Partie I
Appliation de la résolution
des systèmes linéaires
Cours et Exeries ave Solutions
M. Mouçouf
22 déembre 2013
1 Résolution des systèmes d'équations linéaires: méthode du pivot
de Gauss 1
2 Espaes vetoriels de dimensions nies :
Appliation de la résolution des systèmes linéaires 3
2.1 Généralités . . . 3
2.2 Sous-espaes vetoriels. . . 5
2.3 Sommeet sommedirete . . . 6
2.4 Famillesgénératries. . . 8
2.5 Dépendane etindépendane linéaire. . . 10
2.5.1 Famille liées, famillelibres. . . 10
2.6 Bases. . . 11
2.7 Rang d'une famillede veteurs. . . 16
2.8 Système d'équations linéairesassoié àune famillede veteurs . . . 16
2.8.1 Coordonnées d'un veteurdans une base . . . 18
2.8.2 Complétion d'unefamillelibre . . . 18
2.8.3 Détermination d'un supplémentaire . . . 19
2.8.4 Base extraite d'unefamille génératrie. . . 19
2.8.5 Représentation artésienne d'un espaevetoriel. . . 20
2.8.6 Relationsde dépendane linénaire . . . 22
2.9 Exeries . . . 24
2.10 Solutions . . . 29
Résolution des systèmes d'équations
linéaires : méthode du pivot de
Gauss
Espaes vetoriels de dimensions
nies :
Appliation de la résolution des
systèmes linéaires
Danstous e hapitre,
K
désigneR
ouC
.2.1 Généralités
Dénition1. Onappelleespaevetoriel sur
K
(e.vsurK
)ouK
-espaevetoriel(
K
-e.v) un ensemble non videE
munid'une loi interne
E
E
E
u, v
zu
v
et d'une loi externe
K
E
E
α, u
zα.u αu
telles que :
1)
E,
est un groupe ommutatif :(i)
u, v, w
>E
u
v
w
u
v
w u
v
w
(sans parenthèses),(ii) §
0 E >E,
u
>E
0 E u u
0 E u
,
(iii)
u
>E,
§u
>E
u
u
u
u 0 E,
(iv)
u, v
>E
u
v v
u
.2)
u, v
>E 2 ,
α, β
>K 2 :
a)
α
u
v
αu
αv
. ) αβ
u α
βu
αβu
(sans parenthèses).b)
α
β
u αu
βu
. d)1 u u
.Les éléments de
K
sont appelés des salaires, eux deE
sont appelés desveteurs et onlesnote parfois par
u
(une lettre surmentée d'une èhe).Exemples 1.
1)
R
est unR
-e.v.2)
C
est unC
-e.v et unR
-e.v.3) On muni
K n des deux lois suivantes :
x 1 , . . . , x ny 1 , . . . , y n x 1y 1 , . . . , x ny n
x 1y 1 , . . . , x ny n
y n
et
α
x 1 , . . . , x n αx 1 , . . . , αx n
K n est alors un K
-e.v.
4) L'ensemble
K X
des polynmesà oeients dansK
est unK
-e.v.5) Soit A un ensemble et
E
unK
-e.v. On désigne alors par FA, E
l'ensemblede toutes les appliations de A dans
E
.FA
, E
peut être muni des lois + et . déni par :f
g
x
zf
x
g
x
αf
x
zαf
x
On vérie failement queFA
, E
est alors unK
-e.v.Cas partiuliers :
a) A
N , E R
etK R
: dans e as FA, E
est l'ensemble des suites réellesquiest don un
R
-e.v.b)A
I
unintervalledeR
,E R
etK R
:FA, E
estl'ensemble desfontionsnumériquesdénies sur
I
qui est don unR
-e.v.Proposition 2. Soient
E
unK
-e.v etu, v
>E
,α, β
>K
. Alors on a :1)
0 K u 0 E et α 0 E 0 E.
2)
αu 0 E α 0 K ouu 0 E.
3)
α
u
v
αu
αv
et α
β
u αu
βu
.4)
α
u
αu
et 1
u
u
.On notra par la suite (s'iln'y a pas de onfusion à raindre)
0
les éléments0 K et
0 E.
2.2 Sous-espaes vetoriels
Dénition 3. Soient
E
unK
-e.v etF
une partie deE
. On dit queF
est unsous-espae vetoriel de
E
(F
est un sev deE
) si :1)
F
xg,2)
u, v
>F 2 u
v
>F
(on dit que F
est stable par la loi interne),
3)
α
>K,
u
>F
αu
>F
(on dit queF
est stable par la loi externe).Proposition 4. (Caratérisation)
Soit
F
une partie d'unK
-e.vE
. Alors :F
est un sev deE
¢
¨
¨
¨
¨
¤
F
xg
u, v
>F 2 ,
α
>K
αu
v
>F
Remarques 5.
1) Soientt
E
est unK
-e.v etF
une partienon vide deE
.F
est un sev deE
veutdire que
F
est unK
-e.v pour les lois induites par ellesdeE
:E
E
E
et.
