Cent ans de relativit´ e g´ en´ erale
Lo¨ıc Villain
Laboratoire de Math´ematiques et Physique Th´eorique, D´epartement de Physique,
Universit´e de Tours loic@lmpt.univ-tours.fr
Centre Galois
Centenaire de la Relativit´ e G´ en´ erale
Il y a environ un si`ecle...Albert Einstein (1879-1955)
1915, th´eorie de la relativit´e g´en´erale:
I extension de la relativit´e restreinte (1905), laquelle avait d´ej`a r´evolutionn´e les concepts d’espace, detemps, d’´energieet demasse;
I remise en cause de lagravitation universelle newtonienne(∼1687), laquelle
Centenaire de la Relativit´ e G´ en´ erale
Il y a environ un si`ecle...Albert Einstein (1879-1955)
1915, th´eorie de la relativit´e g´en´erale:
I extension de la relativit´e restreinte (1905), laquelle avait d´ej`a r´evolutionn´e les concepts d’espace, detemps, d’´energieet demasse;
I remise en cause de lagravitation universelle newtonienne(∼1687), laquelle avait pr´edit et expliqu´e de nombreux ph´enom`enes (forme de la Terre, lois de Kepler, existence de Neptune, etc.) ;
I par de nombreux aspects,cadre de pens´ee encore actuel de la physique.
Centenaire de la Relativit´ e G´ en´ erale
Il y a environ un si`ecle...Albert Einstein (1879-1955)
1915, th´eorie de la relativit´e g´en´erale:
I extension de la relativit´e restreinte (1905), laquelle avait d´ej`a r´evolutionn´e les concepts d’espace, detemps, d’´energieet demasse;
I remise en cause de lagravitation universelle newtonienne(∼1687), laquelle
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Il y a environ un si`ecle...Albert Einstein (1879-1955)
1915, th´eorie de la relativit´e g´en´erale:
I extension de la relativit´e restreinte (1905), laquelle avait d´ej`a r´evolutionn´e les concepts d’espace, detemps, d’´energieet demasse;
I remise en cause de lagravitation universelle newtonienne(∼1687), laquelle avait pr´edit et expliqu´e de nombreux ph´enom`enes (forme de la Terre, lois de Kepler, existence de Neptune, etc.) ;
I par de nombreux aspects,cadre de pens´ee encore actuel de la physique.
Centenaire de la Relativit´ e G´ en´ erale
Il y a environ un si`ecle...Albert Einstein (1879-1955)
1915, th´eorie de la relativit´e g´en´erale:
I extension de la relativit´e restreinte (1905), laquelle avait d´ej`a r´evolutionn´e les concepts d’espace, detemps, d’´energieet demasse;
I remise en cause de lagravitation universelle newtonienne(∼1687), laquelle
Centenaire de la Relativit´ e G´ en´ erale
Il y a environ un si`ecle...Albert Einstein (1879-1955)
1915, th´eorie de la relativit´e g´en´erale:
I extension de la relativit´e restreinte (1905), laquelle avait d´ej`a r´evolutionn´e les concepts d’espace, detemps, d’´energieet demasse;
I remise en cause de lagravitation universelle newtonienne(∼1687), laquelle avait pr´edit et expliqu´e de nombreux ph´enom`enes (forme de la Terre, lois de Kepler, existence de Neptune, etc.) ;
I par de nombreux aspects,cadre de pens´ee encore actuel de la physique.
Centenaire de la Relativit´ e G´ en´ erale
Il y a environ un si`ecle...Albert Einstein (1879-1955)
1915, th´eorie de la relativit´e g´en´erale:
I extension de la relativit´e restreinte (1905), laquelle avait d´ej`a r´evolutionn´e les concepts d’espace, detemps, d’´energieet demasse;
I remise en cause de lagravitation universelle newtonienne(∼1687), laquelle
Relativit´ e et c´ el´ ebrit´ e
1919, Arthur Eddington (1882-1944): exp´editionbritanniquepour v´erifier la d´eviation de la lumi`ered’´etoiles lointaines par le Soleil
→annonce,`a Londres sous le portrait de Newton, qu’Einstein (allemand) a raison
→symbole important et c´el´ebrit´e imm´ediate.
Relativit´ e et c´ el´ ebrit´ e
1919, Arthur Eddington (1882-1944): exp´editionbritanniquepour v´erifier la d´eviation de la lumi`ered’´etoiles lointaines par le Soleil
→annonce,`a Londres sous le portrait de Newton, qu’Einstein (allemand) a raison
→symbole important et c´el´ebrit´e imm´ediate.
Relativit´ e et c´ el´ ebrit´ e
1919, Arthur Eddington (1882-1944): exp´editionbritanniquepour v´erifier la d´eviation de la lumi`ered’´etoiles lointaines par le Soleil
→annonce,`a Londres sous le portrait de Newton, qu’Einstein (allemand) a raison
→symbole important et c´el´ebrit´e imm´ediate.
Tout est relatif ?
I th´eories d’Einstein surtout connues pour larelativit´e du temps:Placez votre main sur une plaque chaude pendant une minute et cela vous semblera une heure. Asseyez-vous en compagnie d’une jolie fille pendant une heure et cela vous paraˆıtra une minute. C’est cela la relativit´e.;
I image amusante mais incorrecte en ce qui concerne la physique :grandeurs mesurables/objectives
I extrapolations du v´eritable sens de la th´eorie→relativisme culturel (il n’y a pas une unique v´erit´e.)
I en physique (et autres domaines) :tout n’est pas relatif →invariants;
I l’une des le¸cons de la relativit´e : certains concepts (longtemps crus)a priori (temps,espace, etc.) sont plus complexes qu’on ne le pense... et sont mˆeme
Tout est relatif ?
I th´eories d’Einstein surtout connues pour larelativit´e du temps:Placez votre main sur une plaque chaude pendant une minute et cela vous semblera une heure. Asseyez-vous en compagnie d’une jolie fille pendant une heure et cela vous paraˆıtra une minute. C’est cela la relativit´e.;
I image amusante mais incorrecte en ce qui concerne la physique :grandeurs mesurables/objectives
I extrapolations du v´eritable sens de la th´eorie→relativisme culturel (il n’y a pas une unique v´erit´e.)
I en physique (et autres domaines) :tout n’est pas relatif →invariants;
I l’une des le¸cons de la relativit´e : certains concepts (longtemps crus)a priori (temps,espace, etc.) sont plus complexes qu’on ne le pense... et sont mˆeme plutˆot desconceptsa posteriori(exp´eriences n´ecessaires).
