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Direction de la recherche sur la faune Proportion de cerfs sans bois dans la récolte de cerfs de Virginie : bilan de dix-huit années d’expérience Claude Daigle

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Direction de la recherche sur la faune

Proportion de cerfs sans bois dans la récolte de cerfs de Virginie : bilan de dix-huit années d’expérience

Claude Daigle1 et

Hélène Crépeau2

1Société de la faune et des parcs du Québec

2Service de consultation statistique de l’Université Laval

Société de la faune et des parcs du Québec Septembre 2003

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Référence à citer :

DAIGLE, C. et H. CRÉPEAU. 2003. Proportion de cerfs sans bois dans la récolte de cerfs de virginie : bilan de dix-huit années d’expérience. Société de la faune et des parcs du Québec, Direction de la recherche sur la faune. 20 p.

Dépôt légal - Bibliothèque nationale du Québec, 2003 ISBN : 2-550-41876-X

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RÉSUMÉ

Nous avons utilisé un ensemble de données composé d’informations sur la récolte de cerfs de Virginie ainsi que sur certains éléments susceptibles de l’influencer dans le but d’identifier des variables qui expliquent les variations d’abondance des populations de cerfs entre 1984 et 2001. Plus particulièrement, nous souhaitions examiner l’impact de la récolte de cerfs sans bois sur ces variations. Ce travail a permis, dans un premier temps, d’établir une corrélation importante (R2 = 0,84) entre les densités de cerfs de Virginie évaluées par inventaire aérien et la récolte de mâles adultes durant la saison de chasse avec armes à feu. À l’échelle globale, notre analyse a démontré que, parmi les variables étudiées, seules la rigueur de l’hiver précédent et la récolte totale de cerfs par unité de superficie expliquent une partie intéressante de la variation dans l’abondance des populations de cerfs. En raison du nombre d’échantillons réduits, il a été impossible d’identifier des corréla- tions importantes à l’échelle des zones de chasse. Il semble toutefois se dessiner un gradient, alors que seule la récolte semble influencer les variations d’abondance des populations dans les zones les plus méridionales, la situation est inversée dans la zone la plus septentrionale (zone 1). Dans cette dernière, la rigueur de l’hiver, sur un horizon de cinq ans, semble expliquer les variations d’abondance. Les populations de cerfs des zones mitoyennes seraient aussi influencées par l’hiver, mais à plus court terme. Les modèles expliquent rarement plus de la moitié de la variabilité dans l’abondance et ce, peu importe l’approche utilisée (globale, par zone, ou par regroupement logique). Ces résultats traduisent une compréhension très modeste des phénomènes qui influencent les variations d’abondance des populations de cerfs de Virginie au Québec. Nous n’avons pas été en mesure d’établir de lien entre les variations d’abondance des populations de cerfs et l’importance des prélèvements de cerfs sans bois. Ces derniers ont eu peu d’impact sur l’évolution des populations jusqu’à maintenant. À la lumière de ces résultats, nous suggérons de récolter des proportions de cerfs sans bois significativement plus grandes (> 60 CSB/100 mâles adultes) dans les zones de chasse où les objectifs sont de réduire les densités.

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TABLE DES MATIÈRES

Page RÉSUMÉ ...III TABLE DES MATIÈRES ... V LISTE DES TABLEAUX ... VII LISTE DES FIGURES... IX

1. INTRODUCTION ...1

2. MÉTHODE...3

2.1. Abondance des populations de cerfs...3

2.2. Rigueur de l’hiver...4

2.3. Mortalité par la chasse...6

2.4. Conditions de chasse ...7

2.5. Regroupement de données ...7

2.6. Analyses statistiques ...8

3. RÉSULTATS ET DISCUSSION...9

3.1. Abondance des populations de cerfs – variable dépendante ...9

3.2. Variables explicatives ...9

4. CONCLUSION...20

REMERCIEMENTS ...21

LISTE DES RÉFÉRENCES ...22

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LISTE DES TABLEAUX

Page Tableau 1. Variables retenues par la régression par étape au seuil de

signification pour l’entrée des variables = 0,05 (zones 1, 10 et 11)... 13 Tableau 2. Variables retenues par la régression par étape au seuil de signi-

