L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l .
paDouzième Année. — N
057.
P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s
Dimanche 18 Juillet 1897.
B u r e a u x : R u e de la S e r r e , 5 8 .
ABONNEMENTS
lin an: Six mois:
Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—
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Société intercantonale des industries du Jura
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E t a i e n t p r é s e n t s : M M . F r a n c i l l o n , J a c o t - B u r m a n n , J . F e r r e r o , D . P e r r e t , F. H u g u e n i n : M. G.-M. R o n g e n ' a p u a s s i s t e r à la r é u n i o n .
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Rachat
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Information
Les intéressés peuvent demander des renseignements sur la maison
F . L e B l a n c , importer, 56, W a r r e n S t - E u s t o n Road,
L o n d r e s W .
au Secrétariat général de la Chambre cantonale du Commerce, à la Chaux-de- Fonds.
Les caisses d'épargne scolaires
1
Dans deux articles très étudiés de la grande revue anglaise the Nineteenth Centurj- (le XIXe siècle), travail d'un écrivain anglais de grande autorité dans les questions d'éducation, Agn. Lambert, nous lisons : «C'est à la F r a n c e
«qu'appartient le mérite — mérite dont elle
« peut être justement fière — d'avoir atteint
« le bon système de caisse d'épargne scolai-
« r e s : jusqu'en 1873, ce furent dans plusieurs
« pays d'Europe des essais isolés qui nulle
« p a r t n'avaient rien d'un système pratique,
« facile, sur et éducatil. En 1873, M. de Ma-
« larce combina un plan de caisse d'épargne
« scolaire sur la base d'une institution précise,
« un système solide et éducatif. Les premières
« années d'expériences de sa méthode depuis
« 1S74 ont évidemment prouvé que c'était par
« u n défaut de bon système que d u r a n t les
« quarante années précédentes, de 1834 à 1874,
« l e s caisses d'épargnes scolaires étaient res-
« tées partout à l'état de tentatives isolées et
« peu réussies, »
L'auteur de cette excellente étude a parfai- tement caractérisé la Caisse d'épargne sco- l a i r e : « Une caisse d'épargne scolaire n'est pas une banale collecte de sous ; mais elle doit être un exercice d'éducation : elle diffère d'une pennybank ordinaire (caisse de sous) en trois points distincts :
1° Elle forme partie intégrante des exerci- ces scolaires ; 2° elle est dirigée, opérée et commentée par l'instituteur même, à l'exclu- sion de toute autre personne étrangère à l'é- cole, à l'exclusion de tout i n t r u s ; 3° les éco- liers sont seuls déposants, et ils ne déposent que leur propre argent de poche.
« Un éloquent commoner, M. Samuel Smith, M. P . pour Liverpool, a dit celte pa- role de profonde observation morale et de haute portée sociale : « Ces faits d'épargne de
« la part de nos enfants sont des actes de sa-
« orifices : et toutes les grandes choses se font
« par la vertu d'un sacrifice ; l'exercice habi-
« tuel et méthodique de l'épargne des écoliers,
« dirigé et éclairé par le maître, dans l'école
« même, forme ainsi des énergies morales et
« bien réglées, qui, dans la vie de l'adulte, se re-
« trouvent décuplées...» Lord Derby, l'évèque d'Exeter et d'autres moralistes et éducateurs (le grande autorité ont consacré par leurs dis- cours, à Liverpool, des observations analo-
L'arbitrage en Norvège
En IS1JO, le Storthing du royaume de Nor- vège votait à une grande majorité une adresse au roi par laquelle le monarque était prié de conclure avec les autres Etats des traités a y a n t pour but de garantir à la Norvège la solution amiable des conflits internationaux dans les- quels elle pourrait être impliquée.
Il n'a pas été donné suite jusqu'ici à cette manifestation, le ministre commun des affai- res étrangères à Stockholm ne lui a y a n t pas accordé une attention suffisante.
Le Storthing, sur la proposition de dix dé- putés, vient de renouveler sa demande. A l'u- nanimité, il a voté, le 16 juin, et avec l'assen- timent du premier ministre, qui est conserva- teur, l'adresse suivante au r o i :
« Le 5 m a r s 1890, le Storting a exprimé respectueusement à Votre Majesté son désir qu'il plut à Votre Majesté de faire usage du pouvoir que lui confère l'article 2(3 de la cons- titution, à l'effet de conclure avec les autres Etals des traités ayant pour but de résoudre par l'arbitrage les différends qui pourraient surgir entre la Norvège et ses Etats..
« Durant les six années qui se sont écoulées depuis lors, l'idée de l'arbitrage a pénétré toujours davantage dans l'esprit des nations et préoccupé les hommes d'Etat éminents.
Plusieurs différends ont été résolus, dans cette période, par l'arbitrage. Le traité d'arbitrage permanent signé par les gouvernements des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne n'a pas été ratifié, il est vrai, par le Sénat américain.
