Fonctions de 2 variables : continuit´ e et calcul diff´ erentiel
1 Topologie sur R
21.1 Notion g´en´erale d’espace vectoriel norm´e D´efinition. Soit E un R-espace vectoriel.
On appellenorme deE toute applicationN : E Ñ R telle que :
(a) @XPE,NpXq ¥0
(b) @XPE,NpXq 0RñX0E
(c) @XPE,@λP R,NpλXq |λ|NpXq
(d) @pX, Yq PE2,NpX Yq ¤NpXq NpYq
E muni deN est appel´e espace vectoriel norm´e.
Exemple. Pour toutX px1, x2q P R2, on pose : }X}2 b
x21 x22 et }X}8 maxp|x1|,|x2|q Montrer que ce sont des normes.
Propri´et´e.
SoitpE,}.}q un e.v. norm´e.
(a) @ pXiq1¤i¤p PEp,
¸p i1
Xi
¤
¸p i1
}Xi}
(b) @ pX, Yq PE2,|}X} }Y}| ¤ }XY} 1.2 Initiation `a la topologie dans R2
Remarque.Dans toute la suite du chapitre (sauf mention contraire), on consid`ereE l’espace vectorielR2 muni d’une norme } } (en g´en´eral la norme euclidienne not´ee} }2).
D´efinition. On appelleboule ouverte de centre APE et de rayon r¡0 l’ensemble
BpA, rq tX PE t.q. }XA} ru
Exemple.Repr´esenterB2pO,1qetB8pO,1qles boules de centreO de rayon 1 pour les normes d´efinies ci-avant.
Vocabulaire topologique. On dit queU est unouvertde E si et ssi @XPU,Dr ¡0 t.q. BpX, rq U. Interpr´etation g´eom´etrique.
Exemple.
(a) s0,3rs 2, 8r (b) R2,∅.
(c) r0,1rs 1,1r. Remarque.
Propri´et´e. Une boule ouverte deR2 est un ouvert de R2.
D´efinition. Une partie U de R2 est diteborn´ee si et seulement si : DM ¡0 t.q.@X PU, }X} ¤M
Interpr´etation g´eom´etrique.
D´efinition. Une partie U de R2 est diteconvexe si et seulement si :
@pX, Yq PU, @tP r0,1s, tX p1tqY PU
Interpr´etation g´eom´etrique.
1.3 Un mot sur les suites de R2
D´efinition. Soit pUnqnPN une suite de R2. On dit que la suite converge vers`P R2 si et seulement si :
@ε¡0, DN P Nt.q. @nP N, pn¥N ñ }Un`} εq
On dit que la suite diverge si elle ne converge pas.
Remarque. Traduction en terme de boule ouverte.
Illustration graphique.
Propri´et´e. Si une suite de R2 converge vers`, alors cette limite est unique.
2 Continuit´ e d’une fonction ` a deux variables r´ eelles
2.1 D´efinition et propri´et´es
D´efinition. Soit U une partie ouverte deR2. Soitf une application d´efinie de U dansR. SoitX0PU.
On dit quef a pour limite ` en X0 si et seulement si :
@ε¡0,Dα¡0 t.q.@XPU,}XX0} αñ |fpXq `| ε
On dit que f estcontinue en X0 si et seulement si fpXq ÝÝÝÝÑ
XÑX0
fpX0q, Remarque. Traduction en terme de boules ouvertes.
Exemple. Les fonctions de projection sur les axes :px, yq ÞÑxet px, yq ÞÑy sont continues en tout point.
Propri´et´e. On retrouve les propri´et´es des fonctions d’une variable, sauf lorsque l’ordre de la source intervient.
• Unicit´e de la limite sous r´eserve d’existence
• Op´erations sur les limites, les fonctions continues
• Th´eor`eme d’encadrement
• Caract´erisation s´equentielle
• Composition par une fonctionϕ : R Ñ R continue.
Propri´et´e.
(a) C0pU,Rq, ,
ensemble des applications continues surU est un anneau.
