• Aucun résultat trouvé

Cultures légumières, allium et pomme de terre

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Cultures légumières, allium et pomme de terre"

Copied!
18
0
0

Texte intégral

(1)

Cultures de plein champ 3

Salade 3

Carotte 4

Chou 5

Poireau 7

Courgette 11

Cultures sous abri 13

Courgette 13

Aubergine 14

Tomate 15

_Toc83803950

Réseau

Du 14 avril au 10 novembre 2021 :

33 lieux d'observations visités cette semaine sur 77 lieux d'observations potentiels.

Le territoire est subdivisé en 6 parties.

Récapitulatif de présence ou symptômes des bioagresseurs

Edition Auvergne-Rhône-Alpes

Bulletin de Santé du Végétal

Cultures légumières,

allium et pomme de terre

N° 13

Date de publication

29 Septembre 2021

Sommaire

C r é d i t p h o t o : C h a m b r e d

A g r i c

(2)

Présence ou symptôme des bio-agresseurs

Faible

Moyen Fort

Faible à moyen Moyen à fort

Cultures de plein champ

Pression observée en S 37 Pression observée en S 39 Pvision pour les prochains jours

Salade

Limaces 2 3 3

Taupin 1 1 1

Sclérotinia 1 1 1

Mildiou 1 1 2

Pythium 1 1 1

Pucerons 3 2 2

Rhizoctonia 3 2 2

Noctuelle 3 2 1

Bactériose 1 2 2

Botrytis 1 1 1

Thrips 1 1 1

Fusariose 1 1 1

Carotte 6 6 6

Mouche 1 1 1

Alternaria 2 3 3

Pucerons 1 1 1

Oïdium 3 2 2

Chou 6 6 6

Altises 1 1 1

Punaise ornée 2 2 2

Pucerons vert et cendré 2 2 2

Piérides 3 2 2

Noctuelles défoliatrices 3 2 2

Bacteriose à Xanthomonas 3 3 3

Aleurode 1 2 2

Alternaria 2 2 2

Mycosphaerella 2 2 2

Bacteriose à Pseudomonas 2 2 3

Teigne 2 2 2

Poireau 6 6 6

Mineuse Phytomyza 1 2 3

Rouille 3 3 3

Alternaria 4 4 4

Graisse 2 2 3

Maladies racinaires

(Fusariose…) 2 1 1

Thrips 4 3 3

Teigne 1 1 1

Psylle 1 1 1

Courgette 6 6 6

Pucerons 1 1 2

Oïdium 3 3 3

Mildiou 1 1 1

Punaise verte Nezara viridula 1 1 1

Thrips 1 1 1

Cultures sous abri

Pression observée en S 37 Pression observée en S 39 Pvision pour les prochains jours

Aubergine 6 6 6

Pucerons 1 1 1

Thrips 1 1 1

Doryphore 1 1 1

Verticiliose 1 1 1

Acariens 1 1 2

Punaise Lygus et Nezara 2 2 2

Botrytis 1 2 1

Tomate 6 6 6

Pucerons 2 1 1

Tuta absoluta 3 2 1

Thrips 1 1 1

Noctuelles des fruits 2 1 1

Mildiou 3 2 1

Botrytis sur taille 3 2 1

Cladosporiose 4 2 1

Chancre bactérien 2 1 1

Punaises 2 2 2

Oïdium 3 3 3

Acariens 2 1 1

Aleurodes 2 2 2

Alternaria 1 1 1

Mouche mineuse 1 1 1

Acariose bronzée 2 1 1

(3)

Cultures de plein champ

Les dernières semaines, avec les conditions douces et humides, ont entrainé une augmentation de plusieurs problématiques : bactériose sur choux et poireaux, alternaria et rouille sur poireaux, alternaria et oïdium sur carottes.

Les cucurbitacées sont toujours globalement bien infestées par l’oïdium.

Au niveau des ravageurs, la mouche Phytomyza sur poireaux commence à être plus visible même si son arrivée apparaît de manière tardive cette année. On constate également une pression accrue des limaces sur salades et choux.

