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PC  –  juin  – Fon ions cara ´eri iques, convergence en loi

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

X  – MAP 

PC  –  juin  – Fon ions cara ´eri iques, convergence en loi

Igor Kortchemski –igor.kortchemski@cmap.polytechnique.fr

E xercice 1.

(Petites queions)

() Soit (Xn)nune suite de variables al´eatoires r´eelles qui converge en loi vers une variable al´eatoire r´eelleX. Montrer quef(Xn) converge en loi versf(X) pour tout fonion conti- nuef :R→R.

() Soit (Xn)n une suite de variables al´eatoires telle queP(Xn=n) = n et P(Xn=) =−

n. Montrer que Xn converge en loi vers une certaine variable al´eatoire X. E-ce que E[f(Xn)]→E[f(X)] pour toute fonion continuef :R→R?

() Soit (Xn)n une suite de variables al´eatoires r´eelles. On suppose que X etY sont deux variables al´eatoires r´eelles telles queXnconverge en loi versX et telles queXnconverge en loi versY. E-ce queX=Y presque s ˆurement ?

() SoitXune variable al´eatoire r´eelle. On poseφ(t) =E heitXi

pourt∈R. Montrer queφe continue surR. SiXeint´egrable, montrer queφed´erivable surR(mais la r´eciproque efausse, cf l’exercice).

 Fon ions cara ´eri iques

E xercice 2.

() Calculer la fonion cara´eriique d’une loi de Poisson de param`etreλ.

() Soient (Xi)indes variables al´eatoires ind´ependantes telles queXi suit une loi de Pois- son de param`etre λi. Montrer que X+· · ·+Xn suit une loi de Poisson de param`etre λ+· · ·+λn. Ce r´esultat ree-t-il vrai si les variables al´eatoires ne sont plus suppos´ees ind´ependantes ?

E xercice 3.

On rappelle qu’une loi de Cauchy a pour densit´e par rapport `a la mesure de Le- besguex7→

π(+x). On peut d´emontrer (en utilisant les transform´ees de Fourier) qu’elle aφ(t) = exp(−|t|) pour fonion cara´eriique. Soient (Xi)indes variables al´eatoires ind´ependantes qui suivent une loi de Cauchy.Quelle ela loi de

X+· · ·+Xn

n ?

La loi des grands nombres s’applique-t-elle ?

(2)

 Convergence en loi

E xercice 4.

Pour toutn, on consid`ere la fonionFnd´efinie par Fn(x) =









 six < n

 sixn.

Montrer que, pour tout n ≥ , exie une variable al´eatoire Xn dont Fn e une fonion de r´epartition. E-ce que la suite (Xn)n converge en loi ?

E xercice 5.

Soient (Xi)in des variables al´eatoires ind´ependantes de loi uniforme sur [,].

Montrer quenmin(X, . . . , Xn) converge en loi vers une limite qu’on identifiera.

E xercice 6.

Pour toutn, on consid`ere la fonionFnd´efinie par Fn(x) = enx

enx+, x∈R.

Montrer que, pour tout n ≥, il exie une variable al´eatoire Xn dont Fn e une fonion de r´epartition. Montrer que la suite (Xn)n converge en loi, et identifier la loi limite.

E xercice 7.

Soitθ >. On consid`ere une suite (Tn)nnde variables al´eatoires o `uTnsuit une loi g´eom´etrique de param`etrepn= θn. Montrer que la suite (Tn/n)nnconverge en loi et d´eterminer sa limite.

E xercice 8.

( ´Equivalence de la convergence en probabilit´e et en loi vers une variable al´eatoire conante) Soient (Xn)n une suite de variables al´eatoires r´eelles et c ∈ R. Montrer que Xn converge en probabilit´e versc si et seulement siXnconverge en loi versc.

Indication.Pour la r´eciproque, on pourra commencer par ´ecrireP(|Xnc| ≥)≤P(Xnc+)+

P(Xnc+).

E xercice 9.

Soient (Xn)n, (Yn)n deux suites de variables al´eatoires r´eelles, et X, Y deux variables al´eatoires r´eelles telles queXnX en loi etYnY en loi.

() On suppose dans cette queion que les variablesXnetYnsont ind´ependantes pour tout n≥ et que les variablesX et Y sont ind´ependantes. Montrer que (Xn, Yn)→(X, Y) en loi.

() (Lemme de Slutsky) On suppose que Y =aeconante. Montrer que (Xn, Yn)→(X, a) en loi.

Indications. On pourra utiliser le faitYnY en probabilit´e (exercice) et ´ecrire

|E[F(Xn, Yn)]−E[F(X, a)]| ≤ |E[F(Xn, a)]−E[F(X, a)]| + E

h|F(Xn, Yn)−F(Xn, a)|1{|Yna|≥}

i

+ E

h|F(Xn, Yn)−F(Xn, a)|1{|Yna|<}

i.

On admettra ´egalement que si Zn e une suite de variables al´eatoires `a valeurs dans Rk, alors Zn converge en loi vers Z si et seulement si pour toute fonion lipschitzienne born´ee f :Rk →Ron aE[f(Zn)]→E[f(Z)].

(3)

() E-il toujours vrai que (Xn, Yn)→(X, Y) en loi ?

 Exercice `a chercher pour la prochaine fois (  juin)

E xercice 10.