Tout est relatif ?
I th´eories d’Einstein surtout connues pour larelativit´e du temps:Placez votre main sur une plaque chaude pendant une minute et cela vous semblera une heure. Asseyez-vous en compagnie d’une jolie fille pendant une heure et cela vous paraˆıtra une minute. C’est cela la relativit´e.;
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I extrapolations du v´eritable sens de la th´eorie→relativisme culturel (il n’y a pas une unique v´erit´e.)
I en physique (et autres domaines) :tout n’est pas relatif →invariants;
I l’une des le¸cons de la relativit´e : certains concepts (longtemps crus)a priori (temps,espace, etc.) sont plus complexes qu’on ne le pense... et sont mˆeme
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I th´eories d’Einstein surtout connues pour larelativit´e du temps:Placez votre main sur une plaque chaude pendant une minute et cela vous semblera une heure. Asseyez-vous en compagnie d’une jolie fille pendant une heure et cela vous paraˆıtra une minute. C’est cela la relativit´e.;
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I extrapolations du v´eritable sens de la th´eorie→relativisme culturel (il n’y a pas une unique v´erit´e.)
I en physique (et autres domaines) :tout n’est pas relatif →invariants;
I l’une des le¸cons de la relativit´e : certains concepts (longtemps crus)a priori (temps,espace, etc.) sont plus complexes qu’on ne le pense... et sont mˆeme plutˆot desconceptsa posteriori(exp´eriences n´ecessaires).
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I th´eories d’Einstein surtout connues pour larelativit´e du temps:Placez votre main sur une plaque chaude pendant une minute et cela vous semblera une heure. Asseyez-vous en compagnie d’une jolie fille pendant une heure et cela vous paraˆıtra une minute. C’est cela la relativit´e.;
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I en physique (et autres domaines) :tout n’est pas relatif →invariants;
I l’une des le¸cons de la relativit´e : certains concepts (longtemps crus)a priori (temps,espace, etc.) sont plus complexes qu’on ne le pense... et sont mˆeme
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I th´eories d’Einstein surtout connues pour larelativit´e du temps:Placez votre main sur une plaque chaude pendant une minute et cela vous semblera une heure. Asseyez-vous en compagnie d’une jolie fille pendant une heure et cela vous paraˆıtra une minute. C’est cela la relativit´e.;
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I extrapolations du v´eritable sens de la th´eorie→relativisme culturel (il n’y a pas une unique v´erit´e.)
I en physique (et autres domaines) :tout n’est pas relatif →invariants;
I l’une des le¸cons de la relativit´e : certains concepts (longtemps crus)a priori (temps,espace, etc.) sont plus complexes qu’on ne le pense... et sont mˆeme plutˆot desconceptsa posteriori(exp´eriences n´ecessaires).
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I th´eories d’Einstein surtout connues pour larelativit´e du temps:Placez votre main sur une plaque chaude pendant une minute et cela vous semblera une heure. Asseyez-vous en compagnie d’une jolie fille pendant une heure et cela vous paraˆıtra une minute. C’est cela la relativit´e.;
I image amusante mais incorrecte en ce qui concerne la physique :grandeurs mesurables/objectives
I extrapolations du v´eritable sens de la th´eorie→relativisme culturel (il n’y a pas une unique v´erit´e.)
I en physique (et autres domaines) :tout n’est pas relatif →invariants;
I l’une des le¸cons de la relativit´e : certains concepts (longtemps crus)a priori (temps,espace, etc.) sont plus complexes qu’on ne le pense... et sont mˆeme
Tout est relatif ?
I th´eories d’Einstein surtout connues pour larelativit´e du temps:Placez votre main sur une plaque chaude pendant une minute et cela vous semblera une heure. Asseyez-vous en compagnie d’une jolie fille pendant une heure et cela vous paraˆıtra une minute. C’est cela la relativit´e.;
I image amusante mais incorrecte en ce qui concerne la physique :grandeurs mesurables/objectives
I extrapolations du v´eritable sens de la th´eorie→relativisme culturel (il n’y a pas une unique v´erit´e.)
I en physique (et autres domaines) :tout n’est pas relatif →invariants;
I l’une des le¸cons de la relativit´e : certains concepts (longtemps crus)a priori (temps,espace, etc.) sont plus complexes qu’on ne le pense... et sont mˆeme plutˆot desconceptsa posteriori(exp´eriences n´ecessaires).
Physique et cartographie du monde
I Physique: tentative decompr´ehension du monde(du plus proche au plus lointain, du plus gros au plus petit) et desloisqui le gouvernent ;
I construction demod`eles(∼cartes) etconfrontation avec le r´eel(science exp´erimentale) ;
I trouver le simple et universel derri`ere le complexe et particulier.
Physique et cartographie du monde
I Physique: tentative decompr´ehension du monde(du plus proche au plus lointain, du plus gros au plus petit) et desloisqui le gouvernent ;
I construction demod`eles(∼cartes) etconfrontation avec le r´eel(science exp´erimentale) ;
I trouver le simple et universel derri`ere le complexe et particulier.
Physique et cartographie du monde
I Physique: tentative decompr´ehension du monde(du plus proche au plus lointain, du plus gros au plus petit) et desloisqui le gouvernent ;
I construction demod`eles(∼cartes) etconfrontation avec le r´eel(science exp´erimentale) ;
I trouver le simple et universel derri`ere le complexe et particulier.
Physique et cartographie du monde
I Physique: tentative decompr´ehension du monde(du plus proche au plus lointain, du plus gros au plus petit) et desloisqui le gouvernent ;
I construction demod`eles(∼cartes) etconfrontation avec le r´eel(science exp´erimentale) ;
I trouver le simple et universel derri`ere le complexe et particulier.
Physique et math´ ematique
Galil´ee (1564–1642):La philosophie est ´ecrite dans cet immense livre que nous tenons toujours ouvert sous nos yeux, je veux dire l’univers. Nous ne pouvons pas le comprendre si nous n’avons pas cherch´e `a l’avance `a en apprendre la langue, et
`
a connaˆıtre les caract`eres au moyen desquels il a ´et´e ´ecrit.Or il est ´ecrit en langue math´ematique, et ses caract`eres sont des triangles, des cercles et des figures g´eom´etriques, sans lesquels il serait impossible `a tout homme d’en saisir le sens.
