèrent fort bien. Voici leur équipe composée de ces valeureux sportifs (pie nous avions applaudi dans l'équipe-fanion. il y a quelques années déjà.
Debout, de g. à dr.: Louis RuNietix, Ernest Eltschinger, Ro¬
ger Aebischer, Paul Gross, Alphonse Zahno, Charles Vuarnoz, Alphonse Schaller, Alphonse Weissbaum; à genou: Emile Konrad, Paul Flury, Jean Miilhauser, Ehrard Zürcher, René Bürki, Joseph Jelk.
Le 21 me championnat fribourgeois de cross-country Ohevrilles fut le berceau de l'athlétisme en terre singinoise. Rni- nisried le suivit et les dirigeant de l'Association fribourgeoise ont eu la main heureuse en confiant à ce club l'organisation de cette importante
compétition annuelle. Une fois de plus, le Club athlétique de Fribourg enleva plusieurs victoires. Les quatre hommes formant l'équipe sorti¬
rent vainqueurs dans un temps excellent: de g. à dr. Morin, Kessler, Jeannotat (vainqueur l'individuel également) et Donznllaz.
Les Fribourgeois se (list in y lièrent duns les diverses courses organisées dans le cadre de notre Armée. Ainsi, lors du con¬
cours de patrouilles à ski de la première division et malgré un temps exécrable, la Cp. fus. I I1/14 de Vappointé Pythoud figura en tête du classement. On la voit pendant l'épreuve de lir où les trois Beaud d'Albeuue, Romain, Lucien et Gérald réussiront un résultat sensationnel.
Une autre patrouille, celle que commandait le Fus. E. Buchs de Bellegarde gagne le challenge de la 2e Division. Cette patrouille comprend en plus de
■ son chef, les trois fus. G. M. et .1. Buchs.
La saison de ski touche à sa fin Epagmj a vécu les belles heures du championnat fribourgeois alpin. Les sportifs bullois s'y taillèrent la pari du Lion et enlevèrent les places d'honneur. Les efforts des dirigeants du ski-club de Bulle trouvent ainsi une nouvelle récompense.
Le' Cpl. Perrol- lel se classe avec ses hommes de magnifique fa¬
çon, puisqu'il remporte la deu¬
xième place.
Mais les trois rangs suivants revinrent à nou- veauaux skieurs de La Villelle et
Bellegarde.
Le concours Elle et Lui de la Berra a vu le succès des tout jeunes Fribourgeois Monique Wuilloud et Domi¬
nique de Week. Les vainqueurs cueilleront d'autres succès, s'ils poursuivent leur entraînement avec le même
sérieux que celui qu'ils mirent à préparer celte course. A gauche, ci-dessous: Frédy Buchs, 1er jun., J.-P. Fragnière, Kinel Dupasquier vainqueur toutes catégories et Noël Cahlella qui forment l'équipe première au classement interclub. On comprend que M. Mar¬
cel Rime, président technique cantonal ait le sourire.
A droite: Les cinq gracieuses sportives qui participèrent au même concours; Mmes .Jacqueline Castella, Paillette Biner, Michèle Guigoz, Anne de Schalter et Greli Klopfenslein. Le grand air comme le succès communiquent la joie de vivre.
M. Strub et s'exerce à la respiration régénératrice, aux mouvements lançant, cet amputé d'une jambe s'étiranl à l'échelle !
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Que ce soit couchés, sur les :ouverlures •— magnifique cadeau, de St-Nicolas, offert par le * Lions-Club » de. Fribourg — ou en exercice de marche, où souvent l'aveugle est conduit par le boiteux, la séance débute et se termine par un chant.
Il faul voir tel groupe aux jeux de corde ou de balle où chacun s'efforce avec un esprit merveilleux et dans une entente amicale, à gagner. Personne ne croirait que l'aîné a déjà plus de 70 ans !
Mais ces réunions ne seraient pas possibles, s'il n'y avait pas de généreux automobilistes qui répondant à l'appel de la
« Chaîne du Bonheur t>, se met¬
tent gracieusement à disposi¬
tion pour chercher les plus gravements handicapés à leur domicile et les rentrer à nou¬
veau après la séance. Même un service de taxi de la ville se présente tous les lundis soir pour cette bonne action.