K
E
E
u, v
zu
v
α, u
zαu
.2) Un sous espae vetoriel ontient toujours le veteur nul. Don pour montrer
que
F
est une partie non vide deE
, on se ontente de vérier que le veteur nul0
deE
est dansF
. En eet, si0
~>F
alorsF
n'est pas un sev deE
; et si0
>F
alors
F
est non vide.3) Si
F
est un sev deE
et siE
est un sev deG
alorsF
est un sev deG
.Exemples 2.
1) Si
E
est unK
-e.v alors 0
etE
sont des sev deE
.2) Soit
K n X
P
>K X
~deg
P
Dn
(on onvient queªn
).AlorsK n X
est un sev de
K X
.Si
n
Dm
alorsK n X
est un sev deK m X
.3)
E R 2 est un R
-e.v, F 1 0
R
et F 2 R
0
sont des sev de E
.
0
R
etF 2 R
0
sont des sev deE
.4) soit
I
un intervalledeR
. L'ensembledes fontionsnumériques dénieset déri- vablessurI
estunsevdel'ensembledesfontionsnumériquesdéniesetontinuessur
I
et e dernier est un sev de l'ensemble des fontions numériques dénies surI
.Proposition 6. Soient
E
unK
-e.v, F ii
>I
une famille de sev de E
, alors
i
>I
F i
est un sev de
E
.Remarque 7. La réunionde deux sev de
E
n'est pas en générale un sev deE
.Exemples 3.
1) On sait que
F R 20
et G R
0
R
sont des sev de R 3.
On a
u
>F
G
§x, x
, y, z
>R u
x, y, 0
x
, 0 , z
x x
ety z 0
don
F
9G
x, 0 , 0
~x
>R
R
0
0
.2)
F
x, y
>R 2~x
y 0
etG
x, y
>R 2~2 x
y 0
sont deuxsousespaes
vetoriels de R 2. On a1 ,
1
>F
et 1 ,
2
>G
mais1 ,
1
1 ,
2
2 ,
3
~>F
2 x
y 0
sont deuxsousespaes vetoriels deR 2. On a1 ,
1
>F
et 1 ,
2
>G
mais1 ,
1
1 ,
2
2 ,
3
~>F
et~>
G
, don1 ,
1
1 ,
2
~>F
8G
, alorsF
8G
n'est pas un sousespaevetorielde
R 2.
2.3 Somme et somme direte
Proposition et Dénition 8. Soient
F 1 et F 2 deux sev d'un K
-e.v E
. On note
F 1F 2 l'ensemble u 1u 2~u 1 >F 1 etu 2 >F 2. F 1F 2 est appelé la somme de F 1
K
-e.vE
. On noteF 1F 2 l'ensemble u 1u 2~u 1 >F 1 etu 2 >F 2. F 1F 2 est appelé la somme de F 1
u 1u 2~u 1 >F 1 etu 2 >F 2. F 1F 2 est appelé la somme de F 1
u 1 >F 1 etu 2 >F 2. F 1F 2 est appelé la somme de F 1
u 2 >F 2. F 1F 2 est appelé la somme de F 1
F 1F 2 est appelé la somme de F 1
F 1
et
F 2 et 'est un sev de E
.
Proposition 9. Soient
F 1 , F 2 et F 3 des sev d'un K
-e.v E
. Alors :
K
-e.vE
. Alors :1)
F 1F 2 F 2F 1.
F 1.
2)
F 1bF 1F 2.
F 2.
3)
F 1bF 2F 1F 3bF 2F 3.
F 1F 3bF 2F 3.
F 2F 3.
4)
F 1bF 3 etF 2bF 3F 1F 2bF 3.
F 2bF 3F 1F 2bF 3.
F 1F 2bF 3.
F 3.
5)
F 1F 1 F 1.
6)
F 10
F 1.
7)
F 1E E
.
8)
F 1F 2F 3 F 1F 2F 3 (on peut don ne pas utiliser les parenthèses).
F 3 F 1F 2F 3 (on peut don ne pas utiliser les parenthèses).
F 3 (on peut don ne pas utiliser les parenthèses).
Remarque 10.
F 1F 2 est le plus petit sous espae vetoriel de E
ontenant F 1
E
ontenantF 1
et
F 2.
Dénition 11. Deux sev
F 1 et F 2 d'un K
-e.v E
sont dit supplémentaires dans
K
-e.vE
sont dit supplémentaires dansE
si et seulement siE F 1F 2 et F 1F 2 0
.
F 1F 2 0
.
0
.On érit alors
E F 1`F 2 et on dit que E
est la somme direte de F 1 et F 2. F 1
E
est la somme direte deF 1 et F 2. F 1
F 1
(resp.
F 2) est dit un supplémentaire de F 2 (resp.F 2) dans E
.
F 2) dans E
.
Exemples 4.
