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«Le Président Denis Sassou-Nguesso que j appelle affectueusement l empereur»

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N° 82 du Vendredi 18 Décembre 2020

Siège : Hôtel Saphir - Centre-ville Brazzaville - Congo - www.lhorizonafricain.com

Prix: 500 F.CFA - Tél: 05.656.37.31 / 06.886.54.70/ 05 564.40.99 / E-mail:lhorizonafricain@gmail.com

Hebdomadaire d’informations générales et d’analyses

(P.5) (P.14)

(P.9) (P.3)

République Démocratique du Congo

Tshisekedi déterminé à constituer sa majorité

de l’«union sacrée de la Nation»

Après la tournée en Afrique de l’Ouest

«Le Président Denis

Sassou-Nguesso que j’appelle affectueusement l’empereur»

Fécorugb (Fédération congolaise de rugby)

Installé dans ses fonctions, le président Bidié Biambemba

entend promouvoir le rugby

Prix Découvertes Rfi

Le Congolais Young Ace Wayé, lauréat

de l’édition 2020

Le Président Félix Tshisekedi est décidé à se trouver une majorité.

Etonné d’être appelé l’empereur.

(P.4)

Bidié Biambemba, 4ème à partir de la gauche, au premier plan.

(2)

ACTUALITES

E

n effet, au cours d’un entretien téléphonique, Donald Trump a infor- mé le Roi Mohammed VI «de la promulgation d’un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indé- niable et à effet immédiat, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de re- connaître, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara marocain.

Dans ce cadre et à titre de pre-

mière concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouver- ture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement éco- nomique, en vue d’encoura- ger les investissements amé- ricains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

Pour sa part, le Souverain marocain a exprimé, en son nom et au nom de l’ensemble du peuple marocain, au Pré-

sident américain, sa profonde gratitude aux États-Unis d’Amérique pour cette prise de position historique. Il a égale- ment transmis ses sincères remerciements au Président américain et à son équipe, pour ce soutien franc et sans ambiguïté à la marocanité du Sahara; soutien qui renforce le partenariat stratégique puissant entre les deux pays et le rehausse au niveau de véritable alliance qui englobe l’ensemble des domaines».

Plus loin, le communiqué du cabinet royal fait part des dé-

Etats-Unis – Maroc

Donald Trump a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental

C’est un communiqué du cabinet royal marocain qui a annoncé la nouvelle, jeudi 10 décembre 2020: le Président américain, Do- nald Trump a informé, au téléphone, le Roi Mohammed VI, de la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaître, pour la pre- mière fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara marocain».

cisions au le Souverain maro- cain entend prendre à la suite de la décision américaine de reconnaître la marocanité de la région du Sahara. «Eu égard au rôle historique que

le Maroc a toujours joué dans le rapprochement des peuples de la région et dans la promo- tion de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient et compte tenu des liens spéciaux qui

unissent la communauté juive d’origine marocaine, y compris en Israël, à la personne de Sa Majesté le Roi, le Souverain a informé le Président américain que le Maroc entend:

- accorder les autorisations de vols directs pour le transport des membres de la commu- nauté juive marocaine et des touristes israéliens en pro- venance et à destination du Maroc;

- reprendre les contacts offi- ciels avec les vis-à-vis et les relations diplomatiques dans les meilleurs délais;

- promouvoir des relations in- novantes dans les domaines économique et technologique dont, à cet effet, œuvrer à la réouverture des bureaux de liaison dans les deux pays, comme cela fut le cas anté- rieurement et pendant plu- sieurs années jusqu’en 2002.

Sa Majesté le Roi a souligné que ces mesures n’affectaient en aucune manière l’enga- gement permanent et soute- nu du Maroc en faveur de la cause palestinienne juste et sa détermination à continuer à contribuer efficacement et de manière constructive à une paix juste et durable au Moyen-Orient».

E

n réparation de ce dont il a manqué de courage po- litique pour réaliser, en se faisant violence, au moment où l’opposition le lui exigeait, le Président Alassane Ouatta- ra, au cours de la cérémonie solennelle de sa prestation de serment, le 14 décembre 2020, a annoncé la création d’un Ministère de la récon- ciliation nationale. Appelant, par ailleurs, à la reprise du dialogue avec l’opposition, en vue des élections législatives apaisées.

Près de la Côte d’Ivoire, en Guinée-Conakry

Après dix années de pouvoir, à la tête de la Guinée, M. Alpha Condé s’est présenté à la pré- sidentielle du 18 octobre 2020.

Une élection sous haute ten- sion, du fait de la polémique et de la crise qu’elle a suscitées dans le pays. La Constitution guinéenne stipule, de façon nette, que le Président de la République ne peut effectuer

Tribune Libre

Congo-Brazzaville: la raison finit toujours par nous rattraper, comme en Côte d’Ivoire et en Guinée-Conakry

Le 31 octobre 2020, en Côte d’Ivoire, dans un scrutin présiden- tiel fort contesté et boycotté par les forces de l’opposition, le Président sortant, M. Alassane Ouattara, a été élu, dès le pre- mier tour. Les temps qui ont suivi la publication officielle de la date de ces élections présidentielles et le cours de celles-ci ont suscité, à l’étranger, une certaine inquiétude. En Côte d’Ivoire, de graves tensions socio-politiques, avec mort d’hommes, ont fragilisé le pays. D’autant que le Président Alassane Ouattara s’était déclaré candidat à un troisième mandat dont la légalité a été fustigée et rejetée par ses adversaires, au compte desquels MM. Henri Konan Bédié et Pascal Affi Nguessan.

plus de deux mandats.

Cependant, à la faveur de la modification d’une clause constitutionnelle sur la durée dudit mandat, le Président Al- pha Condé s’est placé, avec le soutien de l’U.f.g, son parti, en disposition de remettre les compteurs à zéro, s’ou- vrant, ainsi, la voie royale à une autre candidature. Au terme d’un scrutin controver- sé, ayant donné lieu à des violences meurtrières sur certains secteurs du territoire national, M. Alpha Condé a été réélu, avec un peu plus de 60% contre 33% à M. Cellou Dalein Diallo, son concurrent, sous la conduite de laquelle les manifestations de l’opposi- tion ont été organisées. Dans son discours d’investiture, le 15 décembre 2020, devant un parterre de Chefs d’Etat et autres invités, le Président Alpha Condé a invité les Gui- néens à «oublier le passé, à se tourner vers un avenir d’unité et d’espérance. Affirmant être ouvert au dialogue».

Ainsi, en Côte d’Ivoire, comme en Guinée, selon le contexte de l’un et l’autre pays, aussi bien sur la forme que dans le fond, il s’y est déroulé une succession de faits politiques identiques.

Tout part de la modification de la Constitution où le point sur le mandat du Président de la République est la question centrale, du reste sensible.

S’en sont suivies des élections présidentielles violentes, en raison du refus de l’opposition de voir le Président, en chaire, se la faire belle.

Conséquemment, s’y sont installées des manifestations populaires suivies des repré- sailles du pouvoir sur les op- posants. D’où des prisonniers politiques. Des scrutins orga- nisés sous l’état de siège. Vic- toire obscure des Présidents en place, sitôt contestée. En- fin, au nom, dit-on, de l’intérêt supérieur de la Nation, une fois les Présidents réélus, re- tour des pouvoirs victorieux à la case-départ, en appelant les

oppositions qu’ils ont, jusque- là, brutalisées et ignorées, au dialogue et à l’apaisement.

Des séquences, toutes sombres, au cours desquelles la Côte d’Ivoire et la Guinée en sortent perdantes, sur bien de domaines de la vie nationale.

Le peuple est divisé. Des cas de fiefs électoraux recroque- villés sur le soutien à leurs leaders. L’unité et la cohésion nationale sapées. Des avan- cées économiques, sociales et culturelles, antérieurement obtenues au prix des sacrifices communs, brûlées.

