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ACTES DU COLLOQUE

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Texte intégral

(1)

Fédération québécoise de la faune elraï4%. + Décembre 1999

GILLES LAMONTAGNE ' I iste

Colloque

Cerf de Virginie

Estrie et Montérégie

Sherbrooke

11 septembre 1999

ACTES DU COLLOQUE

(2)

SOCIÉTÉ

DE L'ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC

/ 3

Domtar

Papiers de communication

PIMCIMIER

PRODUITS RÉCRÉATIFS

Un projet devenu réalité grâce aux contributions des organismes suivants :

CRF Estrie

CRF Montérégie

FÉDÉRATION

ektil

QUÉBÉCOISE DE LA +

F N E

©

UNIVERSITÉ DE

SHERB ROOKE Gouvernement du Québec

Faurv t Parc5,

121 LA SOCIÉTÉ DES ÉTABLISSEMENTS OEPLEINABULIQUÉBEC

Fédération de l'UPA - Estrie

et syndicats affiliés

d

iPWII r4 FONDATION DE LA FAUNE - DU QUÉBEC

(3)

Comité organisateur du colloque :

Bernard Bergeron FAPAQ-Estrie

Alain Bisson C.R.F. Estrie

Clovis Bouthillier C.R.F. Montérégie

Richard Cooke MEQ Estrie

André Dicaire FAPAQ-Montérégie

Michel Dufort C.R.F. Estrie

Yvan Goyette C.R.F. Estrie

Coordonnateur du colloque :

Direction et supervision :

Emmanuel Caron

MBA, Biologiste

Fédération québécoise de la faune

Alain Bisson

Vice-président de secteur

Chaudière-Appalaches - Estrie - Montérégie Fédération québécoise de la faune

Rédaction du document : Emmanuel Caron

Révision Le secrétariat de la FQF (Jean-Pierre

Tremblay, Manon Gagnon et Karine Gingras) et les membres du comité organisateur.

Le comité organisateur remercie sincèrement tous les dévoués bénévoles qui se sont impliqués lors du colloque :

Conférenciers : Gilles Lamontagne (Société de la faune et des parcs du Québec) Jean Gagné (Ministère des Transports)

Annie Tessier (Fédération de l'UPA St-Hyacinthe)

Jean-Pierre Tremblay (Fédération québécoise de la faune) Maître de cérémonie : Luc Larochelle (La Tribune)

Animateurs d'atelier :

Secrétaires d'atelier :

Étudiants bénévoles :

Jean-Marie Bergeron, Patrick Filiatrault, Marc Gauthier, Yves Grégoire, Pierre Latraverse, Jean-Pierre Tremblay.

Sylvie Audet, Carole Brunelle, Jacinthe Casavant, Richard Cooke, Paul Jeannotte, Alain Lussier.

Marie Aboumrad, François Béland, Hélène Berthelot, Mélanie Couture, Marie-Christine Lussier, Steeve Morasse, Cléo-Véronique Prince, lanie Thomassin.

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Tables des matières

INTRODUCTION 5

VOLET BIOLOGIQUE 6

1. LES POPULATIONS DE CERFS 6

1,1 - La gestion des populations de cerfs 6

1.2 - Le suivi des populations de cerfs 9

2. LES OUTILS DE GESTION 10

2.1 - La chasse 10

2.2 - Les outils de contrôle 13

VOLET SOCIO-ÉCONOMIQUE 14

3. LA GESTION DU TERRITOIRE 14

3.1 - La gestion des populations de cerfs 14

3.2 - L'intrusion en territoire privé 15

3.3 - La location de terres privées 15

3.4 - Suggestions pour les terres publiques 16

4. LA DÉPRÉDATION AGRICOLE, FORESTIÈRE ET HORTICOLE 17

4.1 - Les problèmes 17

4.2 - La cause 17

4.3 - Les solutions 17

5. LA CHASSE 20

5.1 - Les retombées économiques et axes d'investissement 20

5.2 - La chasse en milieu périurbain 22

CONCLUSION 23

ANNEXE 1 : RAPPORTS DES SECRÉTAIRES D'ATELIER 23

ATELIER A 25

ATELIER B 29

ATELIER C 34

ATELIER D 37

ATELIER E 41

ATELIER F 46

ANNEXE 2 : RESPONSABILITÉS CIVILES ET L'AUTORISATION DE CHASSE ET PÊCHE 51

(5)

Introduction

Les densités de cerfs de Virginie varient grandement en Estrie et en Montérégie.

Dans certaines localités, la forte abondance des cerfs peut entraîner des accidents routiers, des dommages aux champs cultivés, aux vergers et aux forêts, la dégradation d'aménagements paysagers, etc. À l'inverse, les populations faibles de cerfs de d'autres secteurs peuvent avoir des incidences négatives sur les retombées économiques générées par la chasse et par d'autres activités.

Pour certains, le chevreuil est une nuisance qu'il faut contrôler alors que pour d'autres, c'est un avantage économique qu'il faut développer et mettre en valeur.

Malgré ces divergences d'opinions, tous s'accordent pour dire que cette espèce suscite énormément d'intérêt dans le sud du Québec. C'est d'ailleurs ce qu'ont constaté les participants du premier colloque sur le cerf de Virginie en Estrie et en Montérégie, qui s'est tenu le 11 septembre dernier à Sherbrooke.

Ce colloque s'adressait aux chasseurs, aux producteurs agricoles, aux forestiers, aux propriétaires de lots boisés, aux gestionnaires, aux assureurs, aux professeurs, aux étudiants et à tous les autres intervenants intéressés par la question du cerf de Virginie en Estrie et en Montérégie. L'objectif premier était d'établir un dialogue, de façon à dégager les enjeux liés à la gestion du cerf.

Au total, ce sont plus de 150 participants qui ont pris part aux activités prévues au colloque. L'objectif initial de 100 personnes a donc été dépassé. Le comité organisateur espérait également obtenir un maximum de diversité des participants.

Cet objectif a aussi été atteint puisque parmi les participants qui se sont inscrits par courrier, 58 % étaient des chasseurs, 26 °/0 des propriétaires de lots boisés, 16 % des producteurs agricoles, 13 % des gestionnaires, 10 % des forestiers et 5 % des professeurs (une même personne pouvait appartenir à plusieurs catégories).

Par ailleurs et au terme de la journée, les participants étaient invités à compléter un questionnaire. Les commentaires à l'égard des présentations, des ateliers de discussions et de la documentation remise aux participants ont été très positifs.

Tous les répondants ont dit souhaiter que l'expérience soit répétée sur une base régulière.

Ce document présente le résultat des discussions en atelier. Les interventions ont été regroupées selon un ensemble de thèmes, en fonction des volets biologiques et socio-économiques abordés lors du colloque. Toutefois, le cheminement n'est pas identique à celui du colloque, car les discussions ont dépassé largement les sujets présentés par les conférenciers. Vous trouverez en annexe, les versions intégrales des rapports d'atelier.

En espérant sincèrement vous compter parmi les participants d'une éventuelle seconde édition, je vous souhaite bonne lecture!

Main Bisson

Vice-président de secteur

Chaudière-Appalaches - Estrie - Montérégie Fédération québécoise de la faune

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(6)

Volet biologique

Les populations de cerfs situées dans le sud du Québec se maintiennent à des densités élevées depuis quelques années. Néanmoins, des changements dans les conditions du milieu pourraient entraîner une diminution ou une augmentation rapide des populations de cerfs. C'est pourquoi il importe de gérer adéquatement le cheptel, en effectuant un suivi des populations et en choisissant les moyens appropriés pour les contrôler. Ce sont les thèmes généraux qui ont été abordés par les participants au cours de ce premier volet.

1. Les populations de cerfs

Suite à l'ouverture des forêts par la coupe de bois et au défrichement associé à l'agriculture, les populations de cerfs de la province de Québec ont connu une expansion jusqu'au début des années 1960. Par la suite, le cheptel a diminué jusqu'en 1973 en raison de plusieurs facteurs, notamment la prédation, le braconnage, la chasse sans grande restriction, une série d'hivers rigoureux et la destruction de certains ravages. L'adoption d'une approche plus restrictive pour la gestion du cerf en 1974 (loi du mâle) et les hivers cléments des années 1980 ont permis aux populations de se rétablir et d'augmenter jusqu'aux densités actuelles.