1) On a
E E
`0
.2) Soient
K R , E R 2 , F 1 R
0
, F 2 0
R
. On a E F 1`F 2. En eet,
F 2. En eet,
x, y
>E
on a x, y
x, 0
0 , y
>F 1F 2. Don E
bF 1F 2, et puisqu'on
E
bF 1F 2, et puisqu'on
a déjà
F 1F 2 bE
, on onlut que E F 1F 2. D'autre part, si x, y
> F 1F 2,
E
, on onlut queE F 1F 2. D'autre part, si x, y
> F 1F 2,
x, y
>F 1F 2,
alors
y 0
puisque x, y
>F 1 et x 0
puisque x, y
> F 2. Don x, y
0 , 0
,
d'où F 1 F 2 0 , 0
. En onlusion, E F 1`F 2.
x, y
0 , 0
, d'oùF 1 F 2 0 , 0
. En onlusion, E F 1`F 2.
F 2.
Remarque 12. Un sev
F
deE
peut avoir plusieurs supplémentaires dansE
.Proposition 13. Soient
F 1 et F 2 deux sev d'un espae vetoriel E
. Alors E
est
E
. AlorsE
estsomme diretede
F 1 et F 2 ssitout élémentsdeE se déomposed'unefaçon unique
en somme d'un éléments de
F 1 et d'un élément de F 2. àd :
E F 1`F 2 u
>E,
il existe et unique u 1 , u 2>F 1F 2 tel que u u 1u 2.
u
>E,
il existe et unique u 1 , u 2>F 1F 2 tel que u u 1u 2.
F 2 tel que u u 1u 2.
u 2.
Exemple 1. Soient
K R , E
FR , R
leR
-e.v des appliations deR
dansR
. SoitF 1 f
>E
~f
paire et F 2 f
>E
~f
impaire.
f
>E
~f
impaire.On a
F 1 et F 2 sont des sev de E
. En eet, l'appliation nulle 0
x 0
est
à la fois paire et impaire, don F 1 x g et F 2 x g. De plus, la somme de deux
E
. En eet, l'appliation nulle0
x 0
est à la fois paire et impaire, donF 1 x g et F 2 x g. De plus, la somme de deux
appliations paires (resp. impaires) est une appliation paire (resp. impaire), et si
onmultiplieune appliationpaire(resp.impaire)par unréelquelonque onobtient
une appliation paire (resp. impaire).
Soit
f
>F 1 9F 2, alors f
x
f
x
f
x
, don f
x
0
pour tout x
> R
,
'est-ç-dire, f 0
. Par suite F 1 F 2 0
.
f
x
f
x
f
x
, donf
x
0
pour toutx
>R
, 'est-ç-dire,f 0
. Par suiteF 1 F 2 0
.
D'autre part,Soit
f
>E
. Il est faile de vérier que l'appliationg
x
f
x
2 f
x
est paire et que l'appliation
h
x
f
x
2 f
x
est impaire. Commef g
h
, alorsE F 1 F 2. Ce qui fait que E F 1`F 2. En onlusion, toute appliation de R
E F 1`F 2. En onlusion, toute appliation de R
R
dans
R
s'érit de manière unique omme somme de deux appliations l'une paire et l'autre impaire.Remarque 14. On montre de la même façon que toute fontion dénie sur un
domaine (de dénition) qui est symétrique par rapport à l'origine ('est à dire,
x
>D f x
> D f), s'érit de manière unique omme somme de deux fontions
l'une paire et l'autre impaire.
2.4 Familles génératries.
Dénition 15. Soient
u 1 , . . . , u n, n
veteurs d'un K
-e.v E
. On appelleombinai-
son linéaire des veteurs
u 1 , . . . , u n tout veteur
u α 1 u 1α n u n
n
Q
i 1
α i u i
ave
α 1 , . . . , α n>K
.
Exemples 5.
1)Toutpolynme
P
>K n X
estuneombinaisonlinéairedesveteurs1 , X, X 2 , . . . , X n.
2) Dans le
C
-e.vC 2, tout veteur z, z
est une ombinaison linéairedes veteurs
1 , 0
et 0 , 1
:
z, z
z
1 , 0
z
0 , 1
.
3) Dans le
R
-e.vC 2, tout veteur z, z
est une ombinaison linéairedes veteurs
1 , 0
,
0 , 1
,
i, 0
et 0 , i
. Siz x
iy, x, y
>R
etz
x
iy
, x
, y
>R
, alors on a :
z, z
x
1 , 0
x
0 , 1
y
i, 0
y
0 , i
.
Théorème 16. Soit
E
unK
-e.v etu 1 , . . . , u n>E
. Alors :
1) L'ensemble
F
des ombinaisons linéaires des veteursu 1 , . . . , u n est un sev de
E
.
2)
F
est le plus petit ( au sens de l'inlusion)sev deE
ontenantu 1 , . . . , u n.