Physique et math´ ematique
Galil´ee (1564–1642):La philosophie est ´ecrite dans cet immense livre que nous tenons toujours ouvert sous nos yeux, je veux dire l’univers. Nous ne pouvons pas le comprendre si nous n’avons pas cherch´e `a l’avance `a en apprendre la langue, et
`
a connaˆıtre les caract`eres au moyen desquels il a ´et´e ´ecrit.Or il est ´ecrit en langue math´ematique, et ses caract`eres sont des triangles, des cercles et des figures g´eom´etriques, sans lesquels il serait impossible `a tout homme d’en saisir le sens.
Physique et math´ ematique
Galil´ee (1564–1642):La philosophie est ´ecrite dans cet immense livre que nous tenons toujours ouvert sous nos yeux, je veux dire l’univers. Nous ne pouvons pas le comprendre si nous n’avons pas cherch´e `a l’avance `a en apprendre la langue, et
`
a connaˆıtre les caract`eres au moyen desquels il a ´et´e ´ecrit.Or il est ´ecrit en langue math´ematique, et ses caract`eres sont des triangles, des cercles et des figures g´eom´etriques, sans lesquels il serait impossible `a tout homme d’en saisir le sens.
Le(s) principe(s) de relativit´ e ?
Un principed´emocratique
I tous lesobservateurssont ´egaux pour d´ecrire leslois de la physique;
I id´ee ancienne (Galil´ee vers 1632)mais qui a ´evolu´e : initialement certains
´etaientplus ´egauxque d’autres et tous les ph´enom`enes physiques n’´etaient pas inclus
Relativit´e restreinte : premier ´elargissement
I 1905, Einstein: relativit´erestreinteinclut toutes les lois physiquessauf la gravitation→temps et espace relatifs;
I 1908, Minkowski: th´eorie g´eom´etrique→notion d’espace-tempsabsolu.
Relativit´e g´en´erale et gravitation relativiste
I 1915, Einstein: approcheg´eom´etrique→g´en´eralisation du principe de relativit´e `atous les observateurs en incluant la gravitation;
I enrelativit´e g´en´erale, espace-temps=syst`eme physique influen¸cable ;
I gravitation=manifestation de lacourbure de l’espace-temps.
Le(s) principe(s) de relativit´ e ?
Un principed´emocratique
I tous lesobservateurssont ´egaux pour d´ecrire leslois de la physique;
I id´ee ancienne (Galil´ee vers 1632)mais qui a ´evolu´e : initialement certains
´etaientplus ´egauxque d’autres et tous les ph´enom`enes physiques n’´etaient pas inclus
Relativit´e restreinte : premier ´elargissement
I 1905, Einstein: relativit´erestreinteinclut toutes les lois physiquessauf la gravitation→temps et espace relatifs;
I 1908, Minkowski: th´eorie g´eom´etrique→notion d’espace-tempsabsolu.
Relativit´e g´en´erale et gravitation relativiste
I 1915, Einstein: approcheg´eom´etrique→g´en´eralisation du principe de
Le(s) principe(s) de relativit´ e ?
Un principed´emocratique
I tous lesobservateurssont ´egaux pour d´ecrire leslois de la physique;
I id´ee ancienne (Galil´ee vers 1632)mais qui a ´evolu´e : initialement certains
´etaientplus ´egauxque d’autres et tous les ph´enom`enes physiques n’´etaient pas inclus
Relativit´e restreinte : premier ´elargissement
I 1905, Einstein: relativit´erestreinteinclut toutes les lois physiquessauf la gravitation→temps et espace relatifs;
I 1908, Minkowski: th´eorie g´eom´etrique→notion d’espace-tempsabsolu.
Relativit´e g´en´erale et gravitation relativiste
I 1915, Einstein: approcheg´eom´etrique→g´en´eralisation du principe de relativit´e `atous les observateurs en incluant la gravitation;
I enrelativit´e g´en´erale, espace-temps=syst`eme physique influen¸cable ;
I gravitation=manifestation de lacourbure de l’espace-temps.
Le(s) principe(s) de relativit´ e ?
Un principed´emocratique
I tous lesobservateurssont ´egaux pour d´ecrire leslois de la physique;
I id´ee ancienne (Galil´ee vers 1632)mais qui a ´evolu´e :initialement certains
´etaientplus ´egauxque d’autres et tous les ph´enom`enes physiques n’´etaient pas inclus
Relativit´e restreinte : premier ´elargissement
I 1905, Einstein: relativit´erestreinteinclut toutes les lois physiquessauf la gravitation→temps et espace relatifs;
I 1908, Minkowski: th´eorie g´eom´etrique→notion d’espace-tempsabsolu.
Relativit´e g´en´erale et gravitation relativiste
I 1915, Einstein: approcheg´eom´etrique→g´en´eralisation du principe de
Le(s) principe(s) de relativit´ e ?
Un principed´emocratique
I tous lesobservateurssont ´egaux pour d´ecrire leslois de la physique;
I id´ee ancienne (Galil´ee vers 1632)mais qui a ´evolu´e : initialement certains
´etaientplus ´egauxque d’autreset tous les ph´enom`enes physiques n’´etaient pas inclus
Relativit´e restreinte : premier ´elargissement
I 1905, Einstein: relativit´erestreinteinclut toutes les lois physiquessauf la gravitation→temps et espace relatifs;
I 1908, Minkowski: th´eorie g´eom´etrique→notion d’espace-tempsabsolu.
Relativit´e g´en´erale et gravitation relativiste
I 1915, Einstein: approcheg´eom´etrique→g´en´eralisation du principe de relativit´e `atous les observateurs en incluant la gravitation;
I enrelativit´e g´en´erale, espace-temps=syst`eme physique influen¸cable ;
I gravitation=manifestation de lacourbure de l’espace-temps.
Le(s) principe(s) de relativit´ e ?
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I tous lesobservateurssont ´egaux pour d´ecrire leslois de la physique;
I id´ee ancienne (Galil´ee vers 1632)mais qui a ´evolu´e : initialement certains
´etaientplus ´egauxque d’autres et tous les ph´enom`enes physiques n’´etaient pas inclus
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I 1905, Einstein: relativit´erestreinteinclut toutes les lois physiquessauf la gravitation→temps et espace relatifs;
I 1908, Minkowski: th´eorie g´eom´etrique→notion d’espace-tempsabsolu.