Mais les négociations qui ont eu lieu prouvent évidemment qu'il n'existe pas de difficultés insurmontables et qu'il est parfaitement pos- sible de conclure des Irailés généraux d'ar- bitrage, lorsque l'on est d'accord sur l'orga- nisation de la Cour arbitrale.
« La volonté du peuple norvégien est de faire tous les sacrifices pour maintenir sa souveraineté nationale, mais aussi de s'abs- tenir de tout ce qui pourrait offenser d'autres puissances ou être considéré par elles comme un empiétement sur leurs intérêts. Le pays étant par sa situation très peu exposé à des conflits avec d'autres Etats, il doit être d'au- tant plus facile de conclure des traités d'arbi- trage instituant une Cour arbitrale chargée de statuer sur les différends éventuels.
« Bien convaincu que des traités d'arbitrage conclus avec d'autres Etals seront utiles à notre pays, le Storthing s'en remet respec-
:JIO
LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE
tueusement à Votre Majesté pour prendre les initiatives qui seront nécessaires. »
Le premier ministre de la Norvège s'est dé- claré sympathique aux traités d'arbitrage, s a n s se dissimuler les difficultés qui peuvent se présenter.
La suite dépend du roi et du ministre des affaires étrangères à Stockholm.
Extrait du rapport de la Commission de l'Ecole d'Horlogerie et de Mécanique
de Saint-lmier
L'année scolaire a commencé le 27 avril avec 14 élèves répartis dans trois classes de la section d'horlogerie de la manière s u i v a n t e :
3 élèves dans la classe de Ie année, ébau- ches, finissages, chronographes.
3 élèves dans la classe de IIe année, échap- pements.
8 élèves dans la classe de I I P année, re- passages, remontages et réglages.
Il est sorti pendant l'année:
1 élève ayant suivi le cours complet.
I » débutant, pour cause d'inaptitude.
La nouvelle classe de mécanique s'est ou- verte le 15 juin avec 8 élèves.
II est entré pendant l'année :
4 élèves inscrits pour un cours complet d'horlogerie de 3 années et 1 élève inscrit pour un cours de perfectionnement de méca- nique de 18 mois.
L'année se termine donc avec 25 élèves.
Résultats de l'enseignement. — Les examens pratiques et théoriques de l'Ecole ont eu lieu le 30 avril : l'exposition publique des travaux des élèves a eu lieu le dimanche 2 mai, comme d'habitude de 10 h. à 12 h. du matin et de 1 h. a 4 h. du soir.
Les examens étaient présidés par M. le con- seiller national C - E . Tissot, du Locle, expert fédéral des Ecoles d'horlogerie. Les experts théoriques nommés par la Direction du Dé- partement de l'Intérieur du canton étaient MM. les D's professeurs J.-H. G r a f e l G . Huber, de Berne. Les experts pratiques pour l'hor- logerie étaient MM. Albert Jeanneret, de la maison Mœri & Jeanneret, fabricant d'horlo- gerie, à St-Imier, et Aug. Sandoz-Moser, fa- bricant d'horlogerie, à Sonvillier ; pour la m é c a n i q u e : MM. Ch. Junod, directeur de fa- brique, à' Gorgémont, et Ed. Mons, ingénieur à St-Imier.
Le rapport des experts théoriques du 3 mai contient ce qui suit:
« N o t r e inspection visa d'abord les travaux écrits. La plupart des branches étaient repré- sentées par des cahiers, en général propres et, lorsque cela était nécessaire, corrigés par le maître jusqu'au bout.
« L e s dessins étaient exécutés avec un soin tout à fait particulier. Un grand nombre étaient exécutés par les élèves suivant don- nées ou d'après nature, ce qui contribue cer- tainement à augmenter leurs aptitudes.
« Les examens théoriques dont les sujets d'interrogation ont toujours été choisis par nous, donnèrent les résultats s u i v a n t s :
« F r a n ç a i s . Arithmétique, Trigonométrie, Physique : Bien.
« Algèbre et Géométrie, I'e et I P sections : Assez bien.
« Mécanique et Théorie d'horlogerie, Irc et I P sections : Assez bien.
«Comptabilité et Arithmétique commerciale:
Médiocre, ce qu'il faut attribuer peut être au sujet choisi (Lettre de change) dont la théorie est toujours un peu difficile.
« N o u s pouvons exprimer notre satisfaction sur la situation de l'institution ainsi que sur le travail de l'Ecole et recommandons au mieux l'Ecole d'horlogerie et de mécanique
de St-Imier au Département de l'Intérieur du canton.
« D1 J.-H. GRAF,
« D" G. HUBER. Λ
Ingénieuse réclame
Voici comme réclame, quelque chose d'ex- quis. Bien entendu, cela nous vient de la plus grande Compagnie du monde, de la plus mo- deste, comme de la plus importante, de la plus surveillée comme de la plus sure de toutes les Compagnies d'assurance; de la Mutual Life.