fication pour l’entrée des variables = 0,10 (zones 1, 3, 5, 9, 10 et 11)... 15

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LISTE DES FIGURES

Page Figure 1. Relation entre la densité des populations de cerfs de Virginie

avant chasse évaluée par inventaire aérien et la densité de récolte de cerfs mâles adultes durant la saison de chasse avec armes à feu (inventaires effectués dans les zones 1, 2, 3, 4, 5, 6, 9, 10 et 11 entre 1991 et 2001)... 9 Figure 2. Relation entre la variation dans la récolte de cerfs mâles adultes

durant la saison de chasse avec armes à feu et la rigueur de l’hiver précédent exprimée par l’indice NIVA (transformation pour assurer valeur positive : ratio_var = valeur+100)... 11 Figure 3. Relation entre la variation dans la récolte de cerfs mâles adultes

durant la saison de chasse avec armes à feu et la récolte totale par 100 km2 de l’année précédente (transformation pour assurer valeur positive : ratio_var = valeur+100)... 11 Figure 4. Relation entre la variation dans la récolte de cerfs mâles adultes

durant la saison de chasse avec armes à feu et le ratio de cerfs sans bois dans la récolte de l’année précédente pour la zone 11 (transfor- mation pour assurer valeur positive : ratio_var = valeur+100). ... 14 Figure 5. Relation entre la variation dans la récolte de cerfs mâles adultes

durant la saison de chasse avec armes à feu et le ratio de femelles adultes dans la récolte totale de l’année précédente pour la zone 5 (transformation pour assurer valeur positive : ratio_var = valeur+100). ... 16 Figure 6. Relation entre la variation dans la récolte de cerfs mâles adultes

durant la saison de chasse avec armes à feu et le ratio de cerfs sans bois dans la récolte totale de l’année précédente pour la zone 10 (transformation pour assurer valeur positive : ratio_var = valeur+100). ... 16 Figure 7. Relation entre la variation dans la récolte de cerfs mâles adultes

durant la saison de chasse avec armes à feu et la proportion de cerfs sans bois dans la récolte totale de l’année précédente (transfor- mation pour assurer valeur positive : ratio_var = valeur+100)... 18

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x

Figure 8. Relation entre la variation dans la récolte de cerfs mâles adultes durant la saison de chasse avec armes à feu et la proportion de femelles adultes dans la récolte totale de l’année précédente (transformation pour assurer valeur positive : ratio_var = valeur+100). ... 19

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1. INTRODUCTION

Depuis 1974, la gestion du cerf de Virginie (Odocoileus virginianus) repose principalement sur des modalités de chasse autorisant la récolte illimitée de mâles adultes à l’intérieur de périodes limitées de chasse (C.C.C., 1977), cette stratégie d’exploitation étant mieux connue sous l’appellation « loi du mâle ». Afin d’améliorer le succès de chasse des adeptes et de contrôler l’évolution des populations de cerfs, on autorise depuis 1981 la récolte d’un certain contingent de cerfs sans bois (CSB, femelles adultes et jeunes ainsi que jeunes mâles dont les bois ont moins de 7 cm) dans le respect des objectifs de gestion de chacune des zones de chasse.

Ce contingent est déterminé annuellement par les gestionnaires régionaux en prenant en compte la rigueur de l’hiver précédent (Potvin et Breton 1992) et les recommandations issues du travail de Potvin (1982). Dans ses grandes lignes, ce travail propose des stratégies de récolte des femelles adultes pour stabiliser les populations de cerfs dans différents contextes québécois. Potvin (1982) suggère de permettre la récolte de 40 femelles adultes par 100 mâles adultes dans les zones dont la fréquence des hivers rigoureux est de un sur trois, 30 femelles/100 mâles lorsque la fréquence est de un sur deux et 20 femelles lorsque la fréquence des hivers rigoureux est de l’ordre de deux sur trois.

La situation du cerf de Virginie est très variable dans les zones de chasse du Québec. Alors que dans les zones les plus méridionales l’abondance des populations de cerfs pose des problèmes pour les cultures, le transport routier et la préservation des écosystèmes, à d’autres endroits les gestionnaires doivent intervenir régulièrement pour maintenir les populations à des niveaux exploitables. Cette grande diversité de problématiques a favorisé l’expérimen- tation de plusieurs scénarios d’exploitations des populations de cerfs de Virginie depuis 1981. On a démontré depuis plusieurs années l’existence d’une relation entre la rigueur de l’hiver et la récolte de cerfs (Creed et al. 1984; Langevin 1992;

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Potvin et Breton 1992). Le présent travail a pour objectif de poursuivre le travail de nos prédécesseurs dans l’analyse de variables susceptibles d’améliorer notre compréhension de l’évolution des populations de cerfs au Québec. Plus particulièrement, nous souhaitions examiner l’impact de la récolte de cerfs sans bois sur cette dernière. Notre hypothèse de départ était la suivante : l’abondance avant chasse des populations québécoises de cerfs est conditionnée par la rigueur des hivers précédents et l’importance des prélèvements antérieurs par la chasse, notamment la proportion de CSB dans la récolte.

