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Partie 2 — pour 5/2 uniquement, facultatif

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(1)

Lycée Fénelon Sainte-Marie Classe de MP

Année 2017-2018 Mathématiques

Devoir maison n 03 — à rendre le lundi 2 octobre

Durée : 3 heures – documents interdits – calculatrices interdites

Préliminaires — pour 3/2 et 5/2, obligatoire

Soitnun entier naturel non nul.

1. Soitθ∈[0,2π[. Déterminer, s’ils existent, module et argument du nombre complexeu= 1 +e. 2. On notePn le polynôme deC[X]défini par Pn(X) = 1

2i (X+i)2n+1−(X−i)2n+1 . (a) Étude des casn= 1et n= 2

i. Déterminer les polynômesP1 etP2.

ii. Vérifier queP1∈R2[X]et que P2∈R4[X]. Sont-il irréductibles dans R[X]? (b) Cas général

i. Montrer quePn∈C2n[X]. Donner son degré et son coefficient dominant.

ii. SoitN ∈N. Donner l’expression des racinesN-ièmes de l’unité.

iii. CalculerPn(i).

iv. Prouver par un argument géométrique que les racines dePn sont réelles.

v. Soita∈C. prouver l’équivalence

aest racine dePn ⇐⇒ ∃k∈[|1,2n|],a(e2ikπ/(2n+1)−1) =i(e2ikπ/(2n+1)+ 1) vi. Déterminer les racines du polynômePn. Vérifier alors le résultat de 2.b.iv.

vii. En développant Pn, déterminer un polynôme Qn de degré n et à coefficients réels tel que Pn(X) = Qn(X2). On admettra l’unicité du polynômeQn ainsi obtenu.

viii. ExpliciterQ1et Q2 et déterminer leurs racines respectives.

ix. Déterminer les racines deQn en fonction de celles dePn. 3. PosonsSn=

n

X

k=1

1 tan2

2n+1

. À l’aide des résultats de la question précédente, montrer queSn= n(2n−1)

3 .

4. Illustrer graphiquement les inégalités suivantes que l’on admettra : ∀x∈h 0,π

2 h

, 0≤sin(x)≤x≤tan(x).

En déduire que ∀x∈i 0,π

2 h, 1

tan2(x) ≤ 1

x2 ≤1 + 1 tan2(x).

5. Justifier la convergence de la série de terme général k12 et calculer la somme

+∞

X

k=1

1 k2.

Partie I — pour 5/2 uniquement, obligatoire

Soitx∈R. On note, lorsque cela a un sens,H(x) = Z 1

0

txln(t) t−1 dt.

1. Démontrer que pours >−1, l’intégraleJs= Z 1

0

tsln(t)dtexiste et donner sa valeur.

2. ’Etude de la fonction H

(a) Montrer que l’ensemble de définition de la fonctionH estDH=]−1,+∞[.

(b) Montrer queH est monotone surDH.

(c) Montrer que pour toutα >0, la fonctiont7→ tα(ln(t))2

1−t est prolongeable en une fonction bornée sur[0,1].

(2)

(d) Démontrer queH est de classeC1 surDH. Retrouver alors la monotonie deH. (e) Soit (xn)une suite réelle de limite+∞. Déterminer lim

n→+∞H(xn). En déduire lim

x→+∞H(x).

(f) Démontrer que ∀x >−1, H(x)−H(x+ 1) = 1 (x+ 1)2.

(g) Déterminer alors un équivalent simple deH(x)lorsque xtend vers−1par valeurs supérieures.

(h) Soitx >−1.

i. Justifier la convergence de la série X

k≥1

1 (x+k)2. ii. Prouver que pour toutn∈N,H(x) =

n

X

k=1

1

(x+k)2 +H(x+n).

iii. En déduire queH(x) =

+∞

X

k=1

1 (x+k)2. iv. CalculerH(0)etH(1).

Partie 2 — pour 5/2 uniquement, facultatif

1. Prouver que pour toutx >−1et tout entier naturelknon nul, 1

(x+k+ 1)2 ≤ Z k+1

k

dt

(x+t)2 ≤ 1 (x+k)2. 2. Déterminer un équivalent deH(x)lorsquextend vers+∞.

3. pour tout entier natureln, on poseun =H(n).

(a) Étudier la convergence des sériesX

n≥0

un et X

n≥0

(−1)nun.

(b) Démontrer que

+∞

X

n=0

(−1)nun= Z 1

0

ln(v) v2−1dv.

(c) Donner la valeur de cette intégrale en fonction deH −12 .

