• Aucun résultat trouvé

Algèbre bilinéaire.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Algèbre bilinéaire."

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

ÉCS2

Algèbre bilinéaire.

Florilège.

Exercice1.

DansE =R3, on désigne parxety les triplets(x1, x2, x3)et(y1, y2, y3).

Soitf : E−→E, (x, y)7−→x1y1+x2y2+ 24x3y3−2x1y3−2x3y1+ 2x2y3+ 2x3y2. 1. Prouver quef est un produit scalaire surE. Que vaut||(1; 2;−1)||?

2. On poseX =

 x1

x2

x3

etY =

 y1

y2

y3

.

TrouverA∈ M3(R)telle que :∀(x, y)∈E2, hx, yi= tX.A.Y.

3. La base canonique deEest-elle orthogonale pour le produit scalairef? 4. Déterminer une base orthonormale deEpour le produit scalairef.

Exercice2.

DansE =R3, on désigne parxety les triplets(x1, x2, x3)et(y1, y2, y3)(resp.).

1. Soitf : E×E−→R, (x, y)7−→4x1y1+ 2x2y2+ 12x3y3+ 2x1y2+ 2x2y1+ 4x1y3+ 4x3y1.

a)Prouver quef est un produit scalaire sur E.

b)Que vaut||(1; 2;−1)||? c) SoitX =

 x1

x2

x3

et Y =

 y1

y2

y3

. TrouverA∈ M3(R)telle que :

∀x, y∈E, f(x, y) = tXAY.

2. Déterminer une base orthonormale deEpour ce produit scalaire.

Exercice3.

DansE =R3, on désigne parxle triplet(x1, x2, x3).

1. SoitN : E−→R, x7−→q

x21+ 5x22+ 6x23+ 4x1x2+ 2x1x3. Prouver queNest une norme euclidienne sur E.

2. Déterminer une base orthonormale deEpour le produit scalaire associé àN.

Exercice4.

Montrer que, pour tout entier naturel non nuln:

n

X

k=1

k√

k6n(n+ 1)√ 2n+ 1 2√

3 .

Pour quelle(s) valeur(s) deny a-t-il égalité ? Exercice5.

SoitE =R3[X].

1. Montrer queh., .idéfini surEpar :hP,Qi= Z 1

−1

P(t)Q(t)dtest un produit scalaire.

2. Déterminer une base orthonormale deE.

Exercice 6.

SoitE =C([0; 1],R)l’espace vectoriel des fonctions continues sur[0; 1]à valeurs dansR. 1. h., .i: E×E→R, (f, g)7→

Z 1 0

f(t)g(t)etdtest-il un produit scalaire surE? 2. Déterminer le minimum, pourf continue strictement positive sur[0; 1], de :

Z 1 0

f(t)dt Z 1

0

e2t f(t)dt

.

Exercice 7.

Soitnun entier naturel non nul,E =Rn[X]eth., .idéfini surEpar : hP,Qi=

n

X

k=0

P(k)(0)Q(k)(0).

1. Montrer queh., .iest bien un produit scalaire sur E.

2. Calculer Xi,Xj

pour tout(i, j)de[[0 ;n]]2.

3. En déduire une base orthonormale deEpour ce produit scalaire.

Exercice 8.

SoitE =C1([0; 1],R)l’espace des fonctions de classeC1 sur[0; 1]à valeurs dansR. SoitN : E−→R, f7−→

s f(0)2+

Z 1 0

f0(t)2

dt.

Montrer queNest une norme euclidienne sur E.

Exercice 9.

Soitnun entier naturel etE =Rn[X].

1. Justifier rapidement que, pour toutkdeN, Z +∞

0

tke−tdtconverge et rappeler sa valeur.

2. Montrer queh., .idéfini sur E par :hP,Qi= Z +∞

0

P(t)Q(t)e−tdt est un produit scalaire.

3. Pouri∈Net j∈N, que vaut Xi,Xj

?

4. Dans le cas oùn= 3, déterminer une base orthonormale deE.

Exercice 10.

DansE =R4 muni de sa structure euclidienne canonique, on considère : F =Vect((0,1,0,1),(0,1,1,−1)).

1. DéterminerF en en donnant une base.

2. Déterminer une base orthonormale deF, puis une base orthonormale deF. 3. En déduire une base orthonormale deEautre que la base canonique.

4. Déterminer les coordonnées de(0,1,2,3)dans cette base.

1/3

(2)

ÉCS2

Algèbre bilinéaire.

Florilège.

Exercice11.

Soit n > 2 et E = Mn(R). On rappelle qu’on note Tr(A) la somme des coefficients diagonaux de la matriceA, et que Tr vérifie, pour toutesAetBdeMn(R)et toutλréel,

Tr(tA) =Tr(A), Tr(λA + B) =λTr(A) +Tr(B)et Tr(AB) =Tr(BA).

On pose, pourAetBdansE, hA,Bi=Tr(tA.B).

