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-
FRANC-MAÇONNERIE
RELIGION.
LECTEURS DES DEUX BROCHURES DE M. PERRUSSON.
T*id, Ç MÛ
&
GENÈVE,
IMPRIMERIE'
VANEY, RCE DE LA
CROIX-ITOR, N- «A-RELIGION.
AUI LECTEURS DES DEUX BROCHURES DE M. PERRUSSON.
GENÈVE,
IMPRIMERIE
VANEY,RUE DE LA
CROIX-D’OR, N* 14.1856
r
Digitizedby
L^ooq
LeIl vient
de
paraître dans notre villedeux opus-
cules intitulés:A
proposde
l’Erectiond'un7V. U.\
à
laF
.•.M.-
.
Son
auteur se propose d’instruire le publicdu
but religieux, moral, civilisateur, indus-triel, scientifique, politique, humanitaire et pro- gressif de la F.-. M.-., et par là,
de
le mettre en étatde
seformer une
opinion raisonnée et intelli-gente
dans
les débats qui agitentmaintenant
notreGrand
Conseil.La
nouvelle de cette publicationnous
a réjoui;nous nous
sentions reconnaissant envers ce F.', qui mettaitau
service de notre association sontemps
etun
talent incontestable d’écrivain;nous
le remerciions
du
fonddu cœur de
présenterà
nos concitoyens, dans cemoment
solennel,un
tableauanimé
de notre but etde nos efforts.Mais nous
devons le dire, notre espérancea
été presque. entièrement déçue, et lorsquenous
avonsvu
posercomme dogmes
de la F.:..M.-. des idées—
i—
que
ne partagent pastouslesM.
•.,nous
avons senti l’impérieux besoin de présenterau
public quelques-unes
de nos pensées à côté de celles deM.
E.Per-
russon.Le
titre de cettebrochure
indique suffisammentles points
que nous comptons
traiter.Le F.\ Per-
russon aadmirablement
parlé de lamorale maçon-
nique, etnous
avons étéheureux
de rencontrerdans
son ouvrage des pagescomme
celle-ci :Quel est le devoir
du
F.-.M.
- « traiter les 9hommes comme
des frères,pour mieux honorer
» leur père
commun
; les secourir partoutcomme
î>
membre de
lamême
famille; faireaux
autres tout» le bien
que nous
voudrions qu’on fîtpour nous
;s> être
bons
citoyens, sanségoïsme pour
notre pays»
aux dépens
des autres peuples; travailler sans» oêsse à
nous
instruirepour
fairetriompher
parle» progrès.cette loi
vraiment
divine de chacunpour
» tous, tous
pour
chacun;»
Remplir
religieusement toutes nos fonctions so-ft ciales;
» Respecter la
femme comme
notre égale,comme
» notre
sœur, comme
lafemme,
la filleou
lasœur
» d’un frère; veiller avec vigilance
à
l’éducationde
» la famille; ne lui inspirer
aucun
sentiment deftvanité, d’orgueil, d’égoïsme, et
ne
lui inculquer»
que
des idées de paix, d'honneur, de désintéres-»
semant,
dedévouement;
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L^ooQle
—
15—
» Se vouer par
conséquent au
progrès incessant» <le la liberté,
de
l’égalité, de la fraternité,. » .Nous
ne pourrions qu’affaiblir,en
la dévelop- pant, l’énergique expression de cesgrandes
térités; aussi n’v reviendrons-nous pas.Mais
autantnous
acceptons l’exposé de ceque
lemaçon
doit faire, autantnous
protestons contre ce qu’ilsemble
(àlire la brochure)
que
lemaçon
doit croire,On nous
dit (p. 8)que
laM.
1. <r étrangère à toute» rêverie théologique
ou métaphysique,
laissant de» côté les révélations, les miracles, les
dogmes
sub-» tils des diverses religions, qui n’ont été fécondes,
»jusqu’à ce jour,qu’en sanglantes horreurs, la
F.\
» M.'. a tout
simplement
poséDim comme
base de» tous ses principes.
» Dieu,
Dieu
seul, sans division, sans addition,» sans multiplication, sans confusion;
—
iDieu
seul,,
principe organisateur,... et
que
<la F.•.,M.
•.
».(p. 9) n’a pas
même
vouluprendre
.sur .«Héde
» l’appeler Créateur, car c’est,
un
sujetde
discussion»
que
de savoir si.Dieu
apu
fairequelque
chosede
.» rien.
»
Que
c’est cette force, cette intelligence sn-» périeyre quelconque..
que nous
appelons le» G.•. A.•.
de
l’univers, carconugeil’architecte qui»
met
enœuvre
lesmatériaux
qu’il a,sous la.màin,» matériaux, qu’il çrgmise,^ mais-qu’il,qeiçr<fe,pas,
»
de
(même,
la(
fçrce,
V it^^Xigmge
,suprême
a,£ans—
6—
» conteste
mis
enmouvement
organisélamatière créée»
ou
incrèèe s> et qu’ainsi la F.-.M.
