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Propriété d'une classe de courbes

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Academic year: 2022

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

W EILL

Propriété d’une classe de courbes

Nouvelles annales de mathématiques 3

e

série, tome 12

(1893), p. 93-95

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1893_3_12__93_0>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1893, tous droits réservés.

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( 9 3 )

PROPRIÉTÉ DUNE CLASSE DE COURBES;

PAR M. WEILL.

THÉORÈME. — Si Von coupe la courbe qui a pour équation y771 = xP par une droite quelconque, et si Von mené les tangentes à la courbe aux points d'intersec- tion, elles forment un polygone dont tous les sommets sont sur une courbe qui a pour équation ym z=kxP ; en particulier, si la droite est tangente à la courbe, on ah = i.

Un point de la courbe a pour coordonnées x = 6/w, y — 6P.

L'équation qui donne les valeurs de 0 relatives aux points de rencontre d'une droite x = Ay -f- B et de la courbe est

La tangente au point 6 a pour équation

(p — 7?i)0/w — p x

Considérons deux points de rencontre 9, Ô', et posons

= \ 8'/> = VP, nous aurons B,

+ B.

d'où

(Wynp = f(A6/»-hB)(Aaf/»4-B)]/' ou

d ) (XX')»« = f(AX-4-B)(A6r-hB)]/».

D'autre pari, les tangentes aux deux points ont pour

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( 94 ) équations

(p — m)§m — px -+- mydm~P = o, (/> — m) O'w — px -\- my §'m~P == o ;

remplaçons dans ces équations ô ^ p a r l et6OT par À).-(-B, nous aurons

A X -+- B (p — m) (A \ -+-B) — px <i m y r = o ou

(i) A X2( / ? — m) — X [B(p — m) — px -h Aniy]^r-Bmy = o ;

dans cette équation, x , y sont les coordonnées du point de rencontre des deux tangentes, et cette équation admet pour racines \ et V-, donc

A ( p — ni)

•y -s, __ B ( p — m ) — p x -h A m y

^ ' ~ \(m-p) ;

transportons ces valeurs dans l'équation (i), nous voyons que les coordonnées (x, y) vérifient l'équation

r

Mniy lm f A2Btny B ( p — m ) — p x - h A m v AT^ ~\P . 1 j r r : I '• '—• A . B —J— O ^ I

A{p~ ni)} \^\(p—m) A(p — m) J ou

II est facile de vérifier que le coefficient de xP est i si la droite est tangente à la courbe donnée.

Remarques. — i° En transformant la courbe en elle- même par polaires réciproques, on a l'énoncé suivant : Si d'un point du plan on mène à la courbe des tan- gentes, les droites qui joignent deux à deux les points de contact sont tangentes à une courbe de même es- pèce*.

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( 95 )

«3° En transformant homographiquement, on a la courbe

a, {3, y désignant trois fonctions linéaires ; en appliquant ensuite la transformation du deuxième ordre définie par les formules

r=/z', y—x'z', z — x'y\

(jui transforme la courbe en elle-même, on a un énoncé où les droites sont remplacées par des coniques passant par les trois points fondamentaux.

3° L'équationj/ / 7 i= xP peut s'écrire y = xk, k étant quelconque, entier ou fractionnaire*, mais le théorème est encore vrai si Ton suppose k incommensurable : la courbe est alors transcendante, et le nombre des som- mets du polygone demeure infini.

4° Lorsque la droite x = Ay -f- B se déplace en res- tant tangente à la courbe

si, aux points où elle coupe la courbe jm= xP, on mène les tangentes, le lieu des sommets du polygone formé par ces tangentes est la courbe

yn — VXP.

5° Si, aux points où une droite x = A y H- B coupe la courbe ym = xP, on mène les normales, les sommets du polygone formé par ces normales sont sur la courbe

(B — x)'» = \(Ay-*-B)t>.

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