Relativit´e g´en´erale et gravitation relativiste
I 1915, Einstein: approcheg´eom´etrique→g´en´eralisation du principe de
Le(s) principe(s) de relativit´ e ?
Un principed´emocratique
I tous lesobservateurssont ´egaux pour d´ecrire leslois de la physique;
I id´ee ancienne (Galil´ee vers 1632)mais qui a ´evolu´e : initialement certains
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I 1915, Einstein: approcheg´eom´etrique→g´en´eralisation du principe de relativit´e `atous les observateurs en incluant la gravitation;
I enrelativit´e g´en´erale, espace-temps=syst`eme physique influen¸cable ;
I gravitation=manifestation de lacourbure de l’espace-temps.
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I 1905, Einstein: relativit´erestreinteinclut toutes les lois physiquessauf la gravitation→temps et espace relatifs;
I 1908, Minkowski: th´eorie g´eom´etrique→notion d’espace-tempsabsolu.
Relativit´e g´en´erale et gravitation relativiste
I 1915, Einstein: approcheg´eom´etrique→g´en´eralisation du principe de
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Un principed´emocratique
I tous lesobservateurssont ´egaux pour d´ecrire leslois de la physique;
I id´ee ancienne (Galil´ee vers 1632)mais qui a ´evolu´e : initialement certains
´etaientplus ´egauxque d’autres et tous les ph´enom`enes physiques n’´etaient pas inclus
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I 1905, Einstein: relativit´erestreinteinclut toutes les lois physiquessauf la gravitation→temps et espace relatifs;
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Relativit´e g´en´erale et gravitation relativiste
I 1915, Einstein: approcheg´eom´etrique→g´en´eralisation du principe de relativit´e `atous les observateurs en incluant la gravitation;
I enrelativit´e g´en´erale, espace-temps=syst`eme physique influen¸cable ;
I gravitation=manifestation de lacourbure de l’espace-temps.
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I 1905, Einstein: relativit´erestreinteinclut toutes les lois physiquessauf la gravitation→temps et espace relatifs;
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I 1915, Einstein: approcheg´eom´etrique→g´en´eralisation du principe de
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I tous lesobservateurssont ´egaux pour d´ecrire leslois de la physique;
I id´ee ancienne (Galil´ee vers 1632)mais qui a ´evolu´e : initialement certains
´etaientplus ´egauxque d’autres et tous les ph´enom`enes physiques n’´etaient pas inclus
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I 1905, Einstein: relativit´erestreinteinclut toutes les lois physiquessauf la gravitation→temps et espace relatifs;
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I 1915, Einstein: approcheg´eom´etrique→g´en´eralisation du principe de relativit´e `atous les observateurs en incluant la gravitation;
I enrelativit´e g´en´erale, espace-temps=syst`eme physique influen¸cable ;
I gravitation=manifestation de lacourbure de l’espace-temps.
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I id´ee ancienne (Galil´ee vers 1632)mais qui a ´evolu´e : initialement certains
´etaientplus ´egauxque d’autres et tous les ph´enom`enes physiques n’´etaient pas inclus
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I 1905, Einstein: relativit´erestreinteinclut toutes les lois physiquessauf la gravitation→temps et espace relatifs;
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I 1915, Einstein: approcheg´eom´etrique→g´en´eralisation du principe de
Le(s) principe(s) de relativit´ e ?
Un principed´emocratique
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I id´ee ancienne (Galil´ee vers 1632)mais qui a ´evolu´e : initialement certains
´etaientplus ´egauxque d’autres et tous les ph´enom`enes physiques n’´etaient pas inclus
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I 1905, Einstein: relativit´erestreinteinclut toutes les lois physiquessauf la gravitation→temps et espace relatifs;
I 1908, Minkowski: th´eorie g´eom´etrique→notion d’espace-tempsabsolu.
Relativit´e g´en´erale et gravitation relativiste
I 1915, Einstein: approcheg´eom´etrique→g´en´eralisation du principe de relativit´e `atous les observateurs en incluant la gravitation;
I enrelativit´e g´en´erale, espace-temps=syst`eme physique influen¸cable ;
I gravitation=manifestation de lacourbure de l’espace-temps.
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I tous lesobservateurssont ´egaux pour d´ecrire leslois de la physique;
I id´ee ancienne (Galil´ee vers 1632)mais qui a ´evolu´e : initialement certains
´etaientplus ´egauxque d’autres et tous les ph´enom`enes physiques n’´etaient pas inclus
Relativit´e restreinte : premier ´elargissement
I 1905, Einstein: relativit´erestreinteinclut toutes les lois physiquessauf la gravitation→temps et espace relatifs;
I 1908, Minkowski: th´eorie g´eom´etrique→notion d’espace-tempsabsolu.
Relativit´e g´en´erale et gravitation relativiste
I 1915, Einstein: approcheg´eom´etrique→g´en´eralisation du principe de
Le(s) principe(s) de relativit´ e ?
Un principed´emocratique
I tous lesobservateurssont ´egaux pour d´ecrire leslois de la physique;
I id´ee ancienne (Galil´ee vers 1632)mais qui a ´evolu´e : initialement certains
´etaientplus ´egauxque d’autres et tous les ph´enom`enes physiques n’´etaient pas inclus
Relativit´e restreinte : premier ´elargissement
I 1905, Einstein: relativit´erestreinteinclut toutes les lois physiquessauf la gravitation→temps et espace relatifs;
I 1908, Minkowski: th´eorie g´eom´etrique→notion d’espace-tempsabsolu.
Relativit´e g´en´erale et gravitation relativiste
I 1915, Einstein: approcheg´eom´etrique→g´en´eralisation du principe de relativit´e `atous les observateurs en incluant la gravitation;
I enrelativit´e g´en´erale, espace-temps=syst`eme physique influen¸cable ;
I gravitation=manifestation de lacourbure de l’espace-temps.