(b) C0pU,Rq, , .
est unR-e.v.
M´ethodes pour ´etudier la continuit´e.
(a) Continuit´e en un point sp´ecifique.
(b) Non continuit´e en un point sp´ecifique.
(c) Continuit´e sur un domaine.
Exemple.
g : R2 Ñ R px, yq ÞÑ
$&
% a xy
x2 y2 sipx, yq p0,0q 0 sipx, yq p0,0q
Exemple. Etudier la continuit´´ e de
f : R2 Ñ R px, yq ÞÑ
$&
% xy
x2 y2 si px, yq p0,0q 0 si px, yq p0,0q
Remarque.
2.2 Applications partielles
D´efinition. Soit U une partie ouverte deR2. Soitf une application d´efinie de U dansR. SoitX0px0, y0q P U.
On appelleapplications partielles de f relatives `a X0 les applications r´eelles :
f1 : U1 Ñ R
x ÞÑ fpx, y0q
etf2 : U2 Ñ R
y ÞÑ fpx0, yq
Remarque. Les applications partielles sont parfois not´ees fp, y0qetfpx0,q. Remarque. Ces applications sont d´efinies surU1 etU2 avec
U1 txP Rt.q. px, y0q PUu
Exemple. Donner les applications partielles de la fonctionf pr´ec´edente aux pointsp1,2q,p0,3q etp0,0q. Th´eor`eme.
Si f est continue enX0px0, y0q alorsf1 est continue en x0 et f2 est continue en y0.
Remarque. Attention !
2.3 Extension aux fonctions `a valeurs dans R2
D´efinition. Soit U une partie ouverte deR2. Soitf : U Ñ R2.
@X P U, fpXq admet deux coordonn´ees pf1pXq, f2pXqq. On dispose alors de deux applications f1 et f2 `a
valeurs r´eelles, appel´eesfonctions coordonn´eesou applications composantesde f.
D´efinition.SoitU une partie ouverte deR2. Soitf : U Ñ R2. On dit quef estcontinue enX0si et seulement si :
@ε¡0,Dα¡0 t.q.@X PU,}XX0} αñ }fpXq fpX0q} ε
Remarque. Traduction en terme de boules ouvertes.
Propri´et´e. f est continue en X0 si et seulement si f1 etf2 sont continues en X0.
Propri´et´e. La composition `a gauche ou `a droite, si elle est licite, « conserve» la continuit´e.
2.4 Extension aux fonctions de trois variables
Normes. Les deux normes usuelles sur R3 sont} }2 et} }8. Applications partielles. Trois applications partielles
3 Calcul diff´ erentiel
3.1 D´eriv´ee suivant un vecteur. D´eriv´ees partielles
Pr´eliminaire. Soit U une partie ouverte deR2. Soit f : U Ñ R. Soit apx0, y0q PU. Soit~vpv1, v2q P R2. U ´etant ouvert, il existeδ¡0 tel que@tPs δ, δr a t~vPU.
a
−
→h
U
On peut ainsi consid´erer l’application d’une variable r´eelle
ϕ~v : s δ, δr Ñ R
t ÞÑ fpa t~vq fpx0 tv1, y0 tv2q
D´efinition. On dit quef admet une d´eriv´ee premi`ere ena suivant le vecteur~vsi et seulement siϕ~v est
d´erivable en 0. Dans ce cas, on noteϕ1~vp0q D~vfpaq cette d´eriv´ee.
D´efinition. On parle ded´eriv´ees partiellesdans les deux cas particuliers o`u~v p1,0q et~v p0,1q.
On les note respectivement Bf
Bxpaqet Bf Bypaq Remarque.
Proposition. Ce sont les d´eriv´ees des applications partielles.