Salade

Puceron : Risque faible à moyen

Taupin : Risque nul à faible selon parcelles et variétés Thrips : Risque faible

Rhizoctonia : Risque faible à moyen Botrytis : Risque faible

Sclérotinia : Risque faible selon parcelles

Pythium : Risque nul à faible selon secteurs et suite à fortes pluies Mildiou : Risque faible à moyen

Fusariose : Risque faible

Noctuelle défoliatrice : Risque faible

Bactériose : Risque faible à moyen, plutôt sur type rouge et laitue Limace: Risque moyen

Seuil de nuisibilité : dès la présence de symptômes pour le Sclérotinia, botrytis, mildiou

Seuil de nuisibilité puceron : 10 % de plantes avec aptères au printemps sur de jeunes plantations Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs

Val de Saône & Côtière Bactériose Absence

Pythium vasculaire Plantes atteintes: 1 %

Rhizoctone brun Plantes atteintes: 15 % avec attaque faible

attaque faible

Plantes atteintes: 25 % avec attaque moyenne

Sclérotiniose Plantes atteintes: 5 %

Limaces avec 1-5 individus

Puceron Absence

Plantes atteintes: 5 % avec 1 à 3 individus,

Zone Alpine Chrysopes Absence

Micro - Hyménoptères Absence

Plantes avec présence: 5 %

Syrphes - Episyrphus balteatus Absence

Présence

Bactériose Présence

Rhizoctone brun Plantes atteintes: 10 % avec attaque moyenne

Plantes atteintes: 15 % avec attaque moyenne

Limaces avec 1-5 individus

Plaine du Forez et mont du lyonnais Bactériose Absence

Mildiou des composées Plantes atteintes: 5 %

Rhizoctone brun Plantes atteintes: 5 % avec attaque faible

attaque faible

(4)

Le conseil alternatif ou bio contrôle Noctuelle défoliatrice : Les mesures prophylactiques :

■Limiter au maximum les pontes en éliminant les adventices sur le champ et en bordure.

La lutte directe Bio-contrôle:

■Intervention possible avec un BT (Bacillus thuringiensis) Puceron : Les mesures prophylactiques

 Utiliser des variétés résistantes Nasonovia 0

 La protection mécanique (voile tissé ou non) en pépinière, fauchage des abords.

 Eviter l’excès d’azote, qui augmente la sensibilité aux pucerons La lutte directe Bio-contrôle

Aucune

Limace : Les mesures prophylactiques

 Elimination des déchets de culture par broyage fin, dégradation des chaumes

 Apport de matières organiques compostées

 Les actions mécaniques réalisées au bon moment : buttage et binage peuvent disperser les pontes et donc perturber l’activité des limaces ou décimer leurs populations.

 Période d’intercultures : un déchaumage est reconnu comme efficace pour dessécher les œufs de limaces.

La lutte directe bio-contrôle

 En situation à risque appliquer du phosphate ferrique à 7 kg/ha.

Rhizoctonia : Les mesures prophylactiques

 Rotation : Nécessaire (l’absence de culture sensible pendant 2 à 3 ans réduit fortement la pression de la maladie).

 Choix de la parcelle : Préférer des précédents céréales.

 Après récolte : Eliminer au maximum les résidus de cultures, sous abri.

 Opération culturale : Il faut diminuer l’humidité du sol et le contact de la plante avec le sol. Paillage plastique noir, technique permettant de limiter le contact des feuilles avec le sol et en profilant le terrain afin d’assurer une bonne évacuation des eaux.

La lutte directe Bio-contrôle

En pulvérisation au sol utiliser le champignon hyperparasite Clonostachys rosea (précédemment nommé Gliocladium catenulatum) à raison de 5 kg/ha.

Mildiou :

 Choix de variétés résistantes.

 Élimination des débris végétaux et des espèces sauvages de laitues.

 Éviter les parcelles mal drainées et avec un fort taux de MO.

 Pratiquer une rotation > 3 ans.

 Pas d'excès d'azote.

Carotte

Puceron : Risque faible Mouche : Risque faible

Alternaria : Risque moyen, en fonction du stade d’avancement Oïdium : Risque faible à moyen, selon historique des parcelles

Beaucoup d’hétérogénéité due à l’irrigation tant au semis que pendant la croissance. Très forte évaporation liée à la chaleur et au vent.

Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs

(5)

Val de Saône & Côtière Alternariose de la carotte feuilles touchées: 5 % avec Premiers symptômes/dégâts

Zone Alpine Oïdium feuilles touchées: 10 % avec de 1 à 5% de feuilles malades

feuilles touchées: 5 % avec de 1 à 5% de feuilles malades

Alternariose de la carotte feuilles touchées: 15 % avec Symptômes/dégâts observés sur plusieurs plantes

feuilles touchées: 20 % avec Symptômes/dégâts observés sur

plusieurs plantes

Le conseil alternatif ou bio contrôle Alternaria :

Les mesures prophylactiques :

■ Choisir des variétés tolérantes.

■ Éliminer les déchets de récolte.

■ Eviter les arrosages en fin de journée ou la nuit

■ Adopter une fertilisation azotée rigoureuse (éviter les excès) La lutte directe en culture biologique

■ Effet secondaire de produits à base de cuivre Oïdium :

Les mesures prophylactiques :

 Choisir des variétés peu sensibles.

La lutte directe bio-contrôle ou biologique

 Intervention éventuellement souhaitable dès observation des 1ères tâches sur les séries les plus tardives, pour préserver le feuillage. Soufre à 7,5 kg/ha ou d’huile essentielle d’orange douce à 2,4 l/ha.

Chou

Puceron cendré : Risque faible à moyen Puceron vert : Risque faible à moyen Altises : Risque faible

Punaise ornée : Risque faible à moyen Chenilles : Risque faible à moyen Limaces : Risque faible à moyen

Aleurode : Risque faible à moyen selon parcelle Mycosphaerella : Risque faible à moyen

Alternaria : Risque faible à moyen attention aux choux frisés Bactériose : Risque moyen

Rhizoctonia : Risque faible à moyen

Seuil de nuisibilité puceron vert et cendré : apparition des colonies

(6)

Zone Alpine Chrysopes Absence

Coccinelle Absence

Présence

Syrphes - Episyrphus balteatus Absence

Présence

Bactériose à xanthomonas campestris Plantes atteintes: 5 %

Aleurode du chou Plantes atteintes: 5 %

Altise petite des crucifères Absence

Plantes atteintes: 5 %

Noctuelle défoliatrice Plantes avec présence: 5 %

Puceron vert Plantes atteintes: 8 %

Punaise ornée du chou Absence

Plantes atteintes: 5 % avec Pression

faible

Puceron cendré Absence

Plantes atteintes: 5 %

Val de Saône & Côtière Alternaria des crucifères brassicola Absence

Plantes atteintes: 5 %

Bactériose à xanthomonas campestris Plantes atteintes: 5 %

Plantes atteintes: 5 %

Aleurode du chou Plantes atteintes: 5 %

Plantes atteintes: 10 %

Noctuelle défoliatrice Plantes avec présence: 5 %

Pieride du chou avec Premiers symptômes/dégâts

Plaine du Forez et mont du lyonnais Alternaria des crucifères brassicola Plantes atteintes: 10 %

Aleurode du chou Plantes atteintes: 10 %

Noctuelle défoliatrice Plantes avec présence: 50 %

Punaise ornée du chou Plantes atteintes: 20 % avec Pression

moyenne

Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Chrysopes Absence

Altise petite des crucifères Plantes atteintes: 2 %

Noctuelle défoliatrice Plantes avec présence: 5 %

Punaise ornée du chou Plantes atteintes: 50 % avec Pression

forte

Pieride du chou avec Premiers symptômes/dégâts

Le conseil alternatif ou bio contrôle Piérides et noctuelles :

Les mesures prophylactiques Aucune

La lutte directe bio-contrôle ou biologique

■ Pose de filet anti-insectes, à installer sur cultures avant l’arrivée des premiers adultes.

■ Intervention possible dès éclosion avec un produit à base de Bacillus Thuringiensis subsp. Aizawai ou Bacillus Thuringiensis subsp. kurstaki souche ABTS 351, qui agit sur les jeunes chenilles par ingestion, le matin sur la rosée. Etant photosensibles et lessivables, il est important de les appliquer lors de journées couvertes ou en soirée et en dehors des pluies.

Aleurodes :

La lutte directe bio-contrôle ou biologique

 L’huile essentielle d'orange douce donne de bons résultats. Les variétés à port dressé et à croissance rapide permettent l’optimisation de cette protection.

