VIII. Réduction suivant les sous-espaces caractéristiques
Conséquence : Pour touti2{1, . . . ,p}, soit Bi une base deN i et soit B:={B1, . . . ,Bp}, alors
MatB(f) = 0 B@
A 1 0
...
0 A p
1 CA
oùA i =MatBi⇣ f|N
i
⌘,i 2{1, . . . ,p}.
Nous allons réduire chacun des blocsA i en une forme particulière : Théorème 20
Soiti2{1, . . . ,p}. Il existe une baseBi0 deN i et des entiers m1i, . . . ,mik
i 2N\ {0}tels que MatBi0⇣
f|N
i
⌘= 0 B@
Jmi
1( i) 0
...
0 Jmi
ki( i) 1 CA
VIII. Réduction suivant les sous-espaces caractéristiques
Conséquence : Pour touti2{1, . . . ,p}, soit Bi une base deN i et soit B:={B1, . . . ,Bp}, alors
MatB(f) = 0 B@
A 1 0
...
0 A p
1 CA
oùA i =MatBi⇣ f|N
i
⌘,i 2{1, . . . ,p}.
Nous allons réduire chacun des blocsA i en une forme particulière :
Théorème 20
Soiti2{1, . . . ,p}. Il existe une baseBi0 deN i et des entiers m1i, . . . ,mik
i 2N\ {0}tels que MatBi0⇣
f|N
i
⌘= 0 B@
Jmi
1( i) 0
...
0 Jmi
ki( i) 1 CA
VIII. Réduction suivant les sous-espaces caractéristiques
Conséquence : Pour touti2{1, . . . ,p}, soit Bi une base deN i et soit B:={B1, . . . ,Bp}, alors
MatB(f) = 0 B@
A 1 0
...
0 A p
1 CA
oùA i =MatBi⇣ f|N
i
⌘,i 2{1, . . . ,p}.
Nous allons réduire chacun des blocsA i en une forme particulière : Théorème 20
Soiti2{1, . . . ,p}. Il existe une baseBi0 deN i et des entiers m1i, . . . ,mik
i 2N\ {0}tels que
MatBi0⇣ f|N
i
⌘= 0 B@
Jmi
1( i) 0
...
0 Jmi
ki( i) 1 CA
VIII. Réduction suivant les sous-espaces caractéristiques
Conséquence : Pour touti2{1, . . . ,p}, soit Bi une base deN i et soit B:={B1, . . . ,Bp}, alors
MatB(f) = 0 B@
A 1 0
...
0 A p
1 CA
oùA i =MatBi⇣ f|N
i
⌘,i 2{1, . . . ,p}.
Nous allons réduire chacun des blocsA i en une forme particulière : Théorème 20
Soiti2{1, . . . ,p}. Il existe une baseBi0 deN i et des entiers m1i, . . . ,mik
i 2N\ {0}tels que MatBi0⇣
f|N
i
⌘= 0 B@
Jmi
1( i) 0
...
0 Jmi
ki( i) 1 CA
IX. Blocs et réduction de Jordan
Soient 2Ketm2N\ {0}.
On note
Jm( ) := 0 BB BB
@
1 0
... ... ... 1 0
1 CC CC
A2Mm(K)
( -bloc de Jordan de taillem).
Preuve du théorème 20 : Supposons que 2Sp(f). NotonsN:=N et posonsu:=f|N IdN2L(N).
Théorème 21
uest nilpotent et il existe alors une baseB0 deN et des entiers m1, . . . ,mk 2N\ {0} tels que
MatB0(u) = 0 B@
Jm1(0) 0 ...
0 Jmk(0)
1 CA.
IX. Blocs et réduction de Jordan
Soient 2Ketm2N\ {0}. On note
Jm( ) :=
0 BB BB
@
1 0
... ...
... 1 0
1 CC CC
A2Mm(K) ( -bloc de Jordan de taillem).
