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Étude d'une source d'électrons à noyaux d'oxydes chauffée par induction haute-fréquence

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00212884

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Étude d’une source d’électrons à noyaux d’oxydes

chauffée par induction haute-fréquence

H. Bardeau, R. Picca

To cite this version:

(2)

LE

JOURNAL

DE

PHYSIQUE

B

ET

LE RADIU11

PHYSIQUE

APPLIQUÉE

ÉTUDE

D’UNE SOURCE

D’ÉLECTRONS

A NOYAUX D’OXYDES

CHAUFFÉE

PAR INDUCTION

HAUTE-FRÉQUENCE

Par H. BARDEAU et R.

PICCA,

Laboratoire

d’Optique

Électronique

du C. N. R. S. de Toulouse.

Résumé. 2014

Description

d’une cathode à noyau d’oxydes constituant une source d’électrons

plane, géométriquement bien définie, de luminance élevée à basse température et permettant

l’obtention d’un faisceau électronique de grande finesse. Abstract. 2014

Description

of an oxide-cored cathode f orming a

plane

electron source, geometrically

well defined, with a high

intensity

at low temperature and giving a very fine electron beam.

Le but de cette étude a été de réaliser une source

d’électrons

plane, géométriquement

bien

définie,

de brillance élevée

pouvant

être utilisée en

micros-copie électronique.

Cette source est constituée par

une cathode à noyau

d’oxydes

chauffée dans un

foui H. F.

La cathode est une

tige

de nickel de 5 mm de

diamètre et de 20 mm de

longueur perèée

d’un

trou axial de 3 mm 0. Dans ce trou est

logé

un

deuxième tube de même

nature,

maintenu par une

vis à

pointeau (fig..

1).

Ce tube est

rempli

d’une

pâte

de carbonates de

baryum

et de

strontium,

puis

sertie à une

extrémité ;

-,

l’autre,

légèrement

conique,

est

passée

à travers un

jeu

de filières

cali-FIG. 1.

brées de

façon

à réduire le diamètre du trou

axial,

qui

limitera la source

émissive,

à des valeurs allant

de 100 à 20 (L.

Les carbonates de

baryum

et de strontium ont

été

préparés

sous forme d’une

suspension

dans une

solution de

parlodion

à 1

%

dans l’acétate

d’iso-amyle.

L’émission

électronique

est obtenue

après

avoir

décomposé

ces carbonates par

chauffage

sous

vide à 900 °C

pendant

une heure. Dans ces

condi-tions,

le courant d’émission est

compris

entre

0,8

et

1,4

A/cm2

à 1000 oc.

La cathode est chauffée en la

plaçant

dans un

four H. F. alimentée par

un générateur

de 5 MHz.

L’oscillateur est du

type

Colpitts utilisant une

(3)

138.

tode 5 T 500 A 1

(figez 2).

Le four est constitué par

4

spires

d’un fil de cuivre de dian être 2 mm

for-mant une bobine L de 10 mm de diamètre intérieur.

FIG. 2. -

Montage du générateur haute-fréquence.

Celle-ci

Iétant

portée

au

potentiel

de la cathode

(-

25

kV),

il est nécessaire d’inte. poser entre le

four et le

générateur

H. F. un transformateur

d’iso-lement L’L". L’étude

théorique

du rendeinent du

four

[1]

montre que le métal dont est formée la cathode doit avoir une

grande

résistivité devant

FIG. 3. - A : cathode

à noyau d’oxydes. B : trous de visée.

C : cylindre de Wehnelt. D : anode.

celle de l’inducteur L. Le choix du nickel a été

déterminé,

non seulement pour satisfaire à cette

condition mais aussi parce que ce matériau est

facile à usiner et que son

point

de fusion (1452

OC)

est

supérieur

à la

température

d’utilisation de la cathode. Les mesures de

température

faites au

pyromètre

optique

ont montré que, dans ces

condi-tions,

la

cathode

était chauffée uniformément dans

toute sa masse.

Le Wehnelt utilisé est un

cylindre

du

type

Bruck

et Bricka

[2]

à concavité tournée vers l’anode

(fig.

3).

Sa

1polarisation

est,

obtenue à l’aide d’un

potentiomètre

alimenté par

piles.

La tension

ano-dique

a été fixée à 25

kV,

limite

imposée

pa.r le

transformateur d’isolement à air L’L".

Résultats

expérimentaux.

