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Surstructures d'orientation dues au cuivre dans des ferrites mixtes de Ni-Cu et des ferrites mixtes de Mn-Cu

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(1)

HAL Id: jpa-00206881

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Surstructures d’orientation dues au cuivre dans des ferrites mixtes de Ni-Cu et des ferrites mixtes de Mn-Cu

A. Marais, T. Merceron

To cite this version:

A. Marais, T. Merceron. Surstructures d’orientation dues au cuivre dans des ferrites mixtes de Ni-Cu et des ferrites mixtes de Mn-Cu. Journal de Physique, 1970, 31 (1), pp.79-83.

�10.1051/jphys:0197000310107900�. �jpa-00206881�

(2)

SURSTRUCTURES D’ORIENTATION DUES

AU CUIVRE DANS DES FERRITES

MIXTES

DE

Ni-Cu

ET DES FERRITES

MIXTES

DE Mn-Cu

(1)

Par A. MARAIS et T.

MERCERON,

Laboratoire de Magnétisme et de Physique du Solide, i, place Aristide-Briand, 92-Bellevue, France.

(Reçu

le 10 avril 1969, révisé le 3

juillet 1969.)

Résumé. 2014 Dans des ferrites mixtes de nickel-cuivre et des ferrites mixtes de

manganèse-

cuivre, nous avons mis en évidence, par le

traînage magnétique,

la croissance de la

rectangu-

larité sous l’effet de traitements

magnétiques

et les sauts de Barkhausen, des surstructures d’orientation dues à la contribution à

l’anisotropie

de l’ion Cu2+. Ces surstructures se forment

grâce

à la

migration

d’électrons entre ions Cu+ et Cu2+ sur les sites B.

Abstract. 2014 In

nickel-copper

and manganese-copper mixed ferrites orientation super- structures have been revealed

by

the

magnetic

after-effect, the

magnetic annealing

effect, and the anomalous Barkhausen

jumps.

The orientation

superstructures

are due to the aniso-

tropic

contribution of Cu2+ ions and are formed

by

electronic

exchange

between Cu+ and Cu2+

ions on the B sites.

Poursuivant l’étude des ferrites contenant du

cuivre,

commencée avec des ferrites de

magnésium-cuivre [1],

nous

présentons

ici

quelques

résultats concernant le

traînage magnétique,

la

rectangularité

R =

(Br

étant l’induction rémanente et

Bm

l’induction

maximum, fig.

6

c)

et les sauts d’aimantation dans les

systèmes

suivants :

1) (0,1 ~ 1)

frittés à 1 100 °C

dans une

atmosphère

à 20

% d’oxygène

et 80

% d’azote;

2) (0 ~

x

0,8)

frittés à 1 100 °C

dans les deux

atmosphères

suivantes :

a)

20

% d’oxygène,

80

% d’azote;

b)

Azote pur.

Tous les échantillons ont été refroidis lentement. Ils

ont été

analysés chimiquement. L’analyse chimique

dans l’état actuel de la

technique

donne seulement la

somme des ions réducteurs Cu+ et Fe2+. Dans la série

1,

une série de

dosages

nous a

permis

de conclure que ces échantillons ne renferment pas de Fe2+ en

quantité

décelable. En

effet,

pour 1 g de

chaque ferrite,

le

nombre d’ions

oxygène

nécessaires pour

oxyder

les

ions réducteurs est

proportionnel

à x

( jusqu’à x = 0,6) ;

pour x =

0,

le nombre d’ions

oxygène

est nul. Ainsi

le résultat du

dosage

donne directement dans ce cas les ions Cu+. Pour les ferrites de

Ni-Cu,

on cal-

cule la formule finale

qui peut

s’écrire sous la forme

Cu~±~

Sur la

figure 1,

nous

avons

porté y

nombre d’ions

Cu+,

en fonction de x, nombre total d’ions cuivre. y varie linéairement en

fonction de x

jusqu’à x

=

0,6

et varie ensuite

plus rapidement.