Partie 3 — DSE de la fonction H — pour 5/2 uniquement, facultatif

Pour tout entier naturelk≥2, on note Zk =

+∞

X

p=1

1 pk. 1. Pour tout couple d’entiers naturels(p, q), on poseIp,q =

Z 1

0

tp[ln(t)]qdtet on admettra que cette intégrale existe.

(a) Justifier que siq≥1,Ip,q=− q

p+ 1Ip,q−1. (b) En déduire la valeur deIp,q.

2. (a) Justifier l’existence pour toutn∈NdeBn= Z 1

0

[ln(t)]n+1 t−1 dt.

(b) ExprimerBn à l’aide des intégralesIp,q.On pourra utiliser la série de terme général tp. (c) Prouver enfin que∀n∈N, Bn = (−1)n(n+ 1)!Zn+2.

3. En déduire alors que∀x∈]−1,1[,H(x) =

+∞

X

k=0

(−1)k(k+ 1)Zk+2xk.

4. Préciser alors le rayon de convergence de la série entière obtenue à la question précédente.

Bon courage !

(3)

Lycée Fénelon Sainte-Marie Classe de MP

Année 2017-2018 Mathématiques

Devoir maison n 03 – d’après E3A 2016 PSI maths 2

éléments de correction Préliminaires

1. On écrit que

u=eiθ2

e−iθ2 +eiθ2

= 2 cos θ

2

eiθ2 On distingue alors trois cas.

- Siθ∈[0, π[alorscos(θ/2)>0. On a alors |u|= 2 cos θ2

et arg(u) = θ2. - Siθ=πalorsu= 0. Le module est nul et l’argument non défini.

- Siθ∈]π,2π[alorscos(θ/2)<0. On a alors |u|=−2 cos θ2

etarg(u) =π+θ2.

2. (a) Les racines dePn sont à égale distance deiet −i, donc sur la médiatrice du segment[−i, i], i.e. l’axe réel.

i. Le calcul donne

P1= 3X2−1 et P2= 5X4−10X2+ 1

ii. Il est immédiat queP1est de degré2 etP2 de degré4.A fortiori, on aP1∈R2[X]et P2∈R4[X].

Les irréductibles de R[X] étant les polynômes de degré 1 et ceux de degré 2 sans racine réelle (ou encore à discriminant négatif), niP1 (qui admet 1

3 comme racine) niP2 (qui est de degré4) ne sont irréductibles dansR[X].

(b) i. Pnest différence de deux polynômes de degré2n+ 1et est donc dansC2n+1[X]. Le coefficient deX2n+1 dansPn est 2i1 (1−1) = 0et donc P∈C2n[X]. Le coefficient deX2n dansPn est

1

2i((2n+ 1)i−(2n+ 1)(−i)) = 2n+ 16= 0 Ainsi,Pn est de degré2net son coefficient dominant est2n+ 1.

ii. Les racinesN-ièmes de l’unité sont les complexes

e2ikπN pour k= 0, . . . , N−1 iii. On a

Pn(i) = (2i)2n+1

2i = 22n(−1)n iv.

v. Supposons queasoit racine dePn. On a alorsa6=iet

a+i a−i

2n+1

= 0. Il existe donc k∈[|0,2n+ 1|]

tel que

a+i

a−i =e2n+12ikπ et donc (produit en croix)

a(e2ikπ/(2n+1)−1) =i(e2ikπ/(2n+1)+ 1)

On remarque alors quek6= 0car pourk= 0la relation précédente est fausse (06=i).

Réciproquement, sia(e2ikπ/(2n+1)−1) =i(e2ikπ/(2n+1)+ 1)aveck∈[|0,2n|], on a(a+i) = (a−i)e2n+12ikπ. En élevant à la puissance2n+ 1 on trouve que(a+i)2n+1= (a−i)2n+1 et donc quePn(a) = 0 vi. Les racines de Pn sont donc les

ak= i(e2ikπ/(2n+1)+ 1)

(e2ikπ/(2n+1)−1) =i2 cos(kπ/(2n+ 1))

2isin(kπ/(2n+ 1)) = cotan kπ

2n+ 1

pourk= 1, . . . ,2n. On trouve bien des récines toutes réelles.

Remarque : cotanétant bijective de]0, π[ dansRet les2kπ/(2n+ 1) étant dans ]0, π[, lesak sont 2 à 2 distincts. Il y en a2n etPn est de degré2n. On a donc2nracines simples et Pn est scindé simple sur R[X].