•. « renferme» (p. 7) tout ce qui constitue
une
véritable religion»
—
qui dispense de tout autre (p. H)—
qu’elle est»
non seulement
un lien entre leshommes,
niais en-» core
un
lien entre leshommes
etDieu », qu’ « elle» s’appuie sur
une
révélationque
tout lemonde
» connaît et
comprend,
qui frappe les yeux de son» éclat merveilleux, et qu’il faut être aveugle
pour
» ne pointvoir, révélation parl’univers, par l’huma-
» nité, par l’intelligence
donnée aux hommes
et aux»
animaux.
Certes, cette révélation vaut bien les» prétendues révélations des
nombreuses
religions» qui pullulent sur notre globe et qui l’ont arrosé
» de sang, en se faisant
une
guerreacharnée pour
» leur
domination
exclusive, après s’être accusées»
réciproquement
demensonge
etde fourberie. »Nous
dirons d’entrée etpour
n’avoir plus à reve- nir sur ce point,que
ces crimesmis
sur lecompte
de la religion ne sont plus de saison.Accusez
leshommes
poussés par le fanatisme, l’ambition et la cupidité,mais
n’accusez pas la religion quirecom- mande
la charité et l’amourdu
prochain.Maintenant, le
Dieu
desMaç.\
est-ilun Dieu
créateurou simplement orgmisateur
?comme
leprétend
M.
E. Perrusson.Il est
un Dieu
créateur,—
lemême que
celui deschrétiens;
—
etnous nous appuyons
sur leDéca-
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logue
m.\,
sur les Devoirsgénéraux
des anciens F.•.M.
•. libres etacceptés, etsurlaRèglem.
•.; car, contrairement à ceque nous
dit la brochure, la F.'. Maç.•. a pris sur elle d’appelerDieu créateur.
LisonsleDécalogue, art. 1er : «
Abhorre
la supers-» tition, adore Dieu, qui, en te
créant
intelligent,» libre, capable de vertu, t’a constitué l’arbitre de
» ta destinée. »
Et dans les Devoirs
généraux
desanc.\
F.-.M.
1.1.-. et ac.\, § Ier
, art. 1er :
«
Le
vraiM.
-. adore Dieu, I’auteur et le conser-» vateur de toutes choses. »
Etenfin
dans
la Règlemaç.
-., § Ie1’, art. 1er :«
Ton premier hommage
appartient à la divinité.»
Adore
l’Être plein de majesté quicréa
l’univers» par
un acte
de savolonté.
»Citonsencore
un exemple
frappantque
la croyance enun
Dieucréateur
est nécessaire. Il y a à peinesix mois,
un homme
a étéajourné (n’apasété reçu) dansune
de nos loges, à Genève,pour
ne pas croire enun Dieu créateur,
etcependant
il ne niait pas l’existence de cette force quelconque dirigeant l’uni- vers.La
F.-.M.
-. peut varier de forme, elle n’est pas constituée surune
parfaite unité;mais nous
doutonsbeaucoup que
la croyance en l’idée fonda- mentale éternelle de l’existence d’unDieu
créateur nesoituniversellement exigée partout, à laréception d’un candidat.—'8
-Maintenant,
examinons
si la F.*.M.\
estune
religionquidispense de toute autre. Qu’est-cequ’une
religion?C’est
un ensemble
d’enseignements réputés infail- libles surDieu
et ses perfections, surl’homme,
sa nature et sa destinée, et surles devoirsréciproques qui doivent lierl’homme à Dieu
:—
Providence à établir de la part de Dieu, lois divines etmorales
à observer delapartdeshommes. —
Voilà,selonnous,les trois points
fondamentaux
quirésument
tout ce qu’une religion doit enseigner de droit divin à ses adhérents.Nous
disons de droit divin,carun
simpleenseignement humain
ne serait pasune
religion,mais
bienun
système philosophique. Aussi les di- verses religions se distinguent-elles lesunes
des autres parun enseignement
différent,donné
sur l’un des trois points indiqués plus haut, savoir :Dieu,
l’homme,
lamorale. Ainsi,une
association,une forme de
culte, si l’on veut, qui ne dirait riende
nouveau,ou
qui ne se prétendraitpas infaillible, n’auraitpasdroit au
titrede
religion.Le paganisme
est
une
religion, parce qu’il aun
corps de doctrinecomplet
réputé deprovenance
divine; le christia-nisme
estune
religion, parce qu’enfournissant son corps divin de doctrine, il se sépare sur tous les points derenseignement
païen.Le boudhisme
est encoreune
religion, parceque
sur Dieu,l’homme
et lamorale, il se sépare àla foisdu paganisme
etdu
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L^ooQle
—
9—
christianisme.