L'imposante section friboulgeoise des Chauffeurs militaires, présidée par M. Guido Bise a tenu son assemblée, puis a or¬
ganisé sa soirée annuelle dans le\Casino des Charmettes. On a roulé au pas de course durant l'assemblée et au pas de valse, par la suite...
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Mi-., -öf-
LA VIE:
Dans la capitale!
L'éclipsé du 15 février, vue de face... et un spectateur, de dos. Le lour: une réussite de Fonlana et de son objectif.
La cérémonie de la promotion revêt toujours une solen¬
nité due au cadre dans laquelle elle se déroule et à la simplicité dont elle s'entoure. Voici le Colonel Marcel Hays, procédant à la promotion d'un officier. L'ent/a- (jeme.nl est définitif !
Avant de commander, il convient de savoir obéir et avant de passer dans les rani/s des officiers ou même ties sous-officiers, il esl nécessaire de se plier aiw formalités du premier jour d'Ecole de recrue. Les cheveux, les illusions et la barbe tomberont vite.
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de Moral. Ce tableau représente Champagny, village d'origine de M. Eller. Au centre, Mlle Noëlla Chassot et à droite, le nou¬
veau président M. Marcel Chalagmj.
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II
Chaque année, la Chorale de la Police fribourgeoise présente au public de Fribourg une soirée récréative. Nos gendarmes tiennent aussi à voir la vie sous d'autres couleurs et cultivent dans ce but, l'arl vocal. M. Ignace thiffieux, professeur, les dirige.
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Si Genève s'ennorgueillit de son Salon de l'automobile, Fribourg possède celui des chats. On a passablement minaudé dans les salons de la Grenelle et présenté des modèles remarquables. Tel ce champion îles champions de Mme Baquet de Paris, présenté par Mme Jane Collier, une Fribourgeoise de Nyon.
De l'Amérique au Courl-Chemin... ou l'exposition d'art pré-colombien. Mme Hap- persberger devant les aquarelles de l'expédition lierneg en Amérique du Sud.
A noter que l'auteur de ces œuvres est André Happersberger, son beau-frère.
L'Union interprofessionnelle patronale du Canton de Fri¬
bourg a mis sur pied un cours de perfectionnement. La photo de gauche prouve qu'il fut suivi avec autant de succès que d'assiduité. Cherchez et vous y trouverez maints chefs de nos entreprises. A droite, les professeurs MM. Raphael Bossy, Jetzer, Ferdinand Massel, Georges Aebischer. Assis, Me
•lean Castella, M. Nicod de Lausanne et Pierre Dreyer.
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Le théâtre à la campagne Les dimanches qui précèdent Carnaval, comme ceux qui suivent le
temps de Carême, voient fleurir partout en campagne les charmes du théâtre amateur. Les résultats ne sont pas toujours identiques. Ici l'on joue mieux; là, on dispose de meilleurs acteurs; ailleurs, l'on possède une salle plus confortable. Toujours pourtant le public vient en nombre manifester sa sympathie et son encouragement à ceux qui, pendant de longues soirées, se sont dévoués pour créer un divertissement sain.
« Kribourg-Illustré » dit à tous bravo, sincèrement bravo.
A Marsens
Le cercle Ihéâlral de Marsens, que nous citons en lêle de ces instantanés, in¬
terpréta avec beaucoup de réussite, dans des costumes d'époque et des décors de Neilon Basson, la célèbre comédie de Beaumarchais, « Le Barbier de Séville ». l'our la circonstance, il put compter sur la bienveillante collabora¬
tion de M. Basile Schouwey, professeur à Bulle, qui incarna le rôle de Bar- Iholo (au centre sur notre photo).
A Vuisternens- devant-Romont
Quelle aubaine pour la Société de jeunesse de Vuislernens- devanl-Bomont que d'avoir pu compter sur les services de Jo Bœriswyl pour assurer la mise en scène de son spe¬
ctacle-, « Et où l'étoile s'arrêta », celle délicieuse pièce ins¬
pirée par le folklore flamand.