Op´erations. Sif etg admettent des d´eriv´ees partielles en aalors (a) λf µgaussi et BpλfBxµgqpaq λBBfxpaq µBBgxpaq
(b) f g aussi et BpBf gxqpaq BBfxpaqgpaq fpaqBBxgpaq
(c) si de plusfpaq 0, 1
f aussi et B
1 f
Bx paq f21paqBf Bxpaq Exemple. Toujours avec l’exemplef pr´ec´edent, d´eterminer :
(a) la d´eriv´ee premi`ere de f en p1,0qselon le vecteur~v p1,2q; (b) Les nombres d´eriv´ees partielles def en p0,3q;
(c) Les fonctions d´eriv´ees partielles def. Remarque.
3.2 Applications de classe C1
D´efinition.f : U Ñ Rest ditede classeC1surU si et seulement si elle admet des d´eriv´ees partielles continues
sur U.
Propri´et´e.
(a) C1pU,Rq, ,
ensemble des applications de classeC1 surU est un anneau.
(b) C1pU,Rq, , .
est unR-e.v.
Th´eor`eme.
Soit U un ouvert de R2. Soit f PC1pU,Rq. Soit aPU eth ph1, h2q P R2 (a) f admet un DL1paq:fpa hq fpaq h1BBfxpaq h2BBfypaq ophq.
(b) f admet en aune d´eriv´ee suivant tout vecteur~vpv1, v2q et
D~vfpaq v1Bf
Bxpaq v2Bf Bypaq
Remarque.
Exemple. On reprend toujours notre exemplef. (a) f est-elleC1 surR2?
(b) Donner le D.L. de f `a l’ordre 1 en p1,2q; (c) Donner une valeur approch´ee de fp1,1 ; 1,9q.
Remarque. Sif est de classe C1, alors elle est continue.
Remarque.Lien entre d´erivabilit´e et continuit´e : f cont. enanvoo non //
UU
non
f admet de d.p. enKS a
ks f estC1KS
f1 etf2 cont. enajr non ..f1 etf2 d´er. en ajr non ..f11 etf21 cont. ena Corollaire. L’application qui `a ~v associeD~vfpaq est une forme lin´eaire appel´eeforme lin´eaire tangente en
a, not´ee dfa.
Notation diff´erentielle, gradient.
Exemple. Soit f : px, yq ÞÑ yx. D´eterminer U ouvert de R2 sur lequel f est de classe C1 et calculer en tout point son vecteur gradient.
3.3 Composition et diff´erentiabilit´e Remarque.
Th´eor`eme.
Soit U un ouvert de R2. Soit f PC1pU,Rq. Soit I un intervalle de R.
Soient px, yq PC1pI,Rq telles que@tPI, pxptq, yptqq PU
Alors g : I Ñ R
t ÞÑ fpxptq, yptqq
est de classeC1 surI, et
@tPI, g1ptq x1ptq Bf
Bxpxptq, yptqq y1ptq Bf
Bypxptq, yptqq
Exemple. Avec f : px, yq ÞÑ yx etϕ : tÞÑ pt, t2q. Donner un intervalle sur lequel g fϕest d´erivable et d´eterminer de deux fa¸cons sa d´eriv´ee.
Application : Lignes de niveau et gradient.
Application : Changement de variables.
Exemple. On effectue le changement de variable
#x2X Y
y 3XY . Exprimer les d´eriv´ees partielles de g d´efinie par gpX, Yq fp2X Y,3XYq en fonction de celle def.
3.4 Matrice jacobienne
D´efinition. Siϕ : U Ñ R2
pX, Yq ÞÑ pϕ1pX, Yq, ϕ2pX, Yqq
alors on appelle matrice jacobiennela matrice
Bϕ1 BX
Bϕ1 Bϕ2 BY BX
Bϕ2 BY
Exemple. Donner la matrice jacobienne depX, Yq ÞÑ p2X Y,3XYq.
3.5 Coordonn´ees polaires
Rappels. On consid`ere le plan muni d’un rep`ere orthonorm´e directpO,~ı, ~q.
On note ~upθq cospθq~ı sinpθq~ et~vpθq sinpθq~ı cospθq~.
