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Texte intégral

(1)

GÉNÉRALITÉS

SUR

LES ANTIPARASITAIRES

Pr Agrégé Samir BEN YOUSSEF ENMV ST

2015-2016

(2)

Définition

 Antiparasitaires = Médicaments du traitement curatif ou préventif des infestations parasitaires

 Appartiennent à des familles chimiques variées

Diversité des parasites : pluricellulaires ou

unicellulaires, arthropodes, némathelminthes, plathelminthes

Mécanismes d’action très différents

(3)

 Considérable en médecine vétérinaire

Fréquence des infestations parasitaires

Les antiparasitaires ont connu un développement

considérable ces dernières décennies avec l’apparition de molécules

 De plus en plus efficaces  De mieux en mieux tolérées

 Présentés sous des formes galéniques d’action de plus en plus prolongée

Importance

(4)

Economique

20 % du marché du médicament vétérinaire !

Importance

4 35% 20% 19% 14% 10% Anti-infectieux Anti-parasitaires Vaccins Vitamines Autres

(5)

 Place presque aussi importante que celle des antibiotiques

 Parasitoses  Pertes majeures en élevage (jeunes)

 Retards de croissance : Pertes de production

 Mortalités

Importance

5

Economique

(6)

Sanitaire

 Transmission de maladies

 Théilériose à partir des tiques et même un certain nombre de zoonoses (Leïshmaniose)

 L’aviculture moderne en poulailler n’a été permise que grâce aux anticoccidiens !

Importance

(7)

 Développement des résistances chez les parasites

 Moins problématique que celles dirigées contre les antibiotiques

 Oblige quand même à mettre en place des stratégies de traitement pour limiter leur survenue

Résistances préoccupantes pour les anticoccidiens !!!

Importance

(8)

 Premiers antiparasitaires appartenaient à la chimie

minérale : soufre, dérivés arsenicaux

Action peu spécifique à l’origine d’une toxicité importante

 Développement des antiparasitaires à partir

des années 50 avec la chimie de synthèse

Mise au point de molécules douées d’effets de plus en plus

spécifiques

A la fois efficaces et bien tolérées par l’animal et de moins en moins rémanentes pour l’environnement

Historique

(9)

La chimiothérapie antiparasitaire phytosanitaire a fourni

beaucoup de molécules à la médecine vétérinaire

1940 : Insecticides organo-chlorés

1960 : Insecticides oragano-phophorés, moins rémanents

dans l’environnement

1970 : Pyréthrinoïdes de synthèse, encore moins rémanents,

réputés très peu toxiques

1980 : Avermectines (macrolides endectocides)

Années 90, plusieurs molécules (fipronil, imidaclopride)

ont été commercialisées pour la lutte contre les puces

Historique

(10)

 Avancées les plus récentes

 Mise au point de formes galéniques à effet retard

assurant une libération de l’antiparasitaire pendant plusieurs mois

 Ces formes galéniques nouvelles expliquent

qu’un certain nombre de molécules relativement anciennes (datant des années 1970) retrouvent un regain d’intérêt (lévamisole….)

Historique

(11)

Introduction I. PHARMACIE CHIMIQUE 1. Origine 2. Préparation 3. Classification II. PHARMACOLOGIE 1. Activité antiparasitaire

2. Effets indésirables ou toxiques 3. Résidus et temps d’attente

III. THERAPEUTIQUE

1. Indications et principes d’utilisation 2. Formes pharmaceutiques

3. Associations

4. Réglementation 11

LES ANTIPARASITAIRES

GÉNÉRALITÉS

(12)

a. Molécules organiques artificielles :  La plupart des composés

b. Origine naturelle :

Avermectines et milbémycines = véritables antibiotiques, produits par des bactéries du genre streptomyces

I. PHARMACIE CHIMIQUE

1.1. Origine des antiparasitaires

(13)

