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Croissance de Si3N4 sur GaAs et InP par pulvérisation réactive par faisceau d'ions

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00245945

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00245945

Submitted on 1 Jan 1988

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Croissance de Si3N4 sur GaAs et InP par pulvérisation réactive par faisceau d’ions

A. Bosseboeuf, D. Bouchier

To cite this version:

A. Bosseboeuf, D. Bouchier. Croissance de Si3N4 sur GaAs et InP par pulvérisation réactive par

faisceau d’ions. Revue de Physique Appliquée, Société française de physique / EDP, 1988, 23 (7),

pp.1305-1312. �10.1051/rphysap:019880023070130500�. �jpa-00245945�

(2)

Croissance de Si3N4 sur GaAs et InP par pulvérisation réactive par faisceau d’ions

A. Bosseboeuf et D. Bouchier

Institut d’Electronique Fondamentale, Unité Associée n° 22, Université Paris-Sud, Bâtiment 220, 91405 Orsay Cedex, France

(Reçu le 16 janvier 1987, révisé le 22 janvier 1988, accepté le 22

mars

1988)

Résumé.

2014

La spectrométrie Auger est utilisée pour étudier la préparation chimique et le nettoyage ionique de

substrats d’InP puis le mode de croissance et les propriétés d’encapsulation de Si3N4 déposé par pulvérisation ionique réactive

sur

GaAs et InP. La pulvérisation préférentielle du phosphore lors d’un décapage ionique est

mise

en

évidence par

une

décroissance de 30 % du rapport P/In lorsque l’on fait varier l’énergie des ions de 90 eV à 500 eV. L’observation des pics Auger de l’arsenic et du gallium pour GaAs et de l’indium pour InP lors du dépôt de Si3N4 indique

une

altération de la composition de surface du substrat

au

début de la croissance du nitrure. Des mécanismes sont proposés pour rendre compte des comportements constatés.

Quelques monocouches de Si3N4 suffisent pour stabiliser

en

température la surface de GaAs mais limitent seulement partiellement la diffusion de l’indium dans le

cas

de InP.

Abstract.

2014

Auger electron spectrometry is used to study chemical preparation and ion etching of InP and

then the growth mode and the masking properties of Si3N4 deposited by reactive ion beam sputtering

on

GaAs

and InP. Preferential sputtering of phosphorus during InP ion cleaning is evidenced by

a

30 % decrease of

P/In when the ion energy is varied from 90 eV to 500 eV. Examination of Auger peaks of gallium and arsenic for GaAs and of indium for InP during Si3N4 deposition shows

an

alteration of the substrate surface

composition at the very beginning of the deposition. Some possible mechanisms

are

proposed to explain the

observed behaviors. A few monolayers of Si3N4

are

sufficient to obtain

a

thermal stabilization of the GaAs surface but only limit partially indium diffusion in the

case

of InP.

Classification

Physics Abstracts

73.40

-

81.15G - 68.55

-

79.20F

-

41.80G

1. Introduction.

Beaucoup d’études ont été publiées sur le dépôt de

nitrure de silicium sur GaAs et InP en vue de réaliser des dispositifs MIS [1-5]. Cependant la croissance de

Si3N4 sur ces matériaux n’a pu être analysée car les

méthodes usuelles de dépôt ne permettent pas aisément une caractérisation de surface in situ avec un contrôle de l’épaisseur déposée au niveau de la

monocouche. Or il est généralement admis que les bonnes propriétés électriques du système Si-Si02

sont en partie liées au caractère abrupt de son

interface. L’étude des premiers stades de croissance du diélectrique fournit cette indication du point de

vue physicochimique en évitant les difficultés d’une

analyse a posteriori mais ne donne cependant pas d’information sur les défauts de structure créés dans le substrat au voisinage de l’interface.