D´efinition. Pour tout point M du plan, il existe pρ, θq P R2 tel que ÝÝÑOM ρ~upθq. On dit que pρ, θq est un
syst`eme de coordonn´ees polaires deM.
Remarque. Il n’y a pas unicit´e du syst`eme de coordonn´ees polaires.
Exercice.
(a) ´Ecrire la matrice jacobienne du changement de variables en coordonn´ees polaires.
(b) Calculer le gradient en coordonn´ees polaires.
3.6 Extremum
D´efinition. On d´efinit la notion de maximum/minimum local/global strict/large.
Interpr´etation graphique.
Th´eor`eme.
Soit U partie ouverte de R2. Soit f PC1pU,Rq.
Sif admet un extremum local enaalorsaest unpoint critique, c’est-`a-dire Bf
Bxpaq 0 et Bf
Bypaq 0.
Remarque.
• Cette condition n’est pas suffisante.
• Il existe des conditions suffisantes utilisant les d´eriv´ees partielles d’ordre sup´erieures, mais elles sont hors programme de premi`ere ann´ee.
• On peut remplacer la condition« f est de classe C1 surU »par la condition moins forte «f admet des d´eriv´ees partielles en tout point deU ».
• Les conditions U est ouvert et f est de classe C1 (ou la condition ci-dessus) sont importantes. Ainsi :
f : r1,1s2 Ñ R
px, yq ÞÑ |x| |y|
– admet un minimum local en p0,0qsans admettre de d´eriv´ees partielles enp0,0q. – admet un maximum local en p1,1q sans que ses d´eriv´ees partielles ne s’y annulent.
Exemple. Etudier les extrema de´ f : px, yq ÞÑxy.
Exemple. Rechercher les extrema de : f : R2 Ñ R
px, yq ÞÑ x2 y22x4y Exemple. Rechercher les extrema de : f : R2 Ñ R
px, yq ÞÑ x3 y36px2y2q
3.7 D´eriv´ees partielles d’ordre sup´erieur
D´efinition.Sif admet des d´eriv´ees partielles surU, on dispose de deux nouvelles applications Bf Bx et Bf
By d´efinies sur U. Si ces derni`eres admettent des d´eriv´ees partielles, on dit quef admet des d´eriv´ees partielles d’ordre 2.
Notations.
Exemple. Donner les d´eriv´ees partielles secondes de f : px, yq ÞÑlna
x2 y2. Th´eor`eme (de Schwarz).
Si f PC2pU,Rq(i.e. les d´eriv´ees partielles d’ordre 2 existent et sont continues) alors : B2f
BxBy B2f ByBx
4 Exemples d’´ equations aux d´ eriv´ ees partielles
R´esolution de BBfx 0. Soitf de classe C1 sur une partie ouverte et convexe de R2.
Ainsi, `ay fix´e, si A1 px1, yqet A2 px2, yq appartiennent `a U alors le segment rA1, A2s U.
Bf
Bx 0 signifie alors que, toujours `a y fix´e,xÞÑfpx, yq est constante surrx1, x2s.
f est solution de Bf
Bx 0 ðñ DgPC1pVq t.q.@x, y, fpx, yq gpyq o`uV ty t.q.Dx, px, yq PUu.f est constante par rapport `ax.
Principe de r´esolution. Pour r´esoudre une ´equation aux d´eriv´ees partielles, l’id´ee est de se ramener, `a l’aide
d’un changement de variables, `a une ´equation du type pr´ec´edent.
La fonction inconnue ´etant px, yq ÞÑ fpx, yq, le changement de variables peut ˆetre propos´e sous deux
formes :
Nouvelles inconnues en fonction des anciennes.
#
uψ1px, yq vψ2px, yq Anciennes inconnues en fonction des nouvelles.
#
xϕ1pu, vq yϕ2pu, vq Exemple. SoitaP R. R´esoudre l’´equation Bf
Bx Bf
By ad’inconnue f :R2Ñ R en effectuant le changement de variables ux y,vxy.