Dénition 17. Soient
E
unK
-e.v etA
u 1 , . . . , u n une famille de veteurs de
E
. on appelle sev engendré par A
l'ensembleF
α 1 u 1α n u n~α 1 , . . . , α n>K
α n u n~α 1 , . . . , α n>K
K
des ombinaisons linéaires des veteurs
u 1 , . . . , u n ('estàdire des élémentsdeA
).
On dit aussi que
A
engendreF
(ouune famillegénératrie deF
).Notation . On note
F
sev`u 1 , . . . , u ne sev`A
e
ou
F
vet`u 1 , . . . , u ne vet`A
e
Remarque 18. Par onvention on pose sev`ge
0
.Exemples 6.
1)
K n sev`1 , 0 , . . . , 0
, . . . ,
0 , . . . , 0 , 1
e.
2)
K n X
sev`1 , X, X 2 , . . . , X ne.
3) Dans
R 3 ,
soientv 1 2 , 1 , 0
, v 2 0 ,
1 , 0
,
0 ,
1 , 0
,
v 3 2 ,
1 , 0
etsoitF
sev`v 1 , v 2 , v 3e.OnmontrequeF
sev`v 1 , v 2e sev`v 1 , v 3e
F
sev`v 1 , v 2e sev`v 1 , v 3e
sev`
v 2 , v 3e, et don un e.v peut avoir plusieurs familles génératries. D'une façon
générale,le sev nul
0
possède exatement deuxfamilles génératries g et 0
, et n'importe quelautresev possèdeune innitédefamillesgénératries.Par exemple,onsidérons le
R
-evR
(haque réel est à la fois salaire et veteur). On aα α. 1
, donR
sev`1
e. En général, sid
est un réel non nul, alors on aα α d .d
, et donR
sev`d
e.4) Soit
u, v
>E
, alors sev`u
e αu
~α
>K
Ku
et sev`u, v
e αu
βv
~α, β
>K
Ku
Kv
.Proposition 19. Soient
E
unK
-e.v etA, B, F
des parties deE
, alors :1)
F
sev`F
eF
est un sev deE
.2)
A
bB
sev`A
ebsev`B
e.3) Si
F
est un sev deE
, alors :A
bF
sev`A
e bF
(arF
est stable parombinaison linéaire).
4) sev`
A
8B
e sev`A
esev`B
e. Consequenes :a) sev`
u 1 , . . . , u me sev`u 1esev`u me Ku 1Ku m
u me Ku 1Ku m
Ku m
b) Si
A
est une famille génératrie deF 1 et B
est une famille génératrie de F 2,
alors
A
B
est une famillegénératrie deF 1F 2.
Dénition 20. On dit qu'un
K
-e.vE
est de dimension nie s'il admet au moinsune famille génératrie nie.
'est à dire : §
u 1 , . . . , u n>E n tel queE
sev`u 1 , . . . , u ne.
E
sev`u 1 , . . . , u ne.
Exemples 7.
1)
R 2 sev`1 , 0
,
0 , 1
e est de dimension nie.
2)
0
sev`ge sev`0
e est de dimension nie.3)
K n X
sev`1 , X, . . . , X ne est de dimension nie.
4)
K X
n'est pas de dimension nie.2.5 Dépendane et indépendane linéaire.
2.5.1 Famille liées, famille libres.
Dénition21. Soient
E
unK
-e.vet u 1 , . . . , u nune familleniede veteurs de
E
.
1) On dit que
u 1 , . . . , u n est une famille liée si :
il existe
α 1 , . . . , α n>K
, non tous nuls, tels que α 1 u 1α n u n 0
.
Les veteurs u 1 , . . . , u n sont dits linéairement dépendants.
α n u n 0
. Les veteursu 1 , . . . , u n sont dits linéairement dépendants.
2) On dit que
u 1 , . . . , u n est une famille libre si:
α 1 u 1α n u n 0 α 1 α n 0 .
α n 0 .
Les veteurs
u 1 , . . . , u n sont dits linéairement indépendants.
Remarques 22.
1) Une famille est libre ssi elle n'est pas liée. Par onséquent, une famille quel-
onque est ou bien libre ou bien liée.
2)
u
est liée ssiu 0
.3) Toute sous-famille d'une famille libre est libre.
4) Toute famille ontenant une famille liée est une famille liée. En partiulier :
- Une famillequi ontient un veteur nul est une famille liée.
- Une famillequi ontient deuxveteurs égaux est une famille liée.
5) La notion de libre ou liée ne dépends pas de l'ordre dont ses éléments sont
disposés.
6) Une famille
A
est liée ssi il existeu
>A
tel queu
>sev`A
u
e; 'est à dire,u
est une ombinaison linéaire des autres veteurs de
A
.7) Une famille
A
est libre ssiu
~>sev`A
u
e pour toutu
>A
; 'est à dire, auunveteur de
A
n'est ombinaison linéaire des autres veteurs deA
.Exemples 8.
1)
E R 2 : 1 , 0
,
0 , 1
et 1 ,
1
,
1 , 1
sont des familles libres.