La Mutual Life veut nous faire peur et nous dit que l'Europe étant à la veille d'une conflagration générale, les Européens pru- dents feront bien de lui apporter leur argent.
Cela ne vous rappelle-t-il pas Raminagrobis voulant persuader aux souris et aux rats qu'ils feront bien de se mettre sous sa pro- tection.
« P o s s é d a n t la majeure partie de ses place- ments aux Etats-Unis, la Mutual Life offre une sécurité toute particulière a u x personnes qui résident dans l'ancien continent, qui re- doutent pour les sociétés financières en géné- ral les conséquences d'un conflit européen et qui veulent avoir une partie. — La Mutual Life est bien bonne de ne demander qu'une partie alors qu'elle pourrait tout demander — de leur fortune placée en dehors du champ d'action où peut éclater ce conflit. »
Placements a v a n t a g e u x , c a r , d'après le compte rendu officiel de la Compagnie, les placements en immeubles faits par la Mutual Life ne lui rapportent que 1,11 p. 100 !
Une Compagnie telle que la Mutual LJfe qui reconnaît avoir dépensé, en une seule an- née, 13,500,000 dollars pour frais généraux, commissions, etc., c'est-â-dire beaucoup plus que le revenu de ses fonds placés, aurait tout lieu d'être plus discrète. La modestie de la violette est une habileté.
Nouvelles diverses
H o r l o g e r i e g e n e v o i s e . — Nous avons eu le plaisir d'examiner, dans nos bureaux, une petite montre que M. L. Jaquet, le fabricant et spécialiste bien connu, vient de terminer pour le compte d'une maison de Londres. Ce bijou-montre a un mouvement d'un diamètre de 11 millimètres, et il est pourvu d'un échap- pememerit à ancre avec balancier compensa- teur, ce qui en rend la régularité de marche aussi parfaite que possible. Le mouvement est enchâssé dans le chaton d'une bague dont le cercle de glace faisant remontoir est couvert de diamants : la mise à l'heure à secret est par un dispositif très ingénieux, complètement cachée, ne gênant ni au coup d'œil ni au porter de la bague. Nous croyons que c'est le premier bijou de ce genre qui se soit fait avec un échappement à a n c r e : il a été complètement créé et terminé dans la maison de M. L. Ja- quet, et fait honneur à notre industrie gene- voise. Il est exposé pour quelques jours seu- lement dans les vitrines de M. Ed. Gasser, magasin d'horlogerie, 16, Grand-Quai.
L a s i t u a t i o n é c o n o m i q u e d e l ' A m é r i - q u e c e n t r a l e continue à être très précaire, Le Gouvernement du Guatemala a permis aux banques de suspendre le remboursement de leurs billets même en argent.
Dans le Nicaragua, les salaires des fonc- tionnaires, depuis le président jusqu'au moin- dre employé, ont été considérablement réduits.
et beaucoup d'emplois ont été complètement supprimés. Les planteurs de café se plaignent de ne pouvoir trouver aucun crédit. On peut se demander si la fédération, qu'on a denou- veau décidé de former entre les cinq républi- ques, améliorera la situation dans ces pays
que la nature a fait si riches, mais que la mauvaise administration rend toujours si pauvres.
La c o m p a r a i s o n s u i v a n t e e n t r e l e m o n t a n t d e s d r o i t s d e d o u a n e s d e d i - v e r s p a y s est présentée par The Nation.
La Kussie et les Etats-Unis sont les pays qui ont les droits les plus élevés. La Russie* les a élevés de 1 2 % de la valeur des marchandises importées, en 1804, à 2 0 . 8 % , en 1803. Aux Etats-Unis les droits étaient, 1884, de 28.44° «, mais_ la loi Wilson les abaissa, en 1894, à 20.25. L'Espagne très protectionniste deman- dait 11.70Zo, en 1884, et 1 0 . 7 e n 1804. L'Italie 12.3 en 1884. et 18.9 en 1804. La France 7 en 1884, et 12.1 en 1804. L'Allema-ne (5.3 en 1884, et 9.2 en 1894,
U n e s i n g u l i è r e o r d o n n a n c e c o n c e r - n a n t l e s h a b i t s e t l e s c h a u s s u r e s p o r - t é s e n B u l g a r i e vient d'être rendue par le ministère du commerce et de l'agriculture de ce pays. Tous les fonctionnaires et serviteurs de l'Etat, des villes ou des communes, et même les députés, quand ils sont en session, sont obligés de porter des habits et des chaussures fabriqués dans le pays, avec des étoffes ou du cuir produit clans le pays. Etoffes et cuirs doi- vent porter une certaine marque qui doit sub- sister sur les habits et sur les chaussures.
