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Quels sont les différents types de mal de dos? La lombalgie aiguë. La lombalgie chronique. La lombalgie commune. Reconnaître une sciatique

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Environ un tiers des Français ressentent régulièrement des douleurs dans le dos. Le mal de dos est le deuxième motif de consultation en médecine générale et la première cause d’invalidité chez les moins de 45 ans.

Son coût économique et social est estimé à 5 milliards d’euros par an. Sa prise en charge thérapeutique est d’autant plus complexe qu’il n’a pas une cause ou des causes bien définies et identifiables. Cependant, la sédentarité joue un rôle important. Votre dos doit bouger et travailler pour rester en forme. Pour vous aider à mieux comprendre votre mal de dos, principalement la lombalgie, et vous guider dans les traitements proposés, Que Choisir répond aux questions que vous pouvez vous poser.

Quels sont les différents types de mal de dos ?

Il n’existe pas un mal de dos mais plutôt des maux de dos dont les causes, les traitements et les conséquences sur la qualité de vie diffèrent d’une personne à une autre. Le dos est une région du corps très sollicitée dans notre vie quotidienne. Nous effectuons chaque jour plusieurs milliers de mouvements qui mobilisent la colonne vertébrale, les vertèbres et les disques intervertébraux, les ligaments ainsi que les nombreux muscles qui servent à maintenir et à faire bouger les différentes parties du dos. La plupart du temps, ce sont ces muscles qui font mal parce qu’ils sont contractés à l’excès.

Une douleur située au niveau des vertèbres du cou, les cervicales, est appelée une cervicalgie, le fameux torticolis dans le langage courant. Lorsque la douleur touche la zone des vertèbres situées au niveau de la poitrine, les vertèbres dorsales, on parlera de dorsalgie (plus rare). Les lombalgies, qui désignent les douleurs du bas du dos au niveau des lombaires, sont les plus fréquentes et les plus problématiques.

La lombalgie aiguë

La lombalgie est dite aiguë si la douleur est récente (moins de quatre à six semaines). Il s’agit le plus souvent d’un lumbago. Cette douleur survient brutalement, soit après un mouvement violent ou inhabituel, soit après un geste banal, par exemple en se penchant au-dessus du lavabo pour se laver les dents. Les fortes douleurs ressenties limitent considérablement les mouvements du dos. Elles disparaissent généralement en quelques semaines, mais les rechutes sont fréquentes.

La lombalgie chronique

La lombalgie est dite chronique si les troubles persistent depuis plus de trois mois. Elle survient le plus souvent chez des personnes ayant des antécédents de lumbago ou de sciatique à répétition. La douleur peut être présente en permanence ou apparaître dans certaines circonstances, par exemple lors d’efforts ou de trajets en voiture.

La lombalgie commune

Les lombalgies dites communes sont celles qui ont une origine mécanique : hernie discale, arthrose, pincement discal, etc. Plus rares, les lombalgies dites symptomatiques sont dues à une atteinte non mécanique de la colonne vertébrale : infection, ostéoporose et fracture vertébrale, rhumatisme inflammatoire, tumeur, etc.

Reconnaître une sciatique

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2 Lorsque la douleur du bas du dos s’accompagne d’une douleur qui descend le long de la fesse et de la jambe, il s’agit d’une sciatique ou lombosciatique, due à une irritation du nerf sciatique. La cause d’une sciatique peut être une hernie discale, c’est-à-dire la saillie du noyau gélatineux du disque intervertébral qui se produit à l’occasion d’efforts ou de mouvements. Cependant, la hernie discale n’est pas toujours symptomatique : on peut très bien en avoir une sans souffrir du dos !

Quels sont les facteurs de risque ?

Si le mal de dos peut toucher n’importe qui, certaines personnes sont toutefois plus sujettes à ce type de douleurs.

L’activité professionnelle

L’activité professionnelle, actuelle ou passée, peut être à l’origine de maux de dos. Porter des charges lourdes, se pencher fréquemment, être soumis à des vibrations (conducteurs d’engins, chauffeurs-livreurs, etc.), effectuer des mouvements de rotation du tronc ou même rester assis trop longtemps sont autant de facteurs de risque. Pour autant, ces pénibilités physiques ne suffisent pas à expliquer à elles seules les maux de dos chroniques. Les facteurs psychosociaux ont leur importance : monotonie de l’activité professionnelle, insatisfaction au travail, manque de latitude dans l’exécution des tâches, absence de soutien des collègues ou de la hiérarchie, stress, etc. Les facteurs de risque ne se limitent pas aux efforts violents ou aux travaux pénibles.