(7)

Bactériose : Les mesures prophylactiques :

 Eviter les rotations courtes entre brassicacées

 Utilisation de semences saines et certifiées

 Tenir compte de la sensibilité variétale ou du type « Choux rouge » très sensibles au Xanthomonas.

 Réduire la fréquence d’arrosage (moins d’arrosage, mais augmenter la dose), intervenir plutôt le matin.

La lutte directe bio-contrôle ou biologique Aucune

La lutte directe en culture biologique

 Les parcelles peuvent être protégées préventivement en intervenant avant un risque de pluie avec de l’hydroxyde de cuivre à 2 kg/ha si pendant les 24 h qui suivent la température est supérieure 10°C ou si non avec du sulfate de cuivre à 4 kg/ha. A renouveler après 20 mm consécutifs ou 25 mm en plusieurs fois de pluie.

Mycosphaerella : Les mesures prophylactiques :

 Choix de la parcelle : Utilisez une rotation des cultures de 2-3 ans entre les cultures de brassica sur la même terre. Ne pas replanter sur le même terrain jusqu'à ce que tous les résidus de culture se soient décomposés.

 Les déchets de culture sont une source de contamination ; il est donc important de recueillir les restes de la récolte, et détruire par compostage ou enfouissement, ou de les broyer et de les enfouir le plus tôt possible après la récolte (chou-fleur d'été, brocoli, romanesco), par labour.

 Les variétés n'ont pas la même sensibilité à la maladie : privilégier autant que possible les variétés les moins sensibles.

Poireau

Thrips : Risque moyen Teigne : Risque faible Psylle : Risque faible

Alternaria : Risque moyen à fort selon les stades et les zones Fusariose : Risque faible

Bactériose (graisse) : Risque moyen Rouille : Risque moyen

Mineuse Phytomyza : Risque moyen

Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs

Val de Saône & Côtière Mildiou du poireau Absence

Graisse du poireau Absence

Présence

Alternariose du poireau Plantes atteintes: 10 % avec 1 tâche en

moyenne par plante

Plantes atteintes: 30 % avec 2 à 3 tâches en

moyenne par plante

Thrips du tabac et de l'oignon Plantes atteintes: 15 % avec 1 % surface foliaire atteinte

Plantes atteintes: 100 % avec >10 % surface

foliaire atteinte

Plaine du Forez et mont du lyonnais Mildiou du poireau Absence

avec 1 tâche en moyenne par plante

Graisse du poireau Présence

Alternariose du poireau Plantes atteintes: 20 % avec 1 tâche en

moyenne par plante

(8)

Rouille du poireau Plantes atteintes: 80 %

Mouche mineuse % de plantes atteintes avec piqûres: 2 %

Thrips du tabac et de l'oignon Plantes atteintes: 60 % avec 5 % surface foliaire atteinte

Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Mildiou du poireau Absence

Alternariose du poireau Plantes atteintes: 100 % avec > 4 tâches en moyenne par plante

Thrips du tabac et de l'oignon Plantes atteintes: 100 % avec 5 % surface foliaire atteinte

Le coin diagnostic

POIREAU : MINEUSE - Phytomyza

Symptômes :

Présente en France depuis 2003, la mouche mineuse Phytomyza gymnostoma s’attaque aux cultures d’alliacées et surtout les poireaux, ciboulettes, oignons, aulx et échalotes.

Son cycle comprend 2 générations par an, séparées de deux périodes de pause au stade pupe : repos hivernal et diapause estivale (= estivation). Le 1er vol a lieu d’avril à juin. Le 2nd vol intervient de fin août jusqu’à fin novembre, selon les conditions climatiques. Des piqûres nutritionnelles décolorées très caractéristiques précèdent la ponte, ce sont ces piqûres qui permettent d’effectuer le présent suivi.

En culture, les dégâts sont provoqués par les larves qui creusent des galeries rectilignes (mines) dans les feuilles et le fût. Au printemps, les dégâts apparaissent après le premier vol. Ils se traduisent principalement par des déformations des jeunes plantes. A l’automne, ces galeries verticales éclatent avec la croissance, mais ne pourrissent pas, contrairement à la mouche de l'oignon provoquant une liquéfaction des tissus végétaux.

La présence des galeries et des pupes déprécie en particulier les poireaux sur l’automne et l’hiver.

