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Impact du développement manuel sur la qualité et la durée d’acquisition des images à l’Hôpital de Zone Saint Jean de Dieu de Boko

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

REPUBLIQUE DU BENIN

*****************

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*************

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

*************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

***************

DEPARTEMENT DU GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

**************

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU

DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

*************

THEME :

Rédigé et présenté par:

Fifamè Simonette Belinda DAGBA

Tuteur : M. Theotime Francis HOUNSOU Ingénieur des travaux en imagerie médicale

MEMBRES DU JURY

Président : Dr Nicolas ATREVI

Maître de conférences des universités du CAMES Enseignant Chercheur à l’EPAC/UAC

Juge : Dr Bertin A. GBAGUIDI Maître assistant des universités du CAMES

Enseignant Chercheur à l’EPAC/UAC

Superviseur : Dr Daton MEDENOU

Maître de Conférences des universités du CAMES Enseignant Chercheur à l’EPAC/UAC

R A P P O R T

D E

Impact du développement manuel sur la qualité et la durée d’acquisition des images à l’Hôpital de Zone Saint Jean de Dieu de Boko

Année académique : 2015-2016 9e Promotion

(2)

II

REPUBLIQUE DU BENIN

***********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

***********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

***********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

***********

DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

***********

DIRECTEUR DE L’ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI Prof Mohamed SOUMANOU

DIRECTEUR ADJOINT CHARGE DES ETUDES ET DES AFFAIRES ACADEMIQUES

Prof Clément AHOUANNOU

CHEF DU DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE (D/GIMR)

Dr Hubert HOUNSSOSSOU Année académique : 2015-2016

9ème Promotion

(3)

III

LISTES DES ENSEIGNANTS DU DEPARTEMENT D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

ANNEE ACADEMIQUE 2015-2016 I-

Liste des enseignants permanents

NOMS PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES

AHOYO Angèle

Théodora

Microbiologie générale

AKOWANOU Christian Sciences physiques

AKPOVI Casimir Physiologie cellulaire et humaine ANAGONOU Sylvère Education physique et sportive I & II ATREVI Nicolas Embryologie humaine, Anatomie radiologique II, Neuroanatomie, Techniques radiologiques III

ALITONOU Guy Chimie générale, Chimie organique DOSSOU Cyriaque Techniques d’expression et

méthodes de communication III& IV DOSSOU Julien Notion de radiobiologie et de

radioprotection

GANDJI Servais Anatomie générale I & II, Anatomie radiologique I, Techniques radiologiques II et Notions générales d’échographie

(4)

IV

GBAGUIDI Ahotondji Bertin

Enregistrement d’images

HOUNSOSSOU Hubert Biostatistique de l’imagerie LOZES Evelyne Immunologie générale

MEDENOU Daton Appareillage II, Physique électronique

MEDEHOUENOU Thierry C. M. Initiation à la méthodologie de recherche

SEGBO Julien Biologie moléculaire SOUMANOU Mohamed Biochimie générale

TOPANOU Roland Techniques radiologiques I &II YOVO S. Kokou Paulin Pharmacologie

(5)

V

II- Liste des enseignants vacataires

NOMS PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES

ABLEY Sylvestre Déontologie médicale

AGOSSOU Gilles Législation et droit du travail AHOGA Sourou Soins infirmiers

AMETONOU François Techniques d’expression et méthodes de communication I& II

BIAOU Olivier Sémiologie radiologique

BOHOUN Patrice Appareillage I

DANSOU Bertin Anglais III & IV

DESSOUASSI Noël Biophysique de l’imagerie DOSSEVI Lordson Techniques instrumentales

FOURN Léonard Santé publique

HOUNDEFFO Thiburce Sémiologie gynéco- obstétricale

HOUNNON Hyppolite Sémiologie chirurgicale

HOUNNOU Gervais Mathématiques

KOFFI Aristide Anglais I & II KOUNASSO Gabriel Informatique

LAFIA Edgard Sémiologie médicale

(6)

VI

DEDICACES

(7)

VII

A mon feu père Abdon Mahutondji Laurent DAGBA, pour le rêve que tu as nourris pour tes enfants, notre orientation et ton assistance

A ma mère Sévérine ADJINAKOU pour les efforts consentis, les conseils et ton amour inconditionnel

(8)

VIII

REMERCIEMENTS

(9)

IX

A DIEU

Tout puissant pour sa miséricorde

Qui ne cesse de me combler de son amour et de ses grâces et dont l’assistance a rendu possible ce travail.