Ceux qui se serviraient d'autres matières se- raient poursuivis pour tromperie. Lorsque les fonctionnaires achètent ou commandent des habits et des chaussures, ils doivent se procu- rer une facture qui pourrait servir de preuve envers leurs supérieurs. Dès qu'ils achètent de nouveaux habits, ils doivent en informer ceux-ci qui doivent eux-mêmes contrôler les habits. Tout manquement à ces prescriptions sera puni d'amendes et de peines disciplinai- res.
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Cote de l'argent
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gent fin en grenailles. . fr. 105.50 le kilo.
LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 311 T a b l e a u c o m p a r a t i f
des poinçonnements effectués et des essais taits par les bureaux de contrôle des ouvrages d'or et d'argent
p e n d a n t l e S
mst r i m e s t r e d e c h a c u n e d e s a n n é e s 18ΘΘ e t 1807.
Bureaux
1. Bienne . . . . 2. Chaux-de-Fds.
3. Delêmont. . . 4. Fleurier . . . 5. Genève . . . . (i. Granges (SOIMT) · 7. Locle
• 8. Neuchàlel . . 9. Noirmont . . 10. P o r r e n t r u y . . 11. St-Imier . . . 12. Schaffhouse . 13. Tramclan . .
Total Plus 18!)7 Moins 1897 Berne, le 12 j
Boîtes de montres poinçonnées Boîtes d'or
1896 4.400 91.414 3.666
•2.053 4.062 340 19.631
10 4.577 12 1.694 183 3.591 135.693
—
— uillet 189"
1897 4.874 84.424 4.962 1.666 3.443 566 17.485
— 2.976
132 1.872 237 2.284 124.921
— 10.772
Boîtes d'argent 1896
113.806 14.237 26.893 38.240 31.102 76.014 10.165 7.700 51.270 110.016 61.993 17.173 117.423 676.032
—
—
1897 111.753
12.189 23.567 30.754 31.928 79.650 10.826 12.124 90.122 103.620 50.171 16.493 108.707 681.904 5.872
—
Total des bottes 1896
118.266 105.651 30.559 40.293 35.164 76.354 29.796 7.710 55.847 110.028 63.687 17.356 121.014 811.725
—
— 14,6
13,0 3,8 5,0 4,3 9.4 3,7 0,9 6,9 13,6
7,8 2.1 14,9
100
—
—•
1897 116.627
96.613 28.529 32.420 35.371 80.216 28.311 12.124 93.098 103.752 52.043 16.730 110.991 806.825
— 4.900
14,5 12,0 3,5 4,0 4.4 9,9 3,5 1,5 11.5 12.9 6,5 2,1 13,7
100
— 0,6
Boites payant double taxe, et boîtes refusées
çonnement 1896 1897
259 503 42 52 6 24 44 342 228 178 33 18 73 1.802
—
— 227 206 204 67 5 171 31
— 144 333 268 36 37 1.729
— 73
Objets de bijouterie eta ortevrene poinçonnes
1896 2.248 31,2
289
— 1 1.119
— 1
•2
—
—
— 3.536
— 7.196
—
— 4,0 0,0 15,6
— 0,0 0,0
—
—
— 49,2
— 100
—
—
1897 2,063'-28,S
168
—
— 1.833
— 12
2
—
—
— 3.123
— 7.201
5
— 2,3
— 25,4
— 0,2 0,0
—
—
— 43,3 100
0,0
—
Essais de ingots d'or et d arnent 1896
505 2.212
112 128 3 156 224 74 71 120 114 53 138 3.910
—
— 12,9 56,5 2,9 3,3 0,1 4,0 5,7 1,9 1,8 3,1 2,9 1,4 3,5 100
—
—
1897 54s!l4,4 2.115 55,6
132 140 ο 157 158 22 112 80 159 53 128 3.806
— 104
Bureau fédéral des matières d'or et d'argent.
3,4 3,7 0,1 4,1 4,1 0,6 2,1 3,0 4,2 1.4 3,3 100
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Diplôme de première classe Bvitisli Horologïcat Instilulc Londres
Concours 1891
Médaille d'or à l'Exposition de Genève 1896
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Le payement en marchandises
Depuis longtemps cette cpiestion, qui fut autrefois le thème de bien des dis- cussions clans nos centres industriels, n'a plus été agitée.
Nous devons en inférer que l'usage de payer les ouvriers autrement qu'en espèces ayant cours légal a d i s p a r u ; la loi fédérale sur les fabriques d'abord, puis notre législation cantonale ont donné satisfaction, dans une large me- sure, à l'opinion p u b l i q u e ; mais, on sait que les meilleures lois peuvent être tournées, et d'après ce que nous appre- nons, il semblerait que le mal n'aurait fait que changer de place.