1. Vérifier queh., .iest bien un produit scalaire surMn(R).

2. Rappeler la base canonique deM2(R). Est-elle une base orthonormale ? 3. Démontrer que la base canonique deMn(R)est une base orthonormale.

4. Soit∆ le sous-espace vectoriel deMn(R)constitué des matrices diagonales. Dé- terminer ∆ (on pourra commencer par déterminer une base orthonormale de

∆).

Exercice12.

DansE =R4 muni de sa structure euclidienne canonique, on considère : F ={(x, y, z, t)∈E, x+y−z= 0et y+z−t= 0).

1. DéterminerF en en donnant une base.

2. Déterminer une base orthonormale deF, puis une base orthonormale deF. 3. En déduire une base orthonormale deEautre que la base canonique.

4. Déterminer les coordonnées de(0,1,2,3) dans cette base.

Exercice13.

DansE =R4 muni de sa structure euclidienne canonique, on considère : F =Vect((1; 0; 1;−1); (0; 1; 1;−1)).

1. DéterminerF en en donnant une base.

2. Déterminer une base orthonormale deF, puis une base orthonormale deF. 3. En déduire une base orthonormale deEautre que la base canonique.

Exercice14.

DansE =R4 muni de sa structure euclidienne canonique, on considère :

F =Vect((1; 0; 1; 1); (1;−1; 0; 0)) etG ={(x, y, z, t)∈R4, x+z+t= 0etx=y}.

1. Montrer queG = F.

2. Déterminer une base orthonormale deF.

1 - Indications de réponses.

Exercice 1.

1. hx, xi= (x1−2x3)2+ (x2+ 2x3)2+ 16x23,||(1; 2;−1)||= 5.

2. M =

1 0 −2

0 1 2

−2 2 24

convient.

3. (e1, e2) est orthonormale mais (e1, e2, e3) ne l’est pas car he1, e3i = 2. La base canonique n’est pas orthogonale.

4. (e1, e2,14(2;−2; 1)

est une base orthonormale deEobtenue par le procédé d’or- thonormalisation de Schmidt.

Exercice 2.

1. hx, xi = (2x1 +x2 + 2x3)2 + (x2 −2x3)2 + 4x23, ||(1; 2;−1)|| = 2√

6. M =

4 2 4 2 2 0 4 0 12

.

2. (u1, u2, u3) avec u1 = 12(1; 0; 0), u2 = 12(−1; 2; 0) et u3 = 12(−2; 2; 1) est une orthonormale deEobtenue par le procédé d’orthonormalisation de Schmidt.

Exercice 3.

1. Produit scalaire associé :hx, yi= 12 N(x+y)2−N(x)2−N(y)2

= x1y1+ 5x2y2+ 6x3y3+ 2x1y2+ 2x2y1+x1y3+x3y1.

hx, xi= (x1+ 2x2+x3)2+ (x2−2x3)2+x23.

2. (u1, u2, u3)avecu1= (1; 0; 0), u2= (−2; 1; 0)et u3= (−5; 2; 1)est une orthonor- male deEobtenue par le procédé d’orthonormalisation de Schmidt.

Exercice 4.

Utiliser l’inégalité de Cauchy-Schwarz avec les produit scalaire canonique de Rn et les vecteursx= (1,2, . . . , n)ety= (1,√

2, . . . ,√ n)...

Il n’y a égalité que sixety sont colinéaires, donc sin= 1...

Exercice 5.

1. OUI ! Ne pas oublier que Z 1

0

f(t)2etdt = 0 entraîne f est la fonction nulle car t7→f(t)2etestcontinue et positive sur [ 0 ; 1 ].

2. Appliquer l’inégalité de Cauchy-Schwarz à t 7→ p

f(t)/et et t 7→ p

et/f(t). Le minimum est(e−1)2 obtenu par exemple lorsquef(t) =et.

Exercice 6.

2/3

(3)

ÉCS2

Algèbre bilinéaire.

Florilège.

1. Pour le coté défini positif, ne pas oublier qu’un polynôme de degré au plus n admettant0 comme racine d’ordre de multiplicité au moinsn+ 1 est nul.

2.

Xi,Xj

= 0sii6=j et (i!)2si i=j.

3. (1,X,X2, . . . ,Xn)est orthogonale, et comme

Xi

=i!, 1,X,12X2, . . . ,n!1Xn est une base orthonormale deE.

Exercice7.

Le produit scalaire associé esth., .i: (f, g)7→f(0)g(0) + Z 1

0

f0(t)g0(t)dt.

On ahf, fi= 0 ⇒f(0)2 = 0et Z 1

0

f0(t)2dt = 0, et comme f02 est continue et positive, cela entraînef0 est la fonction nulle sur[ 0 ; 1 ], doncf est contante sur[ 0 ; 1 ], et comme f(0) = 0,f est nulle sur[ 0 ; 1 ]...

Exercice8.

√2

2 ,

√6 2 X,

√10

4 (3X2−1),

√14

4 (5X3−3X)

!

est une base orthonormale deE.