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2. MÉTHODE

Les analyses ont porté sur les années 1984 à 2001 en raison des changements de limites géographiques survenus préalablement, exception faite de la zone 6 pour laquelle notre examen débute en 1985. Quatre types de variables ont été examinés, soit des variables relatives à l’abondance des populations de cerfs, à la rigueur de l’hiver, aux mortalités induites par la chasse et aux conditions de chasse.

2.1. Abondance des populations de cerfs

L’abondance des populations de cerfs est mesurée généralement à intervalle quinquennal par la méthode du double inventaire aérien (Potvin et Breton 1997, Potvin et al. 2002). On pense toutefois que la récolte annuelle de mâles adultes durant la saison de chasse avec armes à feu conventionnelles constitue un reflet relativement fiable de l’abondance des populations de cerfs en raison d’une certaine stabilité des éléments entourant cette modalité d’exploitation (Potvin 1994). La première partie du travail consistait donc à nous assurer d’un lien étroit entre ces deux variables. Dans l’éventualité d’une corrélation importante entre ces deux variables, la variation interannuelle de la récolte de mâles adultes durant la saison avec armes à feu constituera notre mesure de l’évolution des populations de cerfs et, de façon ultime, la valeur que nous souhaitons prédire à des fins de gestion. Nous avons examiné trois variables relatives à l’abondance des populations de cerfs :

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Variable Abondance des populations

DENS-AVANT-CHAS

Nombre de cerfs/km2 (valeur centrale) évalué par inventaire aérien additionné au nombre de cerfs récolté par km2 d’habitat au cours de l’automne précédent

RÉCOLTE-M-AAF/100 KM2

Nombre de mâles adultes récoltés par 100 km2 d’habitat durant la saison de chasse avec armes à feu conventionnelles

VAR-M-AAF-PRÉC

100 x (RÉCOLTE-M-AAF/100 KM2 de l’année en cours - RÉCOLTE-M-AAF/100 KM2 de l’année précédente) / RÉCOLTE-M-AAF/100 KM2 de l’année précédente

2.2. Rigueur de l’hiver

La rigueur de l’hiver constitue un facteur de mortalité important pour les populations de cerfs de Virginie du Québec (Cantin et Pichette 1989). De plus, ce paramètre influence la productivité des femelles et le développement fœtal chez le cerf (Verme 1977; Creed et al. 1984). Comme la rigueur de l’hiver est susceptible d’être ressentie à court et à moyen terme, nous avons examiné les variables d’hiver sur trois horizons de temps :

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Variable Description

NIVA-PRÉCÉDENT Indice NIVA de l’hiver précédant la récolte NIVA2PREC Indice NIVA du 2e hiver précédant la récolte NIVA/5ANS NIVA moyen des 5 hivers précédant la récolte JRS-ENF>50-PRÉC

Nombre total de jours au cours desquels l’enfoncement était supérieur à 50 cm durant l’hiver précédant la récolte

Variable Description

JRS-ENF>50/2ANS

Nombre total moyen de jours au cours desquels l’enfoncement était supérieur à 50 cm durant les 2 hivers précédant la récolte

JRS-ENF>50/5ANS

Nombre total moyen de jours au cours desquels l’enfoncement était supérieur à 50 cm durant les 5 hivers précédant la récolte

NIVAPRÉCVSNORM

Comparaison de la rigueur de l’hiver précédant la récolte avec la rigueur moyenne de l’hiver dans la zone, exprimée en % : 100 x (NIVA-PRÉCÉDENT – NIVA moyen de la zone) / NIVA moyen de la zone1

NIVA/2ANSVSNORM

Comparaison de la rigueur moyenne des 2 hivers précédant la récolte avec la rigueur moyenne de l’hiver dans la zone, exprimée en % : 100 x (NIVA/2ANS – NIVA moyen de la zone) / NIVA moyen de la zone

NIVA/5ANSVSNORM

Comparaison de la rigueur moyenne des 5 hivers précédant la récolte avec la rigueur moyenne de l’hiver dans la zone, exprimée en % : 100 x (NIVA/5ANS – NIVA moyen de la zone) / NIVA moyen de la zone