Il nous revient en effet, que certains marchands horlogers de notre place, re- mettent à leurs fournisseurs des ordres assez importants, payables partie en es- pèces, partie en marchandises que le petit fabricant doit à son tour chercher à placer, à q u i ? à ses ouvriers, naturel- lement, et c'est ainsi que nos bons vil- lageois sont toujours forcément mis à la dernière mode.
Tout cela se fait au nom de la liberté de commerce et d'industrie ; nous ne voyons pas t r o p de quelle manière il serait possible de réagir contre de pa- reilles pratiques qui r u i n e n t les affaires, provoquent la baisse des prix et rendent toute concurrence honnête impossible.
Nos petits fabricants ne devraient pas
accepter le rôle que certains faiseurs peu scrupuleux leur font jouer et en atten- dant que n o u s revenions plus en détail sur cette question qui a une importance majeure p o u r l'avenir de notre industrie, nous d o n n o n s aujourd'hui le premier garde à vous !
A b o n entendeur, salut! X.
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Information
Les intéressés peuvent demander des renseignements sur la maison
C. Boillat,
à O t t e n d o r f ( A l s a c e )
au Secrétariat général de Ia Chambre cantonale du Commerce, à la Chaux-de- F o n d s .
Examens d'apprentis
L'Inspectorat des apprentissages nous com- munique un extrait des résultats des examens professionnels qui ont eu lieu depuis le pre- mier juin.
Nous publions les noms des apprentis di- plômés en priant nos lecteurs de consulter les prochains numéros de la Feuille officielle où ils trouveront en plus l'indication des notes obtenues par chaque apprenti et les adresses des maîtres d'apprentissages.
Anneaux de montres : A. Lutolf, Chaux-de- Fonds,
Assortiments à ancre : H. Golay, Locle.
Boisselier : G. Staempfli, Auvernier.
Bouchers: H. Hubler, Colombier; A. Matile, Locle.
Charrons: E. Bûhler, Fleurier; J. Hugli, Coffrane; H. Matthey, Locle.
Coiffeiu's: A. Elsohn, Fleurier: R. Herzog, Neucltàtel ; E. Petitpierre, Colombier ; L.-P. Robert, Chaux-de-Fonds.
Commerçants : J.Patthey, Locle; C. Simonin, Locle.
Cordonniers : L. Chédel, Fleurier: H. Vuille, Locle.
Coutelier .· A. Glauser, Chaux-de-Fonds.
Cuisinière: O. Delaurens, Auvernier.
Démonteurs, Remontëurs et Rhabilleur : E. Droz, Locle ; M. Lévy, Chaux-de-Fonds ; A. Schlup, Chaux-de-Fonds.
Ebénistes: J. Jeanneret, Fleurier; J. Jœrin, Chaux-de-Fonds; E. Pieren, Chaux-de- Fonds.
Echappements : E. Barthoulot, Locle ; G. Bo- rel, Locle; M.-S. Bolle, Verrières; A. Chard, Villiers; A. Droz, Locle; C. Fuchs, Chaux- de-Fonds; N. Ginzburger, Chaux-de-Fonds;
E. Huguenin, Chaux-de-Fonds ; A. Kreis, Chaux-de-Fonds ; H. Matthey, Brenets ; J. Matthey, Brévine; U. Monnier, Villiers;
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Emailleurs : A. Dubois, Locle ; J.-A. Hugue- nin, Locle; G. Huguenin, Chaux-de-Fonds;
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Emailleur de fonds : M. Jaquet, Locle.
Emboiteur : M. Musy, Locle.
Filateur : O. Audétat, Boudry.
Finissage et polissage : J. Donzé, Chaux- de-Fonds ; E. Jeanmonod, Locle ; L. Per- rinjaquet, Locle; L. Robert, Chaux-de- Fonds ; L. Vuilleumier, Chaux-de-Fonds.
Gatnier et Relieur : W. Debrot, Chaux-de- Fonds; G. Huguenin, Locle.
Graveurs et guillocheurs : P . Dubois, F. Droz, G. Kaiser, G. Sandoz, A. Von Gunten, Ghaux-de-Fonds.
Maréchaux: L. Dornier, Ponts - Martel ; G. Haller, Ghézard.
Mécaniciens : P. Courvoisier, Couvet ; P. Jean- neret, Fleurier; O.Kœslin, Couvet; F. Per- renod, Chaux-de-Fonds; A. Ulmann, Neu- chàtel ; J.-E. Vuilleumier, Chaux-de-Fonds.
Menuisiers : L. /Egler, Auvernier : F. Fleury, Chaux-de-Fonds ; E. Huber, Ghaux-de- Fonds.
Monteurs de boîtes or : E. Breguet, Ghaux- de-Fonds; W. Ducommun, Locle; A. Lichti, Ghaux-de-Fonds.
