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Les Lésions Élémentaires en Dermatologie

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Les Lésions Élémentaires

en Dermatologie

(2)

plan

n

Introduction

n

Les lésions primitives

n

Les lésions secondaires

n

Diapo photo

n

Conclusion

n

Références

(3)

Introduction

n peau: derma

- accessible à l’examen clinique

- Organe membraneux, flexible et imperméable

n La sémiologie dermatologique :la description des lésions élémentaires.

n On distingue: 2 types

primitives: traduisant le processus lésionnel initial – secondaires: l’évolution de ce processus.

(4)

4 régions superposées :

-l’épiderme: épithélium malpighien pluristratifié kératinisant non vascularisé

-couche basale=stratum basal

-couche spineuse= stratum spinosum

-couche granuleuse= stratum granulosum -couche cornée=stratum corneum

(5)

n -

La jonction dermo-épidermique (JDE )

n

- le derme: tissu de soutien, collagène

n

-L’hypoderme: tissu graisseux

(6)
(7)

Les annexes

n

· le follicule pilo-sébacé formé du poil et de la glande sébacée appendue au canal pilaire.

n

· les glandes sudorales eccrines et apocrines.

(8)

Éléments de description d’une lésion élémentaire

Identification de la lésion élémentaire

Disposition et limite de la lésion élémentaire: ronde, ovale, polygonale, en cocarde,annulaire, linaire,ombilication,

Plan en dôme, sessile,pédiculé, acuminé bien limité, mal limité

Taille de la lésion Couleur de la lésion Anomalie de la surface

Consistance de la lésion: normale, molle, ferme, élastique, dure, infiltrée Profondeur de la lésion

(9)

Lésion primitive Lésion secondaire

Macule Squames

papule Croûtes

Nodule excoriations

Tubercule Fissure Végétations ulcération

Kératose atrophie

Vésicule érosion

Bulle sclérose

Pustule poïkilodermie

Nouures cicatrice

gommes gangrène

(10)

La lésion primitive

La macule

Lésions sans relief (non

palpable) ni infiltration = une modification de la couleur

- Erythème

- Macule vasculaire

- Macule purpurique

- dyschromie

(11)

n

Erythème: une rougeur localisée ou diffuse de la peau, s’effaçant à la vitro pression

-érythème généralisé= exanthème: 3 types -scarlatiniforme

-morbiliforme -roséoliforme -érythrodermie

-érythème localisé

(12)

-de type scarlatiniforme :

érythème rouge vif, en grands placards continus

sans intervalles de peau saine (exp. scarlatine,

rubéole, toxidermie)

(13)

-

de type morbilliforme : érythème rouge étendu fait d’éléments de petite taille (≤ 1 cm de

diamètre) avec intervalles de peau saine (exp:

rougeole, virale:MNI)

(14)

n

-de type roséoliforme : érythème fait de taches

roses, mal délimitées avec de larges intervalles de

peau saine( exp:syphilis secondaire)

(15)

n -erythrodermie:

Eérythème généralisé qui touche plus de 90% de la SC

Exp: psoriasis,eczéma, Dermatite

atopique,toxidermie, lymphome cutanée

(16)
(17)

n

Érythème localisé: exemples -érythème pudique

-eczéma de contact -lupus érythémateux -photosensibilisation -dermatomyosite

-érythème pigmenté fixe

(18)
(19)

q Macules vasculaires:

- Vasodilatation des vx dermiques

-s’efface à la vitro pression

- exp:

- télangiectasie, -angiomes plans

(20)

q

Macule purpurique:

-une tache rouge sombre ne s’efface pas à la vitro

pression

- évolue selon les teintes de la biligénèse

-Les aspects cliniques sont :la pétéchie l'ecchymose,la

vibice, le purpura nécrotique

(21)
(22)

n Dyschromies:

-hyperpigmentation = accumulation du pigment mélanique

-localisé: accumulation du pigment mélanique:

> Épiderme ( café au lait: brun, éphélides: rousseur)

>Derme (érythème pigmenté fixe, lichen)

-généralisée: addison, hémochromatose, ice renale chronique

(23)
(24)

-achromies: de la qté de la mélanine

Exp: vitiligo, albinisme, pityriasis versicolor

-la leucomélanodermie :une association

d'hypochromie et d'hyperchromie mélanique.

(25)

Les papules= biopsie cutanée

n La lésion est en relief, pleine, solide, circonscrite, ronde, ovalaire, polygonale et/ou ombiliquée.

n La plaque peut résulter de la confluence de petites papules

(26)
(27)
(28)

Les nodules

n élevure solide, peu saillante, ronde ou ovalaire, profonde.

Elle est parfois douloureuse.

