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Sur la cause du mouvement dans le radiomètre

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237249

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237249

Submitted on 1 Jan 1877

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P. Garbe

To cite this version:

P. Garbe. Sur la cause du mouvement dans le radiomètre. J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1),

pp.105-108. �10.1051/jphystap:018770060010500�. �jpa-00237249�

(2)

SUR LA CAUSE DU MOUVEMENT DANS LE

RADIOMÈTRE ;

PAR M. P.

GARBE,

Préparateur de Physique à l’École Normale supérieure.

On a

longtemps

discuté la

question

de savoir si les ailettes du radiomètre tournaient sous l’action

propulsive

directe de la source

calorifique

ou

lumineuse

, ou bien si le mouvement était à l’air

renfermé dans

l’appareil.

On a vu, dans le Journal de

Physique,

que M. Schuster a, le

premier,

fait cette remarque

importante,

que, si la cause du mouvement était

intérieure ,

le vase

supposé

libre

devait tourner en sens contraire du

moulinet,

ce

qu’il

a en effet con-

staté.

Mais,

des

expériences

de M. Crookes

étant venues jeter l’incer-

titude sur ce

résultat,

nous avons, M. Bertin et

moi, entrepris

de

nouvelles

expériences

à ce

sujet.

,

On sait que,

lorsqu’un système

est soumis à l’action de forces intérieures

seulement,

la somme des moments des

quantités

de

mouvement de différents

points

par

rapport

à un axe

quelconque

est constante. Dans le cas

qui

nous occupe, le

système

se réduit à

deux corps, le moulinet et le vase; et, si l’on suppose ce dernier

capable

de tourner autour du même axe que le

moulinet, l’équa-

tion du mouvement sera, en

désignant

par et w’ les vitesses an-

gulaires

simultanées du vase et des ailettes à un instant

quelconque,

1 et F étant les moments d’inertie du vase et du

moulinet,

par

rapport à

l’axe commun de rotation.

La constante K est déterminée en fonction de deux vitesses an-

gulaires correspondantes

w1 et

03C9’1,

On

peut

déduire de cette formule

générale plusieurs conséquences ,

que

l’expérience

devra vérifier :

I. Si le vase

supposé

libre et le moulinet

partent

du repos, on a

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060010500

(3)

Dans ce cas, le vase et le moulinet doivent constamment tourner en sens inverse l’un de

l’autre,

et de telle sorte que le

rapport

des

vitesses angulaires

soit

égal

au

rapport

inverse des moments

d’i-

nertie.

II.

Supposons qu’on

abandonne le vase seulement

lorsque

les

ailettes

possèdent

une vitesse

W’t’ l’équation

devient

Donc,

dans la suite du mouvement, toutes les fois que le mou- linet aura une vitesse

supérieure à 03C9’1,

le vase tournera en sens croix-

traire des

ailettes ;

si cette vitesse diminue et devient

03C9’1,

le vase

doit

s’arréter,

et enfin il devra tourner dans le sens des

ailettes,

pour toute vitesse du moulinet inférieure à

Û)’,.

III.

Si,

par un moyen

quelconque,

le vase et le moulinet sont

rendus

solidaires,

par

exemple

en retournant

l’appareil

comme l’a

fait M.

Righi

et comme nous l’avons fait

également,

c’est-à-dire que le

système

entier doit rester

imn1obile, quelle

que soit l’intensité de la source.

Nous avons vérifié par

l’expérience

ces

conséquences

de la for-

mule;

mais nous nous sommes attaché

spécialement

à la pre-

mière, qui

donne lieu à des vérifications

précises.

Pour déterminer le

rapport p

des moments

d’inertie,

il suffisait

de faire osciller à l’ extrémité d’un même fil de mé tal le mo uline t

d’abord,

et ensuite

l’appareil

tout entier. Soient t’ et t les durées

d’oscillation;

on a la relation

En faisant varier convenablement le

poids

du

moulinet,

nous avons

obtenu trois radiomètres pour

lesquels

le

rapport I Y était égal à

I7,

45, 77.

On

graduait

ensuite le vase en

24

ou 36 divisions

équidistantes

(4)

suivant un

petit

cercle situé au-dessus des

ailettes,

et il ne restait

plus

à faire que l’observation des vitesses.

Le radiomètre fut d’abord

suspendu

dans une balance de Cou-

lomb,

par un cheveu très-fin de 30cm de

longueur

environ. Une

tige

à crémaillère

passant

dans l’ouverture du

plateau

de la cage

portait

à sa

partie

inférieure un anneau, muni de trois

pointes équidistantes,

sur

lesquelles

le vase était soulevé

lorsqu’on

voulait

arrêter son mouvement, pour lui faire

reprendre

sa

position

d’é-

quilibre.