1 Niva moyen de la zone = Niva moyen pour tous les hivers documentés par le réseau de stations de neige FAPAQ

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2.3. Mortalité par la chasse

Les mortalités engendrées par la chasse sportive ont un effet sur l’évolution des populations de cerfs. On considère que les populations augmentent au-delà de la capacité de support lorsque la chasse est limitée aux mâles adultes dans un contexte d’hiver facile (McCullough 1984). On a mis en place au Québec des modalités de chasse permettant la récolte de cerfs sans bois dans le but d’influencer l’évolution des populations de cerfs. Nous avons examiné trois variables de récolte sur deux horizons de temps, soit la donnée de l’année précédente et la donnée moyenne des cinq années précédentes :

Variable Description

RÉCOLTE-TOT/100 KM2-PRÉC Récolte totale de cerfs par 100 km2 d’habitat dans la zone durant l’année précédente RÉCOLTE-TOT/100 KM2-

5ANSPRÉC

Récolte totale moyenne de cerfs par 100 km2 d’habitat dans la zone durant les 5 années précédentes

CSB/100MÂLES-PRÉC

Nombre de CSB par 100 mâles adultes dans la récolte totale de la zone au cours de l’année précédente

CSB/100MÂLES-5 ANSPRÉC

Nombre moyen de CSB par 100 mâles adultes dans la récolte totale de la zone au cours des 5 années précédentes

FEMEL/100MÂLES-PRÉC

Nombre de femelles adultes par 100 mâles adultes dans la récolte totale de la zone au cours de l’année précédente

FEMEL/100MÂLES-5 ANSPRÉC

Nombre de femelles adultes par 100 mâles adultes dans la récolte totale de la zone au cours des 5 années précédentes

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2.4. Conditions de chasse

Notre système de gestion actuel considère la présence de neige au sol comme un élément susceptible d’augmenter le succès de chasse et de générer certaines hausses de récolte qui ne seraient pas reliées à des variations d’abondance.

Dans le but d’identifier l’existence de ce bruit de fond, nous avons vérifié la présence d’une relation entre les variations de récolte et le nombre de jours avec présence de neige au sol au cours de la saison de chasse :

Variation Description

JRSCHASNEIG

Nombre de jours de chasse avec présence de neige au sol (> 2,5 cm) durant la saison de chasse avec armes à feu conventionnelles

2.5. Regroupement de données

Tel que mentionné en introduction, le cerf de Virginie évolue dans des conditions très variées au Québec, cette variabilité étant susceptible d’influencer les rela- tions entre les variables à l’examen. La gestion du cerf est réalisée à l’échelle de zone de chasse et nous avons examiné l’influence de ces unités sur les relations à l’étude. Nous avons de plus tenté des regroupements tenant compte de problé- matiques semblables. Les données ont ainsi été classées à l’échelle des zones en trois catégories de rigueur d’hiver (inférieur, modéré et supérieur) pour vérifier si les relations étaient meilleures lorsque l’examen tenait compte de contextes hivernaux semblables. Les grands écarts de densité de populations de cerfs impliquent des mécanismes susceptibles d’influencer différemment l’évolution des populations. Citons, à titre d’exemple, la compétition pour la nourriture ou l’entretien des sentiers dans les aires de confinement. Nous avons donc considéré dans nos analyses trois catégories de densités, cette fois à l’échelle de la donnée annuelle et non à celle de la zone. Finalement, nous avons aussi tenté de regrouper nos données en tenant compte de contextes semblables à l’égard

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du niveau d’exploitation des cerfs sans bois et ce, encore une fois sans égard à la zone. Les catégories ont été établies de façon arbitraire comme suit :

Variable Description

HIVER/PROV

Catégorie de sévérité des hivers de la zone de chasse tel que déterminé par le NIVA moyen de la zone / NIVA moyen provincial x 100

I < 76 %

M = 76 % – 125 % S > 125 %

CATÉGORIE-ABONDANCE

Récolte-M-AAF/100 km2 I < 26

M = 26 à 75 S > 75

DOSAGECSB

CSB/100mâles adultes dans la récolte totale I < 33,4

M = 33,4 – 66,7 S > 66,7

2.6. Analyses statistiques

Les outils statistiques utilisés pour analyser ces données sont des graphiques de dispersion et des modèles de régression (SAS1999). Dans un premier temps, les graphiques de la variation en pourcentage de la récolte de mâles avec bois récoltés à l’aide d’armes à feu conventionnelles en fonction des variables explicatives décrites précédemment ont été étudiés afin de vérifier notre hypothèse de départ. Dans un deuxième temps, puisque plusieurs des variables explicatives étaient corrélées entre elles, des modèles de régression par étape (« stepwise ») ont été ajustés. Par la suite, les hypothèses de normalité et d’homogénéité de variance, ainsi que les problèmes de collinéarité ont été vérifiés pour les modèles choisis.

