HAL Id: jpa-00237577
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237577
Submitted on 1 Jan 1879
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
J. Jamin
To cite this version:
J. Jamin. Compléments à la théorie de la rosée. J. Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1), pp.41-48.
�10.1051/jphystap:01879008004100�. �jpa-00237577�
COMPLÉMENTS A LA THÉORIE DE LA
ROSÉE;
PAR M. J. JAMIN.
La théorie de la rosée donnée par Wells est devenue
classiclue ;
elle repose sur l’observation d’un fait
d’expérience,
le refroidis-sement nocturne,
qui
entraîne commeconséquence
d’abord la saturationhygrométrique
et ensuite la condensation de la vapeur.Sur ce
point,
iln’y
a rien à contester ni àajouter. Quant
àexpli-
quer ce
refroidissement
on l’attribue assezvaguement
au rayon-nement nocturne. J’ai
cependant
vu nombre de personnes hésiter à admettre que l’herbe d’unpré peut
se refroidir de 8° à 10°au-dessous de l’air
environnant,
parcequ’elle
rayonne à traverscet
air, plus
chaudqu’elle,
des rayonsqui
seperdent
dans lesespaces célestes. C’est pour lever ces doutes et
ajouter quelques
détails à la théorie
générale
queje publie
cette Note.Dulong
et Petit ontreprésenté
la loi du refroidissement, dans l’air par la formule connueT et 0 sont les
températures
du thermomètre et del’enceinte ;
maTest la
quantité
de chaleurrayonnée
par le thermomètre vers1"enceinte,
nlao celle que celle-ci luirenvoie;
or, comme elle estreculée
jusqu’à
la voûte céleste et que satempérature
est très-basse,
on admetdu’elle
ne renvoie rien et que 11’LaO est nul : c’estun cas limite dont on se
rapproche plus
oumoins,
suivant quel’atmosphère
estplus
ou moins diathermane. La formule se réduitdonc,
endésignant par 0
latempérature
de l’air et par t l’excès duthermomètre,
àLe terme
npct1,233 exprime
la chaleur enlevée au thermomètrepar le
contact même del’air;
or, pour que le thermomètre soit enéquilibre
dansl’air,
il faut que v soitnul,
cequi exige
que t soitnégatif,
c’est-â-dire que le thermomètre soit au-dessous de la tem-pérature
de l’air. Enremplaçant
donc t par 2013t, ilfaut,
pourArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01879008004100
i ° Si in== o, c’est-à-dire si le
pouvoir
émissif estnul ,
t seraégal
à zéro et le thermomètre marquera exactement latempéra-
ture de l’air. Cette condition est presque réalisée si le réservoir
thermométrique
est couvert de métalpoli.
2° Pour un
pouvoir
émissif deplus
enplus grand, t
croîtra deplus
enplus ;
le refroidissement du thermomètre atteindra saplus grande
valeurquand
il sera couvert de noir de fumée.3° t croît avec la
température
0 de l’air et ne devient nul que si 0 = - oc . Cela contredit une observation dePouillet, qui,
ayant
fait des mesures par une nuit d’hiver et par une nuitd’été,
avait trouvé pour l’abaissement t une valeur sensiblement
égale.
3Iais,
comme nous le verronsbientôt,
rien ne prouve que l’air aiteu, dans les deux cas, la même
transparence,
et que les deux ob- servations soientcomparables.
4°
La formule deDulong
et Petit nous révèlecomplétement
lemécanisme de ce refroidissement. Le
rayonnement
du thermo-mètre 11lat+0 est tout à fait
indépendant
del’air;
il se fait commesi cet air n’existait pas.
Quant
à cetair,
ilagit
par contact avec la surface : s’il estplus froid,
il luiprend
de lachaleur ;
s’il estplus chaud,
il lui encède ;
c’est ici le cas. On voit ainsi que tout corps solideplacé
dans l’air rayonne versl’espace,
que l’air lui rend la chaleurqu’il perd,
mais en se refroidissant à son tour. C’est parrayonnement
que la chaleur seperd,
c’est à l’airqu’elle
estprise,
c’est lui
qui répare
ladépense; mais,
devenantplus lourd,
il tombeà la surface du
sol,
où il semaintient;
le froid s’accentue néces- sairement deplus
enplus
au milieu de l’herbe després,
commel’a montré
Melloni,
et il se transmet ensuite peu à peu de la surface du soljusqu’à
des hauteursplus grandes.