A Broc
« Les Berluron ont une auto », tel était le joyeux spectacle présenté par la Société de jeunesse (photo ci-dessus), alors que la Société de chant « L'Harmonie » présenta « La main leste » ci-dessous.
Les musiciens de Broc présentèrent l'irrésistible « Ma¬
man Sobouleux ». A leur soirée, ils honorèrent leur pré¬
sident, M. Noël Sudan, secrétaire communal, membre actif depuis 40 ans, dont 35 ans comme membre du comité ci 20 ans comme président. Le voici entouré de MM.
Charly Martin, directeur et Marcel Zaugg, délégué du comité cantonal.
nombreux public venu applaudir le spectacle of¬
fert par la Chorale et son Chœur-Mixte. « Marie- Jeanne ou le femme du peuple», tel était le drame qui fut excellemment in¬
terprété. La palme, nous la décernons à Marie- Thérèse Brasey, qui, dans le rôle de Marie-Jeanne, fut vraiment poignante à plus d'un instant.
A Ursy
« I.à-haul sur la monlayne » remporta un plein succès sur la scène d'Ursy.
Ce drame de Guy Beryer était offerl par la Jeunesse paroissiale. Chacun sut exprimer ses sentiments avec beaucoup de sincérité et de délicatesse.
A Semsales
Pièce rude et dure du moins à son début que celle qui avait été choisie par les musiciens de Semsales pour leur soirée annuelle. Sous la con¬
duite de M. Michel Vuichard, metteur en scène, ils présentèrent en effet le drame de René Dorier « Frontière ».
A Vuadens
Toute la troupe s'est réunie à l'issue du spectacle. Elle venait de pré¬
senter « Le festin du diable », drame de Pierre Thareau dont l'action se situe en Normandie, à l'époque du débarquement allié. Tout à gau¬
che, M. Gabriel Chappuis, le nouveau directeur de la société de musi¬
que de Vuadens.
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Après une relâche de dix années dans le théâtre, la jeunesse paroissiale de Prez-vers-Noréaz a présenté cet hiver le drame paysan d'Hubert Gremaud, «Le Iiapace». La soirée débuta par un chant d'entrée de la jeunesse. En dessous: chaque acteur jouait pour la première fois et tous sont heureux du succès remporté.
A Massonnens
Une fois de plus, « La Krolzeranna », ce drame en 4 actes du Dr Louis l'hurler dont l'action se déroule dans la région de Bellegarde et du Petit-Mont, a attiré un nombreux public, Cette pièce fut interprétée par la jeunesse de Massonnens dans une mise en scène de M. l'abbé P. Bulliard, Hd Curé.
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C'est un drame émouvant que la Jeunesse paroissiale de Villaz-St-Pierre présenta à son public pour sa soirée annuel¬
le. Elle porta en effet son choix sur « Les Berniers » par M. l'abbé J. Lemmens et l'avocat J. Fischer, drame dans lequel le héros prend la place du meurtrier, son frère.
Trenie-cinq jeunes et jeunes yens filles de Collens, bien préparés par Mlle Overney, ont joué dans la magnifique salle de leur paroisse le « Drame au moulin de la mort ». Jean Pierre le héros, faussement accusé du crime de son père, prend sa croix à sa place par amour pour lui et sera condamné au bagne. Avec les moments pathétiques alternent des scènes villageoises comme le montre notre pholo.
M U
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A Dompierre
Tant par la qualité de son interpré¬
tation que par le choix de ses pièces, la jeunesse de Dompierre s'est fait une excellente réputation. Aussi, cha¬
que année, est-elle sollicitée d'aller en maints autres villages. Ainsi, nos pho¬
tos du drame « Comment j'ai tué mon enfant », ont été prises à la grande salle de l'Hôtel de la Gare à Grollet/ où un nombreux public était accouru.