Au chef de la collectivité YOVOGAN HOUNNON DAGBA de Ouidah, Dah Mintogban DAGBA

Vos conseils et votre soutien ont porté leur fruit. Que le Seigneur vous comble de ses Grâces

.

Au directeur de l’hôpital de zone Saint Jean de Dieu de Boko et à tout son personnel particulièrement l’urgentiste, les médecins ainsi que le personnel du Centre Diagnostic SANCTA-MARIA, pour votre accueil et votre hospitalité

A ma cousine sœur Elfried ADJINACOU et sa collègue la sœur Viviane OBOE, pour les moments de joie passés ensemble

A mes frères et sœurs : Ghislaine, Brice, Roselyne ; Armelle ; Melone, Christelle pour votre assistance fraternelle et vos conseils, pour votre affection, votre soutien matériel et financier, que Dieu vous bénisse

Au professeur MEDENOU Daton, mon superviseur

Vous m’avez appris que lorsqu’on travaille avec sérieux et rigueur, on aboutit toujours à un bon résultat. Merci d’avoir accepté de conduire ce travail.

A Monsieur Francis Theotime HOUNSOU, Chef du service d’Imagerie Médicale

Je vous adresse mes sincères remerciements et ma profonde gratitude, que le Seigneur vous bénisse.

(10)

X

A Madame Mirabelle ADJIBODOU, notre encadreur sur le terrain J’ai été très heureuse d’avoir été avec vous, j’ai beaucoup appris en étant à vos côtés. Je vous exprime mes sincères remerciements.

A monsieur Martial AZE, le technicien supérieur en Imagerie médicale du centre diagnostic médical Sancta-Maria

Votre dévouement à notre modeste personne et pour le temps passé à vos côtés ; vous nous avez beaucoup instruits.

Au Professeur Nicolas ATREVI, ancien Chef du département de Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie

 Vous avez été un des artisans de ma formation. Votre modestie, votre rigueur scientifique, votre grande pédagogie grâce à laquelle vous transmettez vos connaissances font de vous, un modèle à suivre. Veuillez accepter mes sentiments d’estime, de respect et de reconnaissance.

 Au Docteur Hubert HOUNSSOSSOU, Chef du département de Génie de l’Imagerie Médicale et de Radiobiologie

Vous êtes l’un des artisans déterminants de notre formation. Nous vous présentons nos sincères remerciements.

 Aux autres professeurs du Département de Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie Malgré vos multiples occupations, vous avez toujours tout mis en œuvre pour nous assurer une formation de qualité.

A mes amis, Bénédicte NATA N’TCHA, Marthe SOLETE, Marc APKOME, Hénoc MITCHAI et Emile GBENONCHI en souvenir de nos joies et peines partagées.

 A tous mes camarades de promotion pour tous ces moments passés ensemble.

(11)

XI

HOMMAGES

(12)

XII

A notre président de jury

Nous mesurons le prix de votre disponibilité à notre égard, pour avoir accepté de présider notre jury. Vos jugements ne feront qu’améliorer la qualité scientifique de ce travail. Qu’il nous soit permis de vous exprimer notre profond respect et notre gratitude.

Aux Membres de jury

Vous avez accepté de bon cœur sacrifier une partie de votre temps pour apprécier et juger ce modeste travail. Soyez rassurés que vos critiques, remarques et conseils seront les bienvenus pour son amélioration. Nous vous prions d’accepter toute notre reconnaissance et nos remerciements distingués

A notre superviseur,

Malgré vos nombreuses occupations, vous avez mis votre savoir-faire dans la rédaction de ce rapport de fin de formation.

Merci et que DIEU vous comble de ses grâces.