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3. RÉSULTATS ET DISCUSSION

3.1. Abondance des populations de cerfs – variable dépendante

La récolte de mâles adultes durant la saison de chasse avec armes à feu est fortement corrélée (R2 = 0,84) à la densité évaluée par inventaire aérien (figure 1).

Ce résultat confirme donc que ce segment de la récolte constitue un reflet fiable de l’abondance des populations de cerfs et permet de poursuivre notre analyse avec comme valeur dépendante la variation interannuelle de la récolte de mâles adultes durant la saison avec armes à feu.

Figure 1. Relation entre la densité des populations de cerfs de Virginie avant chasse évaluée par inventaire aérien et la densité de récolte de cerfs mâles adultes durant la saison de chasse avec armes à feu (inventaires effectués dans les zones 1, 2, 3, 4, 5, 6, 9, 10 et 11 entre 1991 et 2001).

3.2. Variables explicatives

Nous avons, dans un premier temps, examiné globalement l’ensemble des données. Cet examen révèle l’existence de corrélations importantes entre plusieurs des variables explicatives. Compte tenu de ce phénomène nous avons utilisé la régression par étape (« stepwise ») pour ajuster un modèle de régression global. Les variables NIVA-PRÉCÉDENT, RÉCOLTE-TOT/100 km2 – PRÉC, JRS-ENF>50-PRÉC et NIVA/2ANSVSNORM ont été retenues dans le modèle avec des R2 respectifs de 0,19; 0,13; 0,02 et 0,02. Malgré l’utilisation de la régression par étape, il subsiste un problème de collinéarité dans le modèle

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sélectionné. En effet, les trois variables de rigueur de l’hiver sont trop fortement corrélées pour être utilisées en complémentarité dans un modèle de régression.

De plus, les coefficients des deux dernières variables sont positifs alors que les graphiques de dispersion des données présentent des relations négatives. Nous les avons donc éliminés et seules les variables NIVA-PRÉCÉDENT (figure 2), RÉCOLTE-TOT/100 km2 –PRÉC (figure 3) sont retenues pour le modèle global, ce dernier s’exprimant de la façon suivante :

VAR-M-AAF-PRÉC = b0 + (b1 x NIVA-PRÉCÉDENT) + (b2 x RÉCOLTE - TOT/100 km2 –PRÉC)

Paramètre Valeur

estimée

Erreur

standard Valeur T Pr > T

b0 159,24 7,06 22,55 < 0,0001

b1 -0,001 0,002 -7,38 < 0,0001

b2 -0,159 0,035 -4,54 < 0,0001

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Figure 2. Relation entre la variation dans la récolte de cerfs mâles adultes durant la saison de chasse avec armes à feu et la rigueur de l’hiver précédent exprimée par l’indice NIVA (transformation pour assurer valeur positive : ratio_var = valeur+100).

Figure 3. Relation entre la variation dans la récolte de cerfs mâles adultes durant la saison de chasse avec armes à feu et la récolte totale par 100 km2 de l’année précédente (transformation pour assurer valeur positive : ratio_var = valeur+100).

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Ce modèle explique 30 % de la variabilité dans l’abondance des populations de cerfs. On comprendra à cette étape de notre travail qu’il manque des éléments importants à notre analyse pour parvenir à une compréhension intéressante des facteurs qui influencent globalement les variations d’abondance des populations de cerfs au Québec. Potvin et Breton (1992) étaient parvenus à expliquer entre 21 et 83 % de la variabilité en réalisant leurs analyses à l’échelle des zones de chasse et en utilisant une variable de rigueur de l’hiver précédent couplée à une seconde reflétant la rigueur de l’hiver deux ans auparavant. Par une approche semblable, Langevin (1992) explique 89 % de la variabilité de la récolte de mâles adultes dans la zone de chasse 10. Ce dernier utilise lui aussi la rigueur de l’hiver précédent et de l’hiver deux ans auparavant (R2 = 0,87) auxquels il ajoute la pression de chasse, telle que reflétée par le nombre de permis vendus pour ainsi obtenir un R2 de 0.89. La vente de permis de chasse est passée d’environ 100 000 au début des années 1980 à plus de 140 000 en 2000 (Daigle 2002).