1.1 - La gestion des populations de cerfs

La gestion vise d'abord à assurer le maintien de densités de cerfs de Virginie qui permettront d'assurer la conservation de l'espèce à long terme. Elle vise aussi la mise en valeur de la ressource par un prélèvement, lorsque la situation le permet.

Depuis plusieurs années, les gestionnaires effectuent un suivi des populations de cerfs pour chacune des zones de chasse. Le système de suivi repose sur l'analyse des résultats de chasse, la mesure de la rigueur de l'hiver, les inventaires de population et les inventaires de ravage. Il permet d'évaluer la densité de cerfs, qui s'exprime en nombre de cerfs par kilomètre carré d'habitat (ou de forêt).

Le prélèvement par la chasse est le principal outil pour ajuster la densité de cerfs dans une zone de chasse, en fonction d'un objectif de densité. Cet objectif s'appuie sur des critères écologiques et sociaux.

De façon générale au Québec, l'objectif de densité pour une zone de chasse est

fixé selon la capacité de support des ravages et la rigueur de l'hiver. L'objectif de

densité peut varier également d'une zone de chasse à une autre, en fonction de la

superficie de ravages disponible. Dans le sud du Québec, la densité de cerfs visée

dans les ravages est de 35 cerfs par km2, et elle ne doit pas dépasser 45 cerfs par

km2. Cet objectif est ramené en nombre de cerfs par km2 d'habitat (ou de forêt), qui

est la mesure de densité utilisée dans le plan de gestion du cerf de Virginie 1996-

2000. Cependant, dans certaines zones de chasse, les cerfs ne se concentrent pas

(7)

autant dans les ravages. D'autres techniques sont alors utilisées pour évaluer la densité de cerfs. C'est notamment le cas des zones de chasse 5 et 8.

Le tableau suivant présente les objectifs de population pour les zones de chasse dans le sud du Québec.

Zone de chasse

Objectif de population au niveau optimal (nombre de cerfs par km2 d'habitat)

Zone 4 Densités de 6,3 à 7,7

(stabiliser aux environs de 7)

Zone 5 Entre 9 et 11

(stabiliser aux environs de 10)

Zone 6 Entre 9 et 11

(stabiliser aux environs de 10)

Zone 8 sud Entre 5 et 10

Zone 8 nord Entre 3 et 10

Source : Plan de gestion du cerf de Virginie 1996-2000, Sommaire des consultations et modalités de gestion retenues, Ministère de l'Environnement et de la Faune, Avril 1997, Québec

1.1.1 - Densités de cerfs souhaitées par les participants

Les densités de cerfs souhaitées diffèrent en fonction des intérêts de chaque participant. Le défi est d'en arriver à un juste milieu.

Pour plusieurs chasseurs, plus la densité de cerfs est forte à l'automne, plus les opportunités de récolte sont nombreuses. Toutefois, d'autres chasseurs privilégient une densité de cerfs plus faible, de façon à ce que chaque cerf dispose de plus de ressources. Selon cette logique, les cerfs seraient ainsi dans une meilleure condition physique et par conséquent, plus gros.

Plusieurs producteurs agricoles considèrent que la densité de cerfs est trop élevée par endroit. Car même si la densité de cerfs est faible pendant l'été, le regroupement des cerfs en hiver peut provoquer des dommages importants aux producteurs situés en périphérie des ravages.

1.1.2 - Diminution du cheptel de cerfs dans la zone de chasse 6

À l'hiver 1999, les inventaires réalisés dans la zone 6 ont révélé une forte diminution du cheptel de cerfs depuis 1992. En effet, la densité était évaluée à 7,3 cerfs par km2 d'habitat en 1992 et à 5,16 en 1999. Rappelons que les populations de cerfs sont estimées au moyen d'inventaires aériens, réalisés pendant l'hiver lorsque les cerfs sont concentrés dans les ravages. À bord d'un aéronef qui survole le ravage à une altitude variant entre 100 et 120 mètres, les gestionnaires dénombrent les cerfs. Le résultat obtenu permettra d'estimer la densité de la population. Durant les années séparant deux inventaires, la population de cerfs est estimée annuellement à partir de la récolte par la chasse, de la rigueur de l'hiver

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(8)

(telle l'accumulation de neige au sol), du nombre de collisions routière, de la déprédation, etc.

Pour la zone de chasse 6, les observations personnelles rapportées par certains participants semblent indiquer qu'il y a eu une diminution du nombre de cerfs, alors que d'autres participants n'ont pas relevé de différence notoire. Néanmoins, il faut être prudent lorsqu'on interprète ses propres observations pour essayer d'évaluer, même sommairement, la population de cerfs d'une région donnée. L'abondance peut varier rapidement d'un secteur à l'autre, par exemple suite à des modifications aux habitats, ce qui peut fausser les observations.

Mais ce qui inquiète le plus la majorité des participants, c'est qu'en comparant les résultats des inventaires aériens de 1999 aux extrapolations des gestionnaires réalisées en 1997 à partir des résultats de l'inventaire de 1992, on constate un écart négatif de l'ordre de plusieurs milliers de cerfs. La densité était estimée en 1997 à 10 cerfs par km2 d'habitat. Que sont devenus ces cerfs? Les participants ont soulevé quelques éléments de réponse, à partir de trois hypothèses.

Hypothèse 1: Les résultats de l'inventaire de 1999 seraient un bon reflet de la réalité et il y aurait vraiment eu une baisse considérable du cheptel de cerfs depuis 1992. Beaucoup de mortalités de cerfs seraient passées inaperçues. L'éventualité d'une hausse des actes de braconnage a été soulevée. Le verglas de 1998 pourrait aussi avoir causé la perte de nombreux cerfs.

Hypothèse 2 : Les résultats des inventaires aériens de 1999 sous-estimeraient la population de cerfs. Il semble qu'au moment où les inventaires ont été réalisés, les cerfs n'étaient pas aussi concentrés dans les ravages qu'au cours des hivers précédents. La clémence de l'hiver 1999 et le verglas à l'hiver 1998 auraient permis à plusieurs cerfs d'hiverner à l'extérieur des ravages. Ces cerfs n'auraient pas été comptabilisés lors des inventaires aériens et en conséquence, la population réelle serait plus importante que la population estimée.

Hypothèse 3 : Les populations de cerfs n'auraient pas diminué autant que le laisse

croire les résultats des inventaires. Bien qu'elle se résume souvent à un seul

chiffre, l'estimation d'une population à partir d'un inventaire s'exprime en fait par un

intervalle entre deux valeurs, afin de tenir compte d'une certaine marge d'erreur. Si

par exemple, une population est estimée à 10 000 cerfs, cela signifie qu'en

considérant la marge d'erreur, la population réelle peut se situer quelque part entre

9 000 et 11 000 cerfs. Dans le cas de la zone de chasse 6, il est possible que le

nombre de cerfs estimé était plus élevé que le nombre de cerfs réel en 1992. En

d'autres termes, la population réelle se situerait à l'intérieur de l'intervalle, mais

près de la limite inférieure. Si par surcroît, la situation inverse s'était produite en

1999, les estimés afficheraient une très forte diminution du cheptel de cerfs alors

qu'en réalité, la population n'aurait pas varié aussi drastiquement.

(9)

3.2 - L'intrusion en territoire privé

La problématique

L'intrusion est une violation de la propriété privée par un ou plusieurs individus, pour y faire notamment de la randonnée pédestre ou en véhicules motorisés, de la chasse ou de la pêche. Pour les propriétaires de terres, l'intrusion est perçue comme un manque de respect et de civisme. Certains s'inquiètent pour leur sécurité et pour la question des responsabilités civiles. Des propriétaires en viennent à refuser l'accès à leurs terres à tous les chasseurs, qu'ils demandent ou non la permission pour y chasser.