La pulvérisation ionique réactive permet le dépôt

à température ambiante de couches de nitrure de silicium stoechiométrique. Cette technique de dépôt

est de plus compatible avec l’ultravide et rend donc

possible la préparation et la caractérisation in situ de la surface du semi-conducteur. Dans cet article nous avons exploité ces atouts pour étudier par spectromé-

trie Auger la croissance de Si3N4 sur des surfaces propres de GaAs et d’InP. Ces surfaces sont obte-

nues de façon reproductible par ablation de l’oxyde

résultant d’une préparation chimique appropriée,

par désorption thermique pour GaAs et par bombar- dement ionique de basse énergie pour InP. Enfin,

dans le but d’étudier la stabilité de l’interface vis-à- vis de traitements thermiques ultérieurs, nous avons

examiné l’effet d’encapsulation produit par quelques

monocouches de nitrure de silicium déposées sur ces

deux semi-conducteurs.

2. Conditions expérimentales.

Pour cette étude, des échantillons de 1 cm2 ont été

découpés dans des tranches de GaAs et d’InP non

intentionnellement dopées de type n et d’orientation

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:019880023070130500

(3)

1306

(100) fournies respectivement par R.T.C. et M.C.P.

Le dopage résiduel est d’environ 1,8 x 1016/cm3 pour

les substrats de GaAs et de 8 x 1015/cm2 pour ceux

d’InP. La préparation des substrats pour l’étude de la croissance de Si3N4 a été effectuée en deux étapes

détaillées dans les paragraphes suivants : nettoyage chimique puis introduction rapide dans le bâti ultra- vide de dépôt et d’analyse décrit précédemment [6]

où est effectué un nettoyage in situ par désorption thermique pour GaAs ou par bombardement ionique

de basse énergie à l’aide d’une Source d’Ions Reflex

Electrostatique (SIRE) [7] (Fig. 1) pour InP. La

pression résiduelle dans le bâti est typiquement de

3 x 10-7 Pa.

Fig. 1.

-

Schéma de la

source

S.I.R.E. Polarisation des différentes électrodes : a) nettoyage ionique : Vgxt

=

- 1 500 V, Vd

=

70 V,Id

=

40 mA. L’énergie des ions est

donnée par Vd - VS ; b) nitruration : mode n° 1 : Vext = -100 V, Vd = 70 V, Id ~ 40 mA, Vs

=

70 V (Is

=

0)

mode n" 2 : Vext = - 1 500 V, Vd = 70 V, Id ~ 40 mA, VS = 30 V (1

=

26 03BCA).

[Reflex Electrostatic Ion Source (E.R.I.S.) Polarization of electrodes : a) ion cleaning : Vext = - 1 500 V, Vd

=

70 V, Id ~ 40 mA. Ion energy is given by Vd - Vs ; b) nitridation : mode n° 1 : Vext = - 100 V, Vd

=

70 V, Id = 40 mA, Vs=70V (Is = 0), mode n" 2: Vext = -1500 V, Vd = 70 V, Id ~ 40 mA, Vs

=

30 V (Is

=

26 03BCA).]

Les différentes étapes sont contrôlées par spectro- métrie Auger in situ et le cas échéant par microscopie électronique à balayage. Le spectromètre utilisé (RIBER OPC 105) est muni d’un analyseur cylindri-

que et d’un canon à électron coaxial. Pour les échantillons de GaAs les spectres Auger ont été enregistrés en mode dérivé et les pics définis par leurs amplitudes crête à crête. Pour InP, les analyses Auger ont été effectuées en mode direct E.N(E) et chaque pic défini soit par son amplitude, soit par le rapport de l’amplitude sur son fond propre obtenu par extrapolation linéaire du fond mesuré à plus

haute énergie [6, 8]. Dans les deux cas l’énergie des

électrons primaires a été fixée à 3 keV, le courant

d’échantillon à environ 0,5 03BCA et en mode dérivé la tension de modulation à 2 V crête à crête.

2.1 NETTOYAGE DES SUBSTRATS.

-

De nombreuses études par spectroscopie de photoélectrons X de la

surface de GaAs [9-13], et d’InP [12, 14-17] après attaque chimique ont été publiées. Cependant les

résultats ne sont pas toujours cohérents et sont

difficiles à exploiter en raison du manque de préci-

sions sur les conditions d’utilisation des mélanges, le

mode de rinçage et le temps d’exposition à l’air qui

sont pourtant des paramètres critiques [10, 18-20].