Tour à tour, l'Harmonie et la Chorale ont offert au public bullois leurs soirées annuelles. Au concert de l'Harmonie, les futures recrues furent chaleureusement applaudies. Quand à la Chorale, elle organisa son concert en commun avec le Club des Accordéonistes, innovation qui fut vivement appréciée du public.
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C'est là une généreuse initiative du Garage Moderne S.A. à Huile.
M. Yvon Lutliy eut en effet la chance de pouvoir acquérir à Ge¬
nève tout un lot de boxes d'occasion, préfabriqués. Il trouva en¬
suite un terrain approprié, à deux pas du chef-lieu gruérien — puisqu'il n'y a que le pont à traverser — et à proximité immé¬
diate aussi de la route cantonale, tout en étant légèrement en retrait. L'emplacement fut complètement nivelé; on lui conser¬
va pourtant son cadre de verdure qui lui fait un bel ornement.
Ainsi, de Genève, les 34 boxes furent transplantés aux portes de Bulle; on leur (it une nouvelle beauté. On eut soin également de prévoir toutes les commodités, notamment une vaste place per¬
mettant un lavage facile des voitures; son utilisation est incluse dans le prix de location des boxes. Tout l'emplacement est évi¬
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C'est à Cressier-sur-Morat que se sont tenues les assi¬
ses annuelles de la Société cantonale des Musiques fribourgeoises. A cette occasion, les musiciens fri- bourgeois ont dû enregistrer la démission irrévocable de trois ardents défenseurs de la cause musicale au sein de la société cantonale: MM. Ulrich Dietrich,
président depuis plus de trente ans, et Charles Rosset membre du comité, de même que M. Raphaël Radraux qui s'est dévoué pendant plus d'un demi-siècle au sein de la commission musicale. Le nouveau président fut choisi en la personne de M. Fridolin Aeby, de Fribourg, alors que MM.Rohrbasser de Châtel-St-Denis et Henning de Gruyères furent appelés à faire partie du comité. M. Oscar Moret, directeur de la Landwehr, remplacera M. Radraux au sein de la commission musi¬
cale. Notre photo de l'ancien comité : De gauche à droite : Assis: MM.
Fridolin Aeby, Fribourg; Charles Rosset, Prez-vers-Noréaz ; Ulrich Dietrich, Fribourg; Alfred Bernet, Estavayer-le-Lac et Marcel Zaugg, Bulle. Debout: MM. Paul Barbey, Romont; Bernard Chenaux, Fri¬
bourg; Raphaël Radraux, Bulle; Maurice Schmutz, Guin et Dr Ma¬
rius Vauthey, Morat.
A gauche: la société de musique de Cressier-sur-Morat exécutant le
« Vieux Chalet» entonné par toute l'assistance.
Chi mi On drôle dè mê, tchyè chi mi dè mà ! On chà djyêmé chin ke vâ.
Na vouêrba i pyâ, na vouêrba i dzâlè, on-n'ôtra i fâ on galé chèlâ ke vo fâ dza à moujà ou fûri....
Ch'è ke le mi dè mâ rèkuyè lè broché dou mi dè fèvrè. « Che fèvrê fâ pâ chon dèvê, mâ le fâ », ke di le rèvi. To le bî tin ke no-j'arin jou dè trû ou mi dè fèvrê, no fudrè kontâ dè le rèpayî ou mi dè mâ.
On-n'ôtro rèvi le di: «che fèvrê fèvrotè, mà dzalotè è dèbyotè».