Les cas les plus fréquents d'intrusion seraient commis par des gens qui viennent chasser «à la dernière minute», sans avoir préparé de terrains. La chasse à partir d'un chemin (sauf dans les zones de chasse 5 et 6), qui consiste à circuler en véhicule pour repérer un cerf et ensuite le récolter, peut aussi mener à l'intrusion lorsque le chasseur va récupérer le gibier abattu.

Solutions à l'intrusion

Plusieurs propriétaires suggèrent que les chasseurs soient incités à demander la permission. Ils préfèrent qu'il y ait un échange entre les propriétaires et les chasseurs. À cet effet, l'entente développée par la FQF et présentée lors du colloque pourrait faciliter les échanges. Vous trouverez une copie de l'entente ainsi que des informations sur la question des responsabilités civiles en annexe 2.

Afin de réduire le nombre de chasseurs «à la dernière minute», les chasseurs devraient être bien informés qu'une chasse en territoire privé se prépare à l'avance.

À cette fin, les résultats du tirage au sort des permis contingentés devraient être connus plus tôt, au début de l'été. Ainsi, les chasseurs de l'extérieur auraient le temps nécessaire pour s'organiser.

Pour plusieurs, la seule véritable solution à l'intrusion est la surveillance des terres privées. À cet effet, certains clubs avec territoire sont liés au gouvernement par un protocole, ce qui leur confère le droit d'imposer des amendes aux intrus. Il a aussi été suggéré d'augmenter les amendes comme mesure dissuasive.

3.3 - La location de terres privées

La location de terres pour la chasse est une pratique de plus en plus courante auprès des producteurs agricoles et des propriétaires de lots boisés, qui obtiennent ainsi un revenu supplémentaire. Les chasseurs locataires bénéficient en retour d'un territoire privé pour pratiquer leur activité.

Page

15

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L'accessibilité aux terres privées

La location peut nuire à l'accessibilité aux terres et à la chasse. Certains organismes louent de très grandes parcelles de territoire et font parfois de la sous- location. Les chasseurs doivent parfois chercher longtemps avant de dénicher un territoire qui n'est pas déjà sous bail.

L'accès aux terres serait amélioré en favorisant les échanges entre les chasseurs et les propriétaires de terres. Une structure pourrait permettre aux chasseurs désirant louer un territoire de chasse, d'être référé rapidement et facilement à des propriétaires intéressés à louer leurs terres.

La location à des gens de l'extérieur

Plusieurs chasseurs provenant de l'extérieur louent les terres à gros prix. Cela laisse moins de terres aux chasseurs locaux qui ont des moyens plus limités. Des chasseurs s'opposent à cette pratique en prétextant que les résidents devraient avoir un privilège sur les non-résidents. Néanmoins, la venue de non-résidents peut avoir des effets bénéfiques sur l'économie régionale et locale.

Les frais de location

Les frais de location exigés par les propriétaires sont extrêmement variables et ne sont pas fixés selon des règles établies. C'est une situation de libre marché, où le prix est guidé par l'offre et par la demande. Certains propriétaires demandent de l'argent, d'autres un échange de bons services ou une combinaison des deux.

D'autres n'exigent aucun frais.

3.4 - Suggestions pour les terres publiques

L'Estrie et la Montérégie présentent peu de territoires libres pour la chasse. Afin de

corriger cette situation, un participant a suggéré que les reventes de propriétés

pour des raisons de non-paiement des taxes foncières, pourraient être converties

par le gouvernement en terres ouvertes à la chasse. Afin de mieux structurer la

chasse pratiquée sur les terres publiques, des clubs de chasseurs pourraient être

mandatés pour y gérer la chasse.

(11)

4. La déprédation agricole, forestière et horticole

4.1 - Les problèmes

La déprédation par le cerf est un phénomène relativement récent. Les types de déprédation sont variés, de même que les pertes économiques engendrées.

L'hiver, les cerfs sont dans les forêts et les vergers, souvent situés à proximité de terres agricoles cultivées. Les cerfs peuvent y endommager le plastique des balles de foin. Le contenu pourrit et devient inutilisable. Au printemps à leur sortie du ravage, ils causent des dommages aux vergers et aux prairies nouvellement semées. Les cerfs broutent ensuite les repousses à mesure qu'elles sortent. L'été, les cerfs s'attaquent aux prairies. Dans les boisés et les plantations, la régénération forestière est compromise à plusieurs endroits. Les propriétaires doivent parfois transplanter des arbres pour sauver une plantation.

Parce qu'ils sont parfois contraints de laisser les cerfs se nourrir sur leurs terres et causer des dommages coûteux, certains propriétaires de terres (producteurs agricoles et propriétaires de lots boisés) considèrent qu'ils contribuent à maintenir les cheptels à des niveaux élevés. Ils aimeraient avoir un «retour sur leur investissement» car en bout de ligne, ce sont les chasseurs et les observateurs qui profitent de l'abondance des cerfs.

4.2 - La cause

La déprédation est associée à la surabondance des cerfs dans un secteur. Il semble que les terres agricoles les plus touchées soient situées à proximité de zones de regroupement des cerfs, principalement les ravages et les sites de nourrissage artificiel.

4.3 - Les solutions

La majorité des participants se sont montrés sensibles aux problèmes de déprédation auxquels sont confrontés propriétaires de terres, en particulier ceux qui ont des dommages majeurs.

4.3.1 - L'évaluation des dommages

Au printemps et à l'été 1999, un stagiaire de la FAPAQ a été chargé de documenter

les divers éléments entourant la déprédation exercée par le cerf en Estrie. Le

rapport a permis de documenter les types de dommages, sans toutefois les

quantifier car l'évaluation des pertes est difficile. L'auteur conclut que la

déprédation est un phénomène diffus et pas forcément important.

(12)

Les propriétaires de terres concernés par l'étude mettent en doute les résultats obtenus. Selon eux, l'étude aurait été effectuée au mauvais moment de l'année. Ils demandent que la question de l'évaluation des dommages fasse l'objet de plus de recherches.

4.3.2 - Les mesures de prévention

Éviter les trop grandes concentrations de cerfs

Pour diminuer les concentrations de cerfs l'hiver dans les ravages, il a été proposé d'aménager des habitats propices à proximité des zones de ravages, afin de diffuser les cerfs dans toute la zone et éviter les concentrations importantes. À cet effet, le gouvernement devrait aménager ses propres terres en guise d'exemple.

Néanmoins, il est possible que des propriétaires situés à proximité des zones aménagées, s'opposent à cette solution.

Par ailleurs, puisque le nourrissage artificiel contribue également à concentrer les cerfs, un participant a proposé d'interdire cette pratique pendant l'hiver. Toutefois, dans le but de favoriser la dispersion des cerfs, il a été suggéré de créer des aires de gagnage par le nourrissage artificiel, en les situant loin des habitations et des aires de production.

Installer des barrières physiques

Une autre mesure proposée est l'installation de clôtures le long des terres bordant les ravages, pour éviter que le cerf envahisse les propriétés situées en périphérie.

Néanmoins, bien que cette solution semble valable pour les types de culture qui se font dans un même champ pour plusieurs années, elle semble plus difficile à envisager pour les cultures qui exigent une rotation entre plusieurs champs au fil des années, ou pour les cultures sur de grandes superficies. De plus, il faut considérer les frais associés à l'entretien des clôtures.

À cet effet, il a été demandé que des compensations financières soient allouées pour la construction de clôtures. Mais de l'avis de certains, un propriétaire de terres devrait payer pour ce genre d'aménagement, tout comme les éleveurs de porcs doivent payer pour une fosse à purin.

Modifier les méthodes agricoles

Il a été suggéré que les producteurs agricoles changent certaines méthodes de

cultures, qui contribueraient à attirer les cerfs et en conséquence, favoriseraient les

dommages. Par exemple, les balles de foin enrobées, qui sont laissées dans les

champs près des boisés, attirent les cerfs. Il en va de même pour la culture de

variétés de pommiers plus petites, dont les fruits, les branches et les bourgeons

sont davantage accessibles aux cerfs.

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4.3.3 - Les mesures de correction Compensations financières

Afin de combler leurs pertes financières associées à la déprédation par les cerfs, certains propriétaires louent leurs terres à des chasseurs. Ceux qui subissent de lourdes pertes dans un même secteur, ont droit à l'assurance récoltes.