 Les composés artificiels (les plus nombreux)

sont produits par voie de synthèse chimique

Seuls les Macrolides endectocides sont produits

par voie fermentaire ou par semi-synthèse

I. PHARMACIE CHIMIQUE

1.2. Préparation

(14)

i. Antiparasitaires externes : Insecticides et Acaricides

ii. Anthelminthiques (ou antiparasitaires internes)

a. Nématodicides : actifs sur les vers ronds (nématodes)

b. Plathelminthicides

Ténicides actifs sur les ténias

Trématodicides actifs sur les douves

iii.Macrolides endo-ectoparasiticides : endectocides

iv. Protisticides : anticoccidiens…etc.

I. PHARMACIE CHIMIQUE

 En fonction de leur spectre d’activité

14

(15)

I. PHARMACIE CHIMIQUE

1.3. Classification

 A l’intérieur de chaque groupe, les composés sont généralement classés en fonction de leur structure chimique

15

Distinction entre antiparasitaires externes et internes pas toujours nette !

 Un certain nombre de composés exercent une

activité à la fois contre des parasites internes et externes

(16)

 Antiparasitaires externes ne sont pas strictement

synonymes d’insecticides et acaricides

 Un certain nombre d’insectes sont des parasites internes (larves d’Hypoderma, œstres)

Endo-ectroparasiticides (endectocides) : avermectines et milbénycines

Actifs aussi bien contre les parasites internes

qu’externes

I. PHARMACIE CHIMIQUE

1.3. Classification

(17)

I. PHARMACIE CHIMIQUE

1.3. Classification

 Les antiparasitaires externes regroupent :

 les insecticides organo-chlorés, les insecticies argano-phosphorés, les pyréthrinoïdes, le fipronil, l’amitraz, l’imidaclopride et les régulateurs de la croissance des insectes

 Les antiparasitaires internes regroupent :

 Nématodicides : Imidazothiazoles, Benzimidazoles, Tétrahydropyrimidines, Nitroscanate, composés organo-phosphorés

 Trématodicides  Protisticides

(18)

Rappel

Classification des parasites (1)

 Parasites externes (arthropodes)

 Insectes : mouches, puces, poux, œstres

Acariens : tiques, agents des gales, Demodex

Hyalomma Sarcoptes Otodectes Demodex

(19)

 Parasites internes : helminthes ‘‘ vers ’’

i. Némathelminthes ou nématodes "vers ronds"  Ascaris

ii. Plathelminthes "vers plats " a.Cestodes : ténia

b. Trématodes : douves

Fasciola "grande douve"

Dicrocœlium "petite douve"

Rappel

Classification des parasites (2)

19

(I) (I)

(II)

(20)

Protozoaires

 Coccidies (I)  Piroplasmes (II)  Leishmanies (III) (I) (II) (III)

Rappel

(21)

INSECTES ACARIENS

Mouches Puces Poux Tiques Ag. Gales

NÉMATHELMINTHES PLATHELMINTHES Ascaris Nématodes Digestifs - Respiratoires Cestodes (Ténias) Trématodes (Douves)

Rappel

Classification des parasites (4)

(22)

PLAN

Introduction I. PHARMACIE CHIMIQUE 1. Origine 2. Préparation 3. Classification II. PHARMACOLOGIE 1. Pharmacocinétique 2. Activité antiparasitaire

3. Effets indésirables ou toxiques 4. Résidus et temps d’attente

III. THERAPEUTIQUE

1. Indications et principes d’utilisation

2. Formes pharmaceutiques

3. Associations

4. Réglementation

(23)

 La résorption cutanée des antiparasitaires externes

est étroitement liée à leur formulation galénique.

 La résorption transcutanée des antiparasitaires

présentés en poudre à usage externe est quasiment nulle

 la poudre gène la diffusion entre les poils et l’accès à l’épiderme ;

 de plus un excipient solide (talc, silicates) n’est pas favorable à la dissolution du principe actif.