L’état psychologique

L’état psychologique joue un rôle significatif. D’ailleurs, l’expression « en avoir plein le dos » n’est pas dénuée de bon sens. Si vous êtes stressé, anxieux, voire déprimé, vous avez plus de risque de souffrir du dos. Tout n’est pas dans la tête, loin de là, mais cette dimension psychologique n’est pas négligeable.

L’âge

L’avancée en âge augmente la probabilité de souffrir de lombalgie même si celle-ci peut survenir chez les enfants et les jeunes adultes. La prévalence de la lombalgie est maximale dans la tranche d’âge 55-64 ans. Et plus vous vieillissez, plus le risque est grand de présenter une arthrose, voire une ostéoporose, qui prédisposent au mal de dos. En outre, si vous êtes peu sportif, votre dos n’est peut-être pas assez musclé et vous risquez davantage de souffrir du dos.

La scoliose

Une scoliose (déformation de la colonne vertébrale) ou certaines anomalies posturales, par exemple une inégalité de longueur des jambes avec une bascule du bassin, sont également susceptibles d’entraîner des douleurs.

Le surpoids

Le surpoids est souvent incriminé, mais son rôle n’est pas prouvé. Toutefois, chez les personnes en surpoids, il arrive fréquemment que la sangle musculaire abdominale soit relâchée, ce qui augmente les contraintes sur la colonne vertébrale.

Bon à savoir

. Attention aux cures d’amaigrissement ! Mal conduites, celles-ci peuvent entraîner une fonte des muscles de la sangle abdominale et augmenter de fait les douleurs lombaires.

Pourquoi avez-vous mal au dos ?

La réponse à cette question en apparence simple est loin d’être évidente. Dans plus de la moitié des lombalgies communes, les plus fréquentes, la cause précise des douleurs ne peut être établie. Et quand les causes du mal ne sont pas bien identifiées, il devient difficile de l’attaquer à la source ! Cela pourrait expliquer pourquoi tant de lombalgiques continuent d’avoir mal au dos en dépit des traitements qui leur sont proposés. De plus, il n’existe pas une lombalgie mais des lombalgies, avec des causes et des symptômes différents selon les personnes. À chaque dos son mal ! En outre, vous pouvez souffrir de lombalgie sans que les radiographies qui vous ont été éventuellement prescrites révèlent d’anomalies. Au final, le mal de dos est un symptôme complexe, multifactoriel : lésion du disque

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3 intervertébral, contracture, entorse ou blocage, hypersensibilité à la douleur, etc. Ces différentes causes sont presque toujours intriquées.

3 façons de se faire mal au dos

Le fait de rester longtemps dans certaines positions (penché en avant, mal assis ou mal couché) suscite parfois une surcharge des articulations, des ligaments et des disques, ce qui entraîne des contractures des muscles du dos.

Vous pouvez vous abîmer le dos lors de sa mobilisation, par exemple en faisant un faux mouvement.

Si vous portez de lourdes charges, la pression s’intensifie au centre du disque intervertébral, pouvant engendrer une hernie discale.

L’activité physique est-elle recommandée ?

Pour éviter d’avoir mal au dos, l’exercice physique est indispensable, même si vous souffrez de lombalgie. Il vous permettra de renforcer vos muscles. On ne combat pas une lombalgie en restant immobile mais, au contraire, en bougeant !

En cas de lombalgie aiguë, le repos au lit est non seulement inutile mais délétère et il faut reprendre vos activités au plus vite. Si la douleur est intense, le repos s’avère parfois nécessaire, mais doit rester le plus bref possible. Dans la lombalgie chronique, ce sont les exercices physiques qui constituent la pierre angulaire de sa prise en charge. Le dos tenant grâce aux muscles, si ceux-ci sont déficients, il ne pourra pas travailler correctement et souffrira.