Deux voies principales pour obtenir une surface propre avant dépôt se dégagent de ces études :

-

préparation chimique puis désoxydation in situ

sous ultravide ;

-

attaque chimique désoxydante et chargement

des substrats sous atmosphère inerte.

Pour cette étude nous avons adopté la première

méthode en testant plusieurs types de préparation chimique, les échantillons étant transportés après le

dernier rinçage dans l’éthanol et séchés à l’azote sec

filtré.

Pour GaAs la désoxydation in situ peut être

réalisée par désorption thermique sous flux d’arsenic de préférence mais pas nécessairement [21-23], par

exposition à HCI gazeux [24, 25] ou par bombarde- ment ionique et recuit [26-28].

Dans le cas de InP, le nettoyage in situ par

désorption thermique n’est viable qu’à la condition que cette opération soit effectuée avec un apport extérieur de phosphore [29] ou même d’arsenic [30, 31]. Une alternative possible consiste, comme pour

GaAs, en une désoxydation par bombardement

ionique de basse énergie et un recuit de recristallisa- tion [32, 33].

La désorption thermique sous flux d’un élément V, qui est usuellement utilisée dans les bâtis

d’épitaxie par jets moléculaires, suppose que la

présence d’une pression partielle d’arsenic ou de phosphore n’est pas incompatible avec la versatilité du système expérimental. Le nettoyage par bombar- dement ionique doit être réalisé à basse énergie (-- 100 eV) pour limiter la pulvérisation préféren-

tielle de l’élément V et améliorer l’efficacité du recuit pour guérir les défauts de structure [26, 28]. A

cet égard on peut remarquer que les nettoyages ioniques [27, 32, 33] et les profils Auger sont souvent

réalisés avec des faisceaux d’ions d’énergie de plu-

sieurs centaines d’eV à quelques keV. Le recuit peut être effectué sous flux de l’élément V ou dans le cas

qui nous intéresse en utilisant l’isolant déposé

comme encapsulant.

Les nettoyages in situ utilisés dans cette étude sont la désorption thermique sans flux d’arsenic pour GaAs et le bombardement ionique à basse énergie

pour InP.

a) GaAs

La préparation chimique choisie pour GaAs

débute par un nettoyage organique dans des bains

(4)

successifs de trichloréthylène, d’éthanol, d’acétone

et d’eau désionisée. Le substrat est ensuite désoxydé

dans HCI pendant 2 min et rincé en noyant dans de l’eau désionisée courante. Enfin, l’échantillon est soumis à une attaque chimique de 30 s dans une

solution homogénéisée de H2SO4 : H2O2 : H2O (10 : 1 : 1 en volume). Ces proportions sont significa-

tives car la solution est préparée juste avant emploi

et utilisée à la température du mélange. Ceci n’est

pas le cas lorsqu’un mélange très exothermique

comme H2SO4 : H2O2 : H2O dans les proportions

3 : 1 : 1 ou 5 1 : 1 est utilisé après refroidissement en

raison de la perte rapide en eau oxygénée [34].

L’analyse Auger de la surface après introduction dans le bâti indique la présence d’un oxyde dont l’épaisseur dépend essentiellement de la durée de

l’exposition à l’air pendant le montage des substrats

sur le porte-échantillon : le rapport des pics Auger

OkLL/GaLMM est inférieur à 1 lorsque l’échantillon est transporté dans l’éthanol et monté en moins de 30 s et peut atteindre 3 lorsque l’échantillon est

transporté à l’air. Ceci est en très bon accord avec

l’étude récente de J. Massies et J. P. Contour [10].

Nous avons obtenu le même résultat en rempla- çant le dernier traitement par une attaque dans

H3PO4 : H202 : H20 (3 : :1: 50) [35] pendant 1 min.

Cette solution présente l’avantage d’un contrôle plus

aisé de l’attaque en raison de l’absence de bulles et de réaction exothermique lorsqu’on effectue le

mélange. Dans les deux cas l’oxyde présente une légère contamination de surface en carbone

(CkLL/GaLMM 0,1) qui disparaît dès le début de la désoxydation in situ. Les surfaces obtenues

sont optiquement parfaitement lisses après ces deux types de préparation.

