1
La faculté des Sciences Juridiques, Économiques et Sociales – Ain Chock Université Hassan II de Casablanca
Le laboratoire de recherche : Finance, Banques et Gestion des Risques Équipe de recherche : Défaillance, risques financiers et performance
Avec le soutien de
En partenariat avec :
L’Association Marocaine de Gestion – AMG et la revue MBR
Organisent la troisième édition du :
Colloque International sur les Défaillances d'Entreprises en Afrique (CIDEA)
Sous le thème :
Le 18 juin 2022
Résilience, défaillance et coûts de faillite
Appel à communication
La défaillance est un phénomène économique qui peut toucher toute entreprise et remettre en cause sa pérennité. Ses implications sont souvent néfastes pour les employés, les créanciers, les actionnaires et toutes les autres parties prenantes. Ce phénomène s’accentue en période de crise et entraîne des hausses vertigineuses du nombre de défaillances.
Ainsi, suite à la crise sanitaire de la Covid-19, le nombre de défaillances à l’échelle mondiale devrait connaître un rebond de 15% en 2022. Ce taux connaîtrait une hausse de 16% en Europe.
En Afrique, l’évolution serait de 37% en 20211. Au Maroc, 6612 défaillances ont été enregistrées en 20202. Ces chiffres sont appelés à augmenter puisque les prévisions d’Inforisk annoncent 11.000 défaillances à fin 2021, soit une hausse de 65% par rapport à l’année précédente.
Les coûts de ces défaillances sont à la fois directs et indirects et leur évaluation s’avère très importante. Ainsi, en termes d’emplois par exemple, le poids des pertes d’emplois à l’échelle mondiale s’est élevé à 114 millions en 2020 et 75 millions en 2021 avec une prévision de 23 millions en 20223. Au Maroc, selon les statistiques du HCP, 589.000 postes d’emploi ont été perdus durant le deuxième trimestre de 2020 sous la propagation de la pandémie Covid-194. De même, le portefeuille des créances en souffrance des banques marocaines a enregistré une hausse de 13,9% en 2020 (soit 80 MMDH) et 11,1% au deuxième trimestre 20215.
Dans un tel contexte, les entreprises sont amenées à détecter les signes précoces des difficultés et développer leur capacité de résilience afin d’assurer leur pérennité et maintenir leur présence dans un environnement de plus en plus turbulent.
L’objectif de ce colloque est double :
v Mettre en exergue la nature et l’impact des coûts de faillite sur l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise ;
v Analyser la relation résilience-défaillance.
Axes du colloque (liste non exhaustive) :
• Déterminants de la défaillance des entreprises en période de crise
• Structures financière et organisationnelle des entreprises en difficulté
• Coûts économiques, financiers et sociaux de la défaillance
• Importance des coûts de faillite et leurs conséquences
1Allianz Research, «Insolvencies: we’ll be back », EULER HERMES,
https://www.eulerhermes.fr/actualites/rebond-defaillances-2022.html, consulté le 06/10/2021.
2 Etude Inforisk : « Défaillances Maroc 2020 : une année exceptionnelle » ; https://www.ecoactu.ma/wp- content/uploads/2021/02/Etude-Inforisk-De%CC%81faillances-2020.pdf, consulté le 11/12/2021.
3 L’OIT : « Emplois et questions sociales dans le monde : tendances 2021 », publié le 02/06/2021 ; https://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/---dgreports/---dcomm/---publ/documents/publication/ wcms_79449 1.pdf, consulté le 11/12/2021.
4 Note d’information du haut-commissariat au plan relative à la situation du marché du travail au deuxième trimestre de 2020 ; https://www.hcp.ma/La-situation-du-marche-du-travail-au-deuxieme-trimestre-de- 2020_a2580.html, consulté le 11/12/2021.
5 BAM, «Rapport annuel sur la supervision bancaire, exercice 2020 », https://www.lexisma.info/wp- content/uploads/2021/07/Rapport-BKAM-DSB-2020.pdf.pdf, consulté le 11/12/2021.
2
3
• Caractéristiques et spécificités des entreprises résilientes
• Déterminants et facteurs de la résilience organisationnelle
• Cas d’entreprises ayant développé leur capacité de résilience
• Redressement des entreprises en difficulté
• Mécanismes de prévention des difficultés d’entreprise
• Impact des plans de relance et des mesures d’accompagnement sur la performance des entreprises
• Autres…
Calendrier
10 février 2022 Date limite pour la réception des propositions de communication (réponse dans un délai d’une semaine après la date limite de soumission)
02 mai 2022 Date limite pour la réception du texte intégral de la communication
05 juin 2022 Envoi du programme du colloque 18 juin 2022 Date de tenue du colloque
Contact
• Les propositions des intentions de communication (résumé) rédigées en français ou en anglais, sous format Word, doivent être obligatoirement envoyées au lien suivant : https://forms.gle/4rXH2SykCuAfDFfz6
• Pour toute information complémentaire, veuillez envoyer vos messages à l’adresse e-mail suivante : colloquecidea2022@gmail.com
Coordonnateurs du colloque
Pr. Wafia NOKAIRI : wafia.nokairi@gmail.com Pr. Abdelhadi MANIANI : maniani1@yahoo.fr Pr. Hassan BASSIDI : Hassan.bassidi@univh2c. ma
Normes de présentation des communications
• Le résumé de la communication doit présenter, en une seule page, la problématique générale de recherche ainsi que les principaux résultats obtenus. Il pourra être réalisé en français ou en anglais.