(4)

vii. On développe les deux puissances par formule du binôme et on regroupe les termes : 2iPn(X) =

2n+1

X

k=0

2n+ 1 k

Xki2n+1−k(1−(−1)2n+1−k)

Les termes d’indicekpairs sont nuls. Il reste donc 2iPn(X) = 2

n

X

k=0

2n+ 1 2k

X2ki2n+1−2k = 2i

n

X

k=0

2n+ 1 2k

(−1)n−kX2k

On en déduit que

Pn(X) =Qn(X2) avec Qn(X) =

n

X

k=0

2n+ 1 2k

(−1)n−kXk

viii. 2.a.i donne Q1= 3

X−1

3

et Q2= 5X2−10X+ 1 = 5 X−5 + 2√ 5 5

!

X−5−2√ 5 5

!

La factorisation donne les racines.

ix. Siaest racine de Pn alorsa2 est racine deQn. En particulier, on a les racines cotan2

kπ 2n+ 1

pourk= 1, . . . , n. Ces racines sont distinctes car lesak sont distincts et positifs pour ces valeurs dek (les carrés sont donc aussi distincts). Ceci donnenracines distinctes deQn qui est de degrénet donc toutes les racines.

3. Sn est la somme des racines bk deQn qui est scindé à racines simples et s’écrit (son coefficient dominant est celui dePn)

Qn= (2n+ 1)

n

Y

k=1

(X−bk) = (2n+ 1) Xn

n

X

k=1

bkXn−1+· · ·+ (−1)nb1. . . bn

!

On voit que l’on a besoin du coefficient de Xn−1 dansQn qui vaut− 2n+12n−2

. On a ainsi Sn= 1

2n+ 1

2n+ 1 2n−2

= 1

2n+ 1

2n+ 1 3

= (2n+ 1)2n(2n−1)

6(2n+ 1) = n(2n−1) 3

4. Pour voir quesin(x)≤x≤tan(x), on montre que a courbe desinest sur[0, π/2[sous sa tangente et celle detan au-dessus. Il s’agit donc d’inégalités de convexité (sinest concave sur[0, π/2[puisqu’à dérivée seconde négative ; tanest convexe sur cet intervalle puisqu’à dérivée seconde positive).sin(x)≥0 est immédiat sur[0, π/2[.

Commey7→1/y2 décroît surR+∗, on en déduit que

∀x∈]0, π/2[, 1

tan2(x)≤ 1

x2 ≤ 1

sin2(x) = 1 + 1 tan2(x) 5. Pour k= 1, . . . , n, 2n+1 ∈]0, π/2[et donc

Sn

n

X

k=1

1 2n+1

2 ≤n+Sn

ce qui donne

π2Sn

(2n+ 1)2

n

X

k=1

1

k2 ≤ π2(n+Sn) (2n+ 1)2

Avec l’expression de Sn, majorant et minorant ont pour limite π2/6. Par théorème d’encadrement, il en est de même pour le terme du milieu de notre double inégalité. La série proposée converge (ce que l’on sait car c’est une série de Riemann convergente) et

+∞

X

k=1

1 k2 = π2

6

(5)

Partie I

1. t 7→tsln(t) est continue sur ]0,1]et on a un unique pb au voisinage de 0. Or,tsln(t) = o(ts−12 ) (le quotient vaut ts+12 ln(t) qui est de limite nulle en 0 par croissances comparées car s+ 1 >0) et s−12 >−1. On a donc intégrabilité au voisinage de0 (comparaison aux fonctions de Riemann) etJsexiste.

Sous réserve d’existence, une intégration par parties donne

Js= ts+1

s+ 1ln(t) 1

0

− 1 s+ 1

Z 1

0

tsdt

Le terme tout intégré admet une limite en 0 (nulle par croissances comparées) et l’intégration par partie est licite. On termine le calcul avec

Js=− 1 (s+ 1)2

2. (a) Soitx∈R. fx : t 7→ tx(t−1)ln(t) est continue sur ]0,1[, prolongeable par continuité en 1 par la valeur1 (car ln(t) ∼1 (t−1)) et équivalente en 0 à −txln(t). Si x > 1, fx est intégrable au voisinage de 0 (question précédente). Si x≤1, tfx(t)→ +∞quand t →0 et fx n’est pas intégrale. Enfin,fx est positive et son intégrabilité équivaut à l’existence de son intégrale. Ainsi

DH=]−1,+∞[

(b) Si x ≤ y alors pour tout ]0,1[, tx = exp(xln(t)) ≥ exp(yln(t)) = ty (car ln(t) ≤ 0). On multiplie par

ln(t)

t−1 ≥0 et on intégre sur]0,1[quand x >−1. On trouve que

∀ −1< x≤y, H(x)≥H(y)

et H est donc décroissante sur son domaine.