(9)

Piqures de nutrition Mines sur gaine de poireau

Pupe sur gaine de poireau

Piqures de nutrition souvent en bordure ou au sommet des feuilles

Adulte femelle en train d’inciser les feuilles avec son ovipositeur de ponte

Adulte : le front et la partie ventrale de l'abdomen sont de couleur jaune, les pattes sont noires

Photos © Jean-Daniel FERRIER Chambre d'Agriculture de l'Ain

(10)

Striure et décoloration des tissus dû aux galeries faites par la descende des larves de Phytomyza vers le fût du poireau

© Jean-Daniel FERRIER Chambre d'Agriculture de l'Ain

Décolorations fines des tissus et galeries faites par la descende des larves de Phytomyza vers le fût du poireau

© Jean-Daniel

FERRIER Chambre d'Agriculture de l'Ain

(11)

Le conseil alternatif ou bio contrôle Thrips :

Les mesures prophylactiques :

■ Choix de la parcelle : Pas de précédent direct et de parcelles voisines en allium en année n-1.

■ Les sols très humides ou très secs gênent la nymphose.

La lutte directe bio-contrôle ou biologique

■ Les pluies ou les irrigations régulières peuvent permettre de lessiver les individus et contrôler la pression présente. Bassinage de 1.5 mm 3 fois par jour (11 heures, 14h30, 18h)

■ Utilisation de desséchants (dessiccation de la cuticule des insectes à corps mous), comme l’huile essentielle d’orange douce à 60 g/l.

■ Aeolothrips intermedius a besoin dans son régime alimentaire de protéines florales en plus de celles procurées par ses proies habituelles, des larves de thrips, pour assurer sa reproduction.

L'adulte, consomme des tissus floraux pour atteindre sa maturité sexuelle, ceci sur des arbres et des plantes herbacées, avec une préférence pour les légumineuses. Les larves ont un comportement essentiellement prédateur.

Mineuse Phytomyza : La lutte directe bio-contrôle ou biologique

 Des modalités de coupe ou fauchage des poireaux (15 cm de feuilles coupées) après le pic d’activité, afin de stopper la migration de la larve descendant dans la feuille, ont montré une certaine efficacité.

 Le microclimat est la seule modalité permettant d’assurer une protection quasi-totale contre la mouche.

Alternaria :

Les mesures prophylactiques :

■ Choix de variétés tolérantes.

■ Effectuer des rotations > 6 ans

La lutte directe bio-contrôle ou biologique

■ Adapter au mieux la fertilisation aux besoins, L’Alternaria est une maladie de faiblesse, qui se développe préférentiellement sur les sujets affaiblis (veine de mauvais sol, lorsque le sol a été remué en profondeur, …)

■ Opération culturale : Eviter d’arroser le soir.

Rouille :

Les mesures prophylactiques :

 Choix de variétés peu sensibles

 Eviter les arrosages répétés La lutte directe en culture biologique

 Une protection préventive à base de cuivre contre mildiou et bactériose pourra avoir un effet secondaire sur la rouille. Sulfate de cuivre à 5 kg/ha, 2 à 3 interventions à 10 – 15 jours d’intervalle et selon les précipitations.

Courgette

Pucerons : Risque faible

Punaise Nezara : Risque faible, à surveiller Thrips : Risque faible, peu dommageable Oïdium : Risque moyen à fort

Viroses : Risque faible, pas de nouvelles attaques Cladosporiose : Risque faible

Mildiou : Risque faible

(12)

Val de Saône & Côtière Botrytis - Pourriture Grise Absence

Oïdium Plantes atteintes: 30 % avec attaque

moyenne

Zone Alpine Botrytis - Pourriture Grise Absence

Oïdium avec Attaque faible

Attaque faible

Plantes atteintes: 50 % avec attaque

moyenne

Plaine du Forez et mont du

lyonnais Botrytis - Pourriture Grise Absence

Oïdium Plantes atteintes: 100 % avec attaque

forte

Oïdium Plantes atteintes: 25 % avec attaque

moyenne

Le coin diagnostic

COURGETTE : OIDIUM

Premières tâches d’oïdium sur courgette

© Benoit AYMOZ de la Chambre d'Agriculture Savoie Mont-Blanc

(13)

Le conseil alternatif ou bio contrôle Oïdium :

La lutte directe bio-contrôle ou biologique

 Intervention possible si nécessaire avec du Soufre micronisé, ou du bicarbonate de potassium ou de l’Huile essentielle

d'orange douce ou de l’Ampelomyces quisqualis. Une protection préventive est possible avec Clonostachys rosea (précédemment nommé Gliocladium catenulatum) ou Bacillus subtilis.