2)
E R 2 : 1 ,
1
,
1 , 1
,
3 ,
1
est une familleliée puisque3 ,
1
2
1 ,
1
1 , 1
.3)
E R 2 X
: 1 , X, X 2 et 2 3 X, 3 X
X 2 , X 2 sont des familles libres.
2.6 Bases.
Dénition 23. On dit qu'une famille
B
u 1 , . . . , u n d'éléments d'un K
-e.v E
est une base de
E
si et seulement siB
est une famillelibre et génératrie deE
.Remarque 24. Soient
u 1 , . . . , u n une base de E
et α 1 , . . . , α n une famille de
salaires non nuls. Alors
α 1 u 1 , . . . , α n u n est une base de E
.
Exemples 9.
1)
E K n, soient e 1 1 , 0 , . . . , 0
, e 2 0 , 1 , 0 , . . . , 0
, . . . , e n 0 , . . . , 0 , 1
. Alors
1 , 0 , . . . , 0
, e 2 0 , 1 , 0 , . . . , 0
, . . . , e n 0 , . . . , 0 , 1
. Alors
0 , . . . , 0 , 1
. Alors
e 1 , . . . , e n est une base du K
-e.v E
, appelée base anonique (ou standard) de E
.
2)
1 , X, . . . , X n est une base de K n X
, appelée base anonique de K n X
.
3) g est une base de
0
.PropositionetDénition25. Soit
B
u 1 , . . . , u nunefamillenied'unK
-e.v
E
. Alors les propriétés suivantes sont équivalentes :
1)
B
est une base deE
.2)
u
>E
,u
s'éritdemanièreuniquesouslaforme:u α 1 u 1α n u n , α 1 , . . . , α n>
K
.Les salaires
α 1 , . . . , α n sont appelés les oordonnées (ou les omposantes) de u
dans la base
B
.x i s'appelle la i
ème oordonnée (ou omposante) de u
dans la base
B
.
Notation . On utilise les notations
u
α 1 , . . . , α nB
et u B α 1 , . . . , α n pour
α 1 , . . . , α n pour
dire que
u α 1 u 1α n u n.
Proposition 26. Soient
E
unK
-e.v,F
un sev deE
etB
v 1 , . . . , v m une
familledeveteursde
E
. AlorsB
estunebasedeF
sietseulementsiF
sev`v 1e`
`sev`
v me
Remarques 27.
1. Si
B
u 1 , . . . , u nest une base deE
, alors enhangeantl'ordredes veteurs u i
on aura une autre base de
E
. C'est pour ette raison qu'on note souvent les basesave des parenthèses et non ave des aolades.
Par exemple :
B 1 1 , 0
,
0 , 1
et B 2 0 , 1
,
1 , 0
sont deux bases du K
-e.v
K 2, et on a x, y
x, y
B 1
y, x
B 2
.
0 , 1
,
1 , 0
sont deux bases duK
-e.vK 2, et on a x, y
x, y
B 1
y, x
B 2
.
2. Cesontlesoordonnéesdes veteurs quidépendentdes bases etpas lesveteurs.
Théorème et Dénition 28. Soit
E
unK
-e.v de dimension nie.Alors :1)
E
admet au moinsune base .2) Toutes lesbases de
E
sont nies et ont lemême ardinal('est à dire le mêmenombre d'éléments).
On appelle alors dimension de
E
, et on notedim KE
ou dim
E
, le ardinal
d'une base de
E
.Exemples 10.
1)
dim
0
0
(g est une base de 0
).2)
dim
K
1
etdim
K n n
.
3)
dim
K n X
n
1
(1 , X, X 2 , . . . , X n est une base de K n X
).
4)
dim CC
1
et dim RC
2
(ar 1 , i
est une base du R
-espae vetoriel C
).
C
2
(ar 1 , i
est une base duR
-espae vetorielC
).5) Les sous-espaes vetoriels de dimension
1
sont appelés droites vetorielles et les sous-espaes vetoriels de dimension2
sont appelés plans vetorielles.6) Les sous-espaes vetoriels de dimension
n
1
d'un e.v de dimensionn
sontappelés hyperplans vetoriels. Lorsque
n 1
, on parle plutt des veteurs. Lorsquen 2
, on parle de droites vetorielles. Enn, sin 3
, les hyperplans sont exate-ment lesplans vetoriels.
Remarque 29. le seul espae vetoriel qui a un nombre ni de bases (une seule)
'est l'espae nul.