Soit (Xi)i des variables al´eatoires ind´ependantes et de mˆeme loi. On suppose queXede carr´e int´egrable et queE[X] =. ´Etudier la convergence en loi de√

n· Pn

i=(Xi−) Pn

i=Xi .

 Plus appliqu´e (hors PC)

E xercice 11.

Cet exercice pr´esente un mod`ele pour la contamination au mercure.

() Soit (Xn)n une suite de variables al´eatoires ind´ependantes de mˆeme loi. On suppose qu’il exie deux r´eels α, λ > tels que P(X> x)α

xλ lorsque x → ∞. D´emontrer que la suite (Zn)n d´efinie par Zn = nλmax(X, . . . , Xn) converge en loi vers une variable al´eatoire dont la fonion de r´epartition e eαyλ1y> (loi de Fr´echet de param`etre (α, λ)).

() Le mercure, m´etal lourd, epr´esent dans peu d’aliments. On le trouve essentiellement dans les produits de la mer. L’Organisation Mondiale de la Sant´e fixe la dose journali`ere admissible en mercure `a .µg par jour et par kilo de poids corporel. Des ´etudes a- tiiques donnent la forme de la queue de diribution empirique de la contamination globale annuelle en gramme de mercure pour un individu dekg :P(X > x) = α

xλ pour x assez grand avec α = .· et λ = .. Seriez-vous ´etonn´e–e qu’au moins une personne soit expos´ee `a ce risque sanitaire en France ? `A Palaiseau (Recensement:

personnes ) ? Dans une promotion de cinq cents ´etudiants ? `A partir de quelle va- leur denpouvez-vous affirmer, avec seulement% de chances de vous tromper :Parmi ces n personnes, au moins une a un niveau de mercure trop ´elev´e?

 Pour aller plus loin (hors PC)

E xercice 12.

Soient (Xi)in des variables al´eatoires ind´ependantes qui suivent une loi de Cauchy. On poseSn=X+· · ·+Xn. ´Etudier les convergences en loi et en probabilit´e des suites suivantes.

() Sn

n

!

n () Sn

n

n () Sn

n

n.

. P. Bertail. Evaluation des risques d’exposition ˘n contaminant alimentaire : quelques outilsatiiques.www.

crest.fr/doctravail/document/-.pdf().

(4)

Indication. Pour la troisi`eme suite, on pourra d´eterminer la loi de SnnSn

n, raisonner par l’absurde et montrer qu’alors la suite SnnSn

n converge en probabilit´e vers.

E xercice 13.

(Loi faible, non forte) Soit (Xn)nune suite de variables al´eatoires ind´ependantes de loi donn´ee par P(Xn=) = −

nln(n+) et P(Xn=n) = P(Xn=−n) = ln(n+)n . On pose Yn=X+···n+Xn.

() Montrer queYnconverge en probabilit´e vers.Indication.On pourra ´etudierE[Yn].

() Montrer que presque s ˆurement,Ynne converge pas.

E xercice 14.

D´eterminer la limite deenPn

k=nk

k! lorsquen→ ∞. Indication.On pourra utiliser le th´eor`eme central limite.

E xercice 15.

(Le TCL n’epas une convergence en probabilit´e) Soit (Xn)n une suite de variables al´eatoires r´eelles ind´ependantes de mˆeme loi. On suppose queE[X]<∞, et on note m=E[X],σ= Var(X) etZn=nPn

k=(Xkm).

() Rappeler la convergence en loi de la suite (Zn)n.

() Montrer que la suite (ZnZn)n converge en loi vers une limite qu’on identifiera.

Indication.On pourra ´ecrire ZnZn=aZn+bZn0 pour a, b∈Rchoisis de sorteZn etZn0 soient ind´ependantes et de mˆeme loi.

() En d´eduire que siσ>alors la suite (Zn)n ne converge pas en probabilit´e.

E xercice 16.

(Sommes al´eatoires) Soit (Xn)nune suite de variables al´eatoires r´eelles ind´ependantes de mˆeme loi, centr´ees, de variance finie σ >. On poseSn =Pn

m=Xm. Soit (Nk)k une suite de variables al´eatoires `a valeurs dans N, toutes ind´ependantes de la suite (Xn)n. On pose finalement

Zk = √ NkSNk.

On suppose queNk → ∞p.s. lorsquek→ ∞. Montrer queZk converge en loi vers une variable al´eatoire que l’on d´eterminera.

E xercice 17.

SoitX une variable al´eatoire `a valeurs dansZdont la loi edonn´ee par P(X=) =P(X=) =P(X=−), P(X=k) = c

|k|·ln|k| pour|k| ≥, avec c = (P

k

klnk). Montrer que φ(t) = E heitXi

e d´erivable sur R mais que X n’e pas int´egrable.

E xercice 18.

Soitλ >fix´e et soit (Xt)tune famille de variables al´eatoires telle que, pour tout t ≥,Xt suit une loi g´eom´etrique de param`etre et, c’e-`a-dire que P(Xt=k) =et(−et)k pour tout k ≥ . Soit (Un)n une suite de variables al´eatoires telle que λUn−ln(n) converge presque s ˆurement vers−ln(E) lorsquen→ ∞, o `uE eune variable al´eatoire exponentielle de param`etre. On suppose de plus que les deux familles (Xt)t et (Un)n sont ind´ependantes.

Montrer que, lorsquen→ ∞,XUn/n/λconverge en loi vers une variable al´eatoire exponen- tielle, dont le param`etre eal´eatoire et vautE/λ.

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