Pour l’étude de la croissance de Si3N4 sur GaAs

nous avons désoxydé la surface par désorption thermique. Ceci est réalisé en chauffant le substrat par rayonnement et bombardement électronique de

la face arrière à environ 580 °C pendant 1 min sous

ultravide (pression résiduelle 3 x 10-7 Pa) sans flux

d’arsenic. Cette procédure produit une surface

exempte d’oxygène et de carbone dans la limite de détection du spectromètre Auger avec un rapport des pics Auger AsLMM/GaLMM

=

0,73. Cette

valeur est proche de celle mesurée pour une surface stabilisée gallium [36].

Nous avons obtenu un résultat similaire après

bombardement par des ions de 120 eV avec une dose de 0,035 C, le rapport étant alors de 0,70.

b) InP

Après un nettoyage organique identique à celui

utilisé pour GaAs, les solutions d’attaques suivantes

ont été testées avec rinçage en noyant dans de l’eau désionisée (sauf indication contraire)

1) HN03 à 60 °C pendant 3 min ; 2) HN03 à 80° pendant 5 min ;

3) HN03 à 60 °C pendant 3 min puis désoxydation

dans HF : Ethanol (1: 9) pendant 3 min (rinçage à l’éthanol) ;

4) NH40H : H202 : H20 (10 : 5 100) pendant

5 min à 80 ° C ;

5) HF pendant 3 min.

Les résultats de l’analyse par spectrométrie Auger

des échantillons après traitement chimique sont consignés dans le tableau I. Les épaisseurs d’oxyde figurant dans ce tableau ont été déduites de la décroissance du rapport pic sur fond de l’oxygène au

cours d’un décapage ionique à 90 eV. Les solutions

Tableau 1.

-

Rapport pic/fond de l’oxygène, épaisseurs d’oxyde en monocouches et en  et présence de pics phosphore supplémentaires selon le traitement chimique utilisé.

[Peak to background ratio of oxygen, oxide thickness expressed in monolayers and in  and presence of

supplementary peaks according to the chemical treatment used.]

(5)

1308

testées produisent un oxyde d’épaisseur faible (= 0,5 nm) pratiquement indépendante de la solu- tion utilisée. Ce résultat est en désaccord avec les études de A. Guivarch [17] et S. K. Krawczyk [15]

qui ont observé des épaisseurs beaucoup plus gran-

des après attaque dans HN03 et dans NH40H : H202 : H20 qu’après attaque dans HF.

Ceci pourrait s’expliquer par un temps d’exposition

à l’air suffisamment court dans nos expériences pour

ne pas observer de différences importantes d’épais-

seur selon la réactivité de la surface. La nature de

l’oxyde dépend cependant de la solution d’attaque,

les échantillons ayant subi une attaque oxydante ou

pas d’attaque se caractérisant par un pic Auger LVV

du phosphore déformé par l’apparition de pics supplémentaires décalés vers les basses énergies par rapport au pic principal. Ceci est illustré à la figure 2

où sont représentés les spectres Auger d’un échantil- lon attaqué dans HN03 (Fig. 2.1) et d’un échantillon

désoxydé dans HF (Fig. 2.2). On peut raisonnable- ment penser que les pics supplémentaires sont caractéristiques de la présence de phosphore oxydé [12, 15] et que la nature de l’oxyde dépend de la composition du substrat après attaque chimique et

de la différence des cinétiques d’oxydation à l’air du phosphore et de l’indium.

Fig. 2.

-

Spectres Auger

en

mode E.N(E) de la surface de InP : 1) Après attaque chimique dans HN03 à 60 °C pendant 3 min ; 2) Après attaque chimique dans HN03 à

60 °C pendant 3 min puis dans HF : éthanol (1 : 9) pendant

3 min ; 3) Après bombardement par des ions argon de 90 eV

avec

une dose de = 0,01 C.

[AES spectra in E.N(E) mode of InP surface : 1) After

chemical etching in HN03 at 60 °C for 3 min ; 2) After

chemical etching in HN03 at 60 °C for 3 min and in HF : ethanol (1: 9) for 3 min ; 3) After bombardment by

90 eV argon ions with

a

dose of 0.01 C.]