Plan
Relativit´e et physique classique
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Espace-temps et relativit´e g´en´erale
Relativit´e et physique classique
1
Relativit´ e et physique classique
Relativit´e et physique classique
Galileo Galilei (1564-1642, Italie)
I surtout connu pour la d´efense du Syst`eme h´eliocentrique de Copernic (proc`es par l’´Eglise)
I nombreuses contributions `a la science : p`ere de la physique moderne et de l’astronomie
I arguments en faveur de Copernic : m´ecaniquesetastronomiques
Relativit´e et physique classique
Galileo Galilei (1564-1642, Italie)
I surtout connu pour la d´efense du Syst`eme h´eliocentrique de Copernic (proc`es par l’´Eglise)
I nombreuses contributions `a la science : p`ere de la physique moderne et de l’astronomie
I arguments en faveur de Copernic : m´ecaniquesetastronomiques
Relativit´e et physique classique
Galileo Galilei (1564-1642, Italie)
I surtout connu pour la d´efense du Syst`eme h´eliocentrique de Copernic (proc`es par l’´Eglise)
I nombreuses contributions `a la science : p`ere de la physique moderne et de l’astronomie
I arguments en faveur de Copernic : m´ecaniquesetastronomiques
Relativit´e et physique classique
Galileo Galilei (1564-1642, Italie)
I surtout connu pour la d´efense du Syst`eme h´eliocentrique de Copernic (proc`es par l’´Eglise)
I nombreuses contributions `a la science : p`ere de la physique moderne et de l’astronomie
I arguments en faveur de Copernic : m´ecaniquesetastronomiques
Relativit´e et physique classique
Relativit´ e galil´ eenne
Relativit´e du mouvement(∼1632) : objet chute identiquement dans un navireen mouvement `a vitesse constanteouau repos
` a quai
rouge : trajectoire vue depuis le quai si navire mobile.
Relativit´e et physique classique
Relativit´ e galil´ eenne
Relativit´e du mouvement(∼1632) : objet chute identiquement dans un navireen mouvement `a vitesse constanteouau repos
` a quai
rouge : trajectoire vue depuis le quai si navire mobile.
Remarque: pour l’observateur sur lenavire, le d´eplacement estpurement vertical; pour celui sur lequai, il est `a la foishorizontal et vertical...
Relativit´e et physique classique
Relativit´ e galil´ eenne
Relativit´e du mouvement(∼1632) : objet chute identiquement dans un navireen mouvement `a vitesse constanteouau repos
` a quai
rouge : trajectoire vue depuis le quai si navire mobile.
Relativit´e et physique classique
Relativit´ e galil´ eenne
Relativit´e du mouvement(∼1632) : objet chute identiquement dans un navireen mouvement `a vitesse constanteouau repos
` a quai
rouge : trajectoire vue depuis le quai si navire mobile.
Remarque: pour l’observateur sur lenavire, le d´eplacement estpurement vertical; pour celui sur lequai, il est `a la foishorizontal et vertical...
Relativit´e et physique classique
Relativit´ e du mouvement
I le mouvement est comme rien: un corps en mouvement `a vitesse constante n’est pas affect´e par sa vitesse (6=Aristote)→vitesse impossible
`
a mettre en ´evidence sans se r´ef´erer `a un autre corps
I vitesse : notionrelative(`a un autre objet, `a un observateur, etc.) et pas absolueou intrins`eque
I Illustration du caract`ere relatif :doute possible quand, dans un train en gare, on en voit un autre d´emarrer lentement
I Disciples d’Aristote:si la Terre ´etait en mouvement, une pierre lˆach´ee ne tomberait pas verticalement(argument contre Copernic)
→argument erron´e s’il n’y a que des vitesses relatives !
Relativit´e et physique classique
Relativit´ e du mouvement
I le mouvement est comme rien: un corps en mouvement `a vitesse constante n’est pas affect´e par sa vitesse (6=Aristote)→vitesse impossible
`
a mettre en ´evidence sans se r´ef´erer `a un autre corps
I vitesse : notionrelative(`a un autre objet, `a un observateur, etc.) et pas absolueou intrins`eque
I Illustration du caract`ere relatif :doute possible quand, dans un train en gare, on en voit un autre d´emarrer lentement
I Disciples d’Aristote:si la Terre ´etait en mouvement, une pierre lˆach´ee ne tomberait pas verticalement(argument contre Copernic)
→argument erron´e s’il n’y a que des vitesses relatives !
Relativit´e et physique classique
Relativit´ e du mouvement
I le mouvement est comme rien: un corps en mouvement `a vitesse constante n’est pas affect´e par sa vitesse(6=Aristote)→vitesse impossible
`
a mettre en ´evidence sans se r´ef´erer `a un autre corps
I vitesse : notionrelative(`a un autre objet, `a un observateur, etc.) et pas absolueou intrins`eque
I Illustration du caract`ere relatif :doute possible quand, dans un train en gare, on en voit un autre d´emarrer lentement
I Disciples d’Aristote:si la Terre ´etait en mouvement, une pierre lˆach´ee ne tomberait pas verticalement(argument contre Copernic)
→argument erron´e s’il n’y a que des vitesses relatives !
Relativit´e et physique classique
Relativit´ e du mouvement
I le mouvement est comme rien: un corps en mouvement `a vitesse constante n’est pas affect´e par sa vitesse (6=Aristote)→vitesse impossible
`
a mettre en ´evidence sans se r´ef´erer `a un autre corps
I vitesse : notionrelative(`a un autre objet, `a un observateur, etc.) et pas absolueou intrins`eque
I Illustration du caract`ere relatif :doute possible quand, dans un train en gare, on en voit un autre d´emarrer lentement
I Disciples d’Aristote:si la Terre ´etait en mouvement, une pierre lˆach´ee ne tomberait pas verticalement(argument contre Copernic)
→argument erron´e s’il n’y a que des vitesses relatives !
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Relativit´ e du mouvement
I le mouvement est comme rien: un corps en mouvement `a vitesse constante n’est pas affect´e par sa vitesse (6=Aristote)→vitesse impossible
`
a mettre en ´evidence sans se r´ef´erer `a un autre corps
I vitesse : notionrelative(`a un autre objet, `a un observateur, etc.) et pas absolueou intrins`eque
I Illustration du caract`ere relatif :doute possible quand, dans un train en gare, on en voit un autre d´emarrer lentement
I Disciples d’Aristote:si la Terre ´etait en mouvement, une pierre lˆach´ee ne tomberait pas verticalement(argument contre Copernic)
→argument erron´e s’il n’y a que des vitesses relatives !
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I le mouvement est comme rien: un corps en mouvement `a vitesse constante n’est pas affect´e par sa vitesse (6=Aristote)→vitesse impossible
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a mettre en ´evidence sans se r´ef´erer `a un autre corps
I vitesse : notionrelative(`a un autre objet, `a un observateur, etc.) et pas absolueou intrins`eque
I Illustration du caract`ere relatif :doute possible quand, dans un train en gare, on en voit un autre d´emarrer lentement
I Disciples d’Aristote:si la Terre ´etait en mouvement, une pierre lˆach´ee ne tomberait pas verticalement(argument contre Copernic)
→argument erron´e s’il n’y a que des vitesses relatives !