Dans le cas de la Côte d’Ivoire, tenue par ce climat délétère, quelle pourrait être la feuille de route et la marge de manœuvre de M. Kouadio Konan Bertin, ex-candidat à la présidentielle, nommé ministre de la réconciliation par le Pré- sident Alassane Ouattara?

Lui, Kouadio Konan Bertin qui

«aura pour mission de faire l’évaluation des actions avec pour objectif le renforcement de la cohésion nationale et la réconciliation». L’opposition ivoirienne l’accusant d’avoir fait le jeu du pouvoir et de s’être mis en lice pour l’élec- tion présidentielle, pour faci- liter la victoire du Président Alassane Ouattara. Un apos- tolat complexe pour M. Koua- dio Konan Bertin.

En Guinée, comment M. Cellou Dallein Diallo qui a rejeté d’em- blée, tout à la fois, et la candi- dature à un troisième mandat du Président Alpha Condé et la réélection de celui-ci pourrait-il accepter le bras tendu du Pré- sident Condé? Sans compter que M. Cellou Dallein Diallo estime vivre sous un régime de terreur, les militants de son parti croupissant, en grand nombre, dans les prisons. Ici, également, équation difficile pour l’opposant Cellou Dallein Diallo.

Eviter une posture inconvenante au Congo-Brazzaville

Tout ceci pour en venir au Congo-Brazzaville, mon pays que j’aime tant, que j’ai servi des années durant et où re- posent, pour l’éternité, mes parents disparus. La prési- dentielle, élection majeure, objet de tant de controverses à chaque échéance, pointe à l’horizon, en mars 2021.

Madingou, ballon d’essai du

Président Sassou-Nguesso, en laissant libre cours à l’ex- pression des forces en pré- sence sur ce scrutin sensible attendu par la Nation entière, n’a pas permis de percevoir un accord et un consensus sur la manière d’organiser cette pré- sidentielle.

Et déjà, avec l’air d’aller vite, le décret sur la composition de la Commission nationale électorale indépendante est publié, reconduisant, dans les grandes lignes, le statut quo. Le cas du président de la commission, maintenu en poste, de par ses attributions à la Cour suprême, étant ba- nalisé par le pouvoir. Alors que la classe politique et la société civile n’ont cessé de s’interro- ger sur les fondements réels du double rôle de l’intéressé.

En mars 2021, nous voudrions, au Congo-Brazzaville, une élection présidentielle libre, démocratique, transparente et apaisée. Nous voudrions, dans la liesse populaire, accompa- gner le Président élu, devenu Président de tous les Congo- lais, au Palais du peuple, lui entre les mains desquelles nous aurions confié le destin de notre pays.

A l’instar de la Côte d’Ivoire et de la Guinée, nous ne vou- drions pas que le Congo-Braz- zaville se situe dans une posture inconvenante où la présidentielle, mal organisée par notre propre faute, ver- rait ses résultats sujets à des contestations. Pour au final, par mimétisme, suivre les traces des Présidents Alas- sane Ouattara et Alpha Condé, la cause nationale le leur obli- geant, se sont retournés vers l’opposition, pour des motifs d’apaisement du pays et la réconciliation nationale. Parce que, tout compte fait, la raison nous rattrape toujours.

Joseph OUABARI MARIOTTI

Paris (France) Donald Trump (à droite), son épouse et le Roi Mohammed VI (Ph

d’archives).

Par Joseph Ouabari Mariotti.

(3)

ACTUALITES

A

vec le vote démocra- tique ayant abouti à la destitution de Jea- nine Mabunda du perchoir de l’assemblée nationale et son bureau, le Président Félix Tshisekedi est, désor- mais, en voie de constituer la majorité qu’il recherche pour pouvoir assoir son pouvoir. Pendant son dis- cours sur l’état de la Nation, il a réaffirmé sa détermina- tion à mettre en place un gouvernement de «l’union sacrée de la Nation», qui réalisera son projet de so- ciété. Un autre kabiliste est donc menacé de faire ses valises, le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

RD Congo

Tshisekedi à la pêche pour constituer sa majorité de l’«union sacrée de la Nation»

Le Président Félix Tshisekedi ne recule devant rien pour former sa majorité de l’«union sacrée de la Nation». Il l’a de nouveau exprimé, lors de son dis- cours sur l’état de la Nation, devant le parlement réuni en congrès, lundi 14 décembre dernier. Après son appel à former une «union sacrée de la Nation», à l’issue des consultations qu’il a réalisées du 2 au 26 novembre 2020, il a réussi son coup de force de renverser la majorité à l’assemblée nationale. En effet, à l’issue d’un vote organisé jeudi 10 décembre, la présidente de l’assemblée nationale, Mme Jeanine Mabunda (56 ans), membre de la plateforme kabiliste F.c.c (Front commun pour le Congo), a été destituée par une majorité de 281 voix sur 483 votants, sur un nombre total de 500 députés. Une pétition initiée contre elle par les députés du Cach (Cap pour le changement), la plateforme du Président Tshisekedi, est à l’origine de ce renversement, après des incidents du lundi 7 décembre.

Cependant, rien n’est aussi probable dans ce sens. Le Président congolais semble forcer la constitution de la majorité qu’il recherche.

Son désormais adversaire

du F.c.c l’accuse de cor- ruption. Un parti membre de cette coalition a même décidé de porter l’affaire en justice, car lors du vote contre la présidente de

l’assemblée nationale, l’argent a circulé. Le vote majoritaire de 281 députés qui s’est exprimé contre Jeanine Mabunda serait la conséquence de cette cor-

A

u Ghana, où le mandat pré- sidentiel et le mandat par- lementaire sont respectivement de quatre ans, la vie politique est dominée par deux partis, le N.p.p (Nouveau parti patriotique) au pouvoir avec le Président Nana Akufo-Addo, et le N.d.c (Congrès national démocratique), de l’op- posant John Dramani Mahama, de profession consultant en com- munication, qui a été Président de la République de juillet 2012 à janvier 2017. On peut y ajouter le

Ghana

Le modèle démocratique africain affecté par la peste des crises post-électorales

P.n.d (Parti national démocratique) qui a présenté comme candidate à l’élection présidentielle, Mme Nana Konadu Agyeman-Rawlings, veuve de l’ancien Président Jerry Rawlings.

Avec un mandat de quatre ans, comme aux Etats-Unis, les élec- tions arrivent vite dans ce pays érigé en modèle démocratique en Afrique, avec des alternances démocratiques et apaisés au pou- voir et un renouvellement régulier de la classe politique au niveau

Plus de 17 millions d’électeurs ghanéens étaient aux urnes, lun- di 7 décembre 2020, pour élire leurs 275 députés et leur Pré- sident de la République, parmi les douze candidats en lice, dont le Président sortant, Nana Akufo-Addo (76 ans) et son opposant historique, John Dramani Mahama (62 ans). Au regard des ré- sultats publiés le mercredi 9 décembre par la présidente de la commission électorale, le scrutin était très serré. Le Président sortant, Nana Akufo-Addo, a été réélu pour un deuxième man- dat, avec 51,59% des voix contre 47,36% à son opposant, John Mahama qu’il a croisé pour la troisième fois. Mais, ce dernier a rejeté ces résultats qu’il a qualifiés de «frauduleux». Du coup, le «pacte de paix» signé par les deux adversaires politiques pour une «entente cordiale» est menacée.

parlementaire et dans l’appareil de l’Etat. Mais, depuis 2012, ce sont deux principaux adversaires qui continuent de s’affronter au sommet de l’Etat, avec des résul- tats toujours serrés. John Dramani Mahama (62 ans), qui avait rem- porté le premier scrutin présidentiel face à Nana Akufo-Addo, un avocat de profession. En décembre 2016, celui-ci avait pris sa revanche en battant le Président sortant, John Dramani Mahama. Celui-ci avait contesté le résultat de l’élection et

avait recours à la Cour suprême.