Cultures sous abri

Les cultures estivales d’abris approchent de la fin de leur cycle. Il faut être attentif à la transmission des problématiques sur cultures d’automne, notamment l’oïdium sur mâche ou les aleurodes sur salades. De même, les problématiques type acariose bronzée sur tomates doivent être repérées pour être surveillées et gérées de façon précoce dans les abris pour l’été prochain. Au niveau des courgettes récemment plantées, une surveillance accrue doit être apportée aux pucerons et à l’oïdium.

Courgette

Pucerons : Risque faible à moyen

Punaise Nezara : Risque faible, à surveiller Thrips : Risque faible, peu dommageable Oïdium : Risque faible à moyen

Viroses : Risque faible, pas de nouvelles attaques Cladosporiose : Risque faible

Mildiou : Risque faible

Val de Saône & Côtière Botrytis - Pourriture Grise Absence

Oïdium Plantes atteintes: 30 % avec attaque

moyenne

Zone Alpine Botrytis - Pourriture Grise Absence

Oïdium avec Attaque faible

Attaque faible

Plantes atteintes: 50 % avec attaque

moyenne

Plaine du Forez et mont du

lyonnais Botrytis - Pourriture Grise Absence

Oïdium Plantes atteintes: 100 % avec attaque

forte

Oïdium Plantes atteintes: 25 % avec attaque

moyenne

(14)

Le conseil alternatif ou bio contrôle Oïdium :

La lutte directe bio-contrôle ou biologique

 Intervention possible si nécessaire avec du Soufre micronisé, ou du bicarbonate de potassium ou de l’Huile essentielle

d'orange douce ou de l’Ampelomyces quisqualis. Une protection préventive est possible avec Clonostachys rosea (précédemment nommé Gliocladium catenulatum) ou Bacillus subtilis.

Pucerons : La lutte directe bio-contrôle ou biologique

 Supprimer les plants touchés ou foyers avant dissémination.

Aubergine

Thrips : Risque faible

Acarien : Risque faible à moyen

Punaises : Risque faible à moyen, Lygus et Nezara Pucerons : Risque faible

Doryphore : Risque faible, selon parcelle

Verticiliose : Risque faible, selon si greffage ou non Botrytis : Risque faible selon les conditions de culture Aleurodes : Risque faible à moyen

Zone Alpine Chrysopes Absence

Coccinelle Plantes avec présence: 5 %

Micro - Hyménoptères Plantes avec présence: 5 %

Punaise Anthocoride Plantes avec présence: 10 %

Botrytis - Pourriture Grise Plante : 3 % avec 1 chancre sur tige ou 1

feuille avec au moins une tâche

Acarien jaune tisserand T. urticae Plante : 3 % avec <10 individus ou Quelques individus avec quelques piqûres

Punaise Plante : 5 % avec <10 individus isolés,

Plante : 10 % avec de 10 à 100 individus ou

dégâts isolés

Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Chrysopes Absence

Puceron Plante : 2 %

Doryphores Absence

(15)

Le conseil alternatif ou bio contrôle Acarien :

Les mesures prophylactiques :

■ Nettoyage hivernal des abris, désherbage minutieux.

■ Même s’il n’y a pas de grosses attaques la présence de petits foyers justifie la mise en place du bassinage, du blanchiment des tunnels et de la lutte biologique.

La lutte directe bio-contrôle ou biologique

■ Elimination mécanique des foyers

■ En cas de présence avérée intervenir en lâchant sur les foyers des acariens prédateurs Neoseiulus californicus (En préventif dès les premières fleurs, un lâcher de 3 à 4 individus / m² selon la pression, actif jusqu’à 35 °C et tolère une humidité basse) et/ou Phytoseiulus persimilis (A répartir sur le feuillage dans les foyers 20 / m² sur foyer, T° > à 20 °C quelques heures durant la journée, 2 à 3 lâchers à fréquence de 8 jours)

■ La lutte directe est possible bien que d’une efficacité limitée avec des produits à base d’huile de Colza estérifiée.