Nous avons utilisé la récolte de mâles adultes avec armes à feu à titre d’indice d’abondance annuel des populations de cerfs et il est fort probable que les variations de pression de chasse aient apporté un bruit de fond à nos analyses.

Malheureusement, le nombre de permis vendus par zone de chasse n’est pas disponible. Langevin (1992) a considéré que les variations dans les ventes provinciales constituaient un reflet de la situation de la pression de chasse dans la zone 10. Nous avons considéré qu’étendre cette réflexion à l’ensemble des zones serait hasardeux. Notons que les conditions de chasse ne contribuent pas à expliquer les variations dans l’abondance des populations de cerfs.

Nous avons aussi examiné les relations dans chacune des zones dans le but de déceler les particularités pour certaines d’entre elles et idéalement d’améliorer les résultats de nos analyses. Dans les zones 2, 3, 4, 5, 6 et 9, aucune variable ne présente de corrélation suffisante avec l’évolution de la récolte pour entrer dans les modèles de régression par étape lorsque le seuil de signification pour l’entrée est établi à 0,05. La situation est plus intéressante pour les zones 1, 10 et 11. La rigueur de l’hiver à moyen terme, telle qu’exprimée par la valeur

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moyenne de l’indice NIVA au cours des cinq hivers précédant la récolte explique 66 % de la variation de la population de la zone 1 (tableau 1). Parmi les variables étudiées pour la zone 10, seule la rigueur de l’hiver précédent semble avoir une certaine influence sur l’évolution de la population. Nos analyses apportent toutefois une compréhension bien modeste à l’évolution des populations de cerfs dans cette zone puisque près des 2/3 de la variabilité demeure inexpliquée.

L’éclairage semble meilleur pour la zone 11 puisque plusieurs variables sont sélectionnées dans le modèle. On observe toutefois, à nouveau, des problèmes de collinéarité entre certaines des variables retenues et la variable NIVAPRÉCVSNORM doit être retirée du modèle. De plus, la relation entre la variation de la récolte de mâles adultes durant la saison de chasse avec armes à feu et le ratio de cerfs sans bois dans la récolte sont positifs (figure 4). Cette relation constitue un artifice de notre gestion. Ainsi, en réaction à une augmentation de population, qu’elle soit présumée ou mesurée, nos gestion- naires augmentent le ratio de cerfs sans bois dans la récolte, mais à des niveaux qui n’influencent pas à la baisse les populations. Il va sans dire qu’il n’y a pas lieu de conserver cette variable dans nos modèles. On constate que les performan- ces de nos analyses sont très différentes entre les zones. Cette situation s’expli- que en grande partie par des observations peu élevées, soit de l’ordre d’une quinzaine par zone, pour des données dont la variabilité est fort différente d’une zone à une autre.

Tableau 1. Variables retenues par la régression par étape au seuil de signification pour l’entrée des variables = 0,05 (zones 1, 10 et 11).

Variable Zone (R2)

1 10 11

NIVA-PRÉCÉDENT - 0,37 0,25

NIVA/5ANS 0,66 - -

NIVAPRÉCVSNORM - - (0,10)

JRS-ENF>50/2ANS - - 0,32

CSB/100MÂLES-PRÉC - - (0,14)

R2 cumulatif 0,66 0,37 0,57

Note : Les données entre parenthèses sont éliminées pour des raisons de collinéarité avec d’autres variables du même modèle ou d’illogisme.

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Figure 4. Relation entre la variation dans la récolte de cerfs mâles adultes durant la saison de chasse avec armes à feu et le ratio de cerfs sans bois dans la récolte de l’année précédente pour la zone 11 (transfor- mation pour assurer valeur positive : ratio_var = valeur+100).