Chin fâ ke no fô pâ trû no rèdzoyî che fâ galé ou mi dè fèvrê ! Le rèvi le di the pâ, ke. «Vô mî vêre on lâ chu le fèmê tchyè on-n'om'o chin mandzè ou mi dè fèvrê ? »
* * *
Ma volé vo parlâ dou mi dè mà. Arouvin li djyora. On yâdzo dejan :
«A la chin Dzojè, le moutson ou brotsè». Portchyè? L'é chin oyu èch- plikâ dè duvè fathon. Lè-j'on dejan k'à la chin Dzojè pyêkâvan dè vèyî: ache, fotan le moutson de la tsandêla ou brotsè, po lou-j'in d'alâ dremi d'âra. Lè'j-ôtro arê m'an de ke lè dzoua Iran dza proû gran po poui gouêrnâ chin tsandêla ; îrè po chin ke povan fotre le moutson ou brotsè: pouan fére to lou travô c.hin hyîranthe. Kemin vo vudrê
dè mao
On yâdzo volan k'à la chin Dzojè (le djîje noû dè mâ) lè renêyè chè vérîvan in krapô. Le vo ché pâ a dre, mè ke l'é rin invintâ, pa- nyi pî la kuva i renêyè. Fudrè chin dèmandâ à Rostand, li ke l'è inch- trui kemin lè pye chavin dè Trîvô, è ke l'a rèuchi à invinhyenâ di renêyè de na novala chouârta, ke djyon.
• *
Kan no-j'îran di-j'infan - li a gran tin dè chin ! - no pouan pâ atindre la fin dè mâ po kore dou Ion di-j'adzè, i pekôji dè lan'na è i pekôji byan.
Tchyin dzoûyo dè rè arouvâ intche no avu on bî grô botchyè ke nothè menètè n'arouvâvan pâ mé à hyindre ! No lè bayîvan à Mâri - èthi tan botchyêtèrîda - po lè betâ chu la kemôde. No no krèyan pâ rin. Ma, ma dona l'avi adî pouêre ke no fachan kotchyè kroûye rinkontro. No va- nâvan in katson, è no fajan po pâ îthre trû gran tin lêvi, po no pâ fére à dèpuchtâ. To chin l'è bin yin dêri no ; ma kan on li rè moujè, le kâ vo rèbuyè adî... L'è la châva dou mi dè mâ ke keminthè à montâ... kemin din lè chôdzè; l'è le fûri ke vo rin to dzoyâ... è to kapo tsô vouêrbè.
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Tous les jours! Capitole— Corso — Eden — Livio — Rex — Studio.
Memento des districts CINEMA DE ROMONT 6- 9 avril: « Sissi face à son destin » 11-12 avril: « Cinq secondes à vivre » 13-16 avril: « Dunkerque »
18-19 avril: « Seul dans Paris »
20-23 avril: «Voulez-vous danser avec moi»
25-26 avril: « La mission secrète du sous-marin»
28- 1 mai: « Géant »
CINEMA D'ESTAVAYER-LE-LAC 8-10 avril: «Les diables du désert», 16 ans 15-17 avril: « Opérations Scotland Yard », 16 ans 22-24 avril: « Le Signe de Zorro »
CINEMA D'ATTALENS
15-16 avril: « Enigmes sous chapiteau », 16 ans.
22-23 avril: « L'Eau vive ».
CINEMA DE CHATEL-ST-DENIS 8- 9 avril: « Katia ».
22-23 avril: « Patrouille de choc ».
29-30 avril: « Pêcheur d'Islande ».
6-11 mai: « Le dialogue des Carmélites ».
13-14 mai: « Le ciel n'est pas à vendre».
CINEMA D'URSY 16 avril: « Le Pont de Waterloo».
CONCERTS - THEATRES — SOIREES Samedi 8 et dimanche 9 avril:
ATTALENS: Concert du club d'accordéons chromatiques.
Samedi 8 et dimanche 9 avril, samedi 15 et dimanche 16 avril:
EPAGNY: Concert représentation donné par
« L'Echo du Moléson »: « LE CRIME ET LE CHATIMENT ».
Dimanche 9 avril :
CHATEL-ST-DENIS: Soirée du Choeur-Mixte.
Dimanches 9 et 16 avril:
SALES: Théâtre patois: « Djan dé Prâ Dziti >>
drame en 5 actes et 7 tableaux de M. l'Abbé F.-X. Brodard. Choeurs du Chanoine Bovet.
Dimanches 9 et 16 avril :
ARCONCIEL: Théâtre patois: « La Méjon ke pliàrê » de Joseph Yerly.
Samedi 15 et dimanche 16 avril:
ATTALENS: Concert du Chœur-Mixte et de l'Union Chorale.