23

II. PHARMACOLOGIE

(24)

 Le principe actif des colliers antiparasitaires peut

diffuser sur la peau lors de frottements du collier sur le poil.

 Les solutions externes à diluer dans l’eau au moment

de l’emploi (émulsions) permettent un meilleur accès à l’épiderme mais la résorption transcutanée est encore assez faible

24

II. PHARMACOLOGIE

(25)

 En revanche, les solutions spot on et pour on à effet

systémique, du fait d’excipients organiques lipophiles appropriés assurent une pénétration transcutanée

 Néanmoins, la biodisponibilité est très incomplète (F ≈ 40 –60 %)

 En revanche elles procurent un effet retard de 1 à 2 mois

25

II. PHARMACOLOGIE

(26)

 Antiparasitaires : souvent actifs sur la totalité des

espèces d’un même ordre de parasites

 Acariens et insectes, nématodes, cestodes et/ou trématodes

 Cibles d’action souvent communes à plusieurs parasites (acétycholinestérase, canaux à

chlorures…) 26

II. PHARMACOLOGIE

2.2. Activité antiparasitaire

2.2.1. Spectre d’activité a. In vitro

(27)

Ceci n’est pas toujours vrai !!!

 Pour plusieurs raisons :

 Pharmacocinétiques (accès au parasite)

De biologie du parasite

(hématophage, mallophage…)

 De tolérance générale (toxicité) !

27

II. PHARMACOLOGIE

2.2. Activité antiparasitaire

2.2.1. Spectre d’activité b. In vivo

(28)

A la différence des antibactériens

Il n’existe pas de méthodes standardisées

de mesure de l’activité antiparasitaire

Ce sont des tests d’efficacité clinique

qui sont utilisés

28

II. PHARMACOLOGIE

2.2. Activité antiparasitaire

(29)

Pas de paramètres parfaitement standardisés

et reproductibles de mesure de l’efficacité des médicaments antiparasitaires comme la CMI

Les tests in vitro sont impraticables car un parasite

dépend de son hôte !

29

II. PHARMACOLOGIE

2.2. Activité antiparasitaire

(30)

 Réalisés :

 soit lors de parasitisme naturel

 soit après infestation expérimentale

 Ils se basent sur des comptages individuels d’adultes, d’œufs ou de stades larvaires après un certain temps de traitement

30

II. PHARMACOLOGIE

Tests d’efficacité clinique

2.2. Activité antiparasitaire

(31)

On mesure l’efficacité d’un antiparasitaire en

pourcentage (%) de réduction du nombre d’œufs, de larves ou d’adultes

a.Soit par rapport au nombre de départ (épreuve

d’efficacité sans lot témoin séparé (test « critique »)

b.Soit avec lot témoin séparé (test « contrôlé »)

31

II. PHARMACOLOGIE

Tests d’efficacité clinique

2.2. Activité antiparasitaire

(32)

Un antiparasitaire est déclaré efficace s’il :

réduit de 90% le nombre des parasites

 en dessous de 70%, il est considéré inefficace !

32

II. PHARMACOLOGIE

Tests d’efficacité clinique

2.2. Activité antiparasitaire

(33)

 On distingue des études : de détermination de dose

de confirmation des doses

d’efficacité sur le terrain

de persistance d’efficacité…

33

II. PHARMACOLOGIE

Tests d’efficacité clinique

2.2. Activité antiparasitaire

(34)

(1) bouche, (2) tube digestif, (3) cloaque, (4) organe de l'excrétion, (5) testicule, (6) système nerveux péripharyngal, (7) épine dorsale, (8) système nerveux ventral, (9) pore excrétif 34

II. PHARMACOLOGIE

(35)

35

II. PHARMACOLOGIE

(36)

 Diversité des parasites

Mécanismes d’action variés

 Peu spécifiques pour les anciens antiparasitaires  Très spécifiques pour les plus récents