Pour les autres propriétaires qui sont lourdement touchés par la déprédation mais qui ne peuvent pas bénéficier de ces moyens, il a été suggéré que le gouvernement accorde des compensations financières. En échange de telles compensations, l'accès aux terres pourrait être favorisé aux chasseurs. Toutefois, certains propriétaires de terres considèrent que cette décision leur revient, peu importe s'ils reçoivent ou non des compensations.

Par ailleurs, des participants ont mentionné que les compensations ne constituent pas une solution à long terme. D'une part, elles ne contribuent pas au contrôle du troupeau de cerf. D'autre part, la déprédation répétée cause une perte de rendement sur les terres à long terme. Il a été suggéré que les compensations prennent la forme de services visant l'implantation de mesures préventives pour contrer la déprédation.

La chasse

Une autre solution consiste à récolter davantage de cerfs lorsqu'ils deviennent surabondants dans un secteur. À cet effet, la chasse demeure le meilleur outil de gestion des populations de cerfs. Ce moyen est à la fois efficace et économique.

Néanmoins, il a le défaut d'être ponctuel dans le temps, alors que les dommages par la déprédation sont plus importants avant et après la chasse.

De façon à augmenter la récolte, les propriétaires pourraient accorder l'accès à leurs terres à un plus grand nombre de chasseurs. Ceux qui sont plus réticents pourraient être sensibilisés à l'efficacité de la chasse pour réduire les populations.

De plus, les efforts de chasse pourraient être mieux coordonnés afin d'augmenter la pression dans les endroits plus problématiques. À cette fin, un système de surveillance pourrait être développé, de façon à documenter la problématique de la déprédation et de dépister les populations abondantes. Un intervenant pourrait ensuite orienter la pression de chasse vers les endroits où il y a des problèmes.

Il semble que beaucoup de personnes de l'extérieur seraient disponibles pour aller chasser chez les propriétaires touchés. Un intermédiaire pourrait faciliter les contacts entre les chasseurs qui cherchent un endroit pour chasser et les propriétaires qui subissent des problèmes de déprédation.

Des modalités plus permissives pourraient permettre de diminuer rapidement les populations surabondantes dans les secteurs particulièrement problématiques. Les

Page 19

(14)

dates de fermeture pourraient être repoussées. Un producteur agricole s'est aussi interrogé sur la possibilité d'établir des périodes de chasse hors-saison comme par exemple, une chasse hâtive au printemps. Puisque les biches sont en gestation ou viennent d'avoir leurs jeunes, beaucoup de participants, dont les chasseurs, se sont montrés contre cette proposition pour des raisons d'éthique.

Les propriétaires qui ont de sérieux problèmes pourraient contacter les Abénakis, afin que ces derniers prélèvent un nombre déterminé de cerfs à des fins de subsistance.

Permis d'abattage pour les propriétaires

Aux dires des propriétaires, les permis pour la récolte d'un cerf sans bois qui leur sont attribués peuvent vraiment avoir un impact sur les populations de cerfs dans les zones problématiques. C'est pourquoi plusieurs producteurs ont demandé de recevoir davantage de ces permis.

L'abattage pur et simple des cerfs, par des tireurs d'élite, a aussi été discuté. Pour plusieurs participants, cette façon de faire n'est pas acceptable au point de vue éthique.

5. La chasse

5.1 - Les retombées économiques et axes d'investissement

Au Québec, la chasse du cerf génère des revenus fiscaux dépassant les 20 millions $, auxquels s'ajoutent les revenus provenant de la vente des permis de chasse. De plus, des profits sont générés par les frais d'inscription au tirage au sort des permis contingentés. Plusieurs participants croient que ces sommes devraient être réinvesties dans les régions d'où elles proviennent, et au profit de la chasse et de la faune. Voici une liste des priorités qui ont été identifiées.

La protection de la faune

Une large part des participants déplorent que les agents de conservation de la

faune arrivent souvent trop tard lorsqu'un méfait leur est signalé. Néanmoins, ils

comprennent que les agents sont peu nombreux et qu'ils disposent de moyens

limités. Ils souhaitent que cette situation soit corrigée en injectant plus d'argent

dans la protection de la faune.

(15)

Les inventaires aériens

Plusieurs participants croient que les inventaires aériens devraient être plus fréquents afin d'avoir un meilleur portrait de l'évolution des populations de cerfs.

Les budgets réservés à cette fin devraient être augmentés.

L'aménagement des habitats pour le cerf

Beaucoup d'argent est investi dans les études comparativement à ce qui est consacré à l'aménagement du territoire. Des sommes considérables sont consacrées pour aménager les habitats aquatiques des canards. Pourquoi ne pas réaliser de tels investissements pour le cerf?

Une option envisagée est l'aménagement des sites de ravages et la création de ravages secondaires près des ravages principaux, de façon à augmenter la capacité de support du milieu, tout en attirant les cerfs vers des endroits qui permettront de réduire la déprédation hivernale.

Une autre possibilité est l'acquisition de territoires protégés, à des fins d'aménagement exclusif pour le cerf. La coupe de bois y serait contrôlée dans le seul but de maintenir un habitat optimal, et non pour des fins de rentabilité.

Par ailleurs, soulignons que la Fondation de la faune du Québec propose aux propriétaires de lots boisés le Programme d'aide à l'aménagement des ravages de cerfs de Virginie (PAAR). Ce programme permet de les aider techniquement et financièrement dans l'aménagement forestier adapté aux besoins du cerf de Virginie. Pour en savoir plus, contactez la Fondation ou consultez leur site Internet au www.fondationdelafaune.qc.ca.

La formation et l'éducation des jeunes à la chasse

Le nombre de chasseurs est actuellement stable et même en augmentation dans le cas de la chasse du cerf. Il n'en demeure pas moins que les nouveaux chasseurs se font rares, plus spécialement chez les plus jeunes. Plusieurs s'inquiètent de l'avenir de la chasse du cerf au Québec. Les participants ont reconnu l'importance de la chasse pour le contrôle des populations. C'est pourquoi la formation et l'éducation des jeunes à la chasse sont des enjeux prioritaires. À cet effet, les clubs de chasseurs auront un rôle important à jouer.

Parmi les facteurs qui nuisent au développement d'une relève, les coûts liés à la

pratique de la chasse ont été évoqués. Ainsi, avant même d'aller à la chasse, le

futur chasseur doit payer une acquisition d'armes à feu, l'enregistrement d'une

arme, les cours PESCOF et le permis de chasse. Les frais de location d'un territoire

de chasse sont aussi à considérer, quoi que chez certains gestionnaires de

territoire, l'accès soit gratuit pour les jeunes. Il a été suggéré que le coût du permis

(16)

soit réduit de 50 % pour les nouveaux jeunes chasseurs. Une autre suggestion serait de distribuer des permis éducatifs.

5.2 - La chasse en milieu périurbain

La gestion des populations urbaines de cerfs est complexifiée par la multitude de règlements municipaux qui empêchent la chasse en milieu périurbain. Les participants ont reconnu la nécessité d'un partenariat entre les chasseurs et les municipalités.

Puisque la chasse à l'arme à feu est considérée dérangeante près des habitations

par plusieurs participants, il a été suggéré d'y favoriser la chasse à l'arc pour régler

les problèmes de surabondance du cerf. Une telle mesure favoriserait les jeunes

chasseurs qui sont restreints dans leurs déplacements et qui ne disposent pas des

moyens nécessaires pour s'éloigner des villes.

(17)

Conclusion

L'objectif principal du colloque était d'amener les citoyens et organismes intéressés par la question du cerf de Virginie dans le sud du Québec, à dégager les enjeux reliés à la gestion de cette espèce. À en juger par la richesse des commentaires recueillis au cours des ateliers de discussions, il ne fait aucun doute que cet objectif a été atteint.