Punaises :

Des dégâts conséquents peuvent être générés par Lygus en entrainant la chute des fleurs.

La lutte directe bio-contrôle ou biologique

■ Ramasser et écraser adultes, larves et pontes pour essayer de réguler au maximum la population.

Tomate

Pucerons : Risque faible Thrips : Risque faible

Mineuse Tuta absoluta : Risque faible, Risque plus élevé pour les exploitations avec présence les années antérieures.

Mouche mineuse : Risque faible Cicadelles : Risque faible

Punaises : Risque faible à moyen, variable selon les exploitations Acarien : Risque faible

Acariose bronzée : Risque faible, selon parcelles Noctuelle : Risque faible

Cladosporiose : Risque faible, selon variétés et historique, peu problématique Botrytis : Risque faible

Viroses : Risque faible, selon pression ravageurs (cicadelles, thrips, pucerons) Alternaria : Risque faible, plus très problématique

Chancre bactérien : Risque faible, plus évolutif, dégâts fait Mildiou : Risque faible, selon humidité des abris

Oïdium : Risque moyen Fusariose : Risque faible

Aleurodes : Risque faible à moyen

Zone Alpine Chrysopes Absence

Coccinelle Absence

Plantes avec présence: 5 %

Micro - Hyménoptères Absence

Plantes avec présence: 5 %

Punaise Anthocoride Absence

Plantes avec présence: 10 %

(16)

Botrytis - Pourriture Grise Plante : 5 % avec quelques feuilles avec 1 tâche ou 2 à 3 chancres

avec plusieurs feuilles avec des tâches ou plus de 3 chancres

Plante : 5 % avec 1 chancre sur tige ou 1 feuille avec au moins une

tâche

Cladosporiose Plante : 20 % avec La plupart des feuilles touchées avec plus de 10

% de surface attaquée.

Plante : 5 % avec Quelques tâches par feuille sur plus de 3 feuilles,

Plante : 30 % avec La plupart des feuilles touchées avec plus de 10

% de surface attaquée.

Mildiou attaque faible

Oïdium Plante : 25 % avec Quelques tâches par feuille sur plus de 3 feuilles,

avec La plupart des feuilles touchées avec plus de 10 % de surface

attaquée.

avec Quelques tâches par feuille sur plus de 3 feuilles,

Alternariose plantes touchées: 5 % avec Plus de 3 plantes avec des symptômes sur feuille, tige ou collet,

avec >10 de plantes avec des symptômes marqués du feuillage.

Chancre bactérien de la

tomate avec >10 de plantes avec des symptômes marqués du feuillage.

Mouche mineuse Plante : 5 % avec 1 à 2 feuilles avec au moins une mine ou une piqûre nutritionnelle

Puceron Absence

Plante : 5 % avec <10 individus isolés,

Plaine du Forez et

mont du lyonnais Botrytis - Pourriture Grise Absence

Cladosporiose Plante : 5 % avec Quelques tâches par feuille sur plus de 3 feuilles,

Mildiou avec attaque moyenne

Oïdium Plante : 20 % avec Quelques tâches par feuille sur plus de 3 feuilles, Alternariose plantes touchées: 30 % avec >10 de plantes avec des symptômes

marqués du feuillage.

Acarien jaune tisserand

T. urticae

Plante : 10 % avec > 100 individus ou Présence de toile avec jaunissement des feuilles

Plaine de l'Isère et

vallée du Rhône Chrysopes Absence

Acarien jaune tisserand

T. urticae

Plante : 10 % avec <10 individus ou Quelques individus avec quelques piqûres

Punaise Plante : 5 % avec <10 individus isolés,

Mineuse de la tomate Plante : 15 %

par piège(s): 5 unités avec 1 feuille avec au moins une mine ou 1 fruit troué par plante,

Noctuelle des fruits Plante : 35 % avec 1 à 2 fruits troués

(17)

Le coin diagnostic

TOMATE : ALEURODE

Adultes et larves d’aleurodes (Trialeurodes vaporariorum) sur feuille de tomate © Benoit AYMOZ de la Chambre d'Agriculture de Savoie Mont-blanc