Il avait dû se plier, lorsque la Cour suprême avait confirmé l’élection de l’opposant.

John Dramani Mahama est revenu en 2020, pour affronter de nouveau Nana Akufo-Addo. C’était donc le troisième épisode de l’affrontement dans les urnes entre l’avocat et le consultant en communication. En

ruption, pour une nouvelle majorité présidentielle. Il y a parmi ces députés qui ont voté contre la présidente de l’assemblée nationale, ceux de son propre camp, le F.c.c qui compte en principe 341 députés contre 47 à Cap et 112 à l’opposition Lamuka.

Le F.c.c dispose donc d’une majorité confortable qui, même s’il y a des défections, peut lui permettre de résis- ter. Il y a aussi que le chan-

député national, le sénateur ou le suppléant qui quitte délibérément son parti po- litique durant la législature est réputé avoir renoncé à son mandat parlementaire ou à la suppléance obtenus dans le cadre dudit parti po- litique», énonce l’article 1er de la loi du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution.

Sauf à torpiller la loi, le Pré- sident Tshisekedi ne peut pas se prévaloir d’une nou- velle majorité à l’assemblée nationale, sans passer par les urnes.

Ensuite, reste maintenant à savoir si la majorité des voix qui ont destitué Jea- nine Mabunda va s’expri- mer de la même manière si un candidat de Cach vou- drait briguer la présidence de l’assemblée nationale.

C’est le prochain scénario auquel on va, en principe, assister. De ce point de vue, le F.c.c peut reprendre le contrôle de l’assemblée nationale, s’il réussit à choi- sir un candidat qui fait l’una- nimité de cette famille poli- tique. Tout n’est donc pas encore joué dans la crise politique qui secoue la RD Congo, depuis que le Pré- sident Tshisekedi a décidé de constituer une nouvelle majorité à l’assemblée na- tionale, sans passer par les élections.

Jean-Clotaire DIATOU

gement de parti en cours

de mandat. La Constitution de la RD Congo interdit, en effet, le changement de camp politique d’un élu au cours de son mandat. «Le

signe de fair-play et d’entente cor- diale, les deux candidats avaient si- gné un «pacte de paix» dans lequel ils s’engageaient à ne cautionner aucun acte de violence pendant la campagne électorale et le vote et après la proclamation des résultats.

Mais, entre le jour du vote et la pro- clamation des résultats, la tension est montée au Ghana où l’on craint

maintenant une violente crise post-électorale. Non seulement la campagne a été entachée de cinq morts, mais encore, les résultats des élections présidentielle et lé- gislatives sont contestés par le N.d.c (Congrès national démocra- tique), de l’opposant John Dramani Mahama. En effet, réagissant à la proclamation des résultats, le mercredi 9 décembre, ce dernier a déclaré: «Nous n’accepterons pas les résultats frauduleux de ces élections et nous prendrons toutes les mesures légitimes pour inver- ser cette injustice». Des violences ont éclaté dans plusieurs régions du pays entre les partisans du Pré- sident réélu et ceux du leader de l’opposition.

Victorieux de la présidentielle, le Président Nana Akufo-Addo tente de calmer la situation. «Le moment est venu, quelles que soient les af- filiations politiques, de s’unir, de se donner la main et de se tenir côte à côte», a-t-il lancé en direction de l’opposition. Montré comme un mo- dèle démocratique en Afrique, le Ghana semble atteint par la peste des violentes crises post-électo- rales qui secouent les systèmes démocratiques sur le continent.

La communauté internationale va devoir se pencher au chevet de ce pays qu’on dit même au bord de la guerre civile. En Afrique subsaha- rienne, il n’y aura pas d’exception démocratique on dirait.

J-C.D.

Le Président Nana Akufo-Addo et son épouse, pendant la cam- pagne électorale.

Des députés de la Rdc. Le Félix Tshisekedi délivrant son discours sur l’état de la Nation.

(4)

nATIonAL

A

l’investiture du Pré- sident Ouattara, lundi 14 décembre, à Abi- djan, devant une douzaine de Chefs d’Etat et de per- sonnalités comme l’ancien Président français Nicoals Sarkozy, il a fait un com- pliment à son homologue congolais, en disant: «Son Excellence Denis Sas- sou-Nguesso, Président de la République du Congo, que j’appelle affectueuse- ment l’empereur».

Compliment, bourde ou ironie? En tout cas, il n’en a pas fallu plus pour faire monter les réseaux so- ciaux congolais où chacun y est allé de son commen- taire, parfois caricatural. Et comme si cela ne suffisait pas, le Président guinéen, Alpha Condé, lui aussi béné- ficiaire d’un troisième man-

Après la tournée en Afrique de l’Ouest

«Le Président Denis Sassou-Nguesso que

j’appelle affectueusement l’empereur» Interdire ne suffit pas!

Le coronavirus à l’origine de la pandémie de covid-19 met les nerfs de l’humanité à rude épreuve. Même les pays comme la Chine qui peuvent se targuer de l’avoir élimi- né ou en tout cas vaincu sont vivement sur leur garde, car un rebond de la pandémie est toujours possible. Et donc, comme personne ne sait quand ce fameux corona- virus sera éliminé ou vaincu, les mesures d’interdiction ne suffisent pas pour le combattre. La Chine, quoique pays non-démocratique, a tout de même donné l’exemple de la rigueur dans l’application des mesures barrières, dans la gestion du processus de lutte contre la pandémie et dans l’engagement à faire avancer les recherches scientifiques et médicales, jusqu’à la mise au point de vaccins.

Dans notre pays, le gouvernement semble ne mettre l’ac- cent que sur l’observation des mesures barrières visant à contenir la propagation du coronavirus. Les Congolais ne sentent pas la même rigueur dans la gestion du proces- sus de lutte contre la pandémie. On ne viendra pas à bout de cette pandémie par le seul renforcement des mesures barrières. Mais aussi et surtout par l’amélioration des plateaux techniques dans les hôpitaux, l’appui au corps médical, l’accession des populations à la vaccination au moment où des vaccins sont en voie d’être disponibles au niveau international.

Car, il ne faut pas faire abstraction du fait que les mesures d’interdiction induites par l’état d’urgence sanitaire ont des répercussions socio-éconimiques négatives et plus elles durent, plus elles précarisent des couches entières de la population qui sont jetées durablement sous le seuil de la pauvreté qui signifie, entre autres, réduction de l’es- pérance de vie. La croissance économique s’en trouve affectée, avec des entreprises en arrêt total ou partiel de leurs activités, faisant ainsi grimper vertigineusement le taux de chômage.

Les difficultés économiques et financières du pays ne per- mettent pas de mettre en œuvre des politiques de com- pensions financières de pertes des actifs par les acteurs économiques comme on le voit ailleurs. Le gouvernement s’y est essayé mais ça ne marche pas comme escompté.

Malgré des dons d’un milliard 460 millions de francs Cfa collectés, le Fonds national de solidarité n’a pas maté- rialisé son existence par des programmes d’appui aux acteurs économiques. L’élan de solidarité s’est d’ailleurs estompé. On ne voit plus les dons affluer vers le gouver- nement, comme au début de la pandémie. Le système bancaire ne s’est pas non plus montré d’un secours utile dans le refinancement des entreprises. L’accord manqué avec le Fonds monétaire international pour le soutien fi- nancier à la lutte contre la pandémie condamne le pays à améliorer sa gouvernance pour bénéficier de la confiance de la communauté financière internationale.

