La quatrième relique
On n’est pas prisonnier par autre que soi-même La liberté est éternelle quand on l’aime ! Emmurer, oui. Parfois. Mais que physiquement
L’esprit, lui, reste libre, reste virevoltant Anne Frank était libre et même dans les camps !
Libre comme un oiseau, et plus libre que nous Libre même enfermée, libre même à genoux
Libre même au grenier, et libre malgré tout Elle a tout surmonté, grâce à un cœur aimant
Un esprit pétillant et un sourire franc
L’espoir de notre enfance est d’un si grand pouvoir Au bord de l’agonie, lui seul nous donne à boire
Sa richesse est précieuse, il faut la conserver Car un trésor perdu est dur à retrouver L’espoir peut tout combattre, et presque tout gagné
Il est une guerre, qui le fait échouer La Mort est invaincue, froide et inévitable Et elle est abreuvée par nos pleurs pitoyables Depuis la nuit des temps, cette femme fait peur Ceux se croyant plus fort sont des gens plein d’aigreur
Ils voient déjà d’ici, leur échec arrivé Echec et mat, ils ne pourront que se coucher
Mais la défaite peut être digne d’un roi ! Alors vivons ! Exister n’est pas une voie La vie est un long fleuve et la mort l’océan Rien est un si grand mot ! Car tout mène au Néant.