(13)

XIII

LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

GIMR : Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie LMD : Licence-Master-Doctorat

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

AMCES : Association des Œuvres Médicales privés Confessionnelles et Sociales au Bénin

IM : Imagerie Médicale

HZSJDB : Hôpital de Zone Saint Jean de Dieu de Boko Rx : Rayon x

ASP : Abdomen Sans Préparation HSG : Hystérosalpingographie AgBr : Bromure d’argent Ag+ : Ions argent

Ag : Atome d’argent

°C : Degré Celsius

(14)

XIV

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Répartition des examens réalisés au cours du stage ... 13 Tableau II : Répartition de la température du révélateur et de la durée de

révélation ... 22 Tableau III : Répartition des avis des techniciens sur la fréquence de nettoyage du bac de rinçage des clichés après développement des films ... 25 Tableau IV : Répartition des avis des techniciens sur la durée d’utilisation des solutions de développement ... 26 Tableau V : Répartition des avis des techniciens sur le critère de base de

renouvellement des solutions ... 26 Tableau VI : Répartition des avis des techniciens sur l’obtention des artéfacts sur les clichés à cause du mode de développement ... 26 Tableau VII : Répartition des avis des techniciens sur la fréquence des reprises des examens ... 26 Tableau VIII : Répartition des avis des techniciens sur la cause des reprises des examens ... 27 Tableau IX : Répartition des avis des techniciens sur l’estimation du rebut

hebdomadaire des films dû au mode de développement ... 27 Tableau X : Répartition des avis des médecins sur le temps de réalisation des examens ... 28 Tableau XI : Répartition des avis des médecins sur la qualité des clichés ... 28

(15)

XV

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : schéma montrant le développement d’un film ... 20 Figure 2 : Représentation du modèle de développement manuel ... 21 Figure 3 : schéma montrant la prise de température du révélateur ... 22

(16)

XVI

RESUME :

L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi a envoyé ses étudiants en stage pratique de fin de formation à l’Hôpital de Zone Saint Jean de DIEU de Boko dans le but de les rendre actifs et performants. Ce stage a couvert la période du 20 juin au 23 septembre 2016.Au cours de cette immersion nous avons rencontré des difficultés parmi lesquelles on peut noter le jaunissement de cliché, les artéfacts sur cliché ce qui nous a amenés à travailler sur le thème

« Impact du développement manuel sur la qualité des radiogrammes et dans la gestion du temps des patients dans l’Hôpital de Zone Saint Jean de Dieu de Boko ». Pour ce faire nous avons effectué une étude prospective. Pour l’élaboration du travail, nous avons établi des fiches d’enquêtes afin de recueillir des informations auprès des techniciens du service d’Imagerie Médicale et des médecins de l’hôpital. De même cette étude a révélé que la qualité de l’image radiographique peut être influencée à différents niveaux de la chaine d’enregistrement de l’image, parmi lesquels niveaux on peut citer le laboratoire de développement. Une mauvaise qualité de l’image est due à la petitesse des bacs mais aussi au type de développement ce qui entraine des reprises d’examens. Des reprises qui constituent un gaspillage de matériels, donc de manque à gagner pour le service, mais aussi une mauvaise gestion du temps du patient. Pour améliorer cet état de chose, il faut gratifier le service d’une développeuse automatique, réparer l’appareil de radiologie conventionnelle en panne et effectué la maintenance préventive de ces appareils aussi mettre à la disposition du service un agent d’entretien permanent.

Mots clés : Développement manuel, Qualité des radiogrammes, Gestion du temps.

(17)

XVII

ABSTRACT

To make active and effective its students the EPAC sent them in end of formation’s internship in Saint Jean de Dieu of Boko zone’s hospital. It had been done from June 20th to September 23rd, 2016. During this experience, we met several difficulties among which the yellowing of negative, the artéfacts on negative; what decide us to choose as topic of report: “Impact of the manual development on the quality of the radiograms and in the management of the patients’ time in Saint Jean de Dieu of Boko zone’s hospital”. To do that we performed a prospective study, established a survey questionary and gathered information from the technicians of the service of Medical Imagery and to the doctors of the hospital. This study revealed, between others, that the quality of the X-ray picture can be influenced at different levels of the chain of recording, among who levels it is possible to name the laboratory of development. A bad quality of the picture can be owed to the smallness of receptacles but also to the type of development; what draws away resumptions of examinations.