M. Glaisher a ainsitrouvé que, en
représentant
par 1000 le refroidissement au ni-veau de
l’herbe,
il n’était que de671
à 1 po et de 52 à 6pi au-dessus. Il est
remarquable
que,pendant
lejour,
la chaleur solaire tend surtout à s’accumuler sur lesol,
d’où elle remonteensuite,
et clue,
pendant
lanuit,
le refroidissement suit le mêmechemin,
s’attaquant
d’abord aux couches lesplus
échauffées et ensuite à cellesqui
ont reçu moins de rayons.5° Ces considérations sont
applicables
au cas on l’enceinte es t à unetempérature
infiniment basse.Quand l’atmosphère
est char-gée
de nuages, onpeut
dire que la Terre estenveloppée
d’une en-ceinte
qui
a la mêmetempérature qu’elle, l’équilibre
est atteintquand
t = o, cequi
veut dire que, par untemps
couvert, le ther- momètre marque exactement latempérature
del’air,
sans refroi-dissement et sans aucune des
conséquences qu’il
entraine.La formule du refroidissement est-elle encore
applicable
au casoù
l’air,
étanthumide, aurait,
suivant 31.Tyndall ,
unepuissance spéciale
et considérable derayonnement
oud’absorption?
C’est cequ’on
ne saitpoint;
c’est ce que desexpériences précises pourraient
faire connaître. Pour le moment, la théorie que
je
viens de déve-lopper
ne s’adressequ’au
cas,peut-être
entièrementhypothétique
où la formule de
Dulong s’applique.
Le
rayonnement
est la seule cause de refroidissement pour lesobjets
terrestresqui
sont secs; ce n’est pas le cas leplus général.
Pour ceux
qui
sontmouillés,
il y en a une seconde tout aussi im-portante, l’évaporation,
que nous allons étudier.On
peut
leurappliquer
la théorie dupsychromètre, que je
vais résumer en
l’abrégeant.
On admetqu’une
couchemince
d’air
qui enveloppe
le thermomètre mouillééprouve
deux effets :il,qu’elle
se satured’humidité;
2°qu’elle
passe de tà t’, cédant,
par ce
refroidissement,
la chaleur nécessaire à lavaporisation
del’eau.
Soit le
poids
de cette couche à zéro et à76o-".
Dans le casactuel,
elle se compose d’air et de vapeur, auxpressions
H x.et x,
qui
se refroidissent de t àt’; mais,
comme la densité de la vapeur est à peuprès
la moitié de celle del’air,
que, d’autrepart,
sa chaleur
spécifique
est à peuprès double,
et que x esttoujours très-petit,
on admetqu’on peut
considérer l’air comme sec à lapression H,
etqu’il cédera,
en serefroidissant, H 760k(t-t’).
D’autre part, *ï se forme un ’ -! i va c W D’autre
part,
il se forme unpoids
de vapeur(F’-x)03B4 760
quiabsorbe une chaleur
égale
à sonpoids
par sa chaleur latentea. ;
enégalant
laperte
augain,
qui
mérite d’êtresignalée.
Suivant cettethéorie,
lepoids
d’eauévaporée
en untemps
déterminé seraitSuivant
Dalton,
elle estproportionnelle
àfI’
à F’ x, à la sur-face S et à un facteur constant, on a
pour l’accord de ces deux
résultats,
il fautqu’on
aitOr
MH
est lepoids
de la couche considérée à zéro et à la pres-76o
sion
FI ;
on voitqu’elle
doit être constante à toutepression,
et,comme sa surface est constante, il faut que
l’épaisseur
soit enraison inverse de la
pression.
10
Appliquant
cette théorie à tout corps humideplacé
dansl’air,
on voitqu’il
se maintiendra à unetempérature
inférieure à celle del’air, proportionnelle
à l’écart de saturation F’- x. ,qui
sera maximum si l’air est sec,
qui
diminueraquand
il serahumide,
et sera nul s’il est saturé. Les surfaces mouillées seront donc sou-
mises à deux causes de refroidissement
superposées :
le rayonne-ment, comme les substances
sèches,
etl’évaporation,
suivant la loi dupsychromètre.
Il est à remarquer,d’ahord,
que cette secondecause de refroidissement suit le même mécanisme que la pre-
Inière ;
c’est encore à l’airqu’est empruntée
sa chaleur. Cet air serefroidit,
descend vers le sol ets’y étale,
ens’approchant
dupoint
de saturation et par son refroidissement et par la vapeur dont il
se
charge.