 3 groupes de mécanismes selon parasites a. Chez les insectes et les nématodes

b. Chez les trématodes et les cestodes

c. Chez les protozoaires

36

II. PHARMACOLOGIE

2.2. Activité antiparasitaire

(37)

Les antiparasitaires ont pour cible soit :

i. Système nerveux ou neuromusculaire

ii. Reproduction

37

II. PHARMACOLOGIE

2.2. Activité antiparasitaire

2.2.2. Mécanismes d’action

(38)

i. Système nerveux ou neuromusculaire du parasite

 Les antiparasitaires agissent sur les membranes des neurones, les synapses ou les jonctions

neuromusculaires

 En interférant : soit avec les neuromédiateurs, soit avec les récepteurs

38

II. PHARMACOLOGIE

2.2. Activité antiparasitaire

2.2.2. Mécanismes d’action

(39)

L’action se manifeste selon les composés :

a. Sur les canaux sodiques voltage-dépendants  Pyréthrinoïdes

b. Sur les récepteurs GABA des canaux à chlorures

(neurotransmetteur inhibiteur permettant l’ouverture des canaux à chlorures)

 Comme agonistes : les macrolides endectocides

 Comme antagonistes non compétitifs : le fipronil

39

a. Chez les insectes et les nématodes

(40)

c. Sur les synapses cholinergiques

Inhibiteurs des cholinestérases :

Organophosphorés et carbamates

Agonistes nicotiniques : imidaclopride

 Sur l’octopamine (neurotransmetteur activateur)

comme agoniste : amitraz

40

a. Chez les insectes et les nématodes

(41)

ii. Action sur la reproduction et la croissance des insectes

 Comme inhibiteurs de la synthèse de la chitine* : benzoylphénylurées

 Comme analogues de l’hormone juvénile

 Comme inhibiteurs de l’hormone juvénile *La chitine (C8H13NO5)n est l’un des principaux composants de l’exosquelette des insectes et autres arthropodes

41

II. PHARMACOLOGIE

2.2. Activité antiparasitaire

2.2.2. Mécanismes d’action

(42)

 Action sur le métabolisme énergétique

 Découplage de la phosphorylation oxydative

42

II. PHARMACOLOGIE

2.2. Activité antiparasitaire

2.2.2. Mécanismes d’action

(43)

Sur la membrane cellulaire : antibiotiques ionophores

Sur le métabolisme :

 Substance antifoliques : Sulfonamides, triméthoprime  Antagonistes de la vitamine B1 : Amprolium,

 Analogues des bases puriques et pyrimidiques : triazines, arprinocide (coccidostatique)

 Respiration mitochondriale : robénidine, 4 hydroxyquinoléine

43

II. PHARMACOLOGIE

2.2. Activité antiparasitaire

2.2.2. Mécanismes d’action

(44)

 Utilisation à grande échelle

Résistances

Préoccupation importante pour coccidies  Ceci est dû entre autres à leur rapidité

de multiplication

44

II. PHARMACOLOGIE

2.2. Activité antiparasitaire

2.2.3. Résistances

Résistances des arthropodes et des helminthes ne constituent pas un problème aussi aigu que pour les antibiotiques

(45)

 Chez les nématodes :

 les résistances sont les plus sérieuses vis-à-vis d’ Haemonchus, à cause de la rapidité de

multiplication de ce parasite par rapport aux autres nématodes digestifs

on connaît des résistances aux benzimidazoles, au

lévamisole et aux macrolides endectocides

45

II. PHARMACOLOGIE

2.2. Activité antiparasitaire

(46)

 La résistance des parasites aux benzimidazoles consiste dans une mutation du gêne de la β-tubuline qui empêche les benzimidazoles de se fixer sur leur site d’action

 La résistance au lévamisole est associée à un changement de conformation du récepteur de l’acétylcholine chez le parasite

 Le mécanisme moléculaire de résistance à l’ivermectine pourrait résider dans le gêne qui code pour la synthèse du canal à chlorures dépendant de l’acide glutamique