Dans le volet biologique, les discussions ont surtout portées sur les aspects liés à la quantité de cerfs (densités de cerfs, moyens pour contrôler, etc.), alors que peu d'attention n'a été accordée à la qualité des populations de cerfs (taille des cerfs, dimension des bois, santé de la population, etc.). Ainsi, nous avons constaté que la densité de cerfs souhaitée variait en fonction des intérêts des gens. Le débat devra être poursuivi pour éventuellement en arriver à un juste milieu. En ce qui a trait au contrôle des populations, la plupart des participants considèrent que les permis contingentés pour la récolte de cerfs sans bois sont suffisants pour contrôler les populations. Le double abattage devrait être réservé aux secteurs où les cerfs sont réellement surabondants. A cet effet, les permis contingentés pourraient être émis en fonction de sous-divisions des zones. Les inventaires aériens constituent une excellente méthode pour évaluer l'abondance des cerfs, à condition qu'ils soient réalisés plus fréquemment.

Dans le volet socio-économique, le fait que le sud du Québec soit formé en majeure partie de territoires privés entraîne des particularités au niveau de la gestion du territoire. L'intrusion semble constituer un irritant majeur.

Paradoxalement, les chasseurs demandent une meilleure accessibilité au territoire.

Une partie de ces problèmes pourraient être résolus en sensibilisant les chasseurs et en développant des moyens qui faciliteraient la recherche de territoires de chasse pour les chasseurs. Par ailleurs, les participants se sont montrés sensibles aux problèmes de déprédations de certains propriétaires de terres. Les propriétaires les plus touchés pourraient obtenir des compensations financières, mais ce moyen ne constitue pas une solution à long terme. Une solution serait d'exercer un contrôle des populations de cerfs, notamment par la chasse. D'autre part, parce que la chasse génère d'importants revenus, plus d'argent devrait être investi dans la protection de la faune, les inventaires aériens, l'aménagement d'habitats pour les cerfs et la formation d'une relève à la chasse.

Enfin, cette première expérience aura démontré que le colloque favorise réellement la discussion et les échanges entre des intervenants qui ne se parleraient pas autrement. Toutefois, de nombreuses améliorations peuvent lui être apportées. Un commentaire fort pertinent d'un des participants faisait état de la base de discussion qui était trop large. En conséquence, les discussions portaient souvent sur les cas particuliers des participants et non sur des aspects plus généraux. Le comité organisateur prend bonne note des suggestions reçues, afin d'améliorer une éventuelle seconde édition.

Page 23

(18)

Annexe 1 : Rapports des secrétaires d'atelier

En examinant les rapports d'atelier, vous constaterez que chaque intervention est associée à une ou plusieurs catégorie(s). Les secrétaires d'atelier pouvaient identifier à quelle(s) catégorie(s) appartenaient les participants, selon les indications de couleur présentes sur leurs cocardes respectives. Le tableau suivant présente ces catégories.

Couleur Catégorie Description

Orange Chasseur Chasseur individuel

Représentant d'un club de chasseurs, d'un CRF, de la FQF ou de tout autre regroupement similaire.

Jaune Producteur agricole

Tous les participants associés au monde agricole : producteur agricole, pommiculteur, représentant de l'UPA...

Vert Forestier - propriétaire de

lots boisés

Tous les participants associés au secteur forestier : forestier, propriétaire de lots boisés, grand propriétaire (ex. Domtar), groupement forestier, ingénieur forestier...

Bleu Professeur - étudiant

Les professeurs et étudiants aux niveaux universitaire et collégial.

Rouge Gestionnaire Les gestionnaires et décideurs intéressés par le cerf, soit les représentants :

- Des gouvernements provincial et fédéral;

- Des organismes régionaux et municipaux;

- De la SEPAQ et autres organismes similaires...

Les biologistes étaient également classés dans cette catégorie.

Aucune Autre Participant qui ne peut pas être classé dans aucune des catégories.

Veuillez noter que les rapports d'atelier soulignent les idées générales de chacune

des interventions. Ils ne rapportent pas les discussions de façon intégrale.

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ATELIER A

AM Volet biologique

Chasseur Le contrôle de la population pourrait se faire en émettant un double permis pour le chasseur à l'arc. Cette mesure aiderait aussi à limiter le braconnage. Le premier permis servirait à récolter une femelle et le permis avec arme à feu pour abattre un male.

Chasseur La pratique du double abattage ne devrait plus être remise en force; il serait préférable de s'en tenir au tirage au sort pour les permis CSB ce qui constitue un moindre mal. Il faudrait aussi éviter de privilégier un engin au détriment des autres. Le double abattage a envoyé un message sui diminuait la valeur du cerf et a incité au braconnage.

Chasseur L'ouverture de la saison à la poudre noire a occasionné le gaspillage de plusieurs bêtes. Plusieurs carcasses ont été trouvées abandonnées dans des champs suite à cette saison.

Chasseur Le double abattage peut être souhaitable dans certains secteurs; les différentes formes de déprédation observées le démontrent.

Gestionnaire Le double abattage devrait être réservé à la population de chasseurs résidents dans la zone où s'exerce le double abatta•e.

Chasseur Il faut être conscient des mécanismes d'application du permis de zone, Chasseur Il faut baisser le cheptel. Le nombre de permis pour femelles attribués

par tirage au sort permettra de baisser le cheptel.

Chasseur Il faut protéger la relève; il ne faudrait pas obliger les chasseurs à acheter un deuxième permis dans le cas du double abattage.

Chasseur La meilleure méthode pour contrôler le cheptel reste encore la chasse sportive

Chasseur Le double abattage permettrait de réduire à la fois le cheptel et le braconnage.

Chasseur Les difficultés d'estimation de population sont surtout dues au braconnage via le non-enregistrement des bêtes abattues.

Chasseur Le deuxième permis ne devrait pas être obligatoire.

Professeur - étudiant

Le cerf est une ressource qui peut servir à autre chose que de chasser.

Notre société est-elle assez tolérante face à la déprédation exercée par les animaux? Je suis d'accord avec le fait d'utiliser la chasse pour diminuer la déprédation.

Producteur agricole Toutes les méthodes douces de répression de la déprédation ne fonctionnent pas; je les ai toutes essayées dons mon verger. Le gros problème est dû au nourrissage que font certains propriétaires. Il faudrait nourrir en milieu naturel loin des habitations et des aires de production. Les nouvelles pousses sont broutées au fur et à mesure qu'elles sortent.

Une aide à la construction de clôtures plus spécialisées compenserait les pertes.

Chasseur La compensation est une bonne suggestion.

Chasseur Le MAPAQ a fourni, il y a quelques années des fonds pour faire des protections.

Page 25

(20)

Gestionnaire Il faut un contrôle mais aussi une mise en valeur du cerf. Quels sont les moyens à prendre pour avoir une connaissance immédiate de l'état de la situation en matière de déprédation afin de pouvoir ajuster les niveaux de prélèvement en conséquence?

La mise en valeur doit chercher à rejoindre les intérêts du plus grand nombre.

Le propriétaire devrait obtenir un retour sur son investissement.

Chasseur Les mécanismes de gestion de la chasse sont trop lourds. Il faudrait pouvoir utiliser l'électronique pour accélérer le processus de prise de décision.

Gestionnaire La FAPAQ devrait travailler à élaborer et vérifier l'efficacité des méthodes de contrôle dites douces. Il y a là une lacune à combler. Nous recevons, à la ville de Montréal, environ 60 appels par jour. Relocaliser la faune n'est pas une solution; il y a les risques de transmission de maladies et dans tous les cas, cette mesure ne fait que déplacer le problème.

Chasseur Les clôtures constituent une solution valable pour les types de cultures qui se font dans un même champ pour plusieurs années mais ce n'est pas possible pour les cultures qui exigent une rotation entre plusieurs champs au fil des années, ni pour les grandes superficies. Bien que les pertes ne soient pas toujours faciles à évaluer, il faudrait trouver un moyen pour compenser les propriétaires.

Gestionnaire La régénération forestière est compromise en plusieurs endroits.

Producteur agricole Le permis donné aux propriétaires est plus acceptable que la solution du double abattage. Je suis en désaccord avec les conclusions du rapport Porcheron. La première coupe de cette année n'a produit que 25 balles de luzerne sur une prairie de 20 hectares. La méthode douce ne fait que déplacer le problème chez le voisin. Pour me compenser, je loue un camp sur ma terre et je reçois des chasseurs. Au total, je charge environ $ 3 600 ce qui couvre les pertes que je subis à chaque année.