Peintres et Gypsenrs: 0. Beurgy, Ghaux- de-Fonds; E. Burri, Chaux-de-Fonds; G. Fa- vre, Peseux ; L. Gauthipr, Chaux-de-Fonds ; L. Perret, Gernier.
Pendulier: H. Berthcud, Fleurier.
Pierriste: E. Seiter, Dombresson.
Régleurs : N. Bloch, Chaux-de-Fonds : M. Gi- rard, Chaux-de-Fonds; A. Jeanneret, Locle;
J. Racine, Chaux-de-Fonds; A. Schvaldt, Chaux-de-Fonds.
Repasseuses de linge : E. Klopfer, Neuclià- tel : M. Monnier, Locle : M.-A. Redard, Au- vernier: L. Ungemacht, Chaux-de-Fonds.
Sculpteur: F. Fehlbaum, Neuchàtel.
Sellier : E. Niklaus, Colombier.
a-ic LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E Sertisseuse: A. Colomb, Locle.
Serruriers: E. Bogli, St-Blaisc; J.-E. Car- 'nal, Neuchàlel; A. Dubois, Locle: G. Bu- bois, Chez-le-Bart : G. Ducret, Neuchàlel : F. Jeanneret, Chaux-de-Fonds : A. Keegi, Locle : M. Stengelin, Colombier ; H. Zulauf, Cernier.
Tailleur: H. Luder, Chaux-de-Fonds.
Tapissiers : G. Brunner, Chaux-de-Fonds : C. Girard, Locle; E. Nydegger, Chaux-de- Fouds : G. Prahins, Neuchàlel ; E. Strrger, Neuchâtel.
Tourneurs sur bois: E. Gagnebin, Chaux- de-Fonds ; C. Gaveglio, Neuchà'lel ; P. Metz- ger, Chaux-de-Fonds.
Typographes : G. Gabus, Locle.
L'organisation de la liberté
Tel est le sujet d'une importante con- férence faite à Bordeaux, par M. Yves Guyot. Nous en détachons l'intéressant passage suivant :
Nous avons proclamé des libertés sans penser suffisamment à les organiser. Il y a une part d'illusion étrange qu'on trouve dans les physiocrates, dans les philosophes du XVIII
esiècle, dans les h o m m e s de l'Assemblée nationale de 4789: c'est la foi dans le prosélytisme de la liberté. Ils ont cru qu'il sullisail de proclamer des vérités : que ces véri- tés, une fois proclamées, existeraient par elles-mêmes, se suffiraient à elles- mêmes. Eh bien! non ; ce n'est pas exact;
il fallait sauvegarder ces libertés, leur d o n n e r des garanties. L'article du litre I
e rde la Constitution de 1791 m o n t r e bien ce désir; mais ce désir n'a pas été réa- lisé, car il a m a n q u é à cet article un or- gane pour le mettre en pratique.
E n 1789, les Etals-Unis, établissant leur Constitution se sont montrés beau- coup plus pratiques : ils ont eu soin de sauvegarder les droits qu'ils avaient pro- clamés. L'article 6 de leur Constitution contient la disposition suivante :
«Cette Constitution et les lois des Etats-Unis qui seront faites en consé- quence composeront la loi suprême du pays.
«Les juges de chaque Etat seront tenus de s'y conformer, nonobstant loule dis- position qui, d'après les lois où la cons- titution d'un Etat quelconque, serait en opposition avec celte loi suprême. »
Le pouvoir judiciaire, institué par l'article 3 de la Constitution des Etats- Unis, est formé d'une Cour suprême et de Cours fédérales. Le pouvoir judiciaire s'étend à toutes les causes en matière de droit et d'équité qui s'élèvent sous l'em- pire de celle Constitution. Les juges américains n'ont pas à contrôler les lé- gislateurs : ils n'ont pas le moins du monde le rôle que voulaient s'arroger les Parlements sous l'ancien régime ; seulement, q u a n d un individu estime q u ' u n e loi promulguée par le Congrès est en contradiction avec les principes de la Constitution, il peut résister à son ap- plication. On le traduit alors devant une
des Cours fédérales ou devant la Cour suprême, qui examine si la loi est en rapport avec les droits garantis par la Constitution: si celte loi est en désaccord avec elle, la Cour déclare que l'individu, avec juste raison, n'accepte pas celte loi.
Je vais vous citer un exemple de cette manière de procéder. En 18(58, une loi fédérale déclara que dans les chantiers fédéraux la journée de travail serait li- mitée à huit heures. On ne s'est pas sou- mis à cette loi et la Cour fédérale a con- sidéré que cette loi était une atteinte à la liberté du travail ; que l'ouvrier est censé connaître les règlements et les ac- cepter par le fait qu'il est employé et payé. Il en résulte que ce n'est pas la loi qui est appliquée, mais les us el cou- tumes des établissements dépendant du gouvernement des Etats-Unis. En 1878, l'Etat de New-York voulut essayer d'éta- blir la même loi sur ses chantiers. La Cour fédérale de l'Etat de New-York ré- pondit que les contrats privés primaient les arrangements d'autorité, que la loi était non exécutoire.
