• Aucun résultat trouvé

Sur une application de la théorie du trièdre mobile

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Sur une application de la théorie du trièdre mobile"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

J. H AAG

Sur une application de la théorie du trièdre mobile

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 11 (1911), p. 67-69

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1911_4_11__67_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1911, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

[0'8c]

SUR UNE APPLICATION DE LA THÉORIE DU TRIEDRE MOBILE;

PAR M. J. HAAG, à Clermont-Ferrand.

Soit une courbe gauche (G), sur laquelle on a fixé un système d'abscisses curvilignes. Soit Mxyz le trièdre principal relatif au point M d'abscisse curvi- ligne s. Si l'on considère un point P d'abscisse cur- viligne s -+- A, les coordonnées x,y, z de ce point par rapport au trièdre précédent peuvent être développées en séries entières en A, pourvu que M ne soit pas un point singulier de (C) et que A soit assez petit. On sait qu'en appelant p el T les rayons de courbure et de torsion relatifs au point M, les coefficients de ces sé- ries s'expriment tous en fonction de p, T et de leurs dérivées successives par rapport à 5. Il existe diffé- rentes manières de calculer ces coefficients. En voici une qui n'est peut-être pas nouvelle, mais qui semble, en tout cas, assez peu connue.

(3)

( 6 8 )

Les développements cherchés peuvent s'écrire

Imaginons un mouvement du point M sur (C) tel que s soit le temps. Il est facile de voir que a,n bfty cn sont les projections sur Mx, M y, Mz de l'accélération (n — i^ème ^u pOint M. Or, étant donnés, d'une façon générale, un trièdre mobile Oxyz et un point Q mo- bile par rapport à ce trièdre, il est facile de calculer, de proche en proche, les accélérations absolues succes- sives de Q. Supposons, en effet, que l'on connaisse les projections yW)a?, Y//,j? Y«,* de l'accélération nleme sur O.r, Oy7 Oz. Menons par un point fixe O, un vecteur ( 0{rw) équipollent à cette accélération et un trièdre OKxyz parallèle à Oxyz. L'accélération (n -f-i)ième est le vecteur vitesse du point Tn ; on a donc les formules de récurrence

Comme on a dx

on voit qu'on pourra calculer yn,x, y«,j> Y«,*? (Iuel °|ue

soit n.

Appliquons ceci au Irièdre Mxyz, le point Q étant en M. On aura les formules de récurrence

(4)

( 69)

en appelant a'n, brn, c'n les dérivées de atn bn, cn par rapport à s. On a, en outre,

On possède donc lous les éléments nécessaires pour calculer, de proche en proche, tous les coefficients, an, bny cn.

Indiquons les valeurs qui correspondent à n = i, 2, 3, 4- On a immédiatement

Cl} = O, bs> = — y Cj ~ O,

p

_ l h — p' — '

Gomme application, on peut vérifier, par exemple, que le centre 1 de la sphère osculatrice a pour coor- données (o, p, —Tp') et coïncide avec le point où la (Jroite polaire touche son enveloppe. En substituant les développements (1) dans l'expression

al annulant le coefficient de h\ on obtient la condition pour que la sphère osculatrice ait, avec la courbe, un contact du quatrième ordre; on trouve sans difficulté

T*p*-hTT'p'-t- p = O.

Or, on vérifie facilement que cette équation exprime aussi que le point I a une vitesse nulle. Donc, si une courbe a un contact du quatrième ordre avec chacune de ses sphères osculatrices, elle est sphé*

rique.

Références

Documents relatifs

Et pour pouvoir repérer les points situés « de l’autre côté » de l’origine, on gradue l’axe à l’aide de nouveaux nombres, appelés nombres négatifs.. Ce sont tous des

Les valeurs des x' et de leurs dérivées premières s'obtiennent en prolongeant une fois le groupe (7) (à l'aide des variables u non transformées par ce groupe), remplaçant les x et

Une urne contient quatre boules portant le

Or on peut éviter à la fois l'un et l'autre de ces deux écueils et obtenir une démonstration parfaitement intuitive, immédiatement déduite d'une idée directrice simple, sans que

Lorsque y est nul, D' est nul et, par suite, aussi F en vertu de (7); les parallèles et les méridiens sont conjugués et orthogonaux : la surface S est alors telle que ses lignes

Pour démontrer le théorème que la série 2v&lt;7 v .r v ~ l est convergente dans la même légion que la série 2a v .r v , on s'appuie sur la remarque (*) que le quotient de deux

[r]

Soit A le point d’affixe 1, déduire des résultats précédents une relation entre la distance AM ′ et la distance AM , et une relation entre une mesure de l’angle ( u AM ) et