Autant on renforce l’état d’urgence sanitaire par des me- sures d’interdiction, en cette période de fêtes de fin d’an- née, autant le pays doit se préparer à mettre en œuvre une politique de vaccination de sa population. Il serait souhaitable de voir si le Congo, dont l’économie est gra- vement touchée par la crise et les effets de la pandémie, peut être admissible au Programme Covax lancé par l’Or- ganisation mondiale de la santé, dans le but de faciliter l’accès des pays pauvres à la vaccination subventionnée.

Autrement, il faudrait bien trouver moyen de permettre à la population d’accéder à la vaccination anti-covid, au mo- ment où les vaccins arrivent sur le marché international.

On commence à voir en effet que la fin de cette année et le début de la nouvelle année sont marquées par le lancement de campagnes de vaccination dans les pays développés. Nos populations pourraient attendre encore longtemps avant de pouvoir y accéder, si le gouverne- ment ne se démène pas. Et il faut craindre que le seul créneau d’y accéder ne soit le créneau commercial, no- tamment à travers les pharmacies, dont on peut redouter les coûts. Les effets socio-économiques de la lutte contre la pandémie invitent en tout cas à intégrer la protection de la population par la vaccination, car personne ne sait quand ce maudit coronavirus disparaîtra.

L’HORIZON AFRICAIN

EDITORIAL

Le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, est rentré mercredi 16 décembre, à Brazzaville, après une tournée en Afrique de l’Ouest où il a assisté, à l’investiture de ses homologues Alassane Dramane Ouattara, à Abidjan (Côte d’Ivoire), Alpha Condé, à Conakry (Guinée) et effec- tué une visite officielle en Guinée-Bissau.

dat contesté par l’opposition, a repris le même terme, pour présenter son homologue et ami congolais de 40 ans, sur fond d’applaudissements.

«Je salue l’empereur! On sait qui sait l’empereur:

Denis Sassou-Nguesso!», a-t-il clamé. Et le numéro un congolais de secouer la

tête, comme pour exprimer un sentiment mitigé, à la fois content et honoré d’être adulé par ses homologues, mais gêné par le lourd titre dont ils l’affublent et qu’il ne recherche pas. Pour beaucoup d’observateurs, ce titre ne surprend pas. Le Président congolais cara-

cole en peloton de tête des Chefs d’Etat africains pour leur longévité au pouvoir. Il est passé par le changement de la Constitution, pour s’of- frir un troisième mandat et a remis de l’ordre de main de fer dans son pays, après la crise post-électorale, alors que des adversaires à la dernière élection présiden- tielle, qui furent ses anciens proches collaborateurs, ont été jetés en prison pour des motifs d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Tout ça lui donne la réputation d’être un homme dur et craint dans son com- mandement, comme un empereur. Mais, l’on ne sait pas pour l’intéressé si c’est réellement un compliment ou plutôt un compliment dont il aurait voulu se passer!

En tout cas, cette moisson de sa tournée en Afrique de l’Ouest pourrait encore l’accompagner pendant quelques temps et peut-être plus, surtout que son parti lui demande de rempiler de nouveau.

JCD

A ce qu’on en sait, il est re- proché à Si- mon Gérard Ndalla d’avoir pris part à la concertation politique nationale de Madin- gou où le P.a.r était in- vité, mais le parti avait conditionné cette invi- tation à des préalables qui n’étaient pas pris en compte par le Mi- nistère de l’intérieur et de la décentralisa- tion. Sans autorisation

du président du parti, Simon Gérard Ndal- la, en sa qualité de

P.a.r (Parti pour l’action de la république mâ)

Suspension du secrétaire général et nomination des missionnaires

Le président du P.a.r (Parti pour l’action de la république mâ), Anguios Nganguia-Engambé, ancien candidat à l’élec- tion présidentielle, a pris la décision de suspendre de ses fonctions, le secrétaire général du parti, Simon Gérard Ndalla. Il lui est «formellement interdit de prendre part à toutes les activités et représentation au nom du Parti pour l’action de la république mâ».

tour, il aurait fourni des explications qui n’ont pas convaincu le pré- sident du P.a.r.

A la place, le pré- sident Anguios Ngan- guia-Engambé a nom- mé six missionnaires qui vont effectuer des missions de représen- tations du parti et en rendre compte, par écrit, au bureau exé- cutif national. Il s’agit de: Bikouta Murielle Evélyne; Kiba Ngola- let Anzelie, Moranga Médard; Manghoula Jerly; Dimi Poh Nobel Vénaël; Dimi Issongo Florinelle.

secrétaire général du P.a.r, s’était rendu à Madingou et à son re-

Le président du P.a.r, Anguios Nganguia-Engambé.

Etonné d’être appelé l’empereur.

(5)

nATIonAL

S

elon les délais constitutionnels, le premier tour de l’élection présidentielle en République du Congo in- tervient en mi-mars 2021. On est donc à trois mois de cette échéance capitale dans la vie politique natio- nale. Et pourtant, en ce qui concerne l’organisation du scrutin, l’incertitude semble encore dominer les esprits.

A trois mois du scrutin présidentiel, pas grand-chose ne semble fixer les esprits sur sa tenue, dans le contexte de la crise économique et financière et de la crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19.

Depuis le mois de juillet 2020, un certain nombre d’actes pré-électoraux ont pourtant déjà été posés par le gouver- nement. Comme la modification de la loi électorale, pour introduire un jour spécial de vote pour le personnel de la Force publique; la provision, dans le budget de l’Etat de 2021, du budget relatif à l’organisation de l’élection pré- sidentielle pour un montant de 25 milliards de francs Cfa;

l’organisation, du 24 au 26 novembre, de la Concertation politique nationale de Madingou, prélude à cette élection;

et bientôt, le lancement des commissions spéciales char- gées de la révision des listes électorales.

Malheureusement, ces actes pré-électoraux sont posés dans un contexte de navigation à vue. Le gouvernement n’a pas pensé ou jugé nécessaire de mettre en place un calendrier devant conduire jusqu’à la tenue de l’élection, alors qu’il a montré, pendant ce temps, une grande di-

ligence et une grande mobilisation dans la lutte contre la pandémie de covid-19. La loi électorale donne compétence au Ministère de l’intérieur en ce qui concerne la préparation des élections. Mais, l’on ne sait, par exemple, pas combien de temps durera la révision des listes électorales, l’établis- sement et la distribution des cartes d’électeurs. Surtout que dans le communiqué final de la Concertation de Madingou, il a même été précisé que «la distribution des cartes d’élec- teurs doit se faire de manière à ce que chaque électeur re- çoive à domicile et à personne sa carte d’électeur, ce qui est le moyen idoine de combattre l’abstention et ainsi, d’assurer le succès de toute élection politique». Une telle opération suppose une bonne marge de temps, suivie d’une phase de vérification.

Or, sur ces questions, le fragile consensus sorti de Madin- gou est menacé par les partis d’opposition qui continuent de réclamer la réalisation du R.g.p.h (Recensement géné- ral de la population et de l’habitation), seule opération pour eux fiable pour en extirper les listes électorales correctes.

On peut donc constater que le processus de préparation de l’élection présidentielle est marqué par d’interminables po- lémiques politiques qui pourraient discréditer l’organisation du scrutin et alimenter la contestation des résultats.

Le gouvernement devrait prendre la mesure de ce climat poussif et cultiver davantage l’esprit de dialogue et de concertation pour désamorcer les prétextes qui peuvent

servir à certains compatriotes de créer le désordre dans le pays, dans ce qui est connu comme la peste des crises post-électorales.

La recomposition de la C.n.e.i (Commission nationale électorale indépendante) est une autre paire de manche à laquelle il faut s’attaquer maintenant. A Madingou, on a décidé de renforcer les compétences de cette commis- sion en charge de l’organisation des opérations de vote.

