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II-Paramètresd’unevariablealéatoire I-Variablealéatoire Probabilités

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Probabilités

I- Variable aléatoire

1) Exemple

Un jeu consiste à lancer un dé équilibré, si le résultat est pair on gagne la somme indiquée enAC, si le résultat est impair on perd 3AC.

On note X le gain en euro à l’issue de ce jeu. On obtient les résultats suivants :

issue 1 2 3 4 5 6

gain X enAC -3 2 -3 4 -3 6

• L’univers de cet expérience aléatoire estΩ={1; 2; 3; 4; 5; 6}

• A chaque issue on associe un nombre réel (le gain) On dit que l’on définit une variable aléatoire, notée X.

L’événement gagner 2AC est noté (X = 2), sa probabilité est 16. On note P(X = 2) = 16. De même P(X =−3) =36.

• En déterminant la probabilités de toutes les valeurs prises par X, on dit que l’on définit sa loi de probabilité :

xi -3 2 4 6

P(X =xi) 12 16 16 16

• Déterminer P(X≥3).

2) Définition

SoitΩl’univers d’une expérience aléatoire.

Une variable aléatoire X est une fonction qui à chaque issue associe un nombre réel notéxi. On définit la loi de probabilité de X en associant à chaque valeurxisa probabilité P(X =xi).

xi x1 x2 x3 · · · xn

P(X =xi) p1 p2 p3 · · · pn Définition

II- Paramètres d’une variable aléatoire

1) Exemple

Si on joue 600 fois au jeu précédent , on a :

• 100 chances que le gain soit de 2AC.

• 100 chances que le gain soit de 4AC.

• 100 chances que le gain soit de 6AC.

• 300 chances que le gain soit de -3AC.

En jouant 600 fois, on peut espérer gagner à chaque fois en moyenne 100×2+100×4+100600 ×6+300×(3) = 0,5 C’est l’éspérance de la variable aléatoire. On note E(X) = 0,5.

Lycée Gustave Eiffel 1èreS2 - M. Herbaut 1/3

(2)

2) Définitions

Soit X une variable aléatoire.

• L’éspérance mathématique de X est le nombre E(X) défini par : E(X) =p1×x1+p2×x2+· · ·pn×xn=

Xn

i=1

pixi

• La variance de X est le nombre réel V(X) défini par : V(X) =

Xn

i=1

pi(xi−E(X))2.

• L’écart-type de X est le nombre réelσ(X) défini par : σ(X) =p

V(X).

Définition

Remarque :

Lorsque X représente le gain d’un jeu d’argent , E(X) représente le gain moyen par partie.

• si E(X) = 0 alors on dit que le jeu est équitable.

• si E(X)>0 alors on dit que le jeu est favorable au joueur.

• si E(X)<0 alors on dit que le jeu est défavorable au joueur.

V(X) =p1x12+p2x22+· · ·+pnx2n−(E(X))2= Xn

i=1

pix2i −(E(X))2. Propriété

Démonstration

Preuve pour 3 valeurs :

V(X) =p1(x1−E(X))2+p2(x2−E(X))2+p3(x3−E(X))2 Exemple 1 :

Calculer la variance et l’écart-type du jeu précédent.

Remarque :

E(X) etσ(X) se calculent avec la calculatrice en utilisant le menuSTAT.

3) Propriétés Exemple 2 :

On décide de doubler les gains et les pertes du jeu précédent. La loi de probabilité du gainX0 est alors donnée par :

xi -6 4 8 12

P(X =xi) 12 16 16 16

AlorsE(X0) =12×(−6) +16×4 +16×8 +16×12 = 1,V(X) = 12×(−6)2+16×42+16×82+16×122−12 On remarque queE(X0) = 2E(X)etσ(X0) = 2σ(X0).

Lycée Gustave Eiffel 1èreS2 - M. Herbaut 2/3

(3)

Dans le cas général : Soientaetbdeux nombres réels, si la loi de probabilité de X est donnée par :

xi x1 x2 x3 · · · xn

P(X =xi) p1 p2 p3 · · · pn Celle de X0=aX +best donnée par :

x0i ax1+b ax2+b ax3+b · · · axn+b

P(X0=x0i) p1 p2 p3 · · · pn

Alors :

E(aX +b) =p1(ax1+b) +p2(ax2+b) +· · ·+pn(axn+b)

=a(p1x1+p2x2+· · ·+pnxn) +b(p1+p2+· · ·+pn)

=aE(X) +b et

V(aX +b) =p1(ax1+b)2+p2(ax2+b)2+· · ·+pn(axn+b)2−(E(aX +b))2

=a2(p1x12+· · ·+pnxn2) + 2ab(p1x1+· · ·+pnxn) +b2(p1+· · ·+pn)−a2(E(X))2−2abE(X)−b2

=a2[(p1x21+· · ·+pnx2n)−(E(X))2] + 2abE(X) +b2−2abE(X)−b2

=a2V(X)

Pour tout réelsaetb

E(aX +b) =aE(X) +b et V(aX +b) =a2V(X) Propriété

Exemple 3 :

Le nombre de repas servis par un restaurant scolaire un jour donné est une variable aléatoireXd’espérance 500 et d’écart-type 81.

Le coût moyen d’un repas est de 2AC et les coûts fices journaliers sont de 1000AC.

SoitYla variable aléatoire égale à la dépense totale journalière pour le restaurant, déterminerE(Y)etσ(Y) Y = 2X + 1000doncE(Y) = 2E(X) + 1000etσ(Y) = 2σ(X).

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