Afin d’avoir une indication sur la dégradation de

la surface après désoxydation in situ par bombarde-

ment ionique nous avons étudié l’effet de l’énergie

des ions sur la composition de surface. Pour cela

nous avons dans un premier temps désoxydé la

surface par un faisceau d’ions argon avec l’énergie la plus basse disponible (90 eV) et de densité de courant égale à environ 30 fJ.A/cm 2. Le rapport des

pics Auger LVV du phosphore et MSN4,5N4,5 de

l’indium atteint alors une valeur maximum (= 0,7)

pour une dose d’environ 0,01 C soit environ

6 x 1016 ionslcm2. Le spectre Auger correspondant

est présenté à la figure 2.3. Ce résultat est indépen-

dant de la préparation chimique lorsque la dose est

suffisante pour enlever l’oxyde. Cette surface étant

prise comme référence, nous avons augmenté l’éner- gie des ions par paliers jusqu’à 500 eV. A chaque

valeur de l’énergie nous avons attendu la stabilisation du rapport des pics P/In. La figure 3 représente

l’évolution de ce rapport en fonction de l’énergie et

de la dose d’ions argon. A chaque incrément d’éner- gie on observe un régime transitoire où P/In dimi-

nue, puis un régime stationnaire où la composition

de surface n’évolue plus. Ce comportement est caractéristique d’une pulvérisation préférentielle, la

surface s’appauvrissant de l’élément le plus léger et

le moins lié (ici le phosphore) jusqu’à ce que le rapport des concentrations de phosphore et d’indium

soit inversement proportionnel au rapport des taux de pulvérisation [37]. La valeur finale du rapport

P/In à 500 eV est voisine de 0,5, soit une diminution

de près de 30 % par rapport à la valeur initiale à 90 eV. L’examen de l’échantillon au microscope électronique à balayage après l’ensemble du traite- ment montre qu’une rugosité très élevée a été

induite à la surface.

Etant donné que la décroissance du rapport

P/In est aussi rapide entre 90 eV et 140 eV qu’à plus

haute énergie, on peut penser que la surface obtenue

après bombardement ionique à 90 eV n’est pas

optimum du point de vue de la composition de

surface. Des travaux sont en cours pour optimiser le

Fig. 3.

-

Rapport des pics Auger P LVV /InMsM4, SN4,

s

en

fonction de l’énergie et de la dose d’ions argon.

[Ratio of Auger peaks P LVV / InMsM4, sN4, s as

a

function

of argon ions energy and dose.]

(6)

système de focalisation afin d’obtenir un faisceau d’ions dans la gamme 30 eV-90 eV avec une densité de courant suffisante pour éviter la réoxydation

stimulée par le bombardement ionique de la surface.

2.2 DÉPÔT DE Si3N4.

-

Pour l’étude du mode de

croissance de Si3N4, des dépôts successifs ont été élaborés à température ambiante par pulvérisation ionique réactive dans les conditions suivantes :

La cible de silicium est pulvérisée sous une

incidence de 45° par un faisceau d’ions N’ de 300 eV

extrait d’une source du type duoplasmatron, les espèces issues de la cible venant se condenser sur le

substrat placé parallèlement à la cible. La pression

d’azote

pendant un dépôt est typiquement de

8 x 10-4 Pa, les pressions partielles des constituants de l’atmosphère résiduelle restant dans la gamme de

10-8 Pa. Ces conditions correspondent à l’obtention de couches de nitrure de silicium stoechiométrique et

exemptes d’oxygène et d’hydrogène [6, 38, 39]. Pour

une même focalisation du faisceau d’ions, l’épaisseur déposée et la dose d’ions reçue par la cible sont

proportionnelles. Ceci permet une calibration de la vitesse de dépôt à partir de mesures d’épaisseur par

ellipsométrie et/ou avec un profilomètre mécanique.