Dimanche 16 avril:
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Dimanche 16 avril:
ESTAVAYER-LE-LAC: Concert de la Société de chant de la Ville.
Samedi 22 avril à 20 h. 30:
REMAUFENS: Soirée des accordéonistes de la Veveyse.
Samedi 22 et dimanche 23 avril:
ATTALENS: Concert de la Cécilienne.
Dimanche 23 avril:
ALBEUVE: Concert de la Société de Musique.
Dimanche 23 avril:
CUGY: 25ème anniversaire de la Fanfare.
Samedi 29 et dimanche 30 avril:
ATTALENS: Concert de la Société de chant de Granges.
Samedi 6 mai :
BOSSONNENS: Bal du Football-Club.
Samedi 6 mai :
BULLE: Soirée du Judo-Club.
Dimanche 7 mai :
CHATEL-ST-DENIS: Bal du Cercle d'agricul¬
ture.
Dimanches 7 et 14 mai:
ESTAVAYER-LE-LAC: Théâtre des Anciens de l'Essor.
FÊTE DE MUSIQUES Samedi 29 et dimanche 30 avril:
LA TOUR-DE-TRÊME: Uème Fête des Musi¬
ques gruériennnes.
Dimanche 8 mai:
SIVIRIEZ : Fête des Musiques glânoises.
ARCONCIEL Théâtre patois La Méjon ké pliâre drame paysan et militaire en 4 actes et 1 prologue de Joseph Yerly
Dimanches 9 et 16 avril, à 20 h. 15
Dancing-Gastronomie
/- c
BULLE
7 THÉÂTRE D'ÉPAGNY
Concert-représentation de l'Echo du Moléson LE CRIME ET LE CHATIMENT
pièce en 3 actes et 7 tableaux de M. Dubois d'après le roman de Dostoïevski
Samedis 8 et 15 avril, à 20 heures
Dimanches 9 et 16 avril, à 14 h. 30 et 20 h.
Location: Tél. (029) 345 45, jusqu'à 19 heures seulement Autobus spéciaux: voir les affiches
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usages BULLE
Fribourg - Aula de l'Université Samedi 29 avril, à 20 heures Dimanche 30 avril, à 16 heures
LE MESSIE DESHAENDEL par la Société de chant de la ville de Fribourg
et son Chœur de Dames Solistes:
Madame Delnon-Bise, soprano Madame Marie-Lise de Montmollin, alto
Charles Jauquier, ténor Roland Fornerod, basse Jean Piccand, organiste
et
L'ORCHESTRE DE LA SUISSE ROMANDE Direction: Bernard Chenaux
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M. Jules Repond BULLE
sellier-maroquinier, il exploitait un commerce prospère à la rue de Gruyè¬
res. Il s'était fait une spécialité dans la confection de magnifiques « rîmos » qu'il brodait avec art. Il éleva une belle famille de sept enfants. Pendant de nombreuses années, il siégea au con¬
seil général, et fut aussi assesseur de la Justire de Paix. Il était membre «l'hon¬
neur de la société de chant l'Espérance.
M. Ulysse Vuichard HUI.LE
dans sa jeunesse, le défunt travailla à la Brasserie du Cardinal à Fribourg;
il vint à Bulle en 1920 et fut successi¬
vement engagé à l'atelier mécanique Morel, à la fonderie Bochud et enfin aux ateliers Firmann. Avec son épouse il avait élevé une famille de sept en¬
fants dont six sont encore vivants. Il était notamment le père de M. Mené Vuichard, tenancier du Dancing
«L'Embassy », à Fribourg.
M. Joseph Murith LE PAQUIER
né au Bourgoz en 1900, il s'était expa¬
trié à *20 ans pour le Brésil où il prati¬
qua l'élevage. De retour au pays, il exploita le Buffet de Gare à Gruyères, pour s'expatrier à nouveau, en 1934, pour l'Algérie. En 1939, il s'installait ù Lausanne où il acheta le café des Ca¬
sernes à la Pontaise. Depuis quelques années, il s'était retiré au Paquier.