• Les communications soumises doivent être présentées comme suit :
1. La longueur de la communication ne doit pas dépasser 15 pages (non comprise la page de titre et des résumés) tableaux, figures et références compris, sur la base d'une police Times 12, avec des marges de 3 cm sur chaque côté et une interligne de 1,5.
2. La première page doit comporter le titre de l'article, le nom de l'auteur, sa fonction, ses coordonnées complètes (adresse, téléphone, e-mail).
3. La seconde page comportera le titre et le résumé de l'article. Ce dernier doit être rédigé en français et en anglais, y compris le titre. Immédiatement après les résumés, indiquez 3 à 5 mots clés (en français et en anglais) caractérisant le mieux votre article.
4. Le texte proprement dit commencera en page 3.
• Règles typographiques :
- Corps du texte : Times New Roman / caractère 12.
- Interligne 1,5
- Marges 3 cm pour chaque côté - En tête et pied de page : 1,1 cm - Titres : Arial 12 gras
- Les tableaux et figures sont intégrés dans le texte, numérotés et présentés chacun avec son titre et sa source.
- Le document (texte, tableaux, figures, annexes et références bibliographiques incluses), fait 20 pages maximum.
• À la suite de l'article, on fera successivement apparaître : - Les éventuelles annexes
- Les références bibliographiques. Celles-ci suivront les normes académiques de la recherche. Dans le texte, les citations de référence apparaîtront entre parenthèses avec le nom et la date de parution, [ex : (Zopounidis, 2005)].
- Les références bibliographiques seront présentées en Times New Roman /caractère 12.
[Exemple : - Blazi R. (2000), La faillite : éléments d'analyse économique, Economica, Paris.]
• N.B. :
- Le papier ne doit pas avoir fait l’objet d’une présentation ou d’une publication précédente
- Il ne sera pas tenu compte des communications ne respectant pas les normes énoncées - Toute communication présentée sera soumise à l'arbitrage scientifique
Publication des articles
Les meilleurs articles présentés seront proposés pour publication dans un ouvrage collectif et dans la Moroccan Business Review.
Cadre organisationnel Comité d’organisation
• NOKAIRI Wafia (Professeure, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
• MANIANI Abdelhadi (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
• BASSIDI Hassan (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
• QUAMAR Tarik (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
• LOTFI Said (Professeur, FSJES, Université Hassan II – Casablanca)
• EL ARIF Fatima Zahra (Professeure, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
• YERROU Hafsa (Professeure, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
• FATIMI Khadija (Professeure, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
• TOUIJRI AMINA (Professeure, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
• MRINI Fatima zahra (Professeure, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
• BOUFNITCHIL Siham (Professeure, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
Comité scientifique
• ALAOUI MDAGHRI Abdelouahed (Professeur, Directeur du Centre des Études Doctorales, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
5
• BERJAOUI ABDELMOUMEN (Professeur, FSJES, Kénitra)
• BRÉDART Xavier (Professeur, Faculté Warocqué d’Économie et de Gestion de l’Université de Mons, Belgique)
• CHAABITA Rachid (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
• COMBLE Karin (Doyen honoraire de la Faculté Warocqué d’Économie et de Gestion de l’Université de Mons, Belgique).
• EL HAMMA Azouz (Professeur, ENCG Kénitra)
• ELKABBOURI Mounime (Professeur, ENCG, Université Hassan 1er – Settat)
• HASSAINAT Saber Mohammed (Professeur, FSJES Agdal, Université Mohammed V–Rabat)
• IBENRISSOUL Abdelmajid (Professeur, ENCG-Casablanca)
• JAMAL Youssef (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Mohammedia)
• KHELIL Nabil (Professeur des Universités – Université de Caen Normandi – France)
• KOMAT Abdellatif (Doyen de la FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
• KOUBAA Salah (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
• LEVRATTO Nadine (Directeur de Recherche au CNRS, EconomiX, Université de Paris Ouest, Nanterre, La Défense, Chercheur Associé au Centre d'Études de l'Emploi)
• NIANG Birahim Bouna (Doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion (UCAD), Université Cheikh Anta Diop, Dakar – Sénégal)
• REGIS Blazy (Professeur agrégé des Universités -économie- Université de Strasbourg- France)
• SEVRIN Eric (Professeur des universités – université Lille, France)
• SOUIRI Mustapha (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
• TAK TAK Hind (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
• VAN CAILLIE Didier (Professeur ordinaire à HEC-École de Gestion de l’Université de Liège- Belgique)
• ZENJARI Amine (Professeur, ISCAE – Casablanca)
• ZOPOUNIDIS Constantin (Professor of Financial Management and OperationsResearch Technical, University of Crete, Greece)