Ce qui suppose de remanier la loi électorale. Aura-t-on le temps de le faire réellement? S’agit-il simplement de la mise en œuvre des compétences de cette commission telles que définies par la loi électorale?

Personne n’a porté en tout cas les précisions concernant ce renforcement des capacités de la C.n.e.i. Quoiqu’il en soit, les différentes instances de cette commission, à commencer par son bureau de coordination, son comité technique et son comité de suivi et de contrôle, jusqu’aux commissions locales, doivent être prêtes, car l’une de leur première mission est de valider la fiabilité des listes électorales qui suscitent tant de bruit aujourd’hui et de veiller à ce que tous les électeurs aient reçu leurs cartes de vote.

Jean-Clotaire DIATOU

Commentaire

Sortir de l’incertitude, face à la présidentielle de mars 2021

PROPOS D’éTAPE

Désordre Seigneur, des ordres!

1

7 décembre 2019; Palais des congrès; le parlement réuni en congrès; discours sur l’état de la Nation; situation intérieure;

l’assistance entend ceci: «Il n’appartient tout de même pas au Président de la République de prononcer de telles sanctions.

L’on observe beaucoup d’empressement à vouloir accéder à des postes de responsabilité dans les structures de l’Etat. L’engoue- ment disparaît lorsqu’il s’agit de sanctionner, comme si seuls ne comptaient que les privilèges et autres avantages liés à la position administrative occupée. Assumer des fonctions appelle, dans cer- taines circonstances, des décisions disciplinaires à prendre et à faire appliquer. Ceux qui veulent diriger en restant innocents n’ont pas leur place là où ils se trouvent. L’efficacité que nous recher- chons inlassablement n’est pas dans le laxisme. Quand on veut toujours se faire applaudir, il faut aller ailleurs».

L’assistance exulte; c’est dit; il a dit. L’assistance exulte, parce que cette tirade ne vient que sublimer une autre, prononcée un peu plus avant. Oui, il avait rappelé qu’au début de son mandat, il avait

«annoncé la décision d’engager plus fermement la rupture avec les «antivaleurs». Celle-ci ne participait ni d’une simple clause de style, ni de la langue de bois, encore moins du politiquement cor- rect. Il s’agissait de mettre en avant le rôle protecteur de la vertu et la force de la loi face au risque de déconstruction de l’Etat de droit par l’influence des antivaleurs.

Les antivaleurs, c’est le désordre au sein de la Nation; c’est une administration qui n’en est plus une! Quel désordre Seigneur, quel désordre! Des décisions stratégiques sur les infrastructures natio- nales qui s’étalent sur les réseaux sociaux; des courriers officiels, portant la mention «confidentiel», traînent entre les mains des citoyens lambda; le traitement financier des pensions se fait sur les réseaux sociaux; il est même devenu oral. Quelle est donc l’efficacité à attendre d’une telle administration où le moindre chu- chotement entre décideurs se retrouve dans la rue? Sans discuter les aspects de fond soulevés par certains dossiers qui trainent sur les réseaux sociaux, est-il admissible qu’on atteigne un tel niveau de carence, d’incompétence et d’incurie dans le fonctionnement courant de l’administration?

Alors, on attend des ordres. Puisque, pour l’essentiel, c’est la haute administration qui est concernée, c’est à elle de donner l’exemple, en donnant des ordres contre ce désordre. Comme

«assumer des fonctions appelle, dans certaines circonstances, des décisions disciplinaires à prendre et à faire appliquer», les circonstances, aujourd’hui, appellent que ceux qui, dans leurs po- sitions hautes, se fabriquent leur propre vérité face au désordre dans le périmètre administratif qu’ils gèrent, y mettent bon ordre.

Aujourd’hui, le temps et les circonstances interrogent le maître des horloges sur son engagement d’imposer la rupture avec les antivaleurs. Et la plèbe, dans un silence assourdissant, dit au maître des horloges: désordre Seigneur, mais des ordres.

Prométhée

N é des cendres de l’Ecole normale d’institutrices, le complexe du Centre national de formation initiale et continue des enseignants comprend des bâtiments sco- laires, un bloc adminis- tratif, un internat et des logements du person- nel administratif. Tous ces compartiments sont achevés et at- tendent d’être équipés.

Les travaux de réali- sation de ce grand ou- vrage, exécutés par la société chinoise Beijing construction, sont fi-

nancés par la première dame, Mme Antoinette Sassou-Nguesso, qui a elle-même effectué son collège à Mouyondzi, notamment le collège des filles, avant d’in- tégrer l’Ecole normale des institutrices.

L’épouse du Chef de l’Etat est d’ailleurs pré- sidente d’honneur de la Mouyondzienne, l’ami- cale des anciennes institutrices formées à Mouyondzi. L’inaugura- tion de ce chef-d’œuvre sera un grand moment pour les membres de l’amicale.

Ministère de l’aménagement, de l’équipement du territoire et des grands travaux

Le ministre Bouya a visité l’Ecole en construction des enseignants à Mouyondzi

Le ministre de l’aménagement, de l’équipement du territoire et des grands travaux, Jean Jacques Bouya a effectué un séjour de travail lun- di 14 décembre 2020, à Mouyondzi, dans le Département de la Bouenza, où il a visité le chantier de construc- tion du Centre national de formation initiale et continue des enseignants, appelé aussi Ecole des enseignants de Mouyondzi.

Signalons que le mi- nistre Jean-Jacques Bouya était accompa- gné du Préfet du Dé-

partement de la Bouen- za, Jules Monkala Tchoumou.

Le ministre Jean-Jacques Bouya (à droite), accueilli au chantier.

Le complexe de l’Ecole des enseignants à Mouyondzi.

(6)

nATIonAL

C

réé dans le contexte du référendum et de la cam- pagne référendaire de 2015, le rassemblement pour le oui est composé des forces sociales et politiques ci-après:

«Pona Ekolo»; «L’œil 9», la D.s.s.u.p et le M.2.n.r. Les forces politiques et sociales acquises à l’action du Pré- sident Denis Sassou-Nguesso se sont réunies en assemblée générale extraordinaire, à Brazzaville, sous la conduite de sa coordination. Il ressort de cette assemblée générale, la nécessité de redynamiser les forces acquises à l’action du Président de la République, dans le contexte de la prépara- tion du scrutin présidentiel de mars 2021.

Election présidentielle de mars 2021

Digne Elvis Okombi-Tsalissan relance les forces acquises à Denis Sassou-Nguesso

Les forces politiques et sociales acquises à l’action du Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, se sont réunies en as- semblée générale extraordinaire, dans la salle de conférence de la société A.o.g.c à Brazzaville, sous le patronage de son coor- donnateur, le député Digne Elvis Okombi-Tsalissan, en vue de relancer leur mouvement, dans la perspective de l’élection pré- sidentielle de mars 2021. Leur slogan, «Denis Sassou-Nguesso, notre candidat ou rien», dit tout de leur objectif. Voici la décla- ration publiée à l’issue de leur assemblée générale.

Eu égard à l’actualité politique, le constat qui se dégage est celui de la théâtralisation des candidatures à la fonction de Président de la République; ce

qui pourrait avoir des consé- quences dramatiques à terme.

Aussi, conscientes de la né- cessité de préserver le prestige dû à la fonction de Président

de la République et de mener une campagne pédagogique sur les enjeux du scrutin prési- dentiel de mars 2021 dans un contexte de crise socio-écono- mique d’une part, d’autre part dans l’objectif de remobiliser le plus largement possible les or- ganisations sociales, politiques et de jeunesse dans un soutien constant autour de la candida- ture du Président Denis Sas- sou-Nguesso, les organisations membres du rassemblement s’engagent à lancer une nou- velle Plateforme dénommée

«D.s.n ou Rien».