La série 2 b

présente

le même

comporte-

ment que la série 1. Dans la série 2 a, les résultats de

l’analyse chimique renseignent

seulement sur la diffé-

(1) Travail présenté

à International Conference on

Th1agnetic

Oxides, Bucarest, 10-14

septembre

1968.

FIG. 1.

y teneur en Cu+ en fonction de x teneur en cuivre totale.

rence entre les

quantités

d’ions Cu+ et Mn3+. Ainsi les échantillons

(0 x 0,6) présentent

une réac-

tion

oxydante

et contiennent certainement des ions Mn3+ et les échantillons

(0,6 x 0,8) présentent

une réaction réductrice et contiennent sûrement des ions Cu+.

Traînage magnétique.

- Les mesures de

l’angle

de

perte tg ~

en fonction de la

fréquence,

de ~l7° à 300

OK,

ont

permis, d’après l’équation

d’Arrhénius T = ’Tee

eW/kT,

de déterminer la zone de

température

des maximums de désaccommodation de la

perméabilité DA,

en pre-

nant pour la

température

du maximum de DA une constante de

temps

’T = 1 800 s. On

rappelle

que la désaccommodation de la

perméabilité

est la chute de la

perméabilité

en fonction du

temps après

désaiman-

tation et le coefficient

DA = ~’° ~’30, ~,o

étant la

~ P-o

perméabilité

initiale à l’instant 0

après

la désaiman- tation et tL30 trente minutes

après.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0197000310107900

(3)

80

TABLEAU 1

TABLEAU II

TABLEAU III

Dans les tableaux

I,

II et III

(ci-dessus),

nous avons

rassemblé

respectivement

pour les trois séries

1,

2 a,

2 b,

les valeurs maximum de

tg ~,

la

température

de ces

maximums et

l’énergie

d’activation W pour les diffé- rentes valeurs

de x,

ainsi que la

température

calculée

du maximum de DA. Tous les échantillons contenant du cuivre

monovalent,

c’est-à-dire tous les échantillons des séries 1 et 2 b et dans la série 2 a les échantillons

x =

0,6; 0,7; 0,8, présentent

un maximum de

tg ~

situé entre 150° et 220 OK. Le maximum de DA corres-

pondant

se situe entre 60° et 90 OK. Les

énergies

d’activation se

groupent

autour de

0,2

eV. Nous avons établi que cet effet de

traînage magnétique

est dû à

un processus de diffusion

électronique

entre ions Cu+

et Cu2+ sur les sites B. Cette

migration produit

une

surstructure dans

laquelle

certains ions Cu2+ sur les

(4)

sites B - ceux

qui

sont intéressés par

l’échange

-

contribuent à la formation d’un état ordonné par

rapport

à la direction de l’aimantation

spontanée.

D’une manière

générale,

une surstructure d’orienta- tion est

susceptible

de se former dans un ferrite

lorsqu’il

existe un

couplage

entre certains ions et le réseau cristallin. Ces

ions,

du fait de ce

couplage,

ne

possèdent

pas la même

énergie

suivant leur

position

dans le

réseau par

rapport

à la direction de l’aimantation

spontanée;

il y aura une

position d’énergie

minimum.

Dans les sites

B,

il existe

quatre positions

différentes liées chacune à l’un des

quatre

axes

cristallogra- phiques [lll], [111], [lll], [111].

La direction de

l’aimantation étant par

exemple

celle de l’axe

[111],

à la

température

où la

migration

est

possible,

les ions

vont occuper les sites

privilégiés énergétiquement.

Les

ions se

répartissent

donc d’une manière

anisotrope

dans

le

réseau,

formant ce

qu’on appelle

une surstructure

d’orientation.

Dans notre cas, cette surstructure

peut s’expliquer

sur la base du modèle

d’anisotropie

à un ion de

Slonczewski

[2] appliqué

à l’ion Cu2+. Récemment

d’ailleurs, l’anisotropie

de l’ion Cu2+ a été évaluée par Krishnan dans un

grenat [3]

et par G. A. Petrakoskii

et ses collaborateurs dans un monocristal de ferrite de cuivre

[4].