46

II. PHARMACOLOGIE

2.2. Activité antiparasitaire

(47)

 Antiparasitaires = médicaments vétérinaires les plus

souvent mis en cause dans des accidents thérapeutiques

 Les antiparasitaires actuels ont une marge de sécurité

supérieure aux composés anciens (maintenant abandonnés)

 Mais cette marge de sécurité est encore limitée pour un

certain nombre d’entre eux : lindane, organo-phophorés, lévamisole, amitraz, certains priroplasmicides…

47

II. PHARMACOLOGIE

(48)

Antiparasitaires externes = 25% de tous les accidents

iatrogènes

 Antiparasitaire internes environ 15%

Soit un total de l’ordre de 40% Les circonstances d’accidents sont :

le surdosage +++ (erreur de dose, erreur de dilution, inadaptation des doses aux chiens de grand format)  utilisation inappropriées hors AMM (utilisation dans une

espèce non indiquée)

48

II. PHARMACOLOGIE

(49)

 Les molécules qui agissent de manière très spécifique

sur des cibles spécifiques des arthropodes ou des helminthes sont pratiquement dénuées de tout danger

 C’est le cas du fipronil, de l’imidaclopride ou encore des régulateurs de la croissance des insectes

49

II. PHARMACOLOGIE

(50)

 Les antiparasitaires sont susceptibles d’être à l’origine

d’effets néfastes pour le consommateur par la présence de résidus dangereux dans les denrées alimentaires

d’origine animale (lait, viandes, abats, œufs, etc…)

 Aussi des LMRs (Limites Maximales Résiduelles) dans

les différentes denrées alimentaires ont été fixées pour tous les antiparasitaires destinés aux animaux de rente afin d’apporter toutes garanties au consommateur

50

II. PHARMACOLOGIE

(51)

 A partir de ces LMRs, les temps d’attente sont établis

sur la base des caractéristiques pharmacocinétiques propres à chaque spécialité pharmaceutique

 Cette réglementation très stricte a entraîné la

disparition d’un grand nombre de substances antiparasitaires relativement anciennes dont les dossiers n’ont pas été défendus par les laboratoires pharmaceutiques en raison des coûts des études

51

II. PHARMACOLOGIE

(52)

PLAN

Introduction I. PHARMACIE CHIMIQUE 1. Origine 2. Préparation 3. Classification II. PHARMACOLOGIE 1. Pharmacocinétique 2. Activité antiparasitaire

3. Effets indésirables ou toxiques

4. Résidus et temps d’attente

III. THERAPEUTIQUE

1. Indications et principes d’utilisation 2. Formes pharmaceutiques

3. Associations 4. Réglementation

(53)

Les antiparasitaires sont employés en élevage à 2 fins : 1. Traitement curatif 2. En prophylaxie 53

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

(54)

 maladies parasitaires externes (myases, gales, tiques)

 maladies parasitaires internes

 (nématodoses, cestodes, fascioloses,

hypodermose bovine, coccidioses, babésioses, piroplasmoses…etc.)

54

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

3.1.1. Indications

1. Traitement curatif des infestations parasitaires

(55)

 Surtout en élevage de groupe (veau,volaille)

A titre de médicaments

A titre d’additifs alimentaires pour certains : anticoccidiens

(antibiosupplémentation animale)

55

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

3.1.1. Indications

2. En prophylaxie pour la prévention des mêmes infestations parasitaires

(56)

Le traitement préventif ou curatif des maladies parasitaires doit suivre certains principes en raison des particularités suivantes :

 Les animaux sont pour un certain nombre d’entre eux en contact permanent ou presque avec les parasites (puces - chiens, strongles - herbivores)

56

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

(57)

 Les parasites sont par rapport aux bactéries et aux virus très faiblement immunogènes

 les résistances immunitaires acquises par les animaux sont relativement limitées et lentes à s’installer

 Néanmoins les animaux adultes acquièrent en règle générale une immunité suffisante

 les vermifugations concernent alors surtout les jeunes animaux !