Si vous aimez le sport, ne vous en privez pas sous prétexte que vous êtes lombalgique. Pratiqué à un rythme normal, il ne présente pas de danger pour votre colonne vertébrale, il va au contraire fortifier vos muscles. Tous les sports sont possibles. Cependant, certains (golf, quelques sports de groupe, ski de descente sur des pentes à bosses, etc.) exposent plus au risque de douleurs lombaires que d’autres.

La marche, considérée comme une activité douce, est bénéfique car elle permet un travail du dos debout.

La natation est aussi un bon exercice pour les personnes ayant eu récemment un problème de dos. Choisissez de préférence la nage sur le dos (dos crawlé). Si celle-ci ne vous tente pas, contentez-vous de nager tranquillement la brasse, c’est déjà mieux que rien !

Soyez à l’écoute de votre corps pendant les séances de gymnastique en groupe. N’oubliez pas de signaler au professeur que vous souffrez du dos. Ce conseil vaut également pour le yoga car cette discipline impose certaines positions qui entraînent des torsions de la colonne vertébrale pouvant aggraver vos problèmes de dos. Si vous ressentez des douleurs après de telles séances, cela signifie qu’elles ne conviennent pas à votre dos. Optez plutôt pour la gymnastique douce ou le stretching.

Pensez à bien vous échauffer avant de pratiquer et, après l’effort, prenez le temps de faire quelques exercices d’étirement pour décontracter les muscles qui ont travaillé.

Des exercices à faire seul

Si vous n’êtes pas sportif, il est fortement recommandé d’effectuer le plus souvent possible quelques exercices simples à la maison afin de renforcer votre dos : étirements, mobilisation et renforcement musculaire. Pour vous aider, voici deux sites Internet qui proposent des exercices :

sfr.larhumatologie.fr, rubrique « La rhumatologie pour tous », « Mal de dos », et consulter la fiche d’auto- exercices, site édité par la Société française de rhumatologie ;

www.inpes.sante.fr, faire une recherche « Mal de dos », puis ouvrir le dossier « Prendre soin de son dos », site édité par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé.

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Quels sont les gestes à éviter pour avoir moins mal au dos ?

Certaines postures sont contre-indiquées dans le cas où vous avez déjà souffert de lombalgie. Si vous avez la chance de ne jamais avoir eu mal au dos, vous pouvez malgré tout adopter les bons gestes afin de le protéger.

Soulever et porter un objet lourd

Pour soulever et porter un objet lourd, cause fréquente de lumbago, épargnez votre dos : placez-vous près de l’objet, ne vous courbez pas mais fléchissez les genoux pour vous baisser, contractez vos muscles abdominaux, puis rapprochez l’objet de votre corps. Ces conseils sont aussi valables pour ramasser un objet au sol : toujours plier les jambes plutôt que le dos !

Entrer et sortir d’une voiture

Pour entrer et sortir d’une voiture, autre cause fréquente de problème de dos, évitez les mouvements de torsion : faites pivoter votre bassin en même temps que vos jambes jointes. En conduisant, pensez à reculer votre siège, à vous caler bien au fond et à positionner le dossier bien droit. Faites des pauses au minimum toutes les deux heures pour détendre votre dos.

Se relever d’une position allongée

Pour vous relever d’une position allongée, mettez-vous d’abord sur le côté, jambes repliées, puis poussez avec les bras afin de basculer d’un bloc pour vous retrouver assis. De la position assise, levez-vous de façon symétrique, en prenant bien appui en avant sur les pieds et sans à-coups.

Faire le ménage ou du jardinage

Les activités ménagères ou dans le jardin sont de grandes pourvoyeuses de maux de dos. N’oubliez pas les conseils de base : utiliser le plus possible la force des bras et des jambes et non celle du dos, ne jamais se pencher en avant en gardant les jambes raides. N’hésitez pas à vous agenouiller ou à vous accroupir, baissez-vous toujours en pliant les genoux, prévoyez des pauses, etc. Passer le balai ou l’aspirateur est une activité particulièrement à risque pour les lombaires : il faut travailler en fente avant, jambes légèrement fléchies, en déplaçant alternativement le poids du corps d’une jambe sur l’autre, le dos restant ainsi toujours droit. Certes, c’est plus fatigant que la position habituelle, mais vous aurez moins mal au dos !