D’une

façon approchée,

nous avons cherché à évaluer

l’énergie

de

couplage

élémentaire z~ en mesurant

l’énergie d’anisotropie

uniaxiale induite

Ku

à 77 ’OK dans un ferrite de cuivre

[5]

renfermant un

peu de Cu+ et en utilisant une formule due à Néel

[6]

donnant

l’énergie

de stabilisation

Wo

en fonction de w

2

Wo c, k

et T étant

respectivement

la concen-

tration en

porteurs d’énergie élémentaire,

la constante

de Boltzmann et la

température

absolue. Confondant

Ku

et

Wo

et

prenant

pour c la concentration en

Cu+,

en

supposant

que l’ion Cu+ occupe les sites

octaédriques,

on trouve r~ =

2,24

X 10-16 erg.

Les

phénomènes

de

traînage

dans les échantillons de la série 2 a contenant du Mn3+

(0 ~ x 0,6)

ont

des caractères différents de ceux des autres échantillons : la

température

des maximums de

tg 8

est

plus élevée, l’énergie

d’activation est

plus importante.

Ils sont dus

à

l’échange électronique Mn2+ ~

Mn3+

qui

a

déjà

été étudié

[1]

dans des ferrites de

manganèse

à excès

de

manganèse.

Effet de traitement

magnétique.

- Sur ces trois séries de

ferrites,

nous avons étudié l’effet de traite- ments

magnétiques

à basses

températures.

Le trai-

tement

magnétique

consiste à

porter

l’échantillon à la

température

0

choisie,

à lui

appliquer

à cette

tempé-

rature un

champ

continu

longitudinal

de 100 Oe

durant 30 mn. L’échantillon est ensuite

trempé

sous

champ

à 20

OK, température

à

laquelle

on mesure la

rectangularité.

A 20

IDK,

la

rectangularité

avant tout

traitement

magnétique

est faible. Ainsi dans le cas

des ferrites de Ni-Cu à

partir

de x =

0,2,

il

apparaît

à 20 aK un

cycle étranglé

de type

perminvar.

D’une

façon générale,

l’effet

perminvar prend

naissance

chaque

fois

qu’un couplage magnétocristallin

pro- voque, par

migration

d’ions ou

d’électrons,

un réar- rangement

atomique

par

rapport

à la direction de l’aimantation

spontanée,

c’est-à-dire une surstructure

d’orientation

qui

entraîne une stabilisation des

parois

des domaines. Le

cycle

est

fugitif

dans le domaine de

température

où les ions ou électrons peuvent

migrer.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 31. I~° 1. JA_,,’’’’nER 1970.

Il est stable à une

température

nettement

inférieure,

où la surstructure est alors

figée.

Dans les

champs faibles,

le

cycle d’hystérésis

se réduit à une

droite,

d’où le nom de

perminvar (perméabilité constante),

et dans les

champs

moyens il

présente

un

étranglement

très

caractéristique.

Le

cycle perminvar apparaissant

à 20 OK est donc la preuve de l’existence d’un ordre directionnel local

qui

s’est formé au cours du refroi- dissement. Des traitements

magnétiques

successifs à des

températures progressivement

croissantes à

partir

de 20 OK transforment le

cycle étranglé

en un

cycle rectangulaire

et la

rectangularité

atteint une valeur

de saturation

Rmax.

Nous avons

remarqué

que la valeur

R.,,,.

est atteinte par un traitement

magnétique

au

voisinage

de la

température

du

DAmag.

Dans les

ferrites de

Ni-Cu,

en fonction de x passe par un maximum voisin de

0,94

pour x =

0,4 ( fig.

2

a).

FIG. 2. -

Tg 8max

et R en fonction de x :

a)

Pour les ferrites

b)

Pour les ferrites frittés dans 20

°, ô d’oxygène

et dans l’azote pur.

Sur la

figure

2

b,

on peut voir que dans les ferrites de Mn-Cu

l’emplacement

du maximum de dé-

pend

de manière

importante

du

degré oxydant

de

l’atmosphère

au cours du

frittage.