Mais ce n'est pas le cas de tout le monde, c'est pourquoi il faut trouver une façon de compenser les propriétaires. Il y aura une résolution de l'UPA de toutes les paroisses pour obtenir une partie du 3,25 % prélevé pour la Fondation de la faune sur les permis de chasse. Ce montant sera versé aux propriétaires.

Chasseur Les membres des clubs de chasse devraient fournir les résultats de leurs observations de cerfs aux biologistes sur leurs territoires afin de les aider dans leurs estimations des niveaux de population. J'ai trouvé sur ma terre, 12 carcasses de cerfs suite à la chute de verglas de 1998.

Il faudrait proposer une déréglementation pour permettre une émission de permis différentielle à l'intérieur d'une même zone de chasse.

Producteur agricole Attention aux trop petits secteurs visés par une attribution de permis additionnelle, ce qui pourrait avoir pour effet d'y attirer trop de chasseurs de l'extérieur.

PM Volet socio-économique

Chasseur S'il y a tirage au sort, la personne qui gagne doit obligatoirement tirer une femelle.

(21)

Forestier - propriétaire de lots

boisés

Qu'arrivera-t-il des mâles tués accidentellement?

Forestier - propriétaire de lots

boisés

On parle de réduire le cheptel sans qu'on se soit donné la peine de

vérifier s'il y avait surabondance. Les ministères fédéraux et provinciaux sont en train de tuer la chasse. Nous ne disposons pas de données

suffisantes pour gérer adéquatement le cheptel.

Il est inacceptable que des chasseurs soient venus de l'extérieur pour chasser en Estrie où tous les terrains sont privés.

Les agents de conservation ne sont pas assez visibles. On retire beaucoup de la chasse mais on n'en réinvestit pas dans la gestion de la chasse. Le conducteur qui frappe un chevreuil est entièrement responsable de son problème.

Gestionnaire Il faudrait trouver un mécanisme de compensation pour dédommager les producteurs qui subissent des pertes significatives. Le propriétaire compensé avec des sommes d'argent «social» devra, en retour, ouvrir sa propriété à des chasseurs.

Forestier - propriétaire de lots

boisés, producteur agricole

Il n'y a pas d'argent social en jeu; c'est une compensation pour un dommage subi à une propriété privée et à cet égard, l'UPA se prépare à aller chercher sa quote-part de redevances sur le prix du permis de chasse. Et il ne serait pas certain que les propriétaires, même compensés, accepteraient d'ouvrir leur terre aux chasseurs.

Gestionnaire La relève est limitée par les coûts liés à la pratique de la chasse en plus des coûts de la location des propriétés que doivent assumer les chasseurs.

Le politicien vote la loi non pas en fonction de l'intérêt des chasseurs mais en fonction de l'intérêt général. Il faudra donc que les deux groupes se fassent entendre.

Chasseur Il faut aider les propriétaires mais il faudrait que la situation le justifie.

En retour de l'aide reçue, un nombre de cerfs déterminé serait à prélever dans le secteur qui a subi des dommages.

Forestier - propriétaire de lots

boisés

Un courtier en marketing de chasse pourrait servir d'intermédiaire entre les propriétaires intéressés et des chasseurs qui se cherchent un endroit pour chasser.

Chasseur Les permis SEG devraient être distribués aux handicapés et aux adolescents qui représentent la relève.

Forestier - propriétaire de lots

boisés

Il y a trop de permis pour handicapés qui sont émis de complaisance par des médecins peu intègres.

Chasseur Les propriétaires qui refusent l'accès à leurs terres devraient être sensibilisés aux bienfaits de la chasse.

La revue «Outdoor life» présente une comparaison de coûts des permis de chasse entre les états de la Nouvelle-Angleterre, du Québec et des provinces maritimes. À voir ce tableau, il est facile de comprendre pourquoi la relève de chasseurs ne se présente pas.

La raison est que les coûts sont prohibitifs.

Page 27

(22)

Gestionnaire Il faudra décentraliser la gestion de la chasse pour en arriver à mieux structurer le territoire.

On se demande d'où viendraient les fonds qui serviraient à compenser les propriétaires.

Les compensations pourraient prendre la forme de services visant l'implantation de mesures préventives pour contrer la déprédation.

Chasseur Pour favoriser la relève, on pourrait établir un principe de rotation dans les tirages au sort. Il faut toutefois faire attention à la notion voulant qu'il y ait trop de chevreuils.

Les reventes de propriétés pour des raisons de non-paiement des taxes foncières pourraient être converties en une appropriation de ces propriétés par le gouvernement qui les convertirait en terres ouvertes pour la chasse.

Forestier - propriétaire de lots

boisés

Il serait possible d'orchestrer une mise en valeur entre des propriétaires et des hôteliers pour permettre une répartition de la ressource entre le plus grand nombre possible.

Gestionnaire Il n'y aura aucune possibilité d'accessibilité aux terres par les chasseurs tant et aussi longtemps que des ententes n'auront pas été conclues avec les propriétaires.

(23)

ATELIER B

AM Volet biologique

Chasseur Écouter plus les chasseurs, sur le formulaire d'enregistrement poser les bonnes questions pour vérifier vraiment le cheptel. Le cheptel a diminué dramatiquement cette année.

Chasseur, forestier - propriétaire de

lots boisés

Il y a un gros problème de ravage avec dommage avant ou après la chasse.

II y a eu des études du Ministère mais ils ont ri d'eux.

Ils doivent recommencer leurs cultures agricoles à chaque année.

Vu qu'ils font de la culture c'est de leur faute s'ils ont du ravage selon le rapport du Ministère.

Ils ont fait la demande de permis spéciaux pour essayer de solution leur problème mais encore une fois c'est refusé.

Producteur agricole Les inventaires ne sont pas représentatifs, le chevreuil n'était pas présent.

Avec le verglas, le nombre a augmenté de 13 chevreuils au km carré dans la zone 4.

Les producteurs veulent un prélèvement au niveau des permis car c'est eux qui nourrissent les chevreuils.

Les producteurs sont des victimes parce qu'ils ont beaucoup de chevreuils dans leur champ.

Chasseur Quel est le dernier inventaire pour les zones 5 et 6 ?

Il y a beaucoup de personnes de l'extérieur (ville) qui sont disponibles pour aller chasser.

Il y a deux façons de gérer l'inventaire soit en hiver et durant le temps de la chasse.

Même s'il y a une grosse chasse, il y a toujours beaucoup de chevreuils dans certaines zones.

Ceux qui ont beaucoup de chevreuils sur leur terre, ils devraient contacter les personnes extérieures pour la chasse et ils pourraient défrayer les coûts au producteur.

bans certaines zones même s'il y a des permis à la femelle en une heure la chasse est finie.

Chasseur, forestier - propriétaire de

lots boisés

Les ministères ne veulent pas dédommager les producteurs car ils n'ont pas d'argent. 50 millions pour la chasse et la pêche, 30 millions de permis et 80 millions d'administration. Les taxes par le même ministère 1.5 milliards.

Moins de chevreuils dans la zone 6 selon l'inventaire. Il y a beaucoup de chevreuils qui ne sont pas enregistrés.

Producteur agricole Favoriser le découpage des zones.

Faire les zones plus petites pour être plus représentative.

Chasseur Les zones cultivées attirent les chevreuils surtout dans la zone 6 à Valcourt.

Chasseur, forestier - propriétaire de

lots boisés

À Val Joli plus de chevreuils que d'habitude mais seulement des femelles.

Page 29

(24)

Chasseur Les permis devraient être vendus le vendredi soir 21h00 avant la chasse débute et ne plus vendre de permis.

Chasseur Prendre au sérieux ceux qui ont des problèmes avec des dommages importants et les dédommagés.

Trouvez une solution ensemble car même avec toutes les démarches des producteurs, ils n'ont pas d'aider de la part du Ministère et le problème s'agrandit toujours.

Chasseur Au lieu d'aller chercher de l'argent au Gouvernement, il devrait mettre des clôtures.

Chasseur, forestier - propriétaire de

lots boisés

C'est le cultivateur qui va encore payer pour mettre une clôture mais la superficie est trop grande, il va y avoir beaucoup d'entretien.