Théorème30 (Théorèmedelabaseinomplète).Soient
E
unK
-evdedimensionnie,
B
e 1 , . . . , e nunebasedeE
etL
v 1 , . . . , v runefamillelibredeE
. Alors
E
. Alorson peut toujours ompléter
L
parn
r
éléments deB
pour obtenirune base deE
.Remarque 31. Soit
E
unK
-e.v de dimensionn
etL
v 1 , . . . , v rune famille
librede
E
. Alorsonpeuttoujours ompléterL
parn
r
veteurs deE
pour obtenirunebasede
E
;eneet,erésultatsedéduitduthéorèmepréédentetdel'existened'une base de
E
.Théorème 32 (Théorème de labase extraite). Soient
E
unK
-e.v de dimensionnie
n
etA
une famille génératrie deE
. AlorsA
ontient une base deE
.Remarque 33. On déduitdesthéorèmes30et32quetoute famillelibre estonte-
nue dans une base, et toute famillegénératrie ontient une base.
On en déduit de plus que:
Si
A
est une famille génératrie deE
, alors on peut ompléter toute famille librede
E
par des éléments deA
pour obtenir une base deE
.Proposition 34. Soient
E
unK
-e.v de dimension nien
etA
une partie deE
.Alors :
1)
A
est une famille libre ardA
Dn
.2)
A
engendreE
ardA
En
.3) (
A
est une famillelibre et ardA
n
A
est une base deE
.4) (
A
engendreE
et ardA
n
A
est une base deE
.Remarques 35. Les ontraposées des impliations et équivalenes de la proposi-
tion préédente s'érivent :
1) Si
A
ontient au moinsn
1
éléments alorsA
est liée.2) Si
A
ontient au plusn
1
éléments alorsA
n'est pas une famille génératriede
E
.3)
A
n'est pas une base deE
A
n'est pas libre ouardA
xn
A
n'engendre pasE
ou ardA
xn.
Corollaire 36. Soient
E
unK
-e.v de dimension nien
etA
une partie nie deE
telle que ardA
n
. Alors les propriétés suivantes sont équivalentes:1)
A
est une famille libre.2)
A
est une famille génératrie deE
.3)
A
est une base deE
.Tableau réapitulatif. Soit
A
une famille de veteurs d'un espae vetorielE
de dimension
n
. Alors on a le tableau suivant :A est libre génératrie de E base de E
ard(A)> n non ? non
ard(A)< n ? non non
ard(A)= n ? ? ?
A libre et ard(A)= n oui oui oui
A génératrie de E et ard(A)= n oui oui oui
Le point d'interrogation signie qu'on ne peut pas tranher.
Proposition37. Soient
E
unK
-e.v de dimension nie etF
un est un sev deE
.Alors
1)
F
est de dimension nie et on'adim
F
Ddim
E
.2)
dim
F
dim
E
F E
.Remarque38. La propositionpréédenten'est plusvalable sil'onremplae
E
parun espae vetoriel dimension innie.
Théorème 39. (Formule de Grassmann) Soient
E
unK
-e.v etF, G
deux sev deE
de dimensions nies. Alors :dim
F
G
dim
F
dim
G
dim
F
9G
.
Notation . Soient
A
etA
deuxensemblesquelonques. On notepar A, A
l'en-semble obtenu en adjoignant à
A
les éléments deA
.Par exemple,
u, v, w
,
x, u, z
u, v, w, x, u, z
et non pas u, v, w, x, z
.Il est lair que
A
A
bA, A
et que, A, A
A
A
A
A
g.Dénition 40. On dit que deux sev
F 1 et F 2 d'un espae vetoriel E
sont en
E
sont ensomme direte si
F 1F 2 F 1`F 2.
F 2.
Proposition 41. Soient
E
unK
-e.v etF 1 , F 2 deux sev de E
de bases B 1 et B 2.
B 2.
Alors les propriétés suivantes sont équivalentes :
1)
F 1 et F 2 sont en somme direte.
2)
F 19F 2 0
.
3) dim
F 19F 2 0
.
F 2 0
.
4)
dim
F 1F 2 dim
F 1dim
F 2.
dim
F 1dim
F 2.
5)
B 1 , B 2 est une famille libre.
6)
B 1 , B 2 est une base de F 1F 2.
F 2.
Comme onséquene de la proposition préédente et de la formule de Grass-
mann, ona lerésultat suivant:
Corollaire 42. Soient
E
unK
-e.v de dimension nie etF 1 , F 2 deuxsev de E
de
bases
B 1 et B 2. Alors les propriétés suivantes sont équivalentes :
1) E F 1`F 2.
E F 1`F 2.
2)
dim
E
dim
F 1dim
F 2 dim
F 1F 2.
dim
F 1F 2.
3)
dim
E
dim
F 1dim
F 2 et F 19F 2 0
.
4) dim
E
dim
F 1dim
F 2 et F 1F 2 E
.
F 19F 2 0
.
4) dim
E
dim
F 1dim
F 2 et F 1F 2 E
.
dim
F 2 et F 1F 2 E
.
F 2 E
.5)
B 1 , B 2 est une base de E
.
Corollaire 43. Soient
E
unK
-e.v de dimension nien
,F
un sev deE
etB 1
une base de
F
. Pour avoir un supplémentaire deF
il sut de ompléterB 1 par
une famille de veteurs
B 2 pour obtenir une base de E
. Le sous-espae vetoriel
G
sev`B 2e est un supplémentaire de F
(B 2 est une base de G
).