La différence entre les deux actions est que lapremière
persiste
à toutetempérature, pendant
que laseconde,
d’abordconsidérable,
diminue et s’annule au moment où la saturation est atteinte. Elle ne fait pas larosée,
mais elle contribue à lapré-
parer et
l’accélère,
parcequ’elle
rend l’air à la foisplus
humideet
plus
froid.2° La
quantité
de chaleur ainsiempruntée
à l’air parl’évapo-
ration est très-considérable. En
effet
la chaleur latente del’eau, égale
à60ocal,
est 2553 foisplus grande
que la chaleurspécifique
de
l’air,
évaluéeà o, 237;
d’où il suit que I gr d’eauévaporée abaisse
de 1° 2553gr d’air ou un volume
égal
à1963lit,
c’est-à-dire à peuprès
2mc.3° Pour comparer l’intensité des deux
effets
onpeut placer
dans
l’air, pendant
une bellenuit,
trois thermomètres : l’un ar-genté,
avec un toitau-dessus;
le deuxièmenoircie
mai s sec etrayonnant librement;
le troisième couvert d’une gazenoire,
en-tretenue mouillée. Le
premier
donnera latempérature
de l’air8;
le deuxième sera
plus
bas de T,marquant
l’effet durayonnement seul;
le dernier sera abaissé de T --I-03C4’,
subissant la doubleaction,
et 7:’
indiquant
l’effet del’évaporation seule;
or on trouveque °t-’
est au moins
égal, quelquefois supérie’ur
à T. Il n’est donc paspermis
denégliger
le froid dû àl’évaporation
sur les corps mouillés.Il faut toutefois remarquer que les vapeurs
répandues
dans l’airpar le thermomètre mouillé
doivent,
suivant 31.Tyndall,
affaiblirle
rayonnement direct,
tandis que cela n’apoint
lieu pour le ther- momètre sec,qui garde
toute sapuissance rayonnante;
d’où l’on conclut que la théorie dupsychromètre
estincomplète,
et que ses indications doiventdépendre
et de la localité et de latransparence
del’air,
comme l’a si bien montréRegnault.
Cette discussion montre clairement comment les corps mouillés
exposés
à l’airpendant
les nuits claires se refroidissentplus
etplus
vite que les corpsidentiques ,
mais secs , etqu’ils
doiventrefroidir
plus
etplus
vite l’airqui
les entoure; or lesvégétaux,
surtout les
plantes herbacées,
sont humides et sont lesiége
d’uneévaporation considérable,
étudiée autrefois parHalles,
et trouvéesi
énorme, qu’il
l’a attribuée à une fonctionspéciale
de la vievégé-
tale. Je ne le pense
point,
etje
crois avoir montré quel’absorp-
tion par les racines et
l’évaporation
par les feuilless’expliquent
par les lois
physiques
de lacapillarité.
Si celle-ci est si consi-dérable;
c’est que la surface dusystème
foliacé en contact avecl’air est
très-grande.
Cetteévaporation
ne cesse pas lanuit,
bienqu’elle s’affaiblisse,
et, parsuite,
l’herbe d’unpré
et l’airqui
y estaussi bien que par
rayonnement,
un refroidissementrapide
et con-sidérable, plus rapide
etplus
considérable que ne le feraient les mêmes herbes si elles étaient desséchées. Larosée,
dèslors,
ar-rive
plus vite; mais,
une foisqu’elle
acommencé,
elle se continuepar le seul effet du
rayonnement.
Ces conclusions sont confirmées par de nombreux
phénomènes.
Lorsque, pendant
une soiréed’autoxnne,
on descendrapidement
en voiture d’un
plateau
dans unevallée,
on est étonné du froiddans
lequel
onpénètre
tout à coup. Ce n’estpoint
lerayonnement
qui
a étéplus grand, puisque
les vallées sont encaissées et que l’air y est moins sec. Ce nepeut
être que l’effet d’uneévaporation plus rapide
sur les herbes després,
sur tous lesvégétaux aquatiques,
sur toutes les surfaces humides.
Vers le mois de
mai , quand
lesgelées printanières (sont
im-minentes,
lesjardiniers
sont en repos tant que l’air est sec;mais,
s’il survient une
giboulée
et que lesplantes
soienthumides,
ilstiennent le
danger
pour certain et se hâtentd’y
parer; c’est que dans lepremier
cas iln’y
a que lerayonnement pendant
que dansle second il se
complique
del’évaporation.
La
classique
hi stoire de la fabrication de laglace
auBengale
vient encore confirmer ces idées. De
larges
vasesplats, remplis d’eau,
sontdéposés
le soir sur de lapaille. Quand
la nuit a étésereine et
qu’il n’y
apoint
eu derosée,
on y trouve, aumatin,
l’eau
changée
englace,
bien que lapaille
voisine soit à4°
ou 5°..Cela veut dire que la
paille
sèche s’est moins refroidie quel’eau ;
elle n’a subi que lerayonnement, pendant
que la surfaceliquide
y a
ajouté l’évaporation,
et, comme iln’y
apoint
eu derosée,
cette
évaporation
a continué son effetjusqu’à
la fin. A lavérité,
M.
Tyndall ajoute
que, l’air étant sec, étaitplus
diathermane. Jen’y
contredispoint;
les deux effets ont dûs’ajouter.