57

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

(58)

La plupart des parasites passent par différents stades

de croissance : œufs, larves, adultes

 Cycle des parasites

œuf

L

1

L

2

L

4

L

3

Adulte

PHASE

PATENTE

PRE-PATENTE

PHASE

58

(59)

Parasites ne sont pas tous également sensibles

aux substances antiparasitaires

 Soit pour des raisons de physiologie parasitaire, soit pour des raisons de localisation chez l’hôte

Ex : Larves L2 d’Ascaris localisées dans les poumons, insensibles à l’action d’antiparasitaires non

résorbables administrés par voie orale

59

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

(60)

 Les parasites développent des résistances aux

médicaments

 Aussi, la mise en œuvre d’un traitement, doit durer suffisamment longtemps

 Surtout lorsque l’antiparasitaire est peu actif sur les stades larvaires pour limiter au maximum les ré-infestations, notamment des jeunes animaux

60

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

(61)

 Le but n’est pas toujours d’éliminer la totalité des parasites, notamment chez les herbivores  Il faut maintenir ou ramener le nombre de

parasites en-dessous du niveau pathogène afin que l’animal puisse développer une certaine immunité

61

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

(62)

 Ces contraintes montrent toute l’importance

de la durée des traitements

Traitements doivent parfois être maintenus plusieurs

semaines, voire plusieurs mois

62

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

(63)

 De très importants progrès en chimiothérapie

antiparasitaire ont été accomplis

Mise au point de formulations galéniques à effet retard :

 assurant des concentrations antiparasitaires efficaces dans l’organisme pendant plusieurs

semaines ou plusieurs mois

 limitant le nombre des traitements

63

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

(64)

 1 Bolus = 3 à 5 comprimés

Manchon en plastique protège le bolus  Une ouverture laisse passer le jus

ruménal qui délite 1 comprimé tous les 21 jours

64

(65)

 Formulations retard principalement ciblées pour les

ruminants qui sont en contact permanent avec des parasites, ex : au pâturage

 Elles permettent d’atteindre le parasite soit au stade larvaire et adulte

 Les formulations à effet retard exercent véritablement un effet préventif puisque l’antiparasitaires est présent tout le long du cycle du parasite

65

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

(66)

En revanche, la plupart des antiparasitaires destinés aux carnivores et aux chevaux, présentés à des fins prohylactiques, n’exercent en réalité aucun effet préventif

 agissent pendant le temps de leur traversée de l’intestin ou de l’organisme, càd. 9h à 48 h

Le rythme d’administration doit être adapté

au risque de contamination.

66

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

(67)

 Ainsi, l’application systématique d’antiparasitaires tous les mois chez le chiot ou le chaton jusqu’à six mois est plus que contestable

 En particulier chez les animaux qui vivent seuls dans un jardin, à fortiori en appartement.

67

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

(68)

 L’application de ces traitements

médicauxantiparasitaires doit s’accompagner

impérativement de mesures hygiéniques destinées à limiter le contact entre l’hôte et le parasite

 Aussi bien au pâturage (rotation de pâturage) que dans les bâtiments (déparasitage de l’habitat et des maisons)

68

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

(69)

 Dans le cas des insecticides, les stratégies associent

de des traitements thérapeutiques sur les animaux à des traitements antiparasitaires de

l’environnement

 Contrôler les différents stades de développement et limiter la dispersion des œufs et des larves (maisons, bâtiments d’élevage, traitements du fumier, du lisier).

69

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

3.1.2. Principes d’utilisation

Une approche similaire n’a pas encore été faite pour les

antiparasitaires internes où l’on se contente surtout de rotations de pâtures.