3. Croissance de Si3N4 a) GaAs

Les signaux GaLMM à 1070 eV et AsLMM à

1 230 eV ont été enregistrés après chaque étape

élémentaire de dépôt de Si3N4, sur un substrat nettoyé in situ par désorption thermique. La figure 4 représente la variation en échelle logarithmique des

intensités pic à pic de ces deux signaux en fonction

de la dose ionique. L’échelle d’épaisseur mesurée en

monocouches a été déterminée à partir d’un étalon- nage effectué sur un dépôt épais. Nous avons

considéré ici qu’une monocouche de nitrure staechio-

métrique dans Si3N4 amorphe, soit environ 0,36 nm, correspondait à une dose ionique de 7,5 x 10-2 C. A l’examen de la figure 4, on constate

une nette rupture de pente dans la décroissance du

pic correspondant au gallium pour une épaisseur de

3 monocouches (1 nm environ). Au-delà de cette

valeur les signaux Auger décroissent exponentielle-

ment conformément à une croissance couche par couche du nitrure de silicium, la différence des pentes sur la figure 4 reflétant simplement la diffé-

rence des profondeurs d’échappement des électrons Auger à 1 070 eV et à 1 230 eV. Les valeurs des libres parcours moyens des électrons Auger déduites

de la figure 4 en tenant compte de l’atténuation du faisceau primaire sont égales à 3 nm et 3,6 nm en accord avec la compilation de Seah et Dench [40].

La variation des signaux enregistrés à faible épais-

seur ne semble pas caractéristique d’un mode parti-

culier de croissance mais plutôt d’une modification

Fig. 4.

-

Hauteurs crête à crête des pics Auger As LMM

et Ga LMM

en

fonction de l’épaisseur de Si3N4

en

monocouches et de la dose d’ions Ni

sur

la cible.

[As LMM and Ga LMM peak to peak heights

versus

monolayer thickness and Ni ion dose

on

the target.]

de l’interface au cours des premiers stades du dépôt.

Le signal au gallium subissant une atténuation

plus faible au début du dépôt, on est amené à penser que des atomes de gallium ont été déplacés dans la

couche de nitrure. En effet pour attribuer les variations observées à une perte d’arsenic au niveau de l’interface, il faudrait y associer un changement adapté de la vitesse de dépôt au cours de la

croissance des trois premières monocouches. Par ailleurs la première hypothèse est confortée par l’observation du pic à 54 eV attribué à la transition

MMM du gallium qui est encore apparent pour une

épaisseur de 1,7 nm de Si3N4.

A partir d’observations complémentaires nous

allons tenter d’expliquer ce déplacement des atomes

de gallium :

Une expérience de croissance de nitrure de sili- cium a été effectuée avec une énergie ionique de

1 keV. Le dépôt ainsi obtenu est sous-stoechiométri- que (N/Si = 0,9) [38, 39]. On constate alors que l’atténuation des signaux Auger du gallium et -de

l’arsenic est conforme à une croissance couche par couche et que le rapport As/Ga n’est pas affecté.

Une étude antérieure [39] nous a montré que, dans

ces conditions de dépôt, 50 % de l’azote disponible

est consommé par la nitruration du silicium. Par contre, pour obtenir un dépôt stoechiométrique, il

faut disposer d’une grande capacité d’azote excéden-

taire. Et, de fait, à 300 eV d’énergie ionique seul 10

à 15 % de l’azote actif est réellement utilisé. Avant

(7)

1310

que la surface du substrat soit protégée par le nitrure

déposé, celle-ci reçoit un flux d’environ

2 x 1014 cm- 2 s-1 atomes d’azote sous diverses for-

mes plus ou moins excitées (atomique, ionique, moléculaire).

La fraction la plus énergétique de ce flux est

constituée par les ions rétrodiffusés ayant subi une collision unique. Leur énergie cinétique est égale à

45 eV pour 300 eV d’énergie primaire dans notre géométrie.

Nous avons tenté de simuler l’effet de ce flux en

exposant un substrat de GaAs désoxydé par désorp-

tion thermique aux espèces issues d’une décharge

d’azote entretenue dans la source S.I.R.E. Dans le tableau II nous avons regroupé des résultats typiques

obtenus à divers instants du traitement, en fonction

du mode de nitruration défini par les polarisations appliquées. Le mode n" 1 est obtenu en polarisant négativement l’électrode d’extraction et positive-

ment l’échantillon de telle façon que les courants

ioniques et électroniques soient nuls sur l’échantil- lon. Ceci correspond à l’effet des espèces neutres

peu énergétiques dissociées ou excitées dans la

décharge. Le mode ri 2 correspond au même effet auquel s’ajoute celui d’un faisceau d’ions de 40 eV.