Avec cet

appareil,

nous avons

toujours

vu le vase

partir

en sens inverse du moulinet et faire

plusieurs

tours sans

s’arrêter;

nous avons vérifié la

conséquence

II de la formule et la consé-

quence III

lorsque

nous

suspendions

le radiomètre la tête en bas.

Mais le

rapport

des vitesses s’est trouvé notablement

plus grand

que le

rapport

inverse des moments d’inertie.

Cette

divergence

tenait à deux causes : d’abord la tor sion du

cheveu, quelque

faible

qu’elle fût,

et la résistance de l’air de la cage

pouvaient gêner

la rotation du vase. En outre, la méthode d’observation était

défectueuse;

nous attendions que le moulinet

et le vase eussent

pris

un mouvement uniforme pour noter leurs vitesses

respectives;

mais pour cela le vase avait dû tourner d’un

angle considérable,

et la torsion du cheveu se faisait sentir et ra-

lentissait sa vitesse.

Nous avons fait construire alors un

appareil

dans

lequel

on

pouvait

faire le

vide,

et dont le fil de

suspension

avait 6o, de lon- gueur. C’était un fil de cocon de deux ou trois brins

auquel

le

radiomètre était fixé par une

goutte

de

mastic,

et

qu’une tige

à

crémaillère, passant

dans une boîte à

cuir, permettait

d’élever ou

d’abaisser à volonté.

La source dont nous nous servions était une

lampe Drummond, qu’on approchait

ou

qu’on éloignait

pour

augmenter

ou diminuer la vitesse de rotation du moulinet. Le mouvement du vase était ordinaJren1ent observé à la

lunette ;

dans

quelques expériences

ce-

pendant

nous

projetions l’irnage

du radiomètre sur un

écran,

sur

lequel

était tracée une

ligne de repère.

C’est cette dernière dis-

position

que nous avons

employée

à la Société de

Physique

pour

montrer la rotation du vase. Dans l’un et l’autre cas, on

pointait

sur un

con1pteur

le passage des divisions du vase, soit au

réticule,

soit au

repère.

(5)

Au lieu d’attendre que le moulinet et le vase eussent

pris

leur

mouvement

uniforme,

nous avons

préféré,

pour le motif

indiqué précédemment,

observer le

phénomène pendant

la

période

de vi-

tesse variable du commencement , en

ayant

soin toutefois de ne comparer les vitesses que dans le même intervalle de

temps.

Pour

cela,

les deux

compteurs partaient

ensemble du moment où l’on faisait tomber la lumière sur le

radiomètre ;

les ailettes et le vase

se mettaient en mouvement en sens

contraire,

et

lorsque plusieurs

divisions du vase avaient

passé

sous le fil de la

lunette,

nous com-

111encrions à

pointer,

l’un le passage des

divisions,

l’autre le pas- sage d’une ailette du moulinet observé directement. Un calcul

simple permettait

de déduire de ces

pointages

le

rapport

des vi-

tesses moyennes,

pendant

l’intervalle de

temps

considéré.

C’est ainsi que nous avons obtenu pour

rapport

des vitesses les nombres

I7, 4, 47, 82, qui s’éloignent

peu des

rapports

inverses des moments d’inertie.

DE LA

THÉORIE

CAPILLAIRE DE GAUSS ET DE SON EXTENSION AUX PRO-

PRIÉTÉS CAPILLAIRES DES LIGNES LIQUIDES;

PAR M. G. LIPPMANN.

On sait que Gauss a

appliqué

le

principe

des vitesses virtuelles

au

problème

de

l’équilibre

des

liquides ;

on se

rappelle

que

l’équa-

tion

qu’il

a ainsi établie fournit les

principales

lois de la

capillarité, grâce

à une déduction

purement analytique

que les successeurs de Gauss ont

simplifiée;

nous ne reviendrons pas sur cette déduction.

Dans ce

qui surit,

nous

reprendrons

la

question

à son

origine :

nous essayerons

d’exposer simplement,

mais en la rendant

plus précise, l’analyse qui

conduit à

l’équation

fondamentale de

Gauss ;

nous obtiendrons ainsi une

équation plus complète ,

et

qui permet

de démontrer non-seulement les

propriétés capillaires

connues des

surfaces

liquides,

mais encore d’autres

propriétés analogues,

appar-

tenant aux

lignes qui

bornent ces surfaces.

I. Considérons un

système

de corps solides et fluides en

équi-

libre. Pour

pouvoir appliquer

le

principe

des vitesses virtuelles à

ce

système,

admettons avec

Laplace

et Gauss

qu’on puisse

l’assi-

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