Dans ce contexte, nous avons tenté une approche exploratoire en fixant le seuil de signification pour l’entrée des variables dans les modèles de régression par étape à 0,10 (tableau 2). Cette démarche apporte certains compléments aux analyses précédentes. La variation des populations de cerfs dans la zone 1 demeure tributaire de la rigueur de l’hiver à moyen terme. Le nombre de jours durant lesquels l’enfoncement des cerfs dans la neige est supérieur à 50 cm est trop corrélé à la valeur NIVA pour constituer un complément dans le modèle, mais confirme tout de même que l’influence de la rigueur de l’hiver semble s’exercer à plus long terme dans la zone la plus septentrionale examinée. À l’opposé, dans la zone la plus méridionale (5), la rigueur de l’hiver semble avoir peu d’influence sur l’évolution des populations de cerfs. C’est l’importance de la récolte qui semble avoir un impact sur notre variable dépendante. Encore une fois, les deux variables retenues sont trop fortement corrélées pour être utilisées ensemble. Fait intéressant toutefois, le ratio de femelles dans la récolte semble être la variable la plus prometteuse dans ces conditions (figure 5). Quelques variables prometteuses apparaissent dans les modèles pour les zones 3, 9 et 10,

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mais la compréhension qu’elles apportent est modeste, si ce n’est que la rigueur de l’hiver aurait aussi une influence dans les zones mitoyennes, mais à plus court terme que dans la zone 1. L’artifice de gestion relié à la présence du ratio de cerfs sans bois décrit pour la zone 11 au seuil 0,05 est aussi présent dans le modèle de la zone 10 (figure 6). La situation de la zone 11 demeure identique à celle décrite au seuil 0,05.

Tableau 2. Variables retenues par la régression par étape au seuil de signi- fication pour l’entrée des variables = 0,10 (zones 1, 3, 5, 9, 10 et 11).

Variable Zone (R2)

1 3 5 9 10 11

NIVA-PRÉCÉDENT 0,37 0,25

NIVA2PREC 0,22

NIVA/5ANS 0,66

NIVAPRÉCVSNORM 0,22 (0,10)

JRS-ENF>50-PRÉC (0,17)

JRS-ENF>50/2ANS 0,32

JRS-ENF>50/5ANS (0,21)

RÉCOLTE-TOT/100 KM2-PRÉC (0,20)

CSB/100MÂLES-PRÉC (0,15) (0,14)

FEMEL/100MÂLES-PRÉC 0,31

R2 cumulatif 0,66 0,22 0,31 0,22 0,37 0,57

Note : Les données entre parenthèses sont éliminées pour des raisons de collinéarité avec d’autres variables du même modèle ou d’illogisme.

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Figure 5. Relation entre la variation dans la récolte de cerfs mâles adultes durant la saison de chasse avec armes à feu et le ratio de femelles adultes dans la récolte totale de l’année précédente pour la zone 5 (transformation pour assurer valeur positive : ratio_var = valeur+100).

Figure 6. Relation entre la variation dans la récolte de cerfs mâles adultes durant la saison de chasse avec armes à feu et le ratio de cerfs sans bois dans la récolte totale de l’année précédente pour la zone 10 (transformation pour assurer valeur positive : ratio_var = valeur+100).

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En réaction à ces résultats plutôt modestes à l’égard des analyses globales et par zone, nous avons vérifié si les relations entre les variables explicatives et la variable dépendante du modèle global dépendent de la zone de chasse, et des catégories d’abondance des populations de cerfs, de la rigueur des hivers et de l’importance de la proportion de cerfs sans bois dans la récolte totale. Les tables d’analyse de covariance révèlent qu’il n’y a aucune interaction significative des variables explicatives avec le facteur zone, rigueur et proportion de CSB. Les relations entre les variables explicatives et la variable dépendante ne sont donc pas différentes d’une zone à l’autre, d’un niveau de rigueur de l’hiver à l’autre et d’un niveau de proportion de cerfs sans bois à l’autre. Nous avons toutefois identifié une interaction significative (P = 0,03) avec le facteur catégorie d’abondance, indiquant que la relation entre VAR-M-AAF-PRÉC et RECOLTE_TOT_100KM_PREC dépend du niveau d’abondance. L’influence de la récolte totale par 100 km2 sur l’évolution des populations serait plus importante dans les zones de densités supérieures que dans les secteurs où les densités sont modérées ou faibles. Dans ces zones de moindre densité, d’autres facteurs, telle la rigueur de l’hiver, influencent les variations d’abondance des populations de cerfs et atténuent l’influence de la récolte totale par 100 km2.