Exemple. Soit kP R. R´esoudre l’´equation xBf By yBf
Bx kf d’inconnuef :R2 Ñ Ren passant en coordonn´ees polaires.
Exemple. Soit k P R. R´esoudre l’´equation de la corde vibrante : B2f
Bt2 k2B2f
Bx2 0 en posant u x kt et v xkt.
43.1SoitNetN1 deuxnormessurR2 .Onditquecesnormessont ´equivalentessietseulementsi: Dpα,βqPR t.q.@XPR2 ,αNpXq¤N1 pXq¤βNpXq (a)Montrerquec’estunerelationd’´equivalence,c’est-`a-direunere- lationr´eflexive,sym´etriqueettransitive. (b)Montrerque}}2et}}8sont´equivalentes. (c)Commenttraduirelarelationd’´equivalenceentermedeboules ouvertesdemˆemecentre? (d)Repr´esenterler´esultatdelaquestionpr´ec´edentepourlesnormes }}2et}}8. fct2var_37.tex 43.2Ond´efinitsurR2 l’application: }}1:R2 ÑR px,yqÞÑ|x||y| (a)Montrerque}}estunenormesurR2 . (b)Montrerquecettenormeest´equivalente`a}}2et`a}}8. (c)Dessinerlabouleunit´edeR2 associ´ee`acettenorme. fct2var_1.tex 43.3Montrerquesi}}estunenormesurR2 ,alorspourtout px,yqPR2 ,onalarelation:
}x}}y} ¤
}xy} fct2var_2.tex 43.4SoitUunouvertdeR2 etpunqnPNunesuited’´el´ementsdeR2 quiconvergentvers`PU.Peut-onavoirunRUpouruneinfinit´ede n? fct2var_3.tex 43.5
´ Etudierleprolongement´eventuelparcontinuit´edef: ypx,yqÞÑx.Justifierl’existenceet´ecrireladiff´erentielledefaupoint decoordonn´eesp4,2q;´ecrireled´eveloppementlimit´edef`al’ordre1 encepoint.
fct2var_4.tex 43.6Lesfonctionssuivantessont-ellesprolongeablesparcontinuit´e enp0,0q? paqfpx,yqx2 y x2y2pbqfpx,yqx x2y2 pcqf:px,yqÞÑx4 y4 px2y4q3pdqfpx,yqx3 y x4y2 fct2var_5.tex 43.7Soitf:RÑRd´erivableet: F:R2 ÑR px,yqÞÑfpx2 y2 q Montrerque@px,yqPR2 ,yBF Bxpx,yqxBF Bypx,yq0 fct2var_7.tex 43.8Soit:f:R2 ÑR px,yqÞÑ# x2 six¥0ety¥0 0six 0oupx¥0ety 0q SoitUR2 rtpx,0q|x¥0u.D´emontrerquefestcontinuesurU, puisquefestdeclasseC1 surU. fct2var_8.tex 43.9Soit:f:R2 ÑR px,yqÞÑ
$ &0sipx,yqp0,0q 22 xypxyq %sinon 22xy 21 fest-ellecontinuesurR?declasseC?admet-elledesd´eriv´eespar- 2 tiellesd’ordre2?est-elledeclasseC? fct2var_9.tex 2 43.10Soit:f:RÑR px,yqÞÑ
$ ' &0sipx,yqp0,0q 22 sinpxqsinpyq ' %asinon 22xy 2 fest-ellecontinuesurR?admet-elledesd´eriv´eespartiellesau pointp0,0q?fct2var_10.tex
43.11Soit:f:R2 ÑR px,yqÞÑ
$ ' &0sipx,yqp0,0q 122' %apxyqsinsinon 22xy fadmet-elledesd´eriv´eespartiellesaupointp0,0q?est-ellecontinue? 1 est-elledeclasseC?fct2var_11.tex 43.12Onconsid`erelafonctionfd´efiniepar: fpx,yqpx3y1qpxy1qpxy1q (a)Leplan´etantrapport´e`aunrep`ereorthonormal,repr´esenterl’en- sembledespointsdecoordonn´eespx,yqtelsquefpx,yq0. BfBf (b)Sansd´evelopperl’expressiondef,calculerpx,yqetpx,yq. BxBy (c)fpr´esente-t-elleunminimumouunmaximumaupointdeco- ordonn´eesp0,1q? fct2var_12.tex 2 43.13Soitf:px,yqÞÑxy. (a)D´eterminerlad´eriv´eedefaupointap1,3qselonlevecteur hp2,3q. ´ E(b)crireled´eveloppementlimit´edef`al’ordre1ena. fct2var_13.tex 43.14Soithunefonctiondelavariablex. 2(a)Montrerque,pourqu’ilexisteunefonctionfPCpRR,Rq telleque: # Bf2 px,yqxpy1qhpxqBx (1) Bf2 px,yq2xyhpxq By ilfautquehv´erifie: 1 xhpxq3hpxq0@x¡0(2) (b)D´eterminerlessolutionsde(2),puistrouverlesfonctionsfde 2 classeCsatisfaisant(1).