Ainsi par un trai-

tement à 1 100 °C dans 20

% 0,

et 80

% N2,

passe par un maximum

égal

à

0,95

pour x =

0,7,

alors

qu’un

traitement à 1 100 °C dans

N2

pur donne

=

0,94

pour x =

0,3.

Ainsi nous confirmons

que, dans les ferrites renfermant du

cuivre,

la

présence

du Cu+ est nécessaire pour l’obtention d’une surstruc- ture à basse

température

et que

l’amplitude

des effets

observés

dépend

non seulement de la teneur en cuivre totale mais aussi de la teneur en Cu+. Nous y revien- drons d’ailleurs un peu

plus

loin.

6

(5)

82

Le

cycle rectangulaire peut

être obtenu

simplement

par

application

du

champ

de mesure en chauffant l’échantillon au-dessus de la zone de

température

du

DAmax.

Sur la

figure 3,

sont

représentées,

en 3 a pour les ferrites de Ni-Cu

(x

=

0,2

et x =

0,4)

et en 3 b

FIG. 3. -

Rectangularité

en fonction de la

température (champ

de mesure

appliqué ~Im

= 20

Oe) :

a)

Pour

CUo,2Nio,sFe204

et pour -o--;

-0- à

température

croissante ; 2013~2013, -x-, à tem-

pérature

décroissante.

b)

Pour

CUO,7MnO,3Fe204 :

-o-, à

température

crois- sante ; -x-, à

température

décroissante.

pour un ferrite de Mn-Cu

(x

=

0,7),

les courbes

R

= f (T )

à

température

croissante et à

température

décroissante. Les deux courbes ne sont

superposables qu’à partir

de 700-90 OK suivant les cas. Ces

tempé-

ratures délimitent une zone où le traitement

magné- tique

est efficace et la DA est

importante.

D’autre

part,

il est à remarquer que, dans les diffé- rentes

séries, l’amplitude

maximum de

l’angle

de

perte tg ùmax

et celle de la

rectangularité Rmax

sont liées.

Les courbes

tg =- f (x), reportées

sur

la

figure

2 ont la même allure et

passent

par leur maximum pour les mêmes valeurs de x.

Ainsi,

pour obtenir une

rectangularité

maximum à

saturation,

il

faut

conjuguer

teneur

optimum

en Cu2+ et teneur

optimum

en Cu+. Nous allons essayer d’éclairer un

peu le

problème.

Pour les ions Cu2+ sur les sites

B,

il existe 4

positions

différentes dont l’une seulement est

privilégiée énergétiquement

par

rapport

à la direction de l’aimantation

spontanée.

A

partir

d’un état désor- donné pour avoir un

gain d’énergie maximum,

il faut

que les ions Cu2+

migrent

vers les sites

privilégiés.

Ce

qui implique

que dans les sites B un ion sur 4 soit

un ion Cu2+ et

qu’il n’y

ait pas - cas idéal - deux ions Cu2+ dans la même cellule élémentaire

(la

cellule

élémentaire est formée de 4 ions

oxygène

et de 4 ions

métalliques

en sites

B). Lorsque

deux ions existent

dans la même cellule

élémentaire,

il

n’y

a

plus

une

mais deux directions

privilégiées,

ce

qui

a pour effet de diminuer

l’anisotropie

uniaxiale

qui peut

être induite. Ce schéma

permet

de

comprendre

que la

rectangularité

passe par un maximum en fonction de la teneur en Cu2+ .

D’autre

part,

il est bien évident que le

réarrangement

des ions se faisant par

migration électronique,

l’ion Cu+

possède

dans le

phénomène

un rôle

important.

Si un ion Cu+ se trouve sur un site

privilégié,

la direc-

tion de l’aimantation étant

fixée,

il cédera un électron

à un ion Cu2+

qui

se trouve sur un site non

privilégié.

Il y aura ainsi

gain d’énergie.

On

comprend

donc que pour une teneur fixe en cuivre total la

rectangularité dépende

de la teneur en Cu+. Des études ont été commencées dans ce sens,

qui

seront

publiées

pro- chainement.