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I le mouvement est comme rien: un corps en mouvement `a vitesse constante n’est pas affect´e par sa vitesse (6=Aristote)→vitesse impossible
`
a mettre en ´evidence sans se r´ef´erer `a un autre corps
I vitesse : notionrelative(`a un autre objet, `a un observateur, etc.) et pas absolueou intrins`eque
I Illustration du caract`ere relatif :doute possible quand, dans un train en gare, on en voit un autre d´emarrer lentement
I Disciples d’Aristote:si la Terre ´etait en mouvement, une pierre lˆach´ee ne tomberait pas verticalement(argument contre Copernic)
→argument erron´e s’il n’y a que des vitesses relatives !
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Relativit´ e du mouvement
I le mouvement est comme rien: un corps en mouvement `a vitesse constante n’est pas affect´e par sa vitesse (6=Aristote)→vitesse impossible
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a mettre en ´evidence sans se r´ef´erer `a un autre corps
I vitesse : notionrelative(`a un autre objet, `a un observateur, etc.) et pas absolueou intrins`eque
I Illustration du caract`ere relatif :doute possible quand, dans un train en gare, on en voit un autre d´emarrer lentement
I Disciples d’Aristote:si la Terre ´etait en mouvement, une pierre lˆach´ee ne tomberait pas verticalement(argument contre Copernic)
→argument erron´e s’il n’y a que des vitesses relatives !
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Relativit´ e du mouvement
I le mouvement est comme rien: un corps en mouvement `a vitesse constante n’est pas affect´e par sa vitesse (6=Aristote)→vitesse impossible
`
a mettre en ´evidence sans se r´ef´erer `a un autre corps
I vitesse : notionrelative(`a un autre objet, `a un observateur, etc.) et pas absolueou intrins`eque
I Illustration du caract`ere relatif :doute possible quand, dans un train en gare, on en voit un autre d´emarrer lentement
I Disciples d’Aristote:si la Terre ´etait en mouvement, une pierre lˆach´ee ne tomberait pas verticalement(argument contre Copernic)
→argument erron´e s’il n’y a que des vitesses relatives !
Relativit´e et physique classique
Formulation moderne de la relativit´ e galil´ eenne
I deux observateursen mouvement `a vitesse constantel’un par rapport `a l’autreobtiennent les mˆemes r´esultats pour toute exp´erience dechute libre;
I Remarque :acc´el´eration pas (compl`etement) relative(cf. sensations dans une voiture qui acc´el`ere `a comparer `a celles d’un pi´eton sur le trottoir) ;
I Principe de relativit´e galil´eenne:les lois de la m´ecanique sont les mˆemes pour tous les observateurs inertiels(∼tous les observateurs qui ne sont pas acc´el´er´es).
Relativit´e et physique classique
Formulation moderne de la relativit´ e galil´ eenne
I deux observateursen mouvement `a vitesse constantel’un par rapport `a l’autreobtiennent les mˆemes r´esultats pour toute exp´erience dem´ecanique;
I Remarque :acc´el´eration pas (compl`etement) relative (cf. sensations dans une voiture qui acc´el`ere `a comparer `a celles d’un pi´eton sur le trottoir) ;
I Principe de relativit´e galil´eenne:les lois de la m´ecanique sont les mˆemes pour tous les observateurs inertiels(∼tous les observateurs qui ne sont pas acc´el´er´es).
Relativit´e et physique classique
Formulation moderne de la relativit´ e galil´ eenne
I deux observateursen mouvement `a vitesse constantel’un par rapport `a l’autreobtiennent les mˆemes r´esultats pour toute exp´erience dem´ecanique;
I Remarque :acc´el´eration pas (compl`etement) relative (cf. sensations dans une voiture qui acc´el`ere `a comparer `a celles d’un pi´eton sur le trottoir) ;
I Principe de relativit´e galil´eenne:les lois de la m´ecanique sont les mˆemes pour tous les observateurs inertiels(∼tous les observateurs qui ne sont pas acc´el´er´es).
Relativit´e et physique classique
Formulation moderne de la relativit´ e galil´ eenne
I deux observateursen mouvement `a vitesse constantel’un par rapport `a l’autreobtiennent les mˆemes r´esultats pour toute exp´erience dem´ecanique;
I Remarque :acc´el´eration pas (compl`etement) relative (cf. sensations dans une voiture qui acc´el`ere `a comparer `a celles d’un pi´eton sur le trottoir) ;
I Principe de relativit´e galil´eenne:les lois de la m´ecanique sont les mˆemes pour tous les observateurs inertiels
(∼tous les observateurs qui ne sont pas acc´el´er´es).
Relativit´e et physique classique
Formulation moderne de la relativit´ e galil´ eenne
I deux observateursen mouvement `a vitesse constantel’un par rapport `a l’autreobtiennent les mˆemes r´esultats pour toute exp´erience dem´ecanique;
I Remarque :acc´el´eration pas (compl`etement) relative (cf. sensations dans une voiture qui acc´el`ere `a comparer `a celles d’un pi´eton sur le trottoir) ;
I Principe de relativit´e galil´eenne:les lois de la m´ecanique sont les mˆemes pour tous les observateurs inertiels(∼tous les observateurs qui ne sont pas acc´el´er´es).
Relativit´e et physique classique
Grandeurs absolues et relatives en physique classique
I absolues (invariantes): masse, taille, vieillissement, charge ´electrique, temp´erature, etc.
I relatives: direction du d´eplacement, vitesse, ´energie cin´etique (=due au mouvement), etc.
Remarque: taille et vieillissement absolus carespace et temps absolussuppos´es en m´ecanique newtonienne (∼boitesob´eissant aux r`egles de lag´eom´etrie euclidienne)
Cons´equence :addition des vitesses :V =u+v
Relativit´e et physique classique
Grandeurs absolues et relatives en physique classique
I absolues (invariantes): masse, taille, vieillissement, charge ´electrique, temp´erature, etc.
I relatives: direction du d´eplacement, vitesse, ´energie cin´etique (=due au mouvement), etc.