Preuve du théorème 20 : Supposons que 2Sp(f). NotonsN:=N et posonsu:=f|N IdN2L(N).
Théorème 21
uest nilpotent et il existe alors une baseB0 deN et des entiers m1, . . . ,mk 2N\ {0} tels que
MatB0(u) = 0 B@
Jm1(0) 0 ...
0 Jmk(0)
1 CA.
IX. Blocs et réduction de Jordan
Soient 2Ketm2N\ {0}. On note
Jm( ) :=
0 BB BB
@
1 0
... ...
... 1 0
1 CC CC
A2Mm(K)
( -bloc de Jordan de taillem).
Preuve du théorème 20 :
Supposons que 2Sp(f). NotonsN:=N et posonsu:=f|N IdN2L(N).
Théorème 21
uest nilpotent et il existe alors une baseB0 deN et des entiers m1, . . . ,mk 2N\ {0} tels que
MatB0(u) = 0 B@
Jm1(0) 0 ...
0 Jmk(0)
1 CA.
IX. Blocs et réduction de Jordan
Soient 2Ketm2N\ {0}. On note
Jm( ) :=
0 BB BB
@
1 0
... ...
... 1 0
1 CC CC
A2Mm(K)
( -bloc de Jordan de taillem).
Preuve du théorème 20 : Supposons que 2Sp(f). NotonsN:=N et posonsu:=f|N IdN2L(N).
Théorème 21
uest nilpotent et il existe alors une baseB0 deN et des entiers m1, . . . ,mk 2N\ {0} tels que
MatB0(u) = 0 B@
Jm1(0) 0 ...
0 Jmk(0)
1 CA.
IX. Blocs et réduction de Jordan
Soient 2Ketm2N\ {0}. On note
Jm( ) :=
0 BB BB
@
1 0
... ...
... 1 0
1 CC CC
A2Mm(K)
( -bloc de Jordan de taillem).
Preuve du théorème 20 : Supposons que 2Sp(f). NotonsN:=N et posonsu:=f|N IdN2L(N).
Théorème 21
uest nilpotent et il existe alors une baseB0 deN et des entiers m1, . . . ,mk 2N\ {0} tels que
MatB0(u) = 0 B@
Jm1(0) 0 ...
0 Jmk(0)
1 CA.
IX. Blocs et réduction de Jordan
Soient 2Ketm2N\ {0}. On note
Jm( ) :=
0 BB BB
@
1 0
... ...
... 1 0
1 CC CC
A2Mm(K)
( -bloc de Jordan de taillem).
Preuve du théorème 20 : Supposons que 2Sp(f). NotonsN:=N et posonsu:=f|N IdN2L(N).
Théorème 21
uest nilpotent et il existe alors une baseB0 deN et des entiers m1, . . . ,mk 2N\ {0} tels que
MatB0(u) = 0 B@
Jm1(0) 0 ...
0 Jmk(0)
1 CA.
On a alors
MatB0 f|N =
MatB0( IdN) +MatB0(u)
= 0 B@
... 0 0
1 CA+
0 B@
Jm1(0) 0 ...
0 Jmk(0)
1 CA
= 0 B@
Jm1( ) 0 ...
0 Jmk( )
1
CA=:Jm1,...,mk( )
Au total, on obtient le théorème de réduction sous forme de Jordan :
On a alors
MatB0 f|N = MatB0( IdN) +MatB0(u)
= 0 B@
... 0 0
1 CA+
0 B@
Jm1(0) 0 ...
0 Jmk(0)
1 CA
= 0 B@
Jm1( ) 0 ...
0 Jmk( )
1
CA=:Jm1,...,mk( )
Au total, on obtient le théorème de réduction sous forme de Jordan :
On a alors
MatB0 f|N = MatB0( IdN) +MatB0(u)
= 0 B@
... 0 0
1 CA+
0 B@
Jm1(0) 0 ...