Les valeurs des tensions appliquées ont été précisées

dans la légende de la figure 1. On constate que le mode de nitruration n° 1

-

par les neutres

-

est

efficace, puisqu’il conduit au bout d’environ 1 min à la formation d’une monocouche de nitrure. Par

ailleurs, le rapport des pics Auger AsLMM/GaLMM n’a pas été affecté par la nitrura- tion. Le passage au mode n’ 2

-

neutres + ions de 40 eV - mène très clairement à une perte en arsenic, puisque ce rapport de pics passe de 0,7 à 0,5 après 2 min d’exposition. Cet effet est encore plus prononcé pour des ions de 170 eV

(AsLMM/GaLMM

=

0,4). Ceci doit être attribué à la formation d’arsenic nitruré peu stable [41] qui

serait désorbé sous l’impact des ions.

A partir de ces résultats, nous pouvons proposer

un mécanisme conduisant au déplacement d’atomes

de gallium dans la couche de nitrure déposée. Au

cours des premiers stades de la croissance, il y aurait nitruration de la surface du substrat sous le flux d’azote excédentaire issu de la cible au cours du bombardement ionique. La fraction la plus énergéti-

que de ce flux (les ions rétrodiffusés) provoquerait

alors la désorption d’atomes d’arsenic nitrurés. La rupture de liaisons As-Ga qui en résulte conduirait à

l’incorporation de gallium dans la couche sous la forme GaN. Il n’est donc pas exclu dans ces condi- tions d’obtenir une interface relativement abrupte

entre le semi-conducteur et le diélectrique, constitué lui-même, dans les trois premières monocouches,

d’un mélange Si3N4-GaN.

Tableau II.

-

Modes de nitruration et rapport des pics Auger résultants en fonction du temps.

[Nitridation modes and resulting N/Ga and As/Ga Auger ratios as a function of time.]

(*) Rapport d’intensités des pics Auger.

b) InP

Le pic LVV du phosphore étant très sensible à l’environnement chimique, nous avons effectué cette étude de croissance sur InP nettoyé par bombarde-

ment ionique à 90 eV à partir de l’atténuation du

rapport pic sur fond du signal MSN4,sN4,s de

l’indium en fonction de l’épaisseur déposée (Fig. 5).

Il apparaît que, dans la gamme d’épaisseur explorée,

la décroissance du signal au substrat est bien exponentielle. Afin de déterminer le libre parcours moyen des électrons Auger à 400 eV, nous avons

effectué une expérience de croissance de Si3N4 sur

titane. La variation du pic KLL de l’azote et

l’atténuation du pic LMM du titane à 416 eV ont été

trouvées conformes à une croissance couche par couche avec un libre parcours moyen de 1,08 nm en accord avec la compilation de Seah et Dench [40].

La comparaison de la décroissance du signal Auger

de l’indium, en trait plein sur la figure 5, avec celle

du titane, en pointillé, montre clairement le désac- cord entre le résultat obtenu sur InP et ce qui résulte

d’une croissance couche par couche.

(8)

Fig. 5.

-

Rapport pic/fond de la transition MsN4,sN4, 5 de

l’indium

en

fonction de l’épaisseur de Si3N4

en monocou-

ches.

[Peak to background ratio of the MsN4, sN4,

5

transition of indium versus monolayer thickness.]

Ceci nous conduit à deux hypothèses :

-

Soit il y a bien une croissance couche par couche de Si3N4 mais avec une pénétration de

l’indium dans le nitrure de façon analogue au gallium dans le cas de GaAs,

-

Soit la croissance n’est pas uniforme. Le taux de recouvrement estimé à partir d’une simulation

serait alors de 0,6.