Dans les ferrites de

Ni-Cu,

nous avons fait une autre observation : le

champ

coercitif passe par un maximum pour une

température qui

passe elle-

même par un maximum en fonction de x

(165

OK

pour x =

0,35, fig. 4).

Ce maximum de

H,

semble

dû à un

phénomène

de relaxation de

parois,

car il

apparaît,

pour des

températures

voisines de

T~~,

des

sauts de Barkhausen sur les

parties

verticales du

cycle

observé à la

fréquence

de 50 Hz.

FIG. 4. -

Température

du maximum du

champ

coercitif

en fonction de x dans le

système Cu,,Nil-,,Fe.04.

Sauts de Barkhausen. - Sur la

figure

5 a, on

peut

voir de tels sauts de Barkhausen observés à

beaucoup plus

basse

fréquence (0,005 Hz),

à 20 OK sur le ferrite

Cuo,5NiO,5Fe2o4*

A 77

°K,

le même ferrite

présente

un

cycle

normal. Nous avons noté que ce

type

de

cycle

avec sauts anomaux

apparaît toujours

dans la

zone de désaccommodation

quand

la

fréquence

est

telle que le

temps

de tracé du

cycle

est de l’ordre de

grandeur

des constantes de

temps

de la désaccommo- dation. Nous obtenons aussi des

cycles

avec sauts

anomaux dans les deux séries de ferrites de Mn-Cu à 20 oK et à 77 OK. Sur la

figure

5

b,

nous pouvons voir de tels

cycles

tracés pour un ferrite de

composition Cu0,7Mn0,3Fe2O4

et fritté dans 20

% d’oxygène.

Les sauts de Barkhausen sont caractérisés par le fait que : le nombre de sauts varie avec la

température

pour une

fréquence

donnée. Dans les ferrites de Ni-Cu et de

Mn-Cu,

le nombre de sauts est

plus grand

à 200

qu’à

77 OK. Dans un

précédent

travail

[7],

nous avons

montré que le nombre de sauts en fonction de la

tempé-

rature

croît,

passe par un

maximum,

décroît et devient

égal

à l’unité

(cycle rectangulaire normal). D’après

un

(6)

FIG. 5. -

Cycles d’hystérésis

à 20 OK et à 77 °K à une

fréquence

de 0,005 Hz :

a)

Pour

b)

Pour

(20 ~’6 02) .

travail de Ferro et ses collaborateurs

[8]

sur des

alliages

de

fer-aluminium,

nous

expliquons

ces sauts par la

compétition qui

existe en fonction du

temps,

entre la croissance linéaire du

champ appliqué H(t)

et la crois-

sance du

champ

de viscosité

h(t) qui

est sensiblement

une courbe

exponentielle

comme il est montré sur la

- -- _. -- -"’-, ,.

FIG. 6 a à 6 c.

- Champ appliqué H

et

champ

de traî-

nage h

en fonction du

temps

pour trois

températures

différentes

Tl T2 T3.

figure

6. Un saut se

produit

au

temps t

défini par l’intersection des deux courbes

h(t)

et

H(t),

c’est-à-dire

lorsque

le

champ appliqué

devient

légèrement supé-

rieur au

champ

de viscosité

qui

stabilise la

paroi.

A

une

température

les constantes de

temps

sont

grandes,

les différentes courbes

h(t), correspondant

à

des constantes de

temps discrètes,

sont localisées en dessous de la courbe

H(t) ( fig.

6

a)

et il

n’apparaît

pas de saut; on observe un

cycle

normal.

Lorsque

la

température croît,

les constantes de

temps

deviennent

plus faibles,

ce

qui

a pour effet de

déplacer

les cour-

bes

h(t)

par

rapport

à

H(t),

comme il est

indiqué

sur

la

figure

6

b,

et il

apparaît plusieurs

sauts. Pour une

température

encore

plus élevée,

les différentes cour-

bes

h(t) atteignent

leur valeur maximum

hmax

avant

l’intersection avec

H(t)

et on observe un

cycle

rectan-

gulaire

normal

( f ig.

6

c).

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