Le premier objectif de ce travail consistait à vérifier l’impact de la récolte de cerfs sans bois sur l’évolution des populations de cerfs au Québec. Cette démarche devait idéalement permettre de mieux doser la récolte de ce segment en fonction des objectifs de gestion poursuivis. Les variables CSB/100MÂLES-PRÉC et FEMEL/100MÂLES-PRÉC sont très fortement corrélées (R2 = 0,98) et l’utilisation de l’un ou l’autre de ces paramètres à des fins de gestion est pratiquement équi- valente. Les prochaines analyses auront avantage à prendre en compte la proportion de cerfs sans bois dans la récolte deux années avant notre mesure d’abondance des populations. En effet, le potentiel d’influence de cette variable est en théorie supérieur après deux ans, alors que les pertes reliées à la productivité des biches récoltées s’ajoutent à la perte des mâles de 1,5 an abattus l’année précédente alors qu’ils étaient des faons. Globalement, les récoltes de cerfs sans

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bois (R2 = 0,003) ou de femelles (R2 = 0,003) n’ont pas influencé l’évolution des populations de cerfs. L’examen des figures 7 et 8, couplées aux analyses dans chacune des zones (figures 4, 5 et 6) démontre que la récolte de ratios inférieurs à 60 CSB/100 mâles adultes (40 femelles/100 mâles adultes) a eu peu d’influence sur l’évolution des populations de cerfs au Québec. La rareté d’observations au- delà de ces valeurs nous empêche de tirer plus d’informations à cet égard. L’ajout de variables de récolte de cerfs sans bois sur un horizon de temps mitoyen (2 ans) aurait possiblement apporté un peu plus de précision à nos analyses sans, à notre avis, en changer les conclusions, toujours en raison de la rareté de valeurs de récolte supérieures à 40 femelles ou 60 CSB/100 mâles.

Figure 7. Relation entre la variation dans la récolte de cerfs mâles adultes durant la saison de chasse avec armes à feu et la proportion de cerfs sans bois dans la récolte totale de l’année précédente (transformation pour assurer valeur positive : ratio_var = valeur+100).

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Figure 8. Relation entre la variation dans la récolte de cerfs mâles adultes durant la saison de chasse avec armes à feu et la proportion de femelles adultes dans la récolte totale de l’année précédente (transfor- mation pour assurer valeur positive : ratio_var = valeur+100).

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4. CONCLUSION

Il faut être conscient que nous possédions des informations sur un nombre limité de variables et que plusieurs autres éléments sont susceptibles d’influencer les variations d’abondance des populations de cerfs. Pour n’en citer qu’un, pensons aux variations annuelles de qualité et de quantité dans la nourriture et à son effet sur la productivité des animaux. L’évolution des populations de cerfs est un phénomène plus complexe que ne le traduit notre approche de gestion, cette dernière étant malgré tout bien adaptée à notre contexte.

Les résultats de notre analyse sont forts intéressants en regard des objectifs de départ qui étaient, rappelons-le, d’améliorer notre compréhension de l’évolution des populations de cerfs et d’examiner l’impact de la récolte des cerfs sans bois sur cette dernière. Premier élément positif, ce travail a permis de confirmer une corrélation importante entre les densités de cerfs évaluées par inventaire aérien et la récolte de mâles adultes durant la saison de chasse avec armes à feu. En ce qui concerne l’impact de la récolte de cerfs sans bois, rien dans nos résultats n’indique que cette modalité de gestion ait eu une influence significative sur l’évolution des populations de cerfs jusqu’à maintenant. Les faibles contingents de CSB généralement appliqués (moins de 60 CSB/100 mâles adultes) expliquent probablement cette situation. Il faudra donc expérimenter des ratios de récolte significativement supérieurs à 60 CSB/100 mâles adultes lorsque les objectifs de gestion sont de réduire les populations. Dans ce contexte expérimental, nous suggérons d’agir de façon progressive et d’éviter les grands écarts interannuels (ex. : 5 000 permis CSB suivi de 500 l’année suivante) qui ajoutent une importante variabilité dans les analyses statistiques et rendent difficile l’identification de relation entre des variables. Il deviendra intéressant de revoir l’influence de la récolte de CSB sur l’évolution des populations de cerfs lorsque nous aurons accumulé un nombre intéressant d’observations (> 20) dans ce contexte d’exploitation.

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REMERCIEMENTS

Nous souhaitons remercier Sylvie Desjardins, Michel Huot et François Potvin pour leurs commentaires sur la version préliminaire de ce document. Lise-Marie Pelletier a réalisé le traitement de texte et Jacinthe Bouchard est responsable de la révision finale et de l’édition du document.

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LISTE DES RÉFÉRENCES

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Références

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