J e voudrais vous faire comprendre le rôle de la Constitution des Etals-Unis à ce point de vue et quel doit être le rôle de la Constitution des Etats modernes.
Les Constitutions sont choses mo- dernes et fort rares jusqu'au XIX
esiècle.
Elles ne sont pas des renonciations de droits, selon la théorie fausse du (Jouirai social: elles sont au contraire l'affirma-
tion de droits. Tel le Bill of Bights de 1689 en Angleterre, la Constitution des Etats-Unis de 1787, la Constitution fran- çaise de 1791. Dans ces actes, les hom- mes mettent en commun certains inté- rêts : mais ils ont soin de spécifier ceux qu'ils entendent expressément se réser- ver, et ceux qu'ils se réservent prennent le nom de libertés.
Si vous donnez mandat à un voyageur de commerce de placer des marchandises, vous ne lui donnez pas mandat de per- cevoir les fonds de celte marchandise.
Il faudrait alors lui d o n n e r un nouveau mandat. Si vous donnez à quelqu'un mandai de percevoir des fermages, vous ne lui donnez pas mandat d'aliéner ou d'hypothéquer vos propriétés. C'est le mandat limité. Eh b i e n ! le caractère dis- linctif. fondamental, de la Constitution des Etats-Unis, c'est la transposition au contrat politique des arrangements d'or- dre civil et commercial : c'est la limita- lion du mandat : Compagnie à respon- sabilité limitée (Company limiled). Les statuts existent, le Conseil d'administra- tion peut agir dans les limites des sta- tuts : il n'a pas le droit de dépasser les limites que tracent ces statuts. Les sta- tuts déterminent ce qu'il peut faire ; il y a des choses qui ont été mises en com- mun, mais il y a des droits réservés.
Ainsi, l'amendement 9 de la loi des Etats- Unis spécifie que « l'énumération faite, dans celte Constitution, de certains droits
ne pourra être interprétée de manière à affaiblir ou à exclure d'autres droits con- servés par Ie peuple».
Par conséquent, en dehors de ce qui a été mis en commun dans les statuts, l'individu s'est réservé toute liberté d'ac- tion : et si des législateurs essaient de porter atteinte a ces droits réservés, garantis par la Constitution, au point de vue soit de la liberté de conscience, soit de la liberté individuelle, soit de la li- berté du travail, la décision qu'ils ont pu prendre est déclarée nulle par le pouvoir judiciaire, parce qu'ils ont outre- passé leur mandat.
C'est cette disposition qui a assuré la garantie de la liberté aux Etats-Unis ; et certes, si nous avions à reviser la Cons- titution française, la première chose qu'il y aurait à faire ce serait de déclarer comme en dehors des atteintes du légis- lateur un certain n o m b r e de principes:
la liberté individuelle, comprenant la liberté des contrats de travail et d'é- change : la propriété individuelle : l'éga- lité de tous devant la loi; l'unité de la loi; l'impôt réel et proportionnel. II y aurait à fortifier en même temps le pou- voir judiciaire de manière qu'il puisse jouer le même rôle que la Cour suprême aux Etals-Unis. En France, nous avons Ia Cour de cassation, el il suffirait d'ajouter très peu de chose aux lois or- ganiques qui Ia constituent pour qu'elle puisse jouer ce rôle, qui convient à des magistrats considérés, inamovibles, in- dépendants, sans ambition, parvenus à la plus haute magistrature. Cette indé- pendance du pouvoir judiciaire a été empruntée à la conception de Montes- quieu de la séparation des pouvoirs, qui a joué un grand rôle dans la Constitu- tion des Etats-Unis.
Variété
P a u v r e m o n t r e !
Il arrive au moins une fois par jour à cha- que horloger de s'entendre dire par un client:
«Tenez, voici une montre que vous m'avez vendue, il y a dix ans. Elle a toujours bien marché, mais maintenant elle s'arrête à tout propos, sans motifs. »
J'ai retrouvé dans mes notes un petit travail fait, il y a longtemps, et qui, mis sous les yeux des particuliers, aura plus de valeur que tous les arguments possibles. Et ceux qui com- prennent qu'ils sont obligés d'acheter ou de faire ressemeller de temps à autre une paire de chaussure seront moins exigeants envers cette compagne dévouée et. indispensable, la montre.
Prenons par exemple une période de dix ans. L'aiguille des minutes a fait ST.twO tours ; cette aiguille ayant 18 millimétrés de lon- gueur, le chemin parcouru par sa pointe est égal à0.90(> métrés. L'aiguille des secondes a fait 5.259.480 tours et sa pointe a parcouru sur le cadran un espace de 11)8 kil. 282 mètres mesurés en ligne droite.