F
(B 2 est une base de G
).
2.7 Rang d'une famille de veteurs
Dénition44. Soit
A
une partied'unK
-e.vE
. On appellerangdeA
, et onnoterg
A
, l'entiernaturel : rgA
dim
sev`A
e.Proposition 45. Soient
A
etA
deux parties d'unK
-e.vE
. Alors :1) rg
A
DardA
.2)
A
bA
rgA
DrgA
.3)
max
rgA
,
rgA
DrgA
8A
rgA, A
DrgA
rgA
.4) rg
A
max
rgA
~A
bA, A
libre.Proposition 46. Soit
A
une partie d'unK
-e.vE
de dimension nie. Alors :1)
A
est une famille génératrie deE
rgA
dim E
.2)
A
est une famille libre deE
rgA
ardA
3)
A
est une base deE
rgA
ardA
dim E
.La famille
A
est par dénition une famille génératrie de l'espae vetorielsev `
A
e. Don pour queA
soit une base du sev `A
e il faut et il sut queA
soitlibre. On aalors le orollairesuivant :
Corollaire 47. Soit
A
une partiede rang ni d'unK
-e.vE
. Pour queA
soit unebase du sev`
A
e, il faut et il sut que rgA
ardA
.2.8 Système d'équations linéaires assoié à une fa-
mille de veteurs
Proposition48. Soient
E
un espae vetoriel de dimensionp
,B
une base deE
,v
b 1 , . . . , b pB
un veteur quelonque de E
et A
u 1 , . . . , u n une famille de
veteurs de
E
. Considérons le système d'équations linéaires suivant
A
Sv
x 1 u 1 Bx n u nB v B
(à
p
équations etn
inonnues). Alors :1)
u
>sev`A
e A
Su
est un système ompatible.2)
A
est une famille génératrie deE
A
Sv
est un système ompatible.3
A
n'est pas une famillegénératrie deE
il existe un veteur
u
deE
tel que le systèmeA
Su
n'est pas ompatiblesi on éhelonne
A
Sv
on trouve au moins une ondition de ompatibilité.
4)
A
est une famille libre deE
A
S0
à une seule solution.5)
A
est une famille liée deE
A
S0
à une innité de solutions.6)
A
est une base deE
A
Sv
est un système ompatibleave une seule solu-tion.
Remarques 49.
1) La proposition péédente n'est qu'une reformulation en termes de systèmes li-
néaires des dénitions d'une famille génératrie, libre, liée et d'unebase.
2) lesystème
A
Sv
, oùv
b 1 , . . . , b pB
estun veteur quelonque,estun système
ave des paramétres qui sont
b 1 , . . . , b p.
3) La notation
A
Sv
est introduite par l'auteur an de failiter l'ériture. Le ta-bleau omplet du système
A
Sv
est onstitué des oordonnées des veteursdeA
etde
v
dans la baseB
érits en olonne,A
donne le premier membre etv
le seondmembre. Par exemple, posons
A
u 1 , u 2 où u 1 1 ,
2
et u 2 2 , 3
et soit
1 ,
2
etu 2 2 , 3
et soit
v
4 , 5
. On axu 1yu 2 u
A
Sv
¢
¨
¨
¨
¨
¤
x
2 y 4
2 x
3 y 5
Le tableau omplet de e dernier système est
1 2 4
2 3 5
les olonnesde e tableau
sont exatement les oordonnées des veteurs
u 1 , u 2 et v
rangées vertialement.
3) Le rang d'unefamillede veteurs
A
est égalau rang dusystème homgèneA
Sv
où
v
est un veteur quelonque deE
(par exemplev 0
).4) Si on ne mentionne pas la base de l'espaeveotriel
E R n, alors ils'agit de la base anonique.
5) Soit
S
etS
v 1 , . . . , v p deux familles de veteurs de E
. Alors on a :
sev`
S
ebsev`S
eS
bsev`S
e
v 1>sev`S
e, . . . , v p>sev`S
e
S
eles systèmes
S
Sv 1, . . . ,
S
Sv psont ompatibles.
.
Puisque es systèmes ont le même premier membre, alors on peut les éhelonnés
onmêmetemps.Cessystèmesserontnotés
S
Sv 1 . . . v poutout simplementS
SS
.
D'où
sev`
S
ebsev`S
e les systèmesS
SS
sont compatibles.
2.8.1 Coordonnées d'un veteur dans une base
Proposition 50. Soit
B
une base d'un espae vetorielE
,F
un sev deE
qui aB
u 1 , . . . , u nomme base etSoit v
un veteurde F
. Alors l'unique solutiondu
système
u 1 B . . . u nBSv B est exatement égale à v B.
v B.
Corollaire 51. (hangementde base) Soient
B
etB
u 1 , . . . , u n deuxbases de
E
et v
un veteur de E
. Alors l'unique solution du système u 1 B . . . u nBSv B est
v B est
exatement égale à
v B.