Mais
lepanthéisme
n’est pasune
religion, parce
que
ses partisans ne s’appuientsuraucune
révélationsurhumaine.
Il ressort de làqu’onne
peut être à la fois dedeux
religions différentes(comme
le ditM.
Perrussondans
sadeuxième
bro- chure, à la suite d’un entretienque
j’eus avec lui),puisqu’on ne peut admettre à la fois
deux
enseigne-ments
opposés; ainsi, si la F.-.M.\
estune
reli- gion, nous,maçons, nous ne pouvons
être chrétiens!Mais la F.-.
M.\
est-elleune
religion?Non,
car elle nenous
enseigne riende
différentdu
christia-nisme;
samorale
est lamême,
et ellene
prétend pasavoir reçusessymboles, sesemblèmes,
sescéré- monies, ses fêtes d’unemanière surhumaine. Le monde,
cette soi-disante révélation (p. 8), n’est regardé par la F.*.M.\
«que comme
celui de tous» les livresqui parlele plusclairement
de
l’existence»
de Dieu
» (Larochefoucauld), rien de moins, rien de plus.Quelle sera
donc
la position faiteaux
milliersde gens
qui se croient chrétiens,et qui toutàcoup,par
la volonté d’un
de
leur F.*., voientqu’ilsne
lesont plus, « quoiqu’on ne leur ait pasdemandé une
» apostasie » (p. 7).
Un
chrétien peut êtremaçon.
L’auteur dela bro-chure
a oublié qu’elle se publiait àGenève,
etqu'àGenève
il y a des loges qui n’accordent le titrede
maçons
qu’à ceux qui font professionde
christia--
io-
nisme.
Ces
logesontadhéré aux décisionsdu
célèbre convent deWilhelmsbad,
de1782,
où, à ceque
rapporteleF.-. Galiffe (Chaîne
symbolique, p. 396).presque tous les systèmes, jusqu’aux illuminés de Bavière, se trouvaient représentés, et qui
posa —
que
le butmoral
de laF.\ M.\, régime
écossaisrectifié, est :
1° L’exercice de la bienfaisance dans son sens le plus large;
2°
Le
perfectionnement del’homme
par le chris- tianismedans
sa pureté primitive; lafoien
Jésus eten
toutes ses promesses,comme au
rayon divin qui seul peutramener l’homme
de son état naturel de dégradation àun
état de relèvement, de grandeur, de force etde lumière.La
F.-.M.\
rend-elleun
culteàDieu?
Oui,
nous
le croyons.La première
chosefaite parle
M.\
en entrant en loge, c’est d’élever sonâme
versleCréateur, l’arbitre de toutes choses, et de le
remercier
du
profond de soncœur
des biens et del’intelligertce qui lui ont été remis en dépôt; de lui
demander
la force nécessairepour
faire valoir ces trésors,pour
avancer dans lechemin
de la vertu.La
F.-.M.\
renddonc un
culte à l’Éternel, à titre égaldu
culte de famille, qui n’est qu’un acte,une
prière,commis
en famille, etdu
culte public, qui n’est qu’un acte, qu’une prière,commis
en public.Nous
lisons dans les Esquisses. de la Vie tn.:.Digitizedby
L^ooQle
—
11—
suisse (n° 11,
1856,
p.168)
: «Persuadés que
»
l’homme,
quelque excellentesque
soient ses inten-» tions,
ne
peut rien sans le secoursdu Créateur,
» soumis,
comme
tout lemonde,
à cet instinct de»
dépendance
et de faiblesse inhérent à la naturejd
humaine, nous
invoquons leGrand
Architecte dejd l’univers, conciliant par ce culte universel tous les
»
dogmes,
toutes les doctrines.Notre
mission (mis-» sion de la F.-.
M.\)
s’exerçant surlachose créée,jd
nous adorons
leCréateur.
»Selon
nous
etpour
en finir,la F.-.M.
•. estune
réuniond’hommes
honnêtes pris dans toutes les classes de la société,hommes
richesou
pauvres, savantsou
simples,mais
éprouvéssévèrement
par des épreuves morales, cherchant à inculquer dèsl’initiation les idées fondamentales de la F.•.
M.
•.,
c’est-à-dire l’égalité devant Dieu, la faiblesse de
l’homme,
la pratique de la bienfaisance,non
pas seulementau
pointde vue pécuniaire,mais au
point de vue moral,en
cherchant àramener
de leurséga-rements
les Frères qui pourraient se détournerdu bon chemin,
en soutenant les faibles, en consolant les affligés,en un mot,
en se fortifiant contre lemal
et en s’encourageant
au
bien.Genève, le 49Décembre4856,
Frédéric GIRON.
Or.*,delaJus.*. & Parf.*.
eu
de St-Jeanla Prudence,Or.*, deGenève.
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