- 10 D E N SIT É

DE

COURANT : La

figure

4 montre le

dispositif

expéri-1

FIG. 4. -

Montage expérimental.

mental utilisé. Il

comprend

dans

1une

enceinte à

vide :

- le

canon à électrons

comprenant

la cathode à

oxydes,

le

cylindre

de Wehnelt

porté

à un

potentiel

de

polarisation

négatif

-

Fi

par

rapport

à la

cathode,

une anode au

potentiel

accélérateur

Fla ;

-

un écran fluorescent muni en son centre d’un

(4)

- une

cage de

Faraday

qui

recueille les électrons

ayant

traversé le

diaphragme

D. Ce

récepteur

d’electrons

peut

être

escamoté,

ce

qui

permet

de

recevoir le faisceau sur une

plaque

photogra-phjque

P.

Par

définition,

la densité de courant à travers la

surface S du

diaphragme

D

est j

=

I /S

où I est

le courant recueilli dans la cage de

Faraday.

Pour

une

température

d’émission et une tension

accélé-ratrice

données,

la variation de la

polarisation

du

Wehnelt va faire subir au cross-over une

trans-lation le

long

de l’axe

optique

Pour une certaine

tension de

polarisation,

l’image

du cross-over

donnée par l’anode

viendra

se former dans le

plan

du

diaphragme

D. La densité de courant atteindra alors sa valeur maximum.

La

figure

5 donne la variation de la densité de

courant en fonction de la tension de

polarisation

du Wehnelt pour différentes

températures

de la

FIG. 5.

cathode et pour une tension accélératrice de 25 kV.

On remarque que la densité de courant passe par un

maximum pour une tension de - 75 volts

lorsque

la

température

d’émission

est de 1 100 °C.

Pour connaître la forme de la section droite du

faisceau le

long

de

celui-ci,

on retire le

diaphragme

D et on

reçoit

directement le faisceau sur la

plaque

photographique

P. La

figure

6 donne les

différents

aspects

de la trace du faisceau pour diverses valeurs de la tension de

polarisation

du Wehnelt. On

cons-tate que pour

V w

= -- 60 volts

l’image

est la

plus

petite,

elle

correspond

à

l’image

de la source dont le

diamètie était de 100 u. On remarque

également

que la trace du faisceau est

toujours

très bien

dé-FIG. 6.

finie contrairement à celle obtenue à

partir

d’une cathode

classique

de

tungstène

en forme

d’épingle

à cheveux. A noter que

l’image

étan t très

brillante,

il n’est pas

possible

de la

photographier

dans les conditions normales

d’utilisation ;

il est nécessaire

de diminuer cette brillance en réduisant la

tempé-rature de la cathode.

20 LUMINANCE. - Les mesures de luminance ont

été effectuées par la méthode

classique

de

(5)

140

FIG. 8.

Haine

[3].

Le

montage

optique

est celui

indique

sur

la’ figui

e 7. Il se compose, outre le canon à

électrons,

d’un condenseur muni d’un

diaphragme

Dl

de

0,5

mm de diamètre

qui

forme une

image

du cross-over dans le

plan

d’un

diaphragme

D 2

de

50 y placé

à l’entrée de la cage de

Faraday.

En

désignant

par

S2

la surface, du

dia-phragme

D2,

par 1 le courant

électronique

recueilli,

et par

H

l’angle

solide sous

lequel

on voit le

dia-Dhragme

D2

à travers le condenseur

depuis

le

centre de l’orifice de la cage, la luminance L de la

source est donnée par la relation L ==

la-82-Comme il =

S1/d2

où 8.

représente

la distance des deux

diaphragrnes,

la luminance est donc

égale

à

La courbe de la

figure

8 donne la variation de la

luminance en fonction de la

température

pour une

tension accélératrice de 25 kV. On voit que pour 1 100

oC,

la luminance atteint 60 000

A/cm2. str.

Cette valeur est du même ordre que celle calculée à

partir

de la formule de

Langmuir

pour une cathode en

tungstène portée

à une

température

de 2 500 °C.

Dans les conditions d’utilisation décrites

ci-dessus,

cette nouvelle cathode à noyau

d’oxydes

a

une durée de vie de l’ordre de 6 à 8

jours.

BIBLIOGRAPHIE

[1] CAMINADE (J.), Thèse de doctorat de spécialité,

Tou-louse,1961.

[2] BRUCK et BRICKA, Ann. Radioélectr., 1948, 3, 339-343.

[3] HAINE et EINSTEIN, Brit. J. Appl. Physics, 1952, 3,

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