Chasseur, forestier - propriétaire de

lots boisés

C'est les clubs qui devraient débourser en le prévoyant sur les cartes de membre.

Si ça continu comme ça les cultivateurs vont les abattre eux-mêmes et par la suite il n'y en aura plus pour les autres chasseurs.

Gestionnaire Que les zones soient réparties en plus petites zones comme la MRC. S'il y a un problème dans une zone donner un permis spécial seulement pour cette zone. Pour mieux gérer le cheptel.

Chasseur Qu'il est davantage des accès chez les propriétaires pour réduire le nombre de chevreuil.

Producteur agricole Les associations devraient louer des terres pour le chevreuil comme ils font pour l'outarde.

Il y a des clubs qui devraient augmenter leur nombre de membre.

Forestier - propriétaire de lots

boisés

Augmenter le prix des permis et donner un permis spécial pour la femelle pour voir le nombre de chevreuil abattu.

Chasseur Si le nombre de chevreuils augmente toujours ceux qui ont des problèmes devraient contacter les Abénakis pour solutionner leurs problèmes.

Gestionnaire Tous les clubs devraient travailler avec le protocole c'est excellent.

On vit dans un monde de paperasse.

Il pourrait avoir plusieurs solutions mais il y a trop de paperasse pour régler quelque chose avec le ministère.

Manque de ressource de contrôle.

Il y a un réseau US (Vermont, Maine, New Hampshire) ce n'est pas les Québécois les gros chasseurs mettre un plus gros contrôle.

Prendre un biologiste d'ici qui connaît la région pour faire l'inventaire et non un stagiaire de la France.

La prise d'inventaire on est à l'âge de pierre, investiguer des rapports d'énergie thermique. On est dans un système qui veut garder les méthodes d'hier et qui ne veut pas s'améliorer.

Chasseur Il y a plusieurs chasseurs qui ne veulent pas enregistrer car il faut payer pour l'enregistrement.

Découper les zones par municipalités et permis spéciaux par municipalités car le découpage par MRC c'est trop grand.

Il ne voit jamais les gardes-chasses et il en manque.

Gestionnaire Il faudrait s'actualiser. On est en retard sur la façon de gérer. Il faut avoir des décisions .oliti.ues des associations.

(25)

Chasseur Implique les auxiliaires et assistants des clubs dans le même recensement que le Gouvernement pour aider les propriétaires car le ministère ne fera pas. Le ministère devra les accepter comme bénévole,

Chasseur, forestier - propriétaire de

lots boisés

Contrôler la chasse à partir du chemin, beaucoup de braconnage. Quel est la solution pour éliminer cette chasse ?

Chasseur Meilleur service dans une maison privé pour l'enregistrement car les endroits publics on se fait toujours importuner.

La gestion c'est rendu de l'exploitation.

Vendre un permis de chasse ou une carte de membre seulement si la chasse a une place pour chasser dans la zone et vendre une carte d'inviter s'il a la permission du propriétaire sinon pas de carte de membre.

Les zones 5 et 6 devraient fermer en même temps sinon ça fait beaucoup de chasseurs dans la zone que la chasse n'est pas terminée.

Chasseur, forestier - propriétaire de

lots boisés

Le ministère devrait engager plus de garde-chasse.

Gestionnaire Réviser le temps de chasse comme le découpage à extensionner la saison.

Gestionnaire Certains permis devraient être utiliser en dehors de la période de chasse pour régler les ravages.

Chasseur, forestier - propriétaire de

lots boisés

S'il y a une baisse de chevreuil ce n'est pas mieux.

Il y a de moins en moins de chasseurs car le permis coûte trop cher.

Producteur agricole Les producteurs doivent être compensés parce qu'il y a de l'argent dans le système pour les aider.

PM Volet socio-économique

Producteur agricole La perte dépend du nombre de chevreuil par producteur. Les chevreuils font la récolte avant les producteurs. C'est dur de dire la totalité des pertes et ça peut être dispendieux d'évaluer les pertes.

Il y a beaucoup de conifères dans la forêt en Estrie.

Le soya est plus précoce cette année que d'habitude.

Il faudrait avoir des fonds pour faire la recherche sur les pertes des producteurs.

Chasseur, forestier - propriétaire de

lots boisés

Pour avoir une bonne plantation, il faut souvent en transplanter d'autre pour être capable de sauver la plantation.

Producteur agricole Pour avoir droit à l'assurance récolte, il faut avoir de grosses pertes dans le même secteur.

Chasseur, forestier - propriétaire de

lots boisés

Il y a beaucoup de perte de foin surtout s'ils sont ouverts par le chevreuil et qu'il fait chaud.

À long terme il ne changera pas leur culture mais ils vont se charger des chevreuils. Encore une fois il faut réduire le nombre de chevreuils.

Pourquoi le gouvernement fournit de l'argent pour le canard et qu'il ne ferait •as la même chose •our le chevreuil ?

Gestionnaire Durant le temps du ravage payer des chasseurs pour s'occuper du cheptel.

Aider les •roducteurs car c'est dis endieux our eux de les nourrir.

Page 31

(26)

Chasseur Si on veut une relève, il ne faut pas augmenter le permis au lieu de ça aider les producteurs.

Changer les périodes de chasse, donner un maximum de chasse par bloc et donner un nombre limité de permis. Mettre la chasse plus longue mais par bloc de deux semaines.

Tous les chasseurs qui veulent venir chasser en Estrie-Montérégie devraient y avoir un tirage par le Ministère et il pourrait venir seulement sur la période de chasse déterminée pour réduire le nombre de chasseurs sur le bord du chemin.

Forestier - propriétaire de lots

boisés

Plusieurs propriétaires louent leur terre pour avoir de la surveillance.

Chasseur, forestier - propriétaire de

lots boisés

Les chasseurs ne respectent pas leur endroit de chasse. Extensionner la chasse vers la fin novembre et début décembre.

Gestionnaire La date de fin de la chasse est prévue avant le ravage pour que la chasse reste sportive.

Chasseur Les propriétaires ne veulent pas toujours prendre des chasseurs de l'extérieur car ils font des dommages sur leur terre.

Gestionnaire La région de Montmagny avec l'oie blanche a eu des solutions. Est-ce possible de faire pareil avec le chevreuil ici en Estrie ?

Chasseur Trouver une façon de partage des territoires de la zone pour pouvoir régler le ravage.

Les terrains privés sont en ville. Les terrains agricoles (12 mois par année) ont toujours des personnes soient pour voler un sapin de Noël, bleuets, framboise, etc. Alors il faut respecter le producteur s'ils ne veulent pas avoir d'autres chasseurs sur leur terrain.

Aller jusqu'au municipalité pour vendre les permis.

Rencontre entre chasseurs-propriétaires pour être capable de placer des chasseurs.

Chasseur Est-ce raisonnable de payer le propriétaire à la journée ou à la semaine?

Chasseur Pour que le chasseur puisse payer le propriétaire, il faudrait baisser le permis et ne pas payer pour l'enregistrement.

L'enregistrement des armes est un obstacle pour la relève, ça va devenir dispendieux pour eux d'aller à la chasse alors ils vont se diriger vers d'autres sports moins coûteux.

Forestier - propriétaire de lots

boisés

Certains propriétaires au lieu de payer les chasseurs, ils font des échanges de service.

Gestionnaire L'argent des tirages au sort (7,50$) : en partant, il y a 1,50$ de taxes mais ils réinvestissent dans les 34 territoires de l'Estrie et de la Montérégie.

Chasseur Le nombre de permis et de chasseur augmentent mais le nombre de garde-chasse diminue ce n'est pas normal.

Les gardes-chasses devraient être poste durant le temps de la chasse comme exemple celui qui fait la pelouse c'est seulement l'été.

(27)

Chasseur, forestier - propriétaire de

lots boisés

Les municipalités devraient mettre des règlements pour l'arc seulement sur leur territoire. Mais il faut faire attention aux anti-chasseurs car ils peuvent mettre des règlements contre les chasseurs.