Porter une ceinture lombaire

Si vous êtes fragile du dos et que vous devez effectuer des tâches ménagères, vous occuper de votre jardin ou encore faire un long trajet en voiture, pensez à porter une ceinture lombaire lors de ces activités. Remboursées par l’assurance maladie sur prescription médicale, les ceintures lombaires permettent notamment de limiter les mouvements nocifs pour le dos. D’après les sociétés savantes, elles sont en général considérées comme utiles dans les formes récidivantes ou lors d’un épisode aigu anormalement persistant (au-delà de quatre semaines). Mais leur utilisation doit toujours être de courte durée.

Quels sont les traitements habituels du mal de dos ?

Le traitement est symptomatique : il soulage les symptômes de la lombalgie, notamment les douleurs, mais il n’en traite pas les causes.

Pour une lombalgie aiguë ou un lumbago

Le traitement le plus souvent prescrit comporte des antalgiques (notamment du paracétamol) ou/et des anti- inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et des myorelaxants ou décontractants musculaires. Les AINS et les myorelaxants n’étant pas dénués d’effets secondaires (somnolence, effets gastriques pour certains, etc.), il faut les utiliser avec précaution et dans le cas où vous avez vraiment très mal.

Pour une lombalgie chronique ou récidivante

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Les massages comportent des effets anti-inflammatoires et antidouleurs, mais c’est la rééducation, notamment par des exercices de gymnastique, qui est l’élément essentiel du traitement.

Certains kinésithérapeutes proposent aussi une neurostimulation électrique transcutanée (TENS). Cette technique n’a été scientifiquement validée que dans l’indication lombosciatique (douleur lombaire et le long du nerf sciatique).

Les AINS et les myorelaxants seront réservés aux poussées subaiguës ou lors de douleurs intenses.

Les infiltrations de dérivés corticoïdes sont parfois préconisées, mais la corticothérapie par voie générale n’a pas sa place.

Les thérapies cognitives et comportementales (TCC), basées sur la psychologie et la pédagogie, ont montré leur efficacité dans les lombalgies chroniques. Elles sont souvent combinées, par exemple dans les centres antidouleur, avec des exercices, de la relaxation, voire un traitement médical conventionnel.

Si vous présentez une inégalité de longueur de jambes, ce qui est fréquent, votre médecin vous orientera éventuellement vers un podologue afin de corriger ces problèmes de posture par des semelles orthopédiques.

Attention, le port de ces semelles peut accentuer vos douleurs dans un premier temps.

Soulager ses douleurs de dos soi-même

Les crèmes ou les gels à base d’anti-inflammatoires, en vente libre en pharmacie, peuvent être utilisés, mais leur efficacité reste faible. Un antalgique disponible sans ordonnance, comme le paracétamol ou l’ibuprofène, peut soulager vos douleurs. Des bains chauds ou des applications de serviettes chaudes sur la région douloureuse vont décontracter les muscles et diminuer les douleurs.

Les thérapeutiques alternatives sont-elles efficaces ?

Ostéopathie, acupuncture, etc., nombreuses sont les médecines alternatives qui proposent de soulager vos douleurs de dos. Obtiennent-elles vraiment de bons résultats ? Oui pour quelques-unes mais, pour d’autres, leur efficacité n’a pas été scientifiquement démontrée. Certaines personnes disent que telle ou telle thérapeutique leur a apporté une amélioration incontestable. D’autres, au contraire, se montrent peu convaincues. Le mieux est d’essayer vous- même. Si l’approche choisie vous convient et vous permet notamment de diminuer votre consommation d’anti- inflammatoires, elle présentera un réel intérêt pour votre dos. L’acupuncture, par exemple, a fait la preuve d’une certaine efficacité. Les dernières études montrent qu’elle procure un soulagement, bien qu’à court terme, de la douleur chez les lombalgiques chroniques. Son bénéfice est d’autant plus intéressant qu’elle est pratiquée en complément des traitements conventionnels. Pour toutes ces thérapeutiques, il est recommandé de vous diriger plutôt vers des médecins ou des professionnels de santé.