La roue d'échappement a fait 52.594.800 tours: comme elle a 15 dents, cette roue est tombée 788.U23.000 fois en repos sur chaque levée.
Le balancier a battu sans arrêt 1.577.84(5.000
LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 317
vibrations. En comptant un tour par vibration(calcul moyen), le chemin parcouru par un point extérieur de la serge est égal à 79.300 kilomètres environ, c'est à dire deux fois le tour de la terre.
Voilà le travail produit, pendant dix ans, sans discontinuer, par cette merveilleuse pe- tite machine, qui souvent n'a été payée que quelques francs et de laquelle on exige un service sans arrêt, scrupuleusement exact.
On lui refuse mémo une visite et la moindre réparation chez l'horloger !
Un chemin de f e r à voiles.
On vient de procéder à de très curieuses expériences sur le Kansas-Pacific-Raihvay, dont les voies traversent des plaines d'une étendue considérable.
Chaque wagon d'un train a été muni d'un mat de trois mètres de hauteur, portant une voile triangulaire avec deux arcs-boutants, et le train, lancé d'abord par la machine à va- peur ordinaire, a essayé ensuite, dans les plaines, de marcher sans les secours de la lo- comotive.
Malgré les courbes assez dures, le train a pu ainsi atteindre facilement une vitesse de quarante milles, soit soixante-quatre kilomè- tres par heure, ce qui est une jolie allure, — même en Amérique.
Nous avons bien le bateau à vapeur, pour- quoi n'aurions-nous pas le train à voiles?
Nouvelles diverses
Le d é v e l o p p e m e n t d e l ' i m m i g r a t i o n du r o y a u m e - U n i est indiqué par les chif- fres suivants: En 171JO elle n'embrassa que
2.000 personnes. De 1816 à 1819, elle aug- menta de l-2.500 à 35.000. Dans les cinq an- nées de 18"20 à 1824, on ne compta que 95.000 immigrants, mais dans les cinq années sui- vantes, leur nombre fut de 121.000. De 1830 à 1831, l'immigration monta à 382.000; mais elle baissa de nouveau à 287.000 de 1835 à 1839. Dans toute la période de 1815 à 1852, le nombre total fut de 3.404.000: de 1853 à 1800 il fut de 1.582.000. Sur ces 1.582.000 immi- grants, 1.313.000 étaient d'origine britanni- que ou irlandaise. DeISOl à 1870, le nombre des immigrants atteignit 1.968.000, dont 1.562.000 Anglais et Irlandais; de 1871 à 1880, 2.228.000, dont 1.679.000 Anglais ou Irlandais; de 1881 à 1890, 3.536.000, dont 2.562.00(1 Anglais Irlandais. Grâce à cette grande augmentation récente, le total général de 1815 à 1895 s'est trouvé porté à 14.260.000.
Les chercheurs d'or chinois. — Les gens bien informés prétendent que les chinois sont les meilleurs mineurs du monde.
En Californie et en Australie, ils sont fort recherchés. Leur expérience est précieuse.
Ce sont des travailleurs consciencieux qui se contentent d'un salaire modéré.
Le souvernemenl anglais de la Cote d'Or, désireux d'expkiter les richesses minières de celte colonie, vient d'engager spécialement des mineurs chinois pour commencer l'ex- ploitation des gisements aurifères récemment découverts.
L'accroissement de la population. — Il résulte d'une statistique publiée par le Neichsanzeiger au sujet de l'accroissement de la population clans certaines grandes villes que, de 1800 à 1890, la population a été dou- blée à Amsterdam, Birmingham, Bruxelles, Manchester et Rome : dans deux villes elle a été triplée, Copenhague et Marseille : à Pra-
gue, Lyon, St-Pétersbourg, Paris et Londres elle est devenue quatre fois plus forte ; a Dresde, Cologne, Breslau, Hambourg et Vienne, cinq fois; à Leeds, Liverpool et Var- sovie, six fois: à Sheffîeld et Glasgow, sept fois; à Munich, huit fois; à Leipzig, Buda- pest et Berlin, neuf fois et à Baltimore, 10 fois.
Mais le record de l'augmentation est détenu par des villes américaines. A New-York et à Philadelphie, la population, depuis le com- mencement du siècle, est devenue 25 fois plus grande, à Chicago 245 fois et à Brooklyn 339 fois.
Le pont le p l u s é l e v é . — Le prince Fré- dèric-Léopokl de Prusse a procédé ces jours, derniers, à l'inauguration du pont construit entre Solingen et Remscheid, qu'on dit être le pont de chemin de fer le plus long du con- tinent européen. Le nouveau pont à une lon- gueur de 463 mètres et l'arche du milieu une longueur de 170 mètres. Le pont se trouve à 107 mètres au-dessus du niveau de la Wup- per. C'est par conséquent, le pont le plus élevé du monde.
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