Resumptions which constitute a wasting of equipments, therefore a shortfall in earnings for the service, but also a mismanagement of the patient’s time. To improve this quality, it is necessary to provide the service an automatic

“développeuse”, to repair the conventional radiology device out of repair, to perform the preventive maintenance of this material and to endow the service of an permanent maintenance agent.

Keys word: Manual development, Quality of radiograms, Management of patients time

(18)

XVIII

Sommaire :

INTRODUCTION ... 1

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CADRE DE STAGE ... 3

1.1. PRESENTATION DU CADRE DE STAGE ... 3

1.2. PRESENTATION DU SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE ... 6

1.3. FONCTIONNEMENT DU SERVICE ... 9

DEUXIEME PARTIE : DEROULEMENT DU STAGE ... 10

2.1. OBJECTIFS DU STAGE ... 10

2.2. ACTIVITES EFFECTUEES AU COURS DU STAGE ... 11

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES ... 14

2.4. PROBLEMATIQUE ... 16

TROISIEME PARTIE : ETUDE DU THEME ... 15

3.1. GENERALITES SUR LE THEME ... 18

3.2. CADRE, MATERIELS ET METHODE D’ETUDE ... 23

3.3. RESULTATS ... 25

3.4. COMMENTAIRES ... 29

CONCLUSION ... 30

SUGGESTIONS ... 32

REFERENCES ... 34

ANNEXES ... 36

TABLE DES MATIERES ... 45

(19)

1

INTRODUCTION

(20)

2

L’évolution de la technologie a permis un nouvel essor dans le domaine de la radiologie. La radiologie est la science qui traite de l’application des rayons x à la thérapeutique et au diagnostic. Elle permet grâce à la nouvelle technologie l’exploration plus poussée des organes du corps.

L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) est la seule école qui forme les techniciens en imagerie médicale pour se conformer au nouveau système académique en vigueur qui est le système LMD. Ainsi, afin d’offrir une formation de qualité à ses étudiants, l’EPAC leur propose des stages pratiques pour renforcer les connaissances acquises. C’est dans cette optique que nous avons effectué un stage pratique de quatorze (14) semaines dans le Service d’Imagerie Médicale de l’Hôpital de Zone Saint-Jean de Dieu de BOKO du 20 juin au 23 septembre 2016. Ce stage s’est déroulé en plusieurs étapes mais avant de parler du déroulement nous ferons une brève historique du centre et de son organisation.

Au cours de notre stage on a observé que le temps de réalisation des examens est lent et le temps de la remise des résultats aussi. Pendant cette période que nous avons passé à l’HSJDB nous avons noté des irrégularités dont la lenteur dans la réalisation des examens qui empiète sur le temps des patients. Pour comprendre cet état de chose qui prévaut à l’HDJDB nous avons entrepris d‘étudier le thème intitulé « Impact du développement manuel sur la qualité et la durée d’acquisition des images . »

Pour mener à bien notre étude, il nous parait judicieux d’adopter le plan suivant :

 La Présentation du centre de stage

 Le déroulement du stage

 Et ensuite l’étude du thème

(21)

3

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CADRE DE

STAGE

(22)

4

1.1. PRESENTATION DU CADRE DE STAGE

1.1.1. Historique

En1961, les Moniales Techniciens de l’Ordre des Cisterciens viennent s’installer à la limite Nord de la ville de Parakou. La population avoisinante (Boko, Komiguéa, Kpassagambou, Parakou …) sollicite des services de soins de santé de ces moniales. La demande en services de santé devient quotidienne. Le Frère John VERBURGT, infirmier diplômé, de nationalité Hollandaise en service au Ghana est appelé pour s’occuper des besoins de la population en service de santé. Mais le frère John préfère s’installer progressivement ailleurs ; avec l’accord de la population, un domaine est donné par les propriétaires terriens de Tinré à Boko.