Remarque: taille et vieillissement absolus carespace et temps absolussuppos´es en m´ecanique newtonienne (∼boitesob´eissant aux r`egles de lag´eom´etrie euclidienne)
Cons´equence :addition des vitesses :V =u+v
Relativit´e et physique classique
Grandeurs absolues et relatives en physique classique
I absolues (invariantes): masse, taille, vieillissement, charge ´electrique, temp´erature, etc.
I relatives: direction du d´eplacement, vitesse, ´energie cin´etique (=due au mouvement), etc.
Remarque: taille et vieillissement absolus carespace et temps absolussuppos´es en m´ecanique newtonienne (∼boitesob´eissant aux r`egles de lag´eom´etrie euclidienne)
Cons´equence :addition des vitesses :V =u+v
Relativit´e et physique classique
Grandeurs absolues et relatives en physique classique
I absolues (invariantes): masse, taille, vieillissement, charge ´electrique, temp´erature, etc.
I relatives: direction du d´eplacement, vitesse, ´energie cin´etique (=due au mouvement), etc.
Remarque: taille et vieillissement absolus carespace et temps absolussuppos´es en m´ecanique newtonienne(∼boitesob´eissant aux r`egles de lag´eom´etrie euclidienne)
Cons´equence :addition des vitesses :V =u+v
Relativit´e et physique classique
Grandeurs absolues et relatives en physique classique
I absolues (invariantes): masse, taille, vieillissement, charge ´electrique, temp´erature, etc.
I relatives: direction du d´eplacement, vitesse, ´energie cin´etique (=due au mouvement), etc.
Remarque: taille et vieillissement absolus carespace et temps absolussuppos´es en m´ecanique newtonienne (∼boitesob´eissant aux r`egles de lag´eom´etrie euclidienne)
Cons´equence :addition des vitesses :V =u+v
Relativit´e et physique classique
Grandeurs absolues et relatives en physique classique
I absolues (invariantes): masse, taille, vieillissement, charge ´electrique, temp´erature, etc.
I relatives: direction du d´eplacement, vitesse, ´energie cin´etique (=due au mouvement), etc.
Remarque: taille et vieillissement absolus carespace et temps absolussuppos´es en m´ecanique newtonienne (∼boitesob´eissant aux r`egles de lag´eom´etrie euclidienne)
Cons´equence :addition des vitesses :V =u+v
Lumi`ere et relativit´e restreinte
2
Lumi` ere et relativit´ e restreinte
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Lumi` ere et ´ electromagn´ etisme
1864, James Clerk Maxwell (1831-1879): th´eorie des ph´enom`enes ´electriques et magn´etiques
→existence d’ondes ´electromagn´etiques(vitesse : c∼300 000 km/s)
→lumi`ere visible=onde ´electromagn´etique parmi d’autres !
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Lumi` ere et ´ electromagn´ etisme
1864, James Clerk Maxwell (1831-1879): th´eorie des ph´enom`enes ´electriques et magn´etiques
→existence d’ondes ´electromagn´etiques(vitesse : c∼300 000 km/s)
→lumi`ere visible=onde ´electromagn´etique parmi d’autres !
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Lumi` ere et ´ electromagn´ etisme
1864, James Clerk Maxwell (1831-1879): th´eorie des ph´enom`enes ´electriques et magn´etiques
→existence d’ondes ´electromagn´etiques(vitesse : c∼300 000 km/s)
→lumi`ere visible=onde ´electromagn´etique parmi d’autres !
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Propagation de la lumi` ere et ´ ether
I ondes ´electromagn´etiques=perturbations de l’´ether (milieu m´ecanique, cf. vagues sur l’eau)
→propagation `a la vitesse c(∼300 000 km/s)par rapport `a l’´ether
I d´etermination de la vitesse de la Terre par rapport `a l’´etherpar mesure de celle de la lumi`ere par rapport `a la Terre
I ´echec de plusieurs exp´eriences dont celle de Michelson & Morley (1887)
pas d’effet observ´e→c±VT erre/Ether=cmˆeme quandVT erre/Ether varie ! ! ! la vitesse de la lumi`ere est la mˆeme pour tous les observateurs
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Propagation de la lumi` ere et ´ ether
I ondes ´electromagn´etiques=perturbations de l’´ether (milieu m´ecanique, cf. vagues sur l’eau)
→propagation `a la vitesse c(∼300 000 km/s)par rapport `a l’´ether
I d´etermination de la vitesse de la Terre par rapport `a l’´etherpar mesure de celle de la lumi`ere par rapport `a la Terre
I ´echec de plusieurs exp´eriences dont celle de Michelson & Morley (1887)
pas d’effet observ´e→c±VT erre/Ether=cmˆeme quandVT erre/Ether varie ! ! ! la vitesse de la lumi`ere est la mˆeme pour tous les observateurs
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Propagation de la lumi` ere et ´ ether
I ondes ´electromagn´etiques=perturbations de l’´ether (milieu m´ecanique, cf. vagues sur l’eau)
→propagation `a la vitesse c(∼300 000 km/s)par rapport `a l’´ether
I d´etermination de la vitesse de la Terre par rapport `a l’´etherpar mesure de celle de la lumi`ere par rapport `a la Terre
I ´echec de plusieurs exp´eriences dont celle de Michelson & Morley (1887)
pas d’effet observ´e→c±VT erre/Ether=cmˆeme quandVT erre/Ether varie ! ! ! la vitesse de la lumi`ere est la mˆeme pour tous les observateurs
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Propagation de la lumi` ere et ´ ether
I ondes ´electromagn´etiques=perturbations de l’´ether (milieu m´ecanique, cf. vagues sur l’eau)
→propagation `a la vitesse c(∼300 000 km/s)par rapport `a l’´ether
I d´etermination de la vitesse de la Terre par rapport `a l’´etherpar mesure de celle de la lumi`ere par rapport `a la Terre
I ´echec de plusieurs exp´eriences dont celle de Michelson & Morley (1887)
pas d’effet observ´e→c±VT erre/Ether=cmˆeme quandVT erre/Ether varie ! ! !
la vitesse de la lumi`ere est la mˆeme pour tous les observateurs
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Propagation de la lumi` ere et ´ ether
I ondes ´electromagn´etiques=perturbations de l’´ether (milieu m´ecanique, cf. vagues sur l’eau)
→propagation `a la vitesse c(∼300 000 km/s)par rapport `a l’´ether
I d´etermination de la vitesse de la Terre par rapport `a l’´etherpar mesure de celle de la lumi`ere par rapport `a la Terre
I ´echec de plusieurs exp´eriences dont celle de Michelson & Morley (1887)
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Lorentz et Poincar´ e
Hendrik Lorentz (1853-1928) et Henri Poincar´e (1854-1912):
hypoth`eses ´electromagn´etiques obscures n´ecessairesuniquement pour expliquer l’absence de variations mesurables dec
→Poincar´e parle decomplot de la Nature
I contraction des longueurs: explique certains r´esultats exp´erimentaux,mais pas tous...