2.8.2 Complétion d'une famille libre
Proposition 52. Soient
A
v 1 , . . . , v p une famille libre d'un K
-e.v E
de
dimension nie,
B
u 1 , . . . , u n une base de E
et v
un veteur quelonque de E
(on peut prendre
v 0
) et v 1 B . . . v pBSv B le système assoiéà la famille A
et le
A
et leveteur
v
. Pour ompléter la familleA
, par des veteurs deB
, en une base deE
,on transforme le système
v 1 B . . . v pBSv B en un système à lignes éhelonnées
puis on onsidère les lignes
L i qui sont nulles ('est-à-dire, ne ontenant pas de pivots). On herhe la position de l'origine de haunede es lignes dans la ma-
trie initiale et ei on ne onsidérant que les permutations sur les lignes
utilisées. Alors les veteurs
u i dont les indies i
orrespondent aux positions
trouvées omplétent A
en une base de E
.
Remarques 53.
1. Si
E R n, on prend souvent B
la la base anonique (la base le plus naturel de
R n).
2.Onpeutaussiherherla positiondel'originedehaquelignenonnulle('est-
à-dire, ontenant un pivots) dans la matrie initiale et ei on ne onsidérant
que les permutations sur les lignes utilisées. Dans e as, les veteurs
u i
dont lesindies
i
ne orrespondent pas aux positions trouvées omplétentA
enune base de
E
.3. Si on a pas utilisée de permutations sur les lignes,alors les veteurs de
B
dontles indies
i
orrespondent aux positions des lignes nulles, omplétentA
en unebase de
E
. Par exemple,E R 4 et B
est la base anonique.
A
Sanspermutationsdeslignes1 4 0 0 3 0 0 0 0 0 0 0
. On peut ompléter
A
par les veteurse 3 et
e 4.
A
Sanspermutationsdeslignes1 4 0 0 0 0 0 3 0 0 0 0
. On peut ompléter
A
par les veteurse 2 et
e 4.
A
Sanspermutationsdeslignes1 4 0 0 0 0 0 0 0 0 3 0
. On peut ompléter
A
par les veteurse 2 et
e 3.
2.8.3 Détermination d'un supplémentaire
Proposition 54. Soient
E
unK
-e.v de dimension nien
,F
un sev deE
etB 1
une base de
F
. SoitB 2 une famille de veteurs qui omplète B 1 en une base de
E
. Alors Le sous-espae vetorielG
sev`B 2e est un supplémentaire de F
(B 2 est
une base de
G
).2.8.4 Base extraite d'une famille génératrie
Proposition 55. Soient
A
une famille de veteurs d'unK
-e.vE
de dimensionnie,
A
S0
le système homogène assoié à la familleA
,r
le rang de e systèmeet
F
sev`A
e le sous espae vetoriel engendré parA
. Alorsdim F r
et lesveteurs de
A
assoiésaux inonnues prinipales('estàdire,aux olonnespivots)onstituent unebase de
F
extraite deA
(lespermutationsdes olonnesdoivent être prises en ompte).Remarque 56. Une olonne pivot est une olonne qui ontient un pivot.
2.8.5 Représentation artésienne d'un espae vetoriel
Équations artésiennes d'un espae vetoriel
Dénition 57. Soit
F
un sev deR n. Si F
est déni par un système d'équations
linéaires S
(néessairement homogène), On dit que S
est une représentation
artésienne de F
, et les équations de S
sont dites des équationsartésiennes de
F
.Remarques 58.
1) Soit
S
un système d'équations linéaires homogène etF
un sev deE R n.
Alors S
est une représentation artésienne de F
si et seulement si F
est égal à
l'ensemble
S
des solutions de S
.Généralement('est-à-dire, si
E
xR n),Si E
est muni d'unebase B
, alors S
est
une représentation artésiennede
F
sietseulement sil'ensembleonstitué par lesoordonnéesdes veteurs de
F
dansla baseB
est égalà l'ensembleS
des solutionsde
S
.2) Deux systèmes homogènes équivalents dénissent le même sev de
E
. Don unmême sev de
E
peut avoir plusièures (uneinnité) représentations artésiennes.Exemples 11.
1) Dans
R 3, l'ensemble F
x, y, z
~x
y
z 2 x
3 z 0
est le sev de R 3
d'équations artésiennes
¢
¨
¨
¨
¨
¤
x
y
z 0
2 x
3 z 0
C'est-à-dire,
F
est l'ensemble des solutions de e système.2)Dans
R 2 X
munid'unebaseB
,l'ensembleF
x, y, z
B
~x
y
z 2 x
3 z 0
est le sev de
R 2 X
d'équations artésiennes¢
¨
¨
¨
¨
¤
x
y
z 0
2 x
3 z 0
On a
u
x, y, z
B
>F
¢
¨
¨
¨
¨
¤
x
y
z 0
2 x
3 z 0
Proposition59. Soient