Mgr André VAN DEN BRONK, Evêque de Parakou, obtient l’accord du Ministre de la Santé Publique pour créer le petit hôpital de brousse. L’hôpital, jusque-là, n’avait de subventions que de la hollande et autres bonnes volontés occasionnelles d’origines Européennes. Le plateau technique est limité au strict minimum avec du personnel formé en conséquence. L’hôpital Saint Jean de Dieu de Boko est un hôpital catholique de l’archidiocèse de Parakou. C’est un hôpital privé à but non lucratif.

L’hôpital de Boko est membre fondateur de l’AMCES (Association des Œuvres Médicales privé Confessionnelles et Sociales au Bénin) avec l’hôpital Evangélique de Bembèrèkè, l’hôpital de Ordre de Malte, l’hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta et l’hôpital Saint Martin de Papané. Dans le cadre de l’AMCES, un programme de Base Commune pour la formation du personnel et une convention collective de travail ont été rédigés et mis à la disposition des centres membres de l’AMCES.

En 1993, l’hôpital reçoit le prix ‹‹OMS›› hôpital ami des bébés des mains du ministre de la Santé. En Avril 2000, l’Etat désigne l’hôpital Saint Jean de Dieu

(23)

5

de Boko comme un HOPITAL de ZONE pour la zone sanitaire Parakou-N

’Dali ; l’hôpital de zone avec ses corollaires: respect des normes (infrastructures, équipement, personnel, procédures techniques).Mais il garde ses caractères (autonomie de gestion) et demeure propriété de l’archidiocèse de Parakou.

L’hôpital, situé à 15 kilomètres du centre de la ville de Parakou, fait partie des quatre hôpitaux de zones du Département du Borgou. Autrefois soutenu exclusivement par les fonds privés souvent d’origine Européenne, l’hôpital de Boko bénéficie depuis 2000 des subventions publiques de plus en plus importantes.

Depuis le 1er Septembre 2013, l’hôpital est dirigé par un prêtre diocésain, le Père ADJE A. A. Dominique.

1.1.2. Organisation de l’Hôpital de Zone de BOKO

L’hôpital Saint Jean de Dieu de BOKO de par ses attributions est un centre de référence, situé à 15 Km à la sortie de Parakou sur la voie inter état Parakou-N

’Dali, Il dispose d’un bloc administration et des services techniques à savoir :

 la pédiatrie ;

 la maternité ;

 l’urgence ;

 la médecine interne ;

 le laboratoire d’analyses biomédicales ;

 la pharmacie ;

 le service d’Imagerie Médical qui est notre service d’accueil ;

 la chirurgie ;

 la kinésithérapie ;

(24)

6

 Autres locaux (magasins, buanderie, les archives, caisse, maintenance)

1.2. PRESENTATION DU SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE

Le service d'Imagerie Médicale est un service spécialisé qui a évolué avec le temps. Aujourd'hui, il est composé de deux unités fonctionnelles à savoir, l'échographie et la radiographie. Il reçoit des patients des autres services de l’hôpital et venant d’ailleurs.

1.2.1. Infrastructure

Le service est composé d’une terrasse, d’un secrétariat, d’un hall d’attente, de deux salles d'examens radiographiques, d’une salle d'échographie, d’une chambre noire, d’un bureau pour le chef service et d’une toilette.

La terrasse

Elle commence le service d’IM et sert parfois de hall d’attente pour les gardes malades où on retrouve :

 l’enseigne d’orientation du service

 des bancs pour les gardes malades (accompagnateurs)

Le Secrétariat

C'est un espace situé à droite du bureau du chef service en entrant dans le service. A gauche de ce dernier, est dressé un tableau d’affichage contenant des informations du service de même que le plan du service.

Au secrétariat, on retrouve :

La table sur laquelle sont disposés les registres d’échographie et de radiologie, quelques enveloppes, des accessoires pour le marquage des clichés et leurs enregistrements dans les registres. Des chaises y sont également installés à

(25)

7

l’endroit des arrivants pour remplir les formalités administratives d'admission des patients à savoir : l’accueil des patients ; l'enregistrement des patients ; l’enregistrement des examens réalisés dans le registre et la remise des résultats aux patients.