0 Jmk(0)
1 CA
= 0 B@
Jm1( ) 0 ...
0 Jmk( )
1
CA=:Jm1,...,mk( )
Au total, on obtient le théorème de réduction sous forme de Jordan :
On a alors
MatB0 f|N = MatB0( IdN) +MatB0(u)
= 0 B@
... 0 0
1 CA+
0 B@
Jm1(0) 0 ...
0 Jmk(0)
1 CA
= 0 B@
Jm1( ) 0 ...
0 Jmk( )
1
CA=:Jm1,...,mk( )
Au total, on obtient le théorème de réduction sous forme de Jordan :
On a alors
MatB0 f|N = MatB0( IdN) +MatB0(u)
= 0 B@
... 0 0
1 CA+
0 B@
Jm1(0) 0 ...
0 Jmk(0)
1 CA
= 0 B@
Jm1( ) 0 ...
0 Jmk( )
1
CA=:Jm1,...,mk( )
Au total, on obtient le théorème de réduction sous forme de Jordan :
IX. Blocs et réduction de Jordan
Théorème 22
Pour touti2{1, . . . ,p},
il existe une base Bi0 deN i et des entiers m1i, . . . ,miki 2N\ {0}tels que, siB0 :={B01, . . . ,Bp0},
MatB0(f) = 0 BB
@
Jm11,...,m1
k1( 1) 0
...
0 Jmp1,...,mp
kp( p) 1 CC A. La matrice de droite est “unique” et est appelée forme de Jordan def.
IX. Blocs et réduction de Jordan
Théorème 22
Pour touti2{1, . . . ,p}, il existe une baseBi0 deN i
et des entiers m1i, . . . ,miki 2N\ {0}tels que, siB0 :={B01, . . . ,Bp0},
MatB0(f) = 0 BB
@
Jm11,...,m1
k1( 1) 0
...
0 Jmp1,...,mp
kp( p) 1 CC A. La matrice de droite est “unique” et est appelée forme de Jordan def.
IX. Blocs et réduction de Jordan
Théorème 22
Pour touti2{1, . . . ,p}, il existe une baseBi0 deN i et des entiers m1i, . . . ,miki 2N\ {0}tels que,
siB0 :={B01, . . . ,Bp0},
MatB0(f) = 0 BB
@
Jm11,...,m1
k1( 1) 0
...
0 Jmp1,...,mp
kp( p) 1 CC A. La matrice de droite est “unique” et est appelée forme de Jordan def.
IX. Blocs et réduction de Jordan
Théorème 22
Pour touti2{1, . . . ,p}, il existe une baseBi0 deN i et des entiers m1i, . . . ,miki 2N\ {0}tels que, siB0 :={B01, . . . ,Bp0},
MatB0(f) = 0 BB
@
Jm11,...,m1
k1( 1) 0
...
0 Jmp1,...,mp
kp( p) 1 CC A. La matrice de droite est “unique” et est appelée forme de Jordan def.
IX. Blocs et réduction de Jordan
Théorème 22
Pour touti2{1, . . . ,p}, il existe une baseBi0 deN i et des entiers m1i, . . . ,miki 2N\ {0}tels que, siB0 :={B01, . . . ,Bp0},
MatB0(f) = 0 BB
@
Jm11,...,m1
k1( 1) 0
...
0 Jmp1,...,mp
kp( p) 1 CC A.
La matrice de droite est “unique” et est appelée forme de Jordan def.
IX. Blocs et réduction de Jordan
Théorème 22
Pour touti2{1, . . . ,p}, il existe une baseBi0 deN i et des entiers m1i, . . . ,miki 2N\ {0}tels que, siB0 :={B01, . . . ,Bp0},
MatB0(f) = 0 BB
@
Jm11,...,m1
k1( 1) 0
...
0 Jmp1,...,mp
kp( p) 1 CC A. La matrice de droite est “unique” et est appelée forme de Jordan def.