La Plateforme «D.s.n ou rien»

se veut être un instrument de mobilisation au service d’une victoire dès le premier tour, à la dimension historique de l’homme, de son rayonnement et de son action au service du Congo. De ce fait, nous lançons un appel pour un grand rassem- blement des forces politiques, mouvements de femmes et de jeunesse, les forces sociales et organisations culturelles de se joindre à nous en date du 27 décembre 2020 pour le lance- ment officiel».

C

’est depuis un an que le P.c.t (Parti congolais du travail), le principal parti de la majorité présiden- tielle, a désigné le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, comme son candidat à l’élection présidentielle de 2021. Evidemment, son choix engage, de fait, celui de la majorité présidentielle, même si cer- tains partis, comme le R.d.p.s (Rassemblement pour la démocratie et le progrès social), ont voulu particulariser le choix de leur candidat, en demandant à leurs bases de se prononcer, pour ne pas donner l’impression d’être à la remorque du P.c.t. Cependant, depuis un an, le Pré- sident Sassou-Nguesso observe une grande réserve sur l’annonce de sa candidature et cela devient angoissant au niveau de la majorité présidentielle. Dans une confé- rence de presse, la semaine dernière, Pierre Moussa, secrétaire général du P.c.t et président par intérim de la majorité présidentielle, a indiqué que sa famille politique fera tout pour convaincre le Président Sassou-Nguesso d’accepter d’être candidat.

C’est un scénario inattendu à la majorité présidentielle où la candidature du Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, n’est pas encore acquise, à trois mois du scrutin présidentiel. Pourtant, tout le monde est bien convaincu que le Président de la République sortant, après une transition de quatre ans et demi, deux septen- nats et un quinquennat, est toujours partant pour le pro- chain quinquennat. Mais, c’est oublier la partie qui s’est

Commentaire

Quand la majorité présidentielle est encore dans l’attente de l’accord de son candidat!

jouée discrètement lors de sa candidature à l’élection prési- dentielle anticipée de 2016 où quelques-uns de ses fidèles proches avaient manifesté l’ambition de lui succéder, pour continuer à garantir les intérêts du clan.

Alors cette fois, l’incontestable leader de la majorité prend tout son temps, pour voir s’il y a encore des velléités de succession autour de lui. Certains continuent de penser qu’il veut passer la main à un proche. D’autres, par contre, sont convaincus qu’il va rempiler lui-même. Parmi eux, le président par intérim de la majorité présidentielle qui a dé- claré devant la presse que «la majorité présidentielle pense que de tous les chefs de la majorité présidentielle, c’est le Président Sassou qui a le plus d’atouts, pour sa très grande expérience, pour sa passion de la paix, pour conduire notre pays vers un autre mandat». Bref, c’est le candidat naturel de la majorité.

Mais, ce dernier n’a toujours pas encore fait savoir sa ré- ponse à cette sollicitation. «S’il dit non, les ressources du peuple sont infinies… La majorité trouvera un qui portera le flambeau», avait suggéré Pierre Moussa, peu avant, tout en ajoutant, tout de suite: «Mais nous ferons des exhortations pour qu’il accepte d’être candidat». Dans l’opinion, cela a suffi pour découvrir qu’il y a peut-être un doute sur la candi- dature du Président Denis Sassou-Nguesso. Est-ce cela qui avait conduit une partie des militants du R.d.p.s à demander à leur leader de tenter sa chance en posant sa candidature?

Pour faire oublier cet épisode, Jean-Marc Thystère-Tchi-

caya a organisé des sessions extraordinaires du bureau exécutif national et du conseil national de son parti, cou- ronné par un congrès extraordinaire, le week-end dernier à Brazzaville, pour apporter son soutien à la candidature du Président Denis Sassou-Nguesso. Histoire de ne pas laisser de place au doute sur cette question sensible de candidature à la présidentielle.

A la conférence de presse de Pierre Moussa, celui-ci était entouré à la tribune des leaders des partis de la majorité présidentielle, comme Alphonse Claude N’Silou, Jean- Marc Thystère-Tchicaya, Euloge Landry Kolélas, Ben- jamin Bounkoulou, Hellot Matson Mampouya et Juste Mondélé. Pour donner du poids et de la légitimité au discours de la majorité présidentielle sur le soutien à la candidature du Président e la République. Mais, cela suf- fit-il pour convaincre Denis Sassou-Nguesso à s’engager, face à un électorat qui ne manquera pas d’être exigeant sur le bilan de son quinquennat? Face aux critiques qui fusent, la majorité ne semble pas encore avoir trouvé les points forts de sa stratégie électorale surtout en matière de communication, pour faire valoir les atouts de son can- didat. En ce temps de crise économique et sanitaire où les jeunes sont confrontés au désespoir du chômage et à trois mois du scrutin présidentiel, c’est inquiétant!

Narcisse MAVOUNGOU

E

2

C (Energie électrique du Congo)

Les abonnés sous pression

du paiement des factures

Depuis la crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19 et les me- sures de lutte prises par le gouvernement pour préserver la santé publique, la situation socio-économique des entreprises s’est for- tement dégradée. Surtout que les compensations financières pro- mises par le gouvernement demeurent jusque-là lettres mortes. E2C fait partie des sociétés en difficultés et cela se ressent par les dé- lestages d’électricité et la pression mise sur les abonnés pour payer les factures, dès réception. A l’heure de la crise économique, c’est le branle-bas dans de nombreuses familles gagnées par la précarité.

A Brazzaville, la facturation de la société Energie électrique du Congo (E2C), ex-S.n.e, est bimestrielle. L’abonné est censé payer sa consommation au terme de deux mois. La facture lui est alors déposée et il s’en acquitte. Avant, c’était sous 48 heures. Depuis, le règlement de la facture doit se faire à réception. C’est-à-dire, dès que l’abonné reçoit la facture, il doit se rendre dans une agence de la société pour son règlement ou payer par monétique à travers la téléphonie mobile.

Là où le bât blesse, c’est que E2C n’attend plus le terme des deux mois de consommation pour adresser ses factures aux abonnés.

Par exemple, la dernière facture couvre les mois de novembre et décembre. Mais, dès début décembre, les factures sont déjà dis- tribuées aux abonnés, pour un règlement dès réception. A défaut ou même si l’abonné a procédé à une avance, un avis de relance lui est adressé deux jours après. Cet avis indique ceci: «Si aucun paiement n’est effectué, des frais de pénalités de 5.000 F Cfa ou 10.000 F Cfa vous seront exigés à nos caisses et une interruption de fourniture d’électricité sans préavis pourra s’en suivre». C’est ce qui se passe effectivement sur le terrain. Pour un retard de règlement d’une facture, un abonné peut être privé d’électricité, avec les consé- quences qu’on peut imaginer. Et pour cause, des agents de E2C sont

(Suite en page 11) Digne Elvis Okombi-Tsalissan.

(7)

nATIonAL

Désiré Matoko, membre du Bureau exécutif national

du M.c.d.d.i

«Recevoir tous «ces enfants prodigues», c’est une fête

au sein de notre parti»

Le M.c.d.d.i (Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral) a enregistré le retour, en son sein, d’une soixantaine de militants et cadres qui avaient préféré adhérer à l’U.d.h-Yuki, pour s’affirmer à l’opposition. Contre toute attente et sous la conduite de David Mpassi, ces militants, venus essentiellement de l’arrondissement 7 Mfilou, à Brazzaville, se sont réunis samedi 12 décembre 2020, dans la salle de mariage de la mairie de cet arrondissement, pour ex- primer leur volonté de réintégrer le M.c.d.d.i.

Pour acter leur retour, le bureau exécutif na- tional de ce parti avait envoyé Désiré Matoko à cette rencontre. Exprimant ses sentiments à la fin de la réunion, dans un entretien qu’il nous a accordé, ce dernier considère que

«l’âme du parti ne s’était pas dé-constituée.