Il faut que les chasseurs , associations ou autres réagissent pour faire des activités pour initier la relève à la chasse et à la pêche

Trouver des solutions ponctuelles. tonner des permis de zone pour avoir une meilleure gestion.

Chasseur Les chasseurs n'accepteront pas les permis de zone.

Chasseur, forestier - propriétaire de

lots boisés

Le monde devrait arrêter de se promener d'une zone à l'autre alors avec un permis de zone ça va arrêter ce problème.

Chasseur Faire mettre obligatoire un sifflet sur les automobiles pour éloigner le chevreuil comme il exige un anti-démarreur.

Quel est le pourcentage d'accident de chevreuil de ceux qui sont des chasseurs et de ceux qui ne sont pas des chasseurs.

(28)

AM Volet bioloaioue

Chasseur Pour lui, la densité de 7 cerfs/km2 lui va pour l'été. Mais l'hiver, ils se regroupent et ça fait trop. Les dommages l'hiver sont importants, il estime qu'ils sont de l'ordre de 1 000 $/terre. Ces dommages sont causés par les chevreuils. Des permis spéciaux pour Island Brook et aux alentours régleraient une partie du problème,

Chasseur Il faut baisser la densité du chevreuil pour toute la zone et non seulement une partie de la zone. Des habitats devraient être aménagés un peu partout pour diffuser le chevreuil dans la zone.

Chasseur, forestier - propriétaire de

lots boisés

Il mentionne que les propriétaires qui ont des problèmes de chevreuils, c'est qu'ils n'acceptent pas assez de chasseurs sur leurs terres.

Chasseur Le gouvernement devrait donner l'exemple en aménageant ses propres terres pour le chevreuil.

Producteur agricole Les producteurs agricoles voisins des zones ou espaces aménagés n'aimeraient pas beaucoup ça.

Chasseur On devrait interdire le nourrissage en hiver pour les chevreuils.

Gestionnaire Les mesures et modalités de chasse sont établies en fonction de moyenne de densité dans les zones. Mais dépendant des types d'arbres fruitiers que l'on a sur son terrain, les moyens de protection varient.

Chasseur Le gouvernement devrait financer des inventaires aériens ou autres moyens plus précis. Les anciens ne sont plus bons. Il suggère que les propriétaires participent à l'inventaire. Ils connaissent leur territoire et ils peuvent aider les biologistes à faire l'inventaire.

Forestier - propriétaire de lots

boisés

La surpopulation du cerf de Virginie est récente. Les permis spéciaux ont été émis pour augmenter la récolte, mais il faudrait, dans le contexte de surpopulation de cerfs, que les chasseurs et propriétaires puissent s'entendre pour utiliser leur permis. Il suggère même une compensation aux producteurs qui reçoivent les chasseurs.

Chasseur Actuellement, les propriétaires chargent trop cher pour l'accès à leur propriété, ce qui entraîne une diminution de la fréquentation des chasseurs. Le milieu devrait mieux se concerter pour solutionner les problèmes de surpopulation,

Producteur agricole Selon elle, la compensation n'est pas la solution finale. Exemple : les vergers mangés perdent du rendement au fil des ans et les compensations diminueraient également.

Chasseur Si les tarifs sont trop élevés, il y aura moins de chasseurs.

Animateur L'animateur ramène le débat sur l'aspect biologique prévu pour ce matin, l'aspect économique sera débattu en après-midi.

Chasseur, producteur agricole

Il suggère d'installer des clôtures le long des ravages pour éviter que les cerfs aillent sur les propriétés ;

Il demande à ce que le propriétaire ait le droit d'abattre le cerf nuisible sur sa propriété.

Chasseur La chasse est un moyen efficace et économique de régler le problème

.

ATELIER C

(29)

Chasseur Il souhaite que le débat général tourne autour de la tolérance entre chasseurs et propriétaires. Il suggère la mise en place de « tags » qui seraient remis aux propriétaires qui les donneraient aux chasseurs, comme cela se fait dans certains états américains.

Chasseur Les zones de chasse sont trop grandes. Il faudrait que ce soit réduit à la

•randeur des M.R.C. Il a tro. de dis.arités à l'intérieur même des zones.

Forestier - propriétaire de lots

boisés

Le microzonage peut nuire et pas être contrôlable pour les données. La chasse peut faire un bout de contrôle, après on prendra d'autres moyens.

Forestier - propriétaire de lots

boisés

Il faut rejoindre la marge nécessaire entre chasseur et propriétaire pour contrôler les populations.

Chasseur Il devrait y avoir une assurance déprédation pour ceux qui ont des

•roblèmes. On doit faire des recherches .our voir ce .ui se fait ailleurs.

Chasseur On manque de connaissances sur les populations de cerfs. Il ne veut pas donner la •estion de la faune aux M.R.C.

Chasseur Un chasseur propose à ce qu'il y ait d'autres modalités de mises en place pour régler la densité. De nouvelles saisons de chasse, prolongement des saisons ou autoriser l'utilisation du télescope pour les fusils à poudre noire.

Chasseur Il faut déterminer la densité acceptable de population de cerfs. Il

•ro ose de chasser dans les rava•es en hiver.

Chasseur Les agriculteurs devraient changer de méthodes de culture, parce que, quelquefois, cela attire les cerfs. Par exemple, les balles de foin qui traînent dans les cham•s.

3 chasseurs Il faut que les chasseurs qui ont appliqué sur le tirage au sort chassent vraiment la femelle. Les projets de la SEPAQ sur les tirages au sort reviennent en région.

PM Volet socio-économique

Producteur agricole Les compensations devraient être données pour la construction de clôture.

Chasseur Le gouvernement devrait subventionner pour trouver une solution pour éloigner les cerfs.

Chasseur, producteur agricole

Selon lui, il faut que les propriétaires de vergers payent pour avoir une clôture comme les éleveurs de porcs doivent payer pour une fosse à purin.

Il n'est pas d'accord à ce que la clôture soit toute payée par le gouvernement.

Chasseur Cet intervenant mentionne qu'il faut cesser de voir les cerfs comme une nuisance, mais plutôt comme un avantage économique.

Chasseur Les agriculteurs devraient voir à modifier une méthode de culture.

Exemple : les petits pommiers qui sont plus accessibles pour les cerfs.

Chasseur On devrait donner des permis aux propriétaires qui veulent recevoir des chasseurs. Les propriétaires feront la distribution.

Chasseur, _producteur a•ricole

L'importance économique de la chasse va diminuer parce que les frais pour chasser sont trop élevés. Donc, la relève ris•ue de man•uer et on va avoir

Page 35

(30)

4 cerfs/chasseur.

Forestier - propriétaire de lots

boisés

Louer des terres du privé n'est pas plus cher qu'aller dans les réserves fauniques.

Chasseur, forestier - propriétaire de

lots boisés

Les chasseurs devraient être bien informés sur le principe qu'une chasse se prépare d'avance. Un chasseur à la dernière minute est habituellement mal reçu.

Chasseur Pour permettre au chasseur de bien préparer sa chasse, il faudrait que les résultats des tirages au sort soient connus avant juillet. Donc, le chasseur de l'extérieur n'a pas le temps de s'organiser.

Chasseur Il suggère de donner les permis spéciaux aux vrais chasseurs.

Producteur agricole La chasse à la carabine est dangereuse proche des maisons, il faut absolument que les propriétaires et chasseurs s'entendent.

Chasseur, forestier - propriétaire de

lots boisés

Il faut qu'il y ait concordance entre le nombre de permis spéciaux et les disponibilités de terres pour chasser.

Chasseur Selon lui, il ne faut pas qu'il ait à payer pour avoir accès à la ressource. S'il y a des frais, il doit y avoir une structure d'accueil mise en place et les profits versés aux propriétaires.

Propriétaire Quand on parle de trouver les solutions aux problèmes d'accès, on prend les extrêmes, ce qui fausse les données. Exemple : un propriétaire qui charge trop cher.

Chasseur Il doit y avoir moyen de créer un organisme qui regrouperait pour faire un lien final pour avoir accès à la chasse et donner un revenu raisonnable aux propriétaires.

Chasseur Des projets d'aménagement pourraient être faits dans les regroupements forestiers pour améliorer la ressource et ses retombées.

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