(c) La fonction proposée est continue sur ]0,1[, de limite nulle en1 (carln(t)∼1 (t−1)) et de limite nulle en 0(par croissances comparées et carα >0). Ainsi, cette fonction est prolongeable en une fonction continue sur le SEGMENT[0,1]et donc bornée sur ce segment.

(d) On utilise le théorème de régularité des intégrales à paramètres.

- ∀x >−1, t7→txt−1ln(t) est intégrable sur]0,1[.

- ∀t∈]0,1[, x7→ txt−1ln(t) est de classeC1 sur]−1,+∞[, de dérivéex7→ tx(ln(t))t−1 2. - ∀x >−1, t7→tx(ln(t))t−1 2 est continue sur]0,1[.

- ∀x∈ [a, b] ⊂]−1,+∞[, ∀t ∈]0,1[,

tx(ln(t))2 t−1

ta(ln(t))1−t 2. Le majorant est continu sur ]0,1[ et borné (question précédente) et donc intégrable sur le SEGMENT[0,1].

Le théorème s’applique et indique queH ∈C1(]−1,+∞[)avec

∀x >−1, H0(x) = Z 1

0

tx(ln(t))2 t−1 dt

La fonction intégrée étant négativeH0 est négative sur]−1,+∞[et on retrouve la décroissance deH. (e) Soit x >0. La fonctiong : t7→ tt−1ln(t) est continue sur ]0,1[et prolongeable par continuité en0 (valeur0)

et 1(valeur1). C’est donc une fonction bornée sur]0,1[. Une majoration grossière donne

∀x >0, |H(x)| ≤ kgk Z 1

0

tx−1dt= kgk x On en déduit que

x→+∞lim H(x) = 0

et en particulier (caractérisation séquentielle) que H(xn)→0sixn→0.

Remarque : l’énoncé veut nous faire utiliser le théorème de convergence dominée pour étudier(H(xn))puis conclure pour la limite continue par caractérisation séquentielle. Ce que je fais me paraît plus simple.

(6)

(f) On a

H(x)−H(x+ 1) = Z 1

0

tx(1−t) ln(t)

t−1 dt=−Jx= 1 (x+ 1)2

(g) H étant continue en 0 (et même dérivable), H(x+ 1) → H(0) quand x → −1 est négligeanle devant 1/(x+ 1)2 au voisinage de−1. Ainsi la question précédente donne

H(x) = 1 (x+ 1)2 +o

1 (x+ 1)2

x→−1∼ 1 (x+ 1)2

(h) i. On a (x+k)1 2k12 qui est le terme d’une série positive convergente.

ii. On procède par récurrence.

- Initialisation : pourn= 0, l’égalité se litH(x) =H(x)et est vraie. Pourn= 1, on utilise 2.f.

- Hérédité : soitn≥1tel que le résultat est vrai au rangn. La question 2.f utilisée avecx+ndonne alors

H(x) =

n

X

k=1

1

(x+k)2 +H(x+n)

=

n

X

k=1

1

(x+k)2 + 1

(x+n+ 1)2 +H(x+n+ 1)

=

n+1

X

k=1

1

(x+k)2 +H(x+n+ 1)

ce qui donne le résultat au rangn+ 1.

iii. CommeH est de limite nulle en+∞et comme la série converge, on peut faire tendrenvers+∞pour obtenir

H(x) =

+∞

X

k=1

1 (x+k)2

iv. En particulier

H(0) =

+∞

X

k=1

1 k22

6

H(1) =H(0)−1 = π2 6 −1

Partie 2

1. hx : t7→ (x+t)1 2 décroît sur]−x,+∞[et donc sur]1,+∞[. On en déduit que

∀k∈N, hx(k+ 1)≤ Z k+1

k

hx(t)dt≤hx(k)

c’est à dire

∀k∈N, 1

(x+k+ 1)2 ≤ Z k+1

k

dt

(x+t)2 ≤ 1 (x+k)2 2. Sommons ces inégalités pourk= 1,2, . . . , n :

n

X

k=1

1

(x+k+ 1)2 ≤ Z n+1

1

dt (x+t)2 =

− 1 t+x

t=n+1

t=1

n

X

k=1

1 (x+k)2

Tous les termes admettent une limite quandn→+∞et le passage à la limite donne H(x)− 1

(x+ 1)2 ≤ 1

1 +x ≤H(x)

(7)

ou encore

1

1 +x≤H(x)≤ 1

1 +x+ 1 (1 +x)2

Majorant et minorant possédant en+∞l’équivalent commun1/x, on en déduit que H(x) ∼

x→+∞

1 x 3. (a) H(n)∼ n1 est le termé général d’une série divergente positive.