Il était le frère de M. Auguste Murith, ancien syndic et député de (iruyères.
M. Armand Catillaz LA TOUR-DE-TREME
décédé à l'âge de 41 ans, des suites d'une chute à vélo. Ouvrier-ébéniste à l'entreprise Gremion frères à Neirivue, il était considéré comme un employé fidèle, laborieux et connaissant bien son métier.
M. Pacifique Grosset NEYRUZ
décédé après une courte maladie dans sa N7e année. Retraité CFF depuis le 1er mars 1925, il eut le bonheur d'être arrière-grand-père depuis 13 ans déjà.
Durant sa longue et paisible retraite, il fut entouré de l'affection de sa nom¬
breuse famille.
M. Nestor Dousse LE MOURET
décédé à l'âge de 05 ans, après une longue maladie. Agriculteur, il avait repris le domaine de ses ancêtres. Doué d'une mémoire prodigieuse, il savait toute l'histoire de son coin de terre.
M. Marcel Castella GRUYERES
décédé tragiquement dans un accident de moto à Gruyères, à l'Age de 28 ans.
Fils de M. Casimir Castella, retraité de la chocolaterie, il travaillait depuis une année et demie au service de l'atelier d'épurage de la Sté électrothermique de La Tour-de-Trême.
Mme Emma Sallin LA TOUR-DE-TREME
née Richoz cette bonne aïeule, âgée de 81 ans, était la veuve de feu Lucien Sallin, ancien maréchal-férant à Villaz- St-Pierre. Personne vaillante et labo¬
rieuse, elle eut 12 enfants dont 8 sont encore vivants. Jusqu'à ces dernières années, elle fut une ouvrière fidèle des Dentelles de Gruyères.
M. Alfred Bugnon TORN Y-LE-G RAND
décédé A l'hôpital de Billens après une courte maladie, à l'Age de 79 ans. Il exerçait le métier de charpentier. Il éleva une nombreuse famille de onze enfants dont neuf sont encore vivants.
Mlle Jeanne Villard CHATEI.-ST-DEMS
M. Gustave Barras LAUSANNE
M. Ulrich Uard BULLE
personne pieuse, modeste et dévouée, elle était gouvernante de cure auprès de son frère, M. l'Abbé Emile Villard, Rd Curé de Proinasens. Elle était la sœur de M. le Chanoine Louis Villard, chancelier de l'Evôché et M. Joseph Villard, instituteur à la Roche. Elle était âgée de 57 ans.
décédé à la suite d'une longue et cruelle maladie dans sa 55e année, il était le ills de feu Joseph Barras, gendarme.
Après avoir travaillé pendant quelques années â la chocolaterie de Broc, il exploita le café du Léman à Nyon, puis un restaurant au quartier de Belvaux à Lausanne.
représentant en vins, décédé à l'âge de 73 ans. Après avoir habité quelques an¬
nées Paris, il entra au service de la Maison Jules Gex à Bulle, en 1926.
Mme Una Daftlon BULLE
veuve de M. Marcelin DafHon, retraité des GFM, décédé il y a 5 ans, la défunte née Gremaud a été ravie à la tendresse des siens dans sa 72* année. Avec beau¬
coup de courage, cette bonne maman a élevé une nombreuse famille de neuf enfants, dont huit sont encore vivants.
M. Jules Doutaz VUISTERNENS-DEV.-ROMONT
le défunt âgé de 72 ans passa la plus grande partie de son existence à La Tour-de-Tréme et fit toute sa carrière à la chocolaterie de Broc. Il finit ses jours auprès de son gendre et de sa fille, M. et Mme Louis Wicht, chef de gare â Vuisternens.
M. Siegfried Riedo GUIN
Jean-Michel Currat LE CRET
ravi à l'affection des siens après une courte maladie à l'âge de 74 ans. Le défunt fit toute sa carrière aux EEF . où il fut chef-raonteur. Membre du conseil communal de Guin, dont il devint le vice-président, il siégea au Grand Conseil dès 19^>2.
ce charmant bambin âgé de 2 ans était le fils de M. et Mme Louis Currat, meunier. Il fut tragiquement ravi à leur affection en tombant dans un mé¬
langeur à farine où il étouffa
décédée subitement à l'âge de 53 ans.