Ne pas se faire manipuler sans précaution

Il faut rester prudent envers toutes les techniques de manipulation (ostéopathie, chiropraxie, manipulations vertébrales, etc.). En raison des risques, elles doivent être précédées d’un diagnostic précis, établi par un professionnel de santé confirmé. Les recommandations de la Haute Autorité de santé précisent que, pour les lombalgies communes, elles ne présentent qu’un intérêt à court terme.

Quelle est la place de la chirurgie ?

La Haute Autorité de santé (HAS) s’est alarmée il y a peu de temps d’une augmentation du taux de recours à la chirurgie pour les patients atteints de lombalgie chronique commune.

Une étude concernant la pertinence du recours à la chirurgie est actuellement menée conjointement par la HAS et la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologique. Elle devrait préciser les indications de la chirurgie, son efficacité, ses complications, son rapport bénéfices/risques, etc. Autant de questions qui n’ont pas de réponses claires à ce jour.

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6 En Belgique, le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) a examiné récemment deux types d’intervention portant sur les vertèbres : l’une est destinée à traiter les fractures ou « tassements » douloureux, l’autre consiste à remplacer les disques intervertébraux abîmés. Selon le KCE, « aucune des deux techniques n’est pleinement à la hauteur des espoirs placés en elles ». À l’instar des spécialistes, la HAS rappelle que la chirurgie doit être le dernier recours, c’est-à-dire lorsque les traitements médicaux et la rééducation ont échoué.

Dans la grande majorité des cas, les hernies discales disparaissent spontanément sans qu’il soit nécessaire de les opérer. Toutefois, dans de rares cas, une hernie discale peut effectivement s’accompagner de douleurs intenses non soulagées par les antalgiques les plus puissants, voire de paralysie partielle dans le membre inférieur, ou encore de difficultés à uriner.

Mais, même dans le cas où les douleurs sont très intenses, il est tout à fait possible que la hernie se résorbe en quelques mois et que les douleurs disparaissent. Vous aurez beaucoup souffert mais vous aurez évité l’opération. On considère que seules 5 à 10 % des hernies discales sont éligibles à une intervention chirurgicale.

Prendre le temps de réfléchir

Il faut garder à l’esprit que l’efficacité de cette chirurgie n’est pas garantie à 100 % et que tout acte chirurgical comporte des risques. Sauf en cas d’urgence avec un risque de survenue d’une paralysie, vous devez donc prendre le temps de la réflexion. Questionnez votre médecin et votre chirurgien sur ce que vous pouvez attendre d’une intervention chirurgicale et renseignez-vous sur les risques existants. N’hésitez pas, si vous en avez la possibilité, à demander un deuxième avis médical.

L’importance d’avoir une bonne literie

Posséder une literie de qualité est essentiel.

Elle doit être ferme sans être dure pour que le dos puisse conserver ses courbures normales.

Oubliez les matelas où l’on s’enfonce ou ceux qui ne se déforment pas !

Pour les systèmes à ressorts, il faut prendre en considération le nombre de ressorts (élevé dans les matelas haut de gamme).

Choisissez également un sommier de bonne qualité.

Dans la mesure du possible, il vaut mieux éviter les lits trop bas afin de pouvoir se relever plus facilement.

Préférez un oreiller en plume plutôt qu’un traversin dur, car cela permet au rachis de rester dans une position morphologique.

Dans quelle position dormir ?

La position adoptée pendant le sommeil est importante si vous voulez éviter les douleurs de dos au réveil.

La position sur le ventre est à proscrire car elle entraîne une attitude en rotation prolongée du cou et une position cambrée du bas du dos nocive.

La position couchée sur le dos est la meilleure, avec un oreiller glissé sous la tête et les épaules, ce qui permet d’avoir le cou dans le prolongement du thorax.

Vous pouvez aussi dormir sur le côté, toujours avec un oreiller afin que la tête reste bien dans le prolongement du dos.

Évitez absolument de dormir dans une position de torsion : les épaules de côté et le bassin sur le ventre, par exemple.

Bon à savoir. La position allongée est une position de récupération pour le dos. Il est donc important de dormir suffisamment et de prévoir, si possible, un moment pour s’allonger dans la journée.

(source Joëlle Maraschin)

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