Tous les
phénomènes
observés dans l’airjouent
leurpartie
dansle concert
général
de la vieatmosphérique. Quel
est le rôle de larosée? On ne l’a
point signalé,
queje sache;
il estpourtant
bien évident. Ledépôt
de rosée est un actebienfaisant, qui
modère etquelquefois
arrête le refroidissement nocturne, etpréserve
lesplantes
de lagelée
matinale.Il est
évidente
eneffet,
quesi, pendant
lapremière période
l’évaporation
a accéléré lerefroidissement
la condensationqui s’opère pendant
ledépôt
de rosée met obstacle à ce refroidisse-ment ;
l’eau,
en sereformant,
restitue la chaleur que la vapeur avait prise ; chaque
gramme de roséequi
sedépose
réchauffe de 1°2mcd’air. Le
rayonnement
continue sans que latempérature baisse ;
il est entretenu par une
production équivalente
de chaleur, par la condensation. Etsi , enfin,
lerayonnement
et le refroidissements’exagèrent,
l’eaudéposée
tient encore en réserve?9cal jusqu’au
moment où elle
gèle
et avant que lesplantes dépassent
latempé-
rature de zéro.
Cette
conclusion,
bien quetrop
évidente pour êtreniée,
étaittrop capitale
pour n’êtrepoint
miseexpérimentalement
en évi-dence. J’ai fait passer dans l’éther de
l’hygromètre
deRegnault
uncourant d’air constant et suivi avec une lunette le décroissement
progressif
du thermomètre intérieur. Traduite par un tracé gra-phique,
cette observation a donné une courberégulière jusqu’au
moment du
dépôt
de rosée. Arrivéelà,
ellechange brusquement.
Le décroissement se ralentit
subitement,
et l’on a deuxcourbes, qui
secoupent
en formant unangle,
sans avoir detangente
com-mune. Voici le tableau des
températures prises
de trois en troisminutes. Le
dépôt
se faisait à7°,50;
à ce moment, le refroidis-semen t se ralentit tout à coup de
o°, go
à0°, 35.
Le réchauffement
spontané
del’appareil après qu’il
a été refroidiet couvert de rosée montre encore
plus
nettement l’influence de la condensation ou del’évaporation.
Tant que satempérature
estau-dessous de
7°, 5 ,
il condense de la vapeur et son réchauffementest
très-grand, égal
ào°, 68 , o°, 55
en deux minutes. A7°,5 ,
ceréchauffement est
normal;
mais au delà la buées’évapore,
et ilbaisse tout à coup à
o°, 35, 0°, 23 , o°, 33.
Apartir
de9°,
iln’y
aégale
à0°,52, 0°,46, 0°,50,
etc. Les deux courbes de la marche du thermomètre montrent avec évidence cesperturbations.
SUR LA
PROPRIÉTÉ DÉPOLARISANTE
DES DISSOLUTIONSMÉTALLIQUES;
PAR M. G. LIPPMANN.
La
propriété dépolarisante
des dissolutions de cuivre a été ap-pliquée
parBecquerel,
dès1829,
à la construction dupremier
élément à courant constant. La
propriété analogue
des sels dezinc,
decadmium,
etc., a reçudepuis
lors diversesapplications.
Les
expériences
queje
vais décrire ont montré que cettepropriété dépolarisante
d’une dissolutionmétallique
est limitée au métalmême
qu’elle
contient.Ainsi,
une dissolution de cuivre nedépo-
larise pas une électrode de
platine :
elle nedépolarise
que le cuivre.De même une dissolution de zinc ne
dépolarise
ni le cuivre ni leplatine :
elle nedépolarise
que le zinc. Je n’aiexpérimenté
quesur la
polarisation
ou ladépolarisation
de l’électrodenégative.
La
disposition
de cesexpériences
a été la suivante. Un fil du métal à essayer Aplonge
dans une dissolutionmétallique.
Il sertd’électrode
négative,
d’électrode desortie,
à un courant depile qu’on peut
ouvrir ou fermer à volonté etqui
est amené dans leliquide
par une électrode auxiliaire B. Le fil A est en communica- tionpermanente
avec la colonne de mercure d’un électromètrecapillaire,
dont l’autrepôle communique
avec un fil A’ du mêmemétal
plongeant
dans leliquide.
Ce filA’, qui
n’est traversé paraucun courant, sert
uniquement
à mesurer, parcomparaison,
les variations de force électromotrice subies par le fil A. Tant que l’on n’a pas fermé le courant, les fils A et A’ sont
égaux,
et l’élec-tromètre reste au zéro.
Lorsque,
aucontraire,
on a fait passer un instant le courant et que A s’estpolarisé,
l’électromètre est et restedévié du zéro
après l’ouverture ;
il ne revient au zéro que lente- ment, au fur et à mesure que la force électromotrice depolarisa-
tion se
dissipe
avec letemps.
Si le