((−1)nun)est une suite de limite nulle(H est de limite nulle en+∞), alternée (H est positive) et décrois- sante en module (H est décroissante). La règle spéciale indique queP

((−1)nun)converge.

(b) Notonsfn : t7→(−1)n tnt−1ln(t). - ∀n, fn∈C0(]0,1[).

- P(fn)n≥0converge simplement sur]0,1[et sa somme simple estt7→ ln(t)t2−1 (on reconnaît enP((−1)ntn) une série géométrique). Cette limite simple est continue sur ]0,1[.

- Pour toutn∈Net toutt∈]0,1[,

n

X

k=0

fk(t)

=

(1−(−t)n+1) ln(t) t2−1

≤2|ln(t)|

1−t2

Le majorant est continu sur ]0,1[, prolongeable par continuité en1 (valeur 1) eto(1/√

t)au voisinage de0 (équivalent àln(t)). Il est donc intégrable sur]0,1[.

Par théorème de convergence dominée, on a

+∞

X

n=0

(−1)nun=

+∞

X

n=0

Z 1

0

fn= Z 1

0

ln(t) t2−1dt

(c) v7→v2étant de classeC1sur]0,1[à dérivée qui ne s’annule pas, on peut effectuer le changement de variable u=v2 pour obtenir

Z 1

0

ln(v) v2−1 dv=

Z 1

0

ln(√ u) u−1

du 2√

u =1

4H(−1/2)

Partie 3

1. (a) Sous réserve d’existence, une intégration par parties donne Ip,q =

tp+1

p+ 1(ln(t))q 1

0

− q p+ 1

Z 1

0

tpln(t)q−1dt

Le terme tout intégré est de limite nulle en 0 (croissances comparées) et ceci légitime l’intégration par parties et donnc

Ip,q =− q

p+ 1Ip,q−1 (b) On prouve alors par récurrence (surq) que

Ip,q = (−1)q q!

(p+ 1)qIp,0= (−1)q q!

(p+ 1)q+1

2. (a) t7→ (ln(t))t−1n+1 est continue sur]0,1[, négligeable devant 1/√

t au voisinage de0 (croissances comparées) et prolongeable par continuité en 1 (valeur 1 sin = 0et 0 si n≥1). C’est donc une fonction intégrable sur ]0,1[etBn existe.

(b) On sait que

∀t∈]0,1[, 1 1−t =

+∞

X

k=0

tk Posons donc gk : t7→ln(t)n+1tk (nest fixé).

(8)

- Lesgk sont toutes continues sur]0,1[.

- P(gk)converge simplement sur ]0,1[et sa somme simple estt7→ (ln(t))t−1n+1 qui est continue sur]0,1[.

- R1

0 |gk| = (−1)n+1R1

0 gk = (−1)n+1Ik,n+1 = (k+1)(n+1)!n+2 qui est le terme général d’une série de Riemann convergente car n+ 2≥2>1.

Le théorème d’intégration terme à terme s’applique et donne

Bn=

+∞

X

k=0

Z 1

0

gk =

+∞

X

k=0

Ik,n+1

(c) Avec la question 1, on en déduit (avec changement d’indice) que

Bn =

+∞

X

k=0

(−1)n+1 (n+ 1)!

(k+ 1)n+2 = (−1)n+1(n+ 1)!Zn+2

3. Avec le DSE de l’exponentielle, on a

∀x >−1, H(x) = Z 1

0 +∞

X

k=0

(ln(t))k+1 t−1

xk k!dt

Fixons x∈]−1,1[et notonshk : t7→ (ln(t))t−1k+1xk!k. - Leshk sont continues sur]0,1[.

- P(hk)converge simplement sur]0,1[et sa somme estt7→ txt−1ln(t) qui est continue sur ]0,1[.

- On a

∀n∈N, ∀t∈]0,1[,

n

X

k=0

hk(t)

+∞

X

k=0

|hk(t)|=t−|x||ln(t)|

|t−1|

Comme|x|<1,−|x|>−1et le majorant est intégrable sur]0,1[.

On peut appliquer le théorème de convergence dominée pour intervertir somme et intégrale et conclure que

∀x∈]−1,1[, H(x) =

+∞

X

k=0

(−1)k(k+ 1)Zk+2xk

4. Le rayon de convergence est au moins égal à1(l’égalité étant valable sur]−1,1[). Si, par l’absurde, il était>1, la somme de la série entière serait continue en −1 et H admettrait une limite finie en −1 ce qui est faux. Le rayon de convergence vaut donc1.

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