Ces militants étaient en errance». Interview.

L es organisations «Pona Ekolo» et M.j.p-D.s.n, deux organisations qui soutiennent les idéaux et les actions du Président de la République, Son Ex- cellence Monsieur Denis Sassouo-Nguesso, se sont concertées, ce jour, et ont mené des réflexions sur la meilleure manière de mutuali- ser les efforts pour mieux ac- compagner le Chef de l’Etat.

Après plusieurs heures de dis- cussions et d’échanges d’ex-

Election présidentielle de mars 2021

Digne Elvis Okombi-Tsalissan et Donald Mobobola ensemble dans «D.s.n ou rien»

Digne Elvis Okombi-Tsalissan, coordonnateur de l’organisation «Pona Ekolo/Samu na bwa- la», et Donald Mobobola, président du (Mouve- ment de la jeunesse présidentielle) ont tenu une séance de travail, vendredi 11 décembre 2020, à l’Hôtel Olympic palace à Brazzaville.

A l’issue de leurs discussions et échanges, ils ont signé un accord de travail. Les deux par- ties sont, en effet, tombées d’accord sur la nécessité de se regrouper autour de la plate- forme en création, «D.s.n ou rien». Voici la dé- claration publiée à l’issue de leur séance de travail.

périences, les deux parties se sont convenues sur la néces- sité de se regrouper autour d’une plateforme commune dénommée «D.s.n ou rien».

De même, les deux organisa- tions se sont accordées à sol- liciter l’attention de Monsieur Pierre Moussa, président par intérim de la Majorité prési- dentielle, sur l’existence des forces politiques, sociales et culturelles qui soutiennent les idéaux et les actions du Pré- sident de la République.

Aussi, un appel solennel est-il lancé à d’autres organisations (Associations, mutuelles, clubs et O.n.gs socio-cultu- relles de jeunesse), à se joindre à cette plateforme au service du Président de la Ré- publique.

Les deux parties se sont fixées la date du 27 décembre

2020 pour le lancement officiel de cette plateforme, avant la grande tournée nationale qui consistera à remobiliser les forces acquises à l’action du Président de la République et de lui apporter notre soutien sans faille, pour sa réélection dès le premier tour au scrutin présidentiel de mars 2021».

S

elon David Mpassi, «plus de 60 cartes ont été re- mises par les militants de leur nouveau parti». Cet acte té- moigne de l’engagement pris à nouveau par ces militants qui étaient partis et sont revenus au M.c.d.d.i.

Lors de l’anniversaire de la mort du président-fondateur du M.c.d.d.i, Bernard Kolelas, le président du parti, Euloge Landry Kolelas, lançait un appel aux militants qui avaient quitté le parti de revenir pour conti- nuer le combat ensemble et de préserver la paix chèrement acquise. Ce message n’est pas tombé dans les oreilles des sourds, puisque les voix se sont élevées pour revenir au parti.

Ce, à la grande satisfaction d’Euloge Landry Kolelas.

Dans son mot de circonstance, David Mpassi a souligné,

M.c.d.d.i

Retour d’une soixantaine de militants de Mfilou, sous la conduite de David Mpassi

Sous la conduite de David Mpassi, plus d’une soixantaine de cadres et militants du parti U.d.h-yuki de l’arrondissement 7 Mfilou, à Braz- zaville, ont décidé de regagner le M.c.d.d.i (Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral). Pour cela, ils ont organi- sé, samedi 12 décembre 2020, à la commune de Mfilou, une réunion de retour, en présence de Désiré Matoko, membre du Bureau exécutif national du M.c.d.d.i. Au cours de cette réunion, une soixantaine de militants ont reçu leurs cartes d’adhérents au M.c.d.d.i.

qu’il qualifie de «messianisme politique». «Je suis très content que les gens dans cette salle aient compris qu’il faut quitter cette opposition qui n’a pas une ligne politique bien définie», a-t- il fait savoir.

Puis, David Mpassi a demandé aux militants venus nombreux de poser un acte qui montre qu’ils n’appartiennent plus à un parti d’opposition qui met le messianisme en avant. Plu- sieurs militants ont répondu à cet appel, en remettant les cartes de leur ancien parti. «La dynamique est créée pour ren- forcer l’action du parti sur le ter- rain et les membres intégreront les structures qui existent à tous les niveaux», a signifié David Mpassi.

Au nom du Bureau exécutif national du M.c.d.d.i, Désiré Matoko a pris acte de cet enga- gement et a exhorté les autres membres qui hésitent de revenir à suivre cet exemple, car, a-t-il insisté, les portes du parti ne leur sont pas fermées.

Narcisse MAVOUNGOU

* Vous représentez le bureau exécutif national du M.c.d.d.i à la réunion des militants qui ont décidé de revenir à la

«maison mère». Quel sentiment éprouvez-vous en cet ins- tant?

** Merci, monsieur le journaliste! Ce sont nos frères et sœurs qui sont revenus à la maison. Cet acte ne nous sur- prend pas. Ce qui nous fait mal, c’est le temps que nous avons perdu pour rien. Ces frères et sœurs sont revenus à leur premier amour. Nous profitons de cette occasion pour lancer un appel à ceux qui hésitent encore de revenir à la maison. Nous sommes un parti et notre parti est bien orga- nisé. Il est régi par des textes qui sous-tendent son fonc- tionnement. Il n’est pas bon que les militants pleurnichent à gauche et à droite. Faire des déclarations incendiaires n’appportera rien à la maison que nous voulons construire et qu’est le Congo.

* Ne craignez-vous pas qu’ils posent le même acte un jour, c’est-à-dire repartir à l’opposition, lorsqu’ils ne vont pas se retrouver dans «le partage du gâteau»?

** Vous posez un problème fondamental et cela est réel.

Nous sommes au niveau de la Majorité présidentielle et dans la pratique de la politique, le rapport de forces est de mise. Il faut, donc, que nous posions les bases pour que nous soyons plus forts demain. Je pense que le message est bien compris.

* Et quelle stratégie avez-vous mise en place pour rece- voir ces «enfants prodigues», parce que plus de 60 mi- litants viennent de recevoir leurs cartes de membres du M.c.d.d.i?

** Le problème, c’est celui-là. Recevoir tous «ces enfants prodigues», c’est une fête au sein de notre parti. Par rap- port aux structures, les problèmes ne se poseront pas, parce que nous avons besoin d’animer le parti à temps plein et valablement. Nous allons nous souder et marcher ensemble, pour qu’il n’y ait pas des frustrations et d’autres attitudes qui empêcheraient qu’on marche ensemble. Et nous allons gérer le militantisme de tous et de tout un cha- cun.* Monsieur le représentant du Ben, pouvons-nous dire que l’âme du parti dé-constituée se reconstitue?

** L’âme du M.c.d.d.i, le parti de Ya Bekol, n’était pas dé-constituée, jusqu’à preuve du contraire. Parce que s’ils reviennent, cela veut dire qu’ils sont dans l’âme du par- ti. C’est cela la force du M.c.d.d.i. C’est toute une âme. A ceux qui vont me lire, ils sauront bien que l’âme du parti n’était pas dé-constituée. Ces militants étaient en errance, ils sont de retour à la maison.

Propos recueillis par

Chrysostome FOUCK ZONZEKA comme l’indique d’ailleurs la

Constitution, «qu’il est interdit aux partis politiques de se li- miter à un département, à un clan». Il a poursuivi son propos en disant: «Vous constaterez qu’il y a des partis politiques

qui ressemblent à une secte et mettent en avant le messia- nisme». D’après lui, ces partis ne doivent plus exister, parce qu’ils ne mettent pas en avant leur doctrine politique, mais ils préfèrent s’enfermer dans ce

Digne Elvis Okombi-Tsalissan.