Née Marie Schnarrenberger, elle passa toute sa vie au quartier de Beauregard, où la nouvelle de son décès causa une vive émotion. Se consacrant entière¬
ment à son foyer, elle fut pour ses quatre filles la maman toute de bonté et de générosité.
née à Estavayer en 1868, elle épousa M. Amédée Vial avec qui elle éleva une nombreuse famille. Domiciliée à Payer- ne, la famille Vial vint à Fribourg en 1914 où elle exploita pendant 10 ans le Café Agricole puis, dès 1924, le Café National.
pensionnaire de la Villa Beau-Site, cette bonne personne avait atteint le bel âge de 82 ans. Elle laisse le souve¬
nir d'une personne pieuse et très effa¬
cée ; tout le monde aimait en elle sa bonté et. sa gaieté de cœur.
décédé à l'Age de 62 ans, après une longue maladie. Employé aux services industriels, il était chauffeur à l'usine à gaz. Habile pécheur, il fut l'un des membres-fondateurs du club de pèche
« Les Amis ». Ce sport était pour lui son passe-temps favori.
Mme Germaine Ayer FRIBOURG
M. Constant Guerra -RIBOURG
M. Firmin Dousse FRIBOURG
M. Pierre Rey FRIBOURG
Française d'origine, la défunte était de¬
venue, par son mariage, bourgeoise de Sorens et Romont. Elle était l'épouse de M. Félix Aver, négociant en com¬
bustibles à Fribourg. Femme intelli¬
gente, aimable et bonne, elle a été en¬
levée ù l'affection des siens à l'âge de 59 ans.
enlevé subitement à l'affection de son épouse et de ses deux filles à l'âge de 49 ans. Ebéniste depuis plus de 30 ans, il était le fidèle et dévoué contremaî¬
tre de la Maison Charles Gaudard, meubles de style.
ouvrier-manœuvre à la fabrique d'em¬
ballages métalliques Boxai à Fribourg, il fut victime d'un accident de travail dans l'entreprise qui l'occupait. II était âgé de 63 ans. Son départ tragique a laissé d'unanimes regrets.
âsé de 73 ans, le défunt qui succomba à une courte maladie, travailla pen¬
dant 51 ans à Publicitas comme en¬
caisseur. C'était un employé discret, consciencieux et dévoué. Il était vété¬
ran cantonal et fédéral de la société d'artillerie et membre d'honneur de la confrérie des tireurs de St-Sébastien.
Mme Henri Aeby FRIBOURG
née Albane de Week, la défunte, âgée de 84 ans, était la veuve de feu Henri Aeby qui assumait avec son regretté frère Albéric de Week, la direction d'un institut financier que leur père avait Elle-même, personne toute d'af¬
fabilité et de délicatesse, présida pen¬
dant une trentaine d'années l'œuvre de la Maternité.
Mme Alice Vicarino FRIBOURG
M. Henri Ballaman FmBOURG
Mme Célina Pittet VILLARIMBOUI)
Française d'origine, la défunte, âgée de 85 ans avait épousé M. Auguste Vica¬
rino, l'un des principaux négociants en vins de Fribourg. Elle eut le bonheur de connaître deux arrières petites-filles qui furent l'un des rayons de sa verte vieillesse.
décédé subitement en décembre der¬
nier, à l'âge de 62 ans. Typographe, il entrait dans sa 47« année d'activité â l'Imprimerie Claraz & (Me, précédem¬
ment Dclaspre. Le défunt était une personnalité marquante de son quar¬
tier de Neuveville.
née Sallin, la défunte était la veuve de M. Gustave Pittet, juge au Tribunal de la Glâne. Elle avait atteint le bel âge de 85 ans et eut le bonheur d'être ar¬
rière-grand-mère. Elle était notamment la mère du regretté Chanoine Armand Pittet, recteur du Collège et de M. le député Roger Pittet â Villarimboud.
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