4. Encapsulation.

a) GaAs

Nous n’avons pas constaté d’évolution des signaux Auger de l’arsenic et du gallium pour des échantil- lons recouverts de 3 monocouches de Si3N4 après un

recuit sous ultravide à 640 °C pendant 28 min. Ceci

démontre l’efficacité du nitrure de silicium comme

barrière de diffusion pour le gallium [42] et pour l’arsenic [43] et confirme que la croissance du nitrure de silicium déposé par pulvérisation ionique réactive

est vraisemblablement bidimensionnelle.

b) InP

En enregistrant le pic LW du phosphore lors du chauffage jusqu’à 400 °C d’un échantillon non recou-

vert, nous avons observé une perte brutale de phosphore à partir de 350 °C. La valeur finale du rapport In/P est de 0,45, c’est-à-dire comparable à

celle obtenue après bombardement ionique à 500 eV (0,5). Cette décomposition de la surface due à la volatilité élevée du phosphore est associée à la

formation de gouttelettes d’indium de 0,2 itm2 en

moyenne, orientées parallèlement aux axes (100).

La densité de gouttes d’indium estimée à partir d’un

cliché de microscopie électronique est de 20 à 30 %

de la surface totale. L’examen au microscope

d’échantillons recouverts de 4 et 7 monocouches de

Si3N4 et recuits sous ultravide à 360 °C pendant

15 min n’a pas fait apparaître l’existence de gouttes d’indium mais par contre nous avons observé en

spectrométrie Auger une augmentation du rapport pic/fond de l’indium. L’effet d’encapsulation n’est

donc que partiel et ne permet pas de conclure

comme dans le cas de GaAs sur le mode de croissance et sur l’efficacité de Si3N4 comme barrière

de diffusion pour l’indium. Pour ce qui concerne le phosphore, Neumann et al. [43] ont montré que le nitrure de silicium était une bonne barrière de diffusion pour cet élément.

5. Conclusion.

Les attaques chimiques de InP testées produisent un oxyde très mince (= 0,5 nm) de nature différente

selon qu’il résulte d’une exposition à l’air de la surface désoxydée ou d’une solution d’attaque

«

oxydante

».

On observe en effet dans le second cas, une déformation du pic Auger LW du phos- phore due vraisemblablement à la présence d’une

concentration plus élevée d’oxyde de phosphore.

Une surface propre peut être obtenue par bombarde- ment ionique de cette surface oxydée, mais l’analyse Auger de la composition de surface en fonction de l’énergie des ions met clairement en évidence une

pulvérisation préférentielle du phosphore. Ce phéno-

mène se produit vraisemblablement même à l’éner-

gie la plus basse testée (90 eV). A forte dose et à

énergie élevée cette perte de phosphore s’accompa-

gne d’une rugosité élevée de la surface. L’étude de la croissance de Si3N4 déposé à température ambiante

par pulvérisation ionique réactive sur GaAs et InP indique une altération de la surface du substrat au cours des premiers stades du dépôt dans les deux

cas. Pour GaAs, la croissance est certainement uniforme mais avec une incorporation de gallium

dans les trois premières monocouches du dépôt de

nitrure de silicium. Il apparaît que ce phénomène peut être attribué aux ions et atomes d’azote énergé- tiques issus de la cible lors du dépôt.

Pour InP, le mode de croissance de Si3N4 serait

tridimensionnel (en îlots) si on excluait toute migra-

tion de l’indium dans le dépôt. Il est cependant

difficile d’écarter cette hypothèse qui, appliquée au gallium, permet d’expliquer les mesures sur GaAs.

Le dépôt de 3 monocouches de Si3N4 sur GaAs

suffit pour stabiliser l’interface jusqu’à une tempéra-

ture de 640 °C. Ceci démontre les excellentes pro-

priétés de masquage de Si3N4 pour l’arsenic et le

gallium et confirme que le dépôt du nitrure de silicium par pulvérisation ionique réactive s’effectue

couche par couche sur GaAs.

On observe au contraire une exodiffusion de

l’indium lors d’un recuit sous ultravide à 360 °C d’un

substrat d’InP recouvert de = 7 monocouches de

(9)

1312

Si3N4. Cette expérience ne permet donc pas de trancher entre une croissance en îlots ou une crois-

sance uniforme et une diffusion élevée de l’indium dans Si3N4.

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