fct2var_14.tex 43.15Soituunefonctionr´eelledesvariablesr´eellesxetyd´efinie parupx,yqFrpx,yqo`urpx,yqa x2y2etFunefonctionr´eelle d’unevariabler´eelle.Onpose: ∆uB2 u Bx2B2 u By2 (a)CalculerBr Bx,Br By,B2 r Bx2etB2 r By2. (b)Prouverque∆uF2 prqF1 prq r. (c)End´eduire∆ulorsqueupx,yqlnpx2 y2 q. fct2var_15.tex 43.16D´eterminerlesextremadesfonctionsdeR2 dansRsuivantes: (a)fpx,yqx3 y3 (b)fpx,yqx3 y3 3xy fct2var_16.tex 43.17
` A
proposdesextremadef:px,yqÞÑx4 y4 pxyq2 : (a)D´eterminerlespointscritiquesdef. (b)fpr´esente-t-elleunextremumenl’origine? fct2var_17.tex 43.18R´esoudreles´equationsauxd´eriv´eespartiellessuivantes: paqx2 f2 xy1pbqf2 xyx ya pcqf2 x2xypdqf1 xaf fct2var_18.tex 43.19D´eterminerlesfonctionsfPC2 pR2 ,Rqtellesquegpx,yq f x yv´erifie: paqg2 x2g2 y20pbqg2 x2g2 y2y x3 fct2var_19.tex 43.20
´ Ecrirelamatricejacobiennedesfonctionsd´efiniespar:
(a)fpx,yqpxy,x2 y2 q (b)gpx,yqpArctany x,Arctanx yq. fct2var_38.tex 43.21Leplanestrapport´e`aunrep`ereorthonorm´epO;~ı,~q.On appelleinversiondepˆoleOetderayonRl’applicationqui`atout pointMpx,yqdistinctdeOassocielepointsM1 delademi-droite rOMqtelqueOMOM1R2. Calculerlamatricejacobiennedel’applicationfenunpointdistinct del’origine.Montrerqueladiff´erentielledefencepointestunesi- militudeindirectedontond´eterminerales´el´ementscaract´eristiques. fct2var_39.tex 43.22 (a)Soitpα,βqPR2 et f:R2ÑR px,yqÞÑ# |x|α|y|β |x||y|sipx,yqp0,0q 0sinon Montrerquefestcontinueenp0,0qsietseulementsiαβ¡1. Indic.:fpx,yqp|x||y|qαβ1p...qetfpx,xq.... (b)Soitpα,βqPR2 ,pγ,δqPR2 et f:R2 ÑR px,yqÞÑ# |x|α|y|β |x|γ|y|δsipx,yqp0,0q 0sinon DonneruneC.N.S.surpα,β,γ,δqpourquefsoitcontinueen p0,0q. fct2var_6.tex 43.23D´eterminerleslignesdeniveauducˆoned’´equation: x2 y2 2xz0 fct2var_64.tex