Fumagine d’aleurodes sur tomates © Benoit AYMOZ de la Chambre d'Agriculture de Savoie Mont-blanc

(18)

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Tuta absoluta :

La lutte directe bio-contrôle ou biologique

Combinaison des moyens de lutte : lâchers réguliers de parasitoïdes (Macrolophus pygmeus et Trichogramma achae) et interventions hebdomadaires avec Bacillus thuringiensis subsp. kurstaki souche SA 11 ou Bacillus thuringiensis subsp. kurstaki souche ABTS 351 et Bacillus thuringiensis subsp. Aizawa.Il semble opportun d’alterner les souches (souche Kurstaki avec la souche Aizawai).

La confusion sexuelle grâce au diffuseur de phéromone peut compléter la maîtrise du ravageur.

Punaise :

La lutte directe bio-contrôle ou biologique

 Ramasser et écraser adultes, larves et pontes pour essayer de réguler au maximum la population.

Botrytis :

Les mesures prophylactiques :

Aérer au maximum les abris car le Botrytis aime les atmosphères confinées. Réaliser un effeuillage de la base des plantes qui permettra d’éliminer les premières feuilles attaquées, et favorisera l’aération des parties basses des plantes.

Mildiou et Alternaria :

Aérer au maximum les abris car les atmosphères confinées sont très favorable à ces trois champignons. Réaliser un effeuillage de la base des plantes qui permettra d’éliminer les premières feuilles attaquées, et favorisera l’aération des parties basses des plantes.

Directeur de publication : Gilbert GUIGNAND, Président de la Chambre Régionale d’Agriculture Auvergne-Rhône-Alpes Coordonnées du référent : Cécile BOIS (CRAAURA) cecile.bois@aura.chambagri.fr 04 73 28 78 34

Animateur filière/Rédacteurs :

Grégoire Fauvain – CA01 – gregoire.fauvain@ain.chambagri.fr Benoît AYMOZ – CASMB – benoit.aymoz@smb.chambagri.fr Laury CHATAIN – CA42 – laury.chatain@loire.chambagri.fr

À partir d’observations réalisées par : les Chambres d’Agriculture d’Auvergne-Rhône-Alpes, Coopérative Agricole Bresse Mâconnais, FREDON Auvergne Rhône Alpes et le lycée Horticole de Romans.

Ce BSV est produit à partir d’observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transmise telle quelle à la parcelle. Pour chaque situation phytosanitaire, les producteurs de végétaux, conseillers agricoles, gestionnaires d’espaces verts ou tous autres lecteurs doivent aller observer les parcelles ou zones concernées, avant une éventuelle intervention. La Chambre régionale dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs concernant la protection de leurs cultures.

Toute reproduction même partielle est soumise à autorisation Pour en savoir plus, EcophytoPIC, le portail de la protection intégrée.

http://cultures-legumieres.ecophytopic.fr/cultures-legumieres

Références

Documents relatifs

Le modèle indique un niveau de risque faible en ce matin du 13/7 à Aulnat ; mais il indique toutefois que le seuil de nuisibilité a été dépassé la veille, -lundi

Le modèle indique un niveau de risque faible en ce matin du 29/6 ; mais il indique toutefois que le seuil de nuisibilité a été dépassé la veille, -lundi 28 juin,

Pour le conseil alternatif ou le bio-contrôle, se reporter au BSV Cultures légumières, allium et pomme de terre Edition Auvergne-Rhône-Alpes qui paraît, en alternance avec ce

Les températures sont en train de monter mais vont rester dans une gamme qui permet le développement du champignon, même en plaine ; mais le modèle, avec les données

Val de Saône &amp; Côtière Thrips du tabac et de l'oignon 1 parcelle : Plantes atteintes: 15 % avec 1 % surface foliaire atteinte. 1 parcelle : Plantes atteintes: 50 % avec

Puceron vert : Risque faible à moyen selon protection des plants Altises : Risque moyen à fort, selon protection des plants Punaise ornée : Risque moyen, selon protection des

Thrips: Risque faible à moyen, risque plus important sur parcelles voisines de prairies fauchées Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs.. Val de Saône

BSV n° 4, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 6 6 Le conseil alternatif ou bio contrôle..