Exercice9.

Z +∞

0

tke−tdt= Γ(k+ 1) =k!et Xi,Xj

= (i+j)!.

1,X−1,1

2X2−2X + 1,1 6X3−3

2X2+ 3X−1

est une base orthonormale deE =R3[X].

Exercice10.

1. F =Vect((1,0,0,0); (0,1,−2,−1)).

2. Les bases précédentes de F et F sont déjà orthogonales, il n’y a qu’à divi- ser chaque vecteur par sa norme : (1

2(0,1,0,1);1

3(0,1,1,−1)) b.o.n. de F et ((1,0,0,0);1

6(0,1,−2,−1))b.o.n. de F. 3. (u1, u2, u3, u4) = (1

2(0,1,0,1);1

3(0,1,1,−1); (1,0,0,0);1

6(0,1,−2,−1)) b.o.n.

deEobtenue en juxtaposant une b.o.n. deFet une b.o.n.F, puisqueE = F⊕F . 4. (0,1,2,3) =P

h(0,1,2,3), uiiui = 2√

2u1−√ 6u4. Exercice11.

1. hλA + A0,Bi=Tr(t(λA + A0)B) =Tr(λtAB + tA0B) =λTr(tAB) +Tr(tA0B) = λhA,Bi+hA0,Bi;

hA,Bi=Tr(tAB) = Tr(t(tAB)) (car une matrice et sa transposée ont la même trace, puisque la diagonale ne change pas par transposition)

hA,Bi=Tr(tBt(tA))(puisque t(AB) = tBtA...),hA,Bi=Tr(tBA) =hB,Ai.

Posons A = (ai,j). Soit C = tAA. Alors ci,j = P

16k6nak,iak,j et Tr(C) = P

i

P

16k6nak,iak,i

=P

16i6n

P

16k6na2k,i.

Autrement dit,hA,Aiest la somme des carrés des coefficients de A.

On en déduit sans problème queh., .iest définie positive.

2.

1 0 0 0

,

0 1 0 0

,

0 0 1 0

,

0 0 0 1

est la base canonique deM2(R).

On vérifie par le calcul qu’elle est orthonormale.

3. On notant Ei,j la matrice de la base canonique contenant un « 1 » sur sa ième ligne etjème colonne et des « 0 » partout ailleurs, on ahEi,j,Ek,`i= 1sik=iet j=`, et0sinon. Donc la base canonique queMn(R)est orthonormale.

4. On a∆ =Vect((Ei,i)16i6n)où(Ei,i)16i6nest une base orthonormale donc∆ = Vect((Ei,j)i6=j).∆est le sous-espace deMn(R)formé des matrices dont tous les coefficients diagonaux sont nuls :∆={A∈ Mn(R),∀i∈[[1 ;n]], ai,i= 0}.

Exercice 12.

1. F=Vect((1,1,−1,0); (0,1,1,−1)).

2. F = Vect(1

3(−1,1,0,1);1

3(1,0,1,1)), F =

Vect(13(1,1,−1,0);13(0,1,1,−1)).

3. On juxtapose les bases précédentes deFet F. 4. (0,1,2,3) =P

h(0,1,2,3), uiiui= 4

3u1+5

3u21

3u3

Exercice 13.

1. F=Vect((1,1,0,1); (0,0,1,1)).

2. F = Vect(1

3(1,0,1,−1);115(−2,3,1,−1)) par le procédé de Schmidt, F = Vect(1

3(1,1,0,1);1

15(−1,−1,3,2)).

3. On juxtapose les bases précédentes deFet F. Exercice 14.

1. G =Vect((1,1,−1,0); (1,1,0,−1)) et on constate quedim F + dim G = dim E et F⊥G(car les générateurs deFsont orthogonaux à ceux deG).

2.

1

3(1,1,−1,0);1

15(2,−3,−1,−1)

b.o.n. de F.

3/3

Références

Documents relatifs

Car, si cette dernière équation avait une racine dont le degré de multiplicité fût égal ou supérieur à n -h i , la dérivée qui n'a plus que n termes aurait donc cette même

On remarque que comme pour les autres types de polynômes, la valeur de b peut se lire sur l’axe des ordonnées.. À faire au crayon à papier: Seulement pour les élèves les plus

[r]

En déduire un algorithme (utilisant juste des opérations algébriques et l'extraction de racines carrées) pour construire une matrice tridiagonale symétrique dont le

— L’orthogonal d’une partie est un fermé pour la norme euclidienne (continuité du produit scalaire).. — Théorème du supplémentaire orthogonal pour

Théorème : Expression des coordonnées d’un vecteur dans une base orthonormée Soit B = ( e 1 ,.. (On dit alors qu’une matrice orthogonale conserve le

[1] Jean-François Havet, Algèbre bilinéaire et géométrie euclidienne, Université d’Orléans, Département de Mathématiques, BP 6759, 45067 Orléans Cedex 2, France, Janvier 2013.

De plus, P ne peut pas se factoriser en produit de facteurs de