Elle est liée à une

n atteinte du derme ,de l'hypoderme.

n nodosité (petite taille >0,5 cm), nodule (taille > 1cm), nouure ( (taille > 5cm),

(29)
(30)
(31)

n

Les tubercules:

-elevures saillante, circonscrite,enchassée dans le derme, partellement détruite

-exp: tuberculose, syphilis tertiaire,lupus

tuberculeux, lépre

(32)

Les végétations:

n une excroissances (aspect en choux-fleur).

n des aspects filiformes ou lobulés. La base est sessile ou pédiculée, la surface sèche ou humide. Elle peut

s'ulcérer, se surinfecter.

n La verrucosité :une végétation sèche dont la surface est cornée, squameuse, souvent grisâtre.

n Exp: pyodermite végétantes, tuberculose

(33)
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Une kératose:

n un épaississement corné.

n Lésions sèches épaisses en relief

n Exp ( durillion,

kératodermie palmo- plantaire, La corne)

n Sur les muqueuses: une leucokératose.

(35)
(36)

vésicules

n

La lésion est en relief, translucide, de petite taille (<5 mm de diamètre)

n

évolue vers la coalescence (bulle), vers un

trouble du contenu (pustulisation) ou vers la rupture (suintement, érosion, croûte).

n

Exp:

-sur peau saine: varicelle

-sur peau erythémateuse: herpes, zona, eczéma

(37)
(38)

Une bulle

n

lésion en relief, de grande taille (= 5 mm) contient un liquide clair, jaunâtre, ou

hémorragique qui s'écoule après perçage.

n

Le signe de Nikolski.

n

Exp:

(impétigo,pemphigoïde,pemph

igus, syndrome de Lyell).

(39)
(40)

Une pustule

n plane ou en relief, inférieure à 1 cm, de couleur blanche ou

jaunâtre contenant une sérosité louche ou du pus franc,.

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Une gomme:

n

formation volumineuse saillante, solide, dermohypodermique et inflammatoire

n

4 stades: crudité,ramollissement, fistulisation et cicatrisation

n

Exp: tuberculoses, pyococcique, syphilis III,

mycosique

(43)

Les lésions secondaires

Les squames

n lamelles de la couche

cornée qui se détache de l’épiderme

n plusieurs types:

(44)

n

-scarlatiniforme (en grand lambeau, en doigt de gant) :

au cours de la scarlatine,

(45)

n

-pityriasiforme (petite, fine, blanchâtre,

pulvérulente) :pityriasis versicolor,

(46)

-ichtyosiforme (écaille de poisson) : les ichtyoses

(47)

n

-psoriasiforme (brillante, large, micacée, épaisse) : le

psoriasis, syphilisII

(48)

n

-folliculaires : à l'orifice d'un poil

n

-en collerette : fines, adhérentes au centre et non

en périphérie.

(49)

Les croûtes:

n le coagulum d'un exsudat: séreux ou hémorragique ou purulent,

n de couleur jaune vif (=

mélicérique), ou rouge sombre ou brune.

n se détache facilement

(50)

L'érosion ou (exulcération):

n une perte de substance superficielle à fond plat, bien limitée,guérissant sans séquelle cicatricielle.

n Le fond est humide et suintant, ou recouvert d'une croûte secondaire.

(51)

L'ulcération .

n Sa surface peut être rouge, ou jaunâtre (fond fibrineux), ou croûteuse, ou noire (nécrose).

n L'ulcère est une perte de substance chronique sans tendance à la cicatrisation.

(52)

n La fissure :une érosion ou une ulcération linéaire, siégeant préférentiellement dans un pli, ou aux paumes et aux plantes.

Exp: perlèche: candida, strepto syphilis II

n Le mal perforant :un ulcère indolore, en raison d'un déficit sensitif neurologique.

(53)

n L'escarre :une nécrose

secondairement ulcérée au point de pression (ischémie d'appui).

n La gangrène :une nécrose

tissulaire d'origine vasculaire ou infectieuse. diabéte

(54)

La sclérose:

n un épaississement et une perte de l'élasticité

cutanée

n La peau est dure et a perdu sa souplesse , impossible à plisser Exp: sclérodermie

(55)

L’ atrophie:

n amincissement de la peau

n une lésion en cupule déprimée plus ou moins profonde, lisse et nacrée.

n La surface se ride à la pression tangentielle.

n Exp: lichen atrophique, vergeture

Une poïkilodermie: associe atrophie, télangiectasie et pigmentation réticulée

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La cicatrice

n une lésion de réparation.

n Elle associe souvent atrophie et sclérose.

n Les formes cliniques:

-la cicatrice hypertrophique bombée, régulière et dont l'évolution est en général régressive en 12 à 18 mois

(57)

la cicatrice chéloide, qui a une évolution extensive sur des années.

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