I besoin de supposer un temps local( ? !)
I explication: probl`eme de synchronisation des horloges en mouvement par rapport `a l’´ether
→temps affich´e non physique ( ?) mais
vrai tempsinobservable
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Lorentz et Poincar´ e
Hendrik Lorentz (1853-1928) et Henri Poincar´e (1854-1912):
hypoth`eses ´electromagn´etiques obscures n´ecessairesuniquement pour expliquer l’absence de variations mesurables dec
→Poincar´e parle decomplot de la Nature
I contraction des longueurs: explique certains r´esultats exp´erimentaux,mais pas tous...
I besoin de supposer un temps local( ? !)
I explication: probl`eme de synchronisation des horloges en mouvement par rapport `a l’´ether
→temps affich´e non physique ( ?) mais
vrai tempsinobservable
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Lorentz et Poincar´ e
Hendrik Lorentz (1853-1928) et Henri Poincar´e (1854-1912):
hypoth`eses ´electromagn´etiques obscures n´ecessairesuniquement pour expliquer l’absence de variations mesurables dec
→Poincar´e parle decomplot de la Nature
I contraction des longueurs: explique certains r´esultats exp´erimentaux,mais pas tous...
I besoin de supposer un temps local( ? !)
I explication: probl`eme de synchronisation des horloges en mouvement par rapport `a l’´ether
→temps affich´e non physique ( ?) mais
vrai tempsinobservable
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Lorentz et Poincar´ e
Hendrik Lorentz (1853-1928) et Henri Poincar´e (1854-1912):
hypoth`eses ´electromagn´etiques obscures n´ecessairesuniquement pour expliquer l’absence de variations mesurables dec
→Poincar´e parle decomplot de la Nature
I contraction des longueurs: explique certains r´esultats exp´erimentaux,
mais pas tous...
I besoin de supposer un temps local( ? !)
I explication: probl`eme de synchronisation des horloges en mouvement par rapport `a l’´ether
→temps affich´e non physique ( ?) mais
vrai tempsinobservable
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Lorentz et Poincar´ e
Hendrik Lorentz (1853-1928) et Henri Poincar´e (1854-1912):
hypoth`eses ´electromagn´etiques obscures n´ecessairesuniquement pour expliquer l’absence de variations mesurables dec
→Poincar´e parle decomplot de la Nature
I contraction des longueurs: explique certains r´esultats exp´erimentaux,mais pas tous...
I besoin de supposer un temps local( ? !)
I explication: probl`eme de synchronisation des horloges en mouvement par rapport `a l’´ether
→temps affich´e non physique ( ?) mais
vrai tempsinobservable
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Lorentz et Poincar´ e
Hendrik Lorentz (1853-1928) et Henri Poincar´e (1854-1912):
hypoth`eses ´electromagn´etiques obscures n´ecessairesuniquement pour expliquer l’absence de variations mesurables dec
→Poincar´e parle decomplot de la Nature
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I explication: probl`eme de synchronisation des horloges en mouvement par rapport `a l’´ether
→temps affich´e non physique ( ?) mais
vrai tempsinobservable
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Lorentz et Poincar´ e
Hendrik Lorentz (1853-1928) et Henri Poincar´e (1854-1912):
hypoth`eses ´electromagn´etiques obscures n´ecessairesuniquement pour expliquer l’absence de variations mesurables dec
→Poincar´e parle decomplot de la Nature
I contraction des longueurs: explique certains r´esultats exp´erimentaux,mais pas tous...
I besoin de supposer un temps local( ? !)
I explication: probl`eme de synchronisation des horloges en mouvement par rapport `a l’´ether
→temps affich´e non physique ( ?) mais
vrai tempsinobservable
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Lorentz et Poincar´ e
Hendrik Lorentz (1853-1928) et Henri Poincar´e (1854-1912):
hypoth`eses ´electromagn´etiques obscures n´ecessairesuniquement pour expliquer l’absence de variations mesurables dec
→Poincar´e parle decomplot de la Nature
I contraction des longueurs: explique certains r´esultats exp´erimentaux,mais pas tous...
I besoin de supposer un temps local( ? !)
I explication: probl`eme de synchronisation des horloges en mouvement par rapport `a l’´ether
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Einstein et la notion de simultan´ eit´ e (1905)
Simultan´eit´e: notion pasa priorimais a posteriorietrelative`a un outil d’observation/mesure/communication
deux ´eclairs simultan´es pour un observateur ne le sont pas pour un autre...
→remise en cause de l’id´ee d’untemps absolu?
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Einstein et la notion de simultan´ eit´ e (1905)
Simultan´eit´e: notion pasa priorimais a posteriorietrelative`a un outil d’observation/mesure/communication
→remise en cause de l’id´ee d’untemps absolu?
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Einstein et la notion de simultan´ eit´ e (1905)
Simultan´eit´e: notion pasa priorimais a posteriorietrelative`a un outil d’observation/mesure/communication
deux ´eclairs simultan´es pour un observateur ne le sont pas pour un autre...
→remise en cause de l’id´ee d’untemps absolu?
Lumi`ere et relativit´e restreinte
Principe de relativit´ e selon Einstein (1905)
Conclusions partielles:
I notion de simultan´eit´e directement li´ee `a une proc´edure de synchronisation d’horlogeset donc `a des transferts d’information
I vitesse de la lumi`ere (c)=plus grande vitesse connue(gravitation ?)
I invarianceconstat´ee exp´erimentalement(par tous les observateurs inertiels) de la vitesse de la lumi`ere
→ csemble ˆetre un absoluplutˆot qu’une grandeur relative (comme les autres vitesses)
Principe de relativit´e restreinte (Einstein, 1905):les lois de laphysique (m´ecanique et ´electromagn´etisme) sont les mˆemes pour tous les observateurs inertiels
→pas de temps ou d’espace absolus maisnotions de distance ou de dur´ee relatives
→mˆemes pr´edictions que Lorentz et Poincar´e (contraction des longueurs, dilatation des dur´ees) mais sans ´etranges hypoth`eses microscopiques...