(70)

 Pour limiter le développement des résistances chez les

animaux de rente

Diversifier régulièrement les molécules utilisées

 Utiliser en alternance à intervalles de temps de plusieurs mois ou d’1 ou 2 ans diverses classes d’antiparasitaires à mécanismes d’action différents

70

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

(71)

 Une efficacité importante, avec un spectre d’activité aussi large que possible et capable d’agir à la fois sur

les différents stades de développement du parasite :

œufs, larves, adultes

Une bonne tolérance locale et générale avec un indice thérapeutique élevé, évitant des précautions

particulières chez l’animal

71

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

3.1.2. Principes d’utilisation

 Un bon antiparasitaire doit réunir plusieurs

(72)

 Une facilité d’emploi :

1 seule administration dans la limite du possible

Obtenue par un effet retard important pour éradiquer définitivement toutes les formes infestantes du parasite

72

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

3.1.2. Principes d’utilisation

 Un bon antiparasitaire doit réunir plusieurs

(73)

 Une absence d’effets néfastes pour l’environnement

 Une absence de danger des résidus pour le consommateur,

 Temps d’attente nuls ou aussi brefs que possible

73

III. THERAPEUTIQUE

3.1. Indications et principes d’utilisation

3.1.2. Principes d’utilisation

 Un bon antiparasitaire doit réunir plusieurs

qualités :

(74)

 Les antiparasitaires sont utilisés sous des formes

pharmaceutiques variées

 Des recherches galéniques très originales ont été

entreprises dans le cas des antiparasitaires pour mettre au point des formes galéniques internes ou externes à action retard

 Solutions pour on, systèmes oraux à libération programmée

74

III. THERAPEUTIQUE

(75)

 Présentations orales :

a. En médecine individuelle : comprimés, solutions, suspensions, sirops buvables, pâtes orales, systèmes oraux à libération programmée,

b. En médecine de groupe : aliments médicamenteux

préventifs ou curatifs, aliments supplémentés (additifs)

75

III. THERAPEUTIQUE

3.2. Formes pharmaceutiques

 Présentations injectables

(76)

 Des présentations à usage externe

 A action locale : solutions, suspensions, crèmes

cutanées, solutions ou crèmes auriculaires, solutions « pour on » et « spot on » à effet de surface

 A action systémique : solution « pour on » et spot on » à effet systémique.

76

III. THERAPEUTIQUE

(77)

 Des formulations destinées au traitement des

bâtiments et de l’habitat :

 Solutions ou émulsions pour pulvérisation, spray, bombes aérosols, sprays, fumigènes, fogger,

lanières (ruches).

 Le Fogger est un diffuseur qui génère un léger brouillard dans la pièce à traiter pour lutter contre insectes et acariens (puces, tiques, poux…etc.).

Lanière plastique à libération prolongée destinée

à l'emploi en ruches pour contrôler les acariens

77

III. THERAPEUTIQUE

(78)

NB :

Les formes à effet retard orales, notamment des

systèmes oraux à libération programmée que l’on dépose dans la panse des ruminants, permettent de maintenir des concentrations efficaces pendant

plusieurs mois ! (Problème de Résistances !)

 Il en est de même des colliers anti-puces, des

plaquettes auriculaires et de certaines solutions

« pour on » et « spot on » à effet local ou systémique.

78

III. THERAPEUTIQUE

(79)

 Les antiparasitaires sont le pour la plupart utilisés

seuls

 Les associations de plusieurs antiparasitaires ont

surtout pour but d’élargir le spectre d’activité  Lors d’infestations poly-parasitaires

 Lorsque la nature du parasitisme est inconnue

79

III. THERAPEUTIQUE

(80)

 Les antiparasitaires sont le plus souvent inscrits au

tableau A des substances vénéneuses

 La plupart des antiparasitaires internes sont des

substances susceptibles de laisser des résidus

dangereux lorsqu’ils sont utilisés en thérapeutique

chez les animaux de rente et soumis à la fixation de

limites maximales résiduelles (LMRs)

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III. THERAPEUTIQUE

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