Donald Mobobola.

Euloge Landry Kolelas.

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PUBLI-REPoRTAGE

M

oins d’un mois après la tenue de l’as- semblée générale élective de la Fécorugb, le nouveau président élu, le député Placide Helb Bidié Biambemba, a convoqué la session du conseil inau- gural de sa fédération, afin d’examiner et adopter les documents fondamentaux qui vont régir ladite fédéra- tion, pendant les quatre ans de la nouvelle olympiade.

Pendant trois jours, les participants à la session du conseil national de la

Fécorugb (Fédération congolaise de rugby)

Un budget de 213 millions 600 francs Cfa adopté pour la saison sportive 2020-2021

La Fécorugb (Fédération congolaise de rugby) a tenu la première session de son conseil inaugural, du jeudi 10 au 13 décembre 2020, à Pointe-Noire, dont les cérémonies d’ouverture et de clôture étaient présidées par le directeur départemental des sports et de l’éducation physique de Pointe-Noire, Joseph Bian- gou Ndinga, représentant son directeur général, en présence du député Placide Helb Bidié Biambemba, le nouveau président du bureau exécutif de la Fécorugb, qui a dirigé les travaux. Il res- sort de cette session du conseil inaugural, l’adoption du budget exercice 2020-2021 de la Fécorugb, fixé, en recettes et en dé- penses, à la somme de 213 millions 600 mille francs Cfa.

Fécorugb ont examiné les points inscrits à l’ordre du jour, entres autres, l’adop-

tion du budget de l’exercice 2020-2021 s’élevant à 213 millions 600 francs Cfa,

le programme quatriennal 2021-2024, le programme d’activités 2020-2021, la révision des statuts et du règlement intérieur de la Fécorugb.

A la fin de cette session, le président Bidié Biambemba a remercié les conseillers venus de la Cuvette, de Brazzaville, de la Bouenza, du Niari, du Kouilou et de Pointe-Noire, pour le travail abattu. Il les a exhortés au travail, pour que le rugby

congolais fasse parler de lui au niveau de la sous-ré- gion, en Afrique et dans le monde. «La première ses- sion du conseil national de la Fécorugb à Pointe-Noire a eu pour objectif de lancer un signal fort. Pour ceux qui ne le savent pas, le rugby a commencé dans cette loca- lité du bord de l’océan, pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire. Il était de bon à loi que nous commen- cions nos activités, en tant

que fédération, dans la ville océane qui a vu naître cette discipline sportive, pour lan- cer un grand signal, en ce qui concerne le lancement des activités de rugby au Congo. Nous attendons la levée des mesures bar- rières, par le gouverne- ment, pour nous mettre résolument au travail, en ce qui concerne les activités sportives. Soyez en sûrs que, dès la levée des me- sures d’interdiction des ac- tivités sportives de masse, par le gouvernement, nous ne tarderons pas de lancer le championnat national de rugby au Congo. Nous di- sons à tous les rugbymans:

tous pour un; un pour tous!

C’est le rugby qui gagne», a-t-il déclaré.

Signalons qu’en tenant cette session à Pointe- Noire, le nouveau président de la Fécorugb a marqué un grand coup, car il a été vivement remercié par le di- recteur départemental des sports et de l’éducation phy- sique de Pointe-Noire, Jo- seph Biangou Ndinga, qui s’est réjoui de l’honneur fait à son département d’abriter cette session, grâce à l’ef- fort financier du nouveau président élu.

D

ans son allocution, l’ancien président Paulin Mandoumou a demandé à son successeur de poursuivre le développe- ment du rugby au Congo, comme il l’a fait, et d’aller plus loin, tout en marquant sa disponibilité à accom- pagner la nouvelle équipe.

«Aujourd’hui, cette fédéra- tion est ascendante, elle va crescendo. Vous n’allez plus revenir là où nous étions hier. Ce que nous avons

Fécorugb (Fédération congolaise de rugby)

Installé dans ses fonctions, le président Bidié Biambemba entend promouvoir le rugby

Elus lors de l’assemblée générale élective du 21 novembre 2020, les membres du bureau exécutif de la Fécorugb (Fédération congolaise de rugby), dirigé par le député Placide Helb Bidié Biambemba, ont été installés dans leurs fonctions, mercredi 16 décembre, dans la salle V.i.p du Gymnase Henri Elendé, à Braz- zaville, après la passation de service avec l’ancien bureau dirigé par Paulin Mandoumou, lors d’une cérémonie présidée par M.

Ip-Bivh Larosh, représentant le directeur général des sports et de l’éducation physique, en présence des présidents d’autres fédérations nationales sœurs et des invités de marque dont des députés.

promis de faire pour cette fé- dération a été fait…En vous transmettant ce témoin dans un timing conforme, je serai votre conseiller. Je ne vou- drais jamais, à la fin de votre olympiade, voir que la Fédé- ration congolaise de rugby a reculé», a-t-il déclaré, en remerciant, par la suite, les rugbymans, les membres de l’ancien bureau exécutif.

Paulin Mandoumou a déplo- ré le comportement déviant de certains Diables-Rouges

qui ont gardé des équipe- ments par devers eux. Il a saisi cette opportunité pour leur demander de les resti- tuer à la fédération.

Pour sa part, le nouveau pré- sident de la Fécorugb, Pla- cide Helb Bidié Biambemba, a rassuré son prédécesseur de sa bonne volonté de me- ner à bien le bateau rugby congolais à bon port, avec son concours. Mais, tout d’abord, il a remercié «le premier sportif congolais, le

Chef de l’Etat, Son Excel- lence Denis Sassou-Ngues- so, car c’est sous son impul- sion qu’aujourd’hui, le sport vit dans notre pays. Au gou- vernement de la République, par le biais du ministre des sports et de l’éducation phy- sique, Hugues Ngouélondé- lé», il a adressé toutes ses félicitations, tout comme à ses collaborateurs, «pour la bonne tenue de notre élec-

tion». Il n’a pas oublié le bu- reau sortant, pour le travail qu’il a pu réaliser. Il a promis que «pendant cette olym- piade, la Fécorugb sera bien gérée et va très bien se por- ter et les biens de la fédéra- tion seront bien gérés aussi».

Son ambition, c’est de pro- mouvoir le rugby au Congo.

«A la fin de notre olympiade, la Fécorugb doit figurer par- mi les meilleures fédérations

au Congo. Quand on parlera football, on parlera du rugby et, certainement, d’autres fé- dérations viendront après», a-t-il déclaré.

Pour atteindre cet objectif, il compte, évidemment, sur chacun des membres du bureau exécutif, sur les pré- sidents des ligues, des clubs et tous les rugbymans.

A la fin de la cérémonie, M.

Ip-Bivh Larosh a demandé au nouveau président de la Fécorugb de respecter les statuts et le règlement intérieur de la fédération et de collaborer avec la Direc- tion générale des sports et de l’éducation physique qui

«lui ouvre grandement ses portes». Il a remercié l’an- cien président de la Féco- rugb «pour son engagement en faveur du rugby congolais et tout le travail qu’il a as- sez ardemment abattu, pour l’essor et le rayonnement du rugby au Congo».

Signalons qu’à la fin de la cérémonie, le président de la Fédération congolaise de l’athlétisme, le député José Cyr Ebina, a remis un présent de ballon ovale (le ballon du rugby), à son ho- mologue de la Fécorugb, question de l’encourager dans sa nouvelle mission.

Que le travail commence pour que vive le rugby congolais et jugement aux résultats!

Pendant les travaux du conseil inaugural de la Fécorugb.

Photo de famille du nouveau bureau de la Fécorugb à Pointe-Noire

Photo de famille avec les invités de marque.

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