Le hall d'attente

Situé en face du secrétariat ; il sépare la salle d’échographie de la salle radiographique 1 et fait face à la salle radiographique 2. C'est un espace de petite dimension (couloir) où l’on retrouve deux bancs assez longs pour malades.

La salle radiographique 1

Située en face de la salle d’échographie, elle contient un Potter mural.

NB : Cette salle est non fonctionnelle

La salle d'examen radiographique 2

La seule fonctionnelle au service d'Imagerie Médicale de l’hôpital Saint-Jean de Dieu de BOKO. Elle fait suite au hall d'attente et est dotée d’:

• un appareil à Rx mobile permettant de faire tous les examens couché comme debout de marque PRESTILIX 1600 S, associé à un appareil de scopie ;

•un autre appareil à Rx mobile associé à une table d’examen ;

•un paravent plombé ;

•une passe-cassette à deux battants qui relie la salle d'examen 2 à la chambre noire ;

• un climatiseur de marque FUNAI AIR

• un négatoscope ;

• un stérilisateur ;

(26)

8

• une lampe baladeuse ;

• un régulateur.

La salle d'échographie Dans cette salle on trouve

 un échographe, de marque ULTRASONIX ;

 une table sur laquelle sont déposées : la boite à gangs, de la solution hydro-alcoolique, des fiches pour les résultats échographiques.

 une chaise pour le technicien ;

 un lit pour installer les malades ;

 un climatiseur ;

 puis une toilette

Au niveau de l’échographe on retrouve un régulateur, un onduleur, une imprimante, des sondes : endovaginale, linéaire et autres, du gel, des préservatifs

La chambre noire

On y accède à partir de la salle radiographique 1. Elle dispose d’ :

 un bac pour le développement manuel,

 une lampe inactinique,

 un climatiseur de marque FUNAI AIR,

 un négatoscope

 un lavabo et

 d’une armoire qui sert de magasin où sont entreposés :

 les solutions de développement,

(27)

9

 les enveloppes de différents formats,

 le gel pour l’échographie le gel pour l’échographie,

 les produits d’entretien

 les anciens cadres et cassettes

Le bureau du chef service :

Situé juste en face de l’entrée du service, il est constitué de :

 un négatoscope

 un bureau pour le chef service

 une armoire

 deux chaises

1.2.2. Ressources humaines

Une équipe de deux (0 2) personnes dirige le service d'Imagerie Médicale de L’hôpital Saint-Jean de Dieu de BOKO.

Il s’agit de :

M. Francis HOUNSOU, Ingénieur en Imagerie Médicale et échographiste ; chef service du service d’Imagerie Médicale

Mme Mirabelle ADJIBODOU, Technicienne supérieure en Imagerie Médicale ; responsable du service d’Imagerie Médicale

1.3. FONCTIONNEMENT DU SERVICE

Le service d'Imagerie Médicale de L’hôpital Saint-Jean de DIEU de BOKO est ouvert du lundi au vendredi de 08heures à 16 heures. Le service n'offre pas les services de garde. Toutefois, du fait de sa réputation et de la situation géographique stratégique, les techniciens du service sont parfois sollicités en dehors des heures de service pour des situations d'urgence.

(28)

10

DEUXIEME PARTIE :

DEROULEMENT DU STAGE

(29)

11

2.1. OBJECTIFS DU STAGE

2.1.1. Objectif Général

L’objectif général du stage est de rendre l’étudiant apte à remplir la fonction d’un professionnel en Imagerie Médicale.

2.1.2. Objectifs Spécifiques

Les objectifs spécifiques de notre stage peuvent être résumés aux points suivants :

 Acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens standards ou spécifiques ;

 Etre capable de produire des radiogrammes et d’acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens spéciaux ou non;

 Appliquer les lois de la radioprotection pour soi-même, le personnel, les patients et le public;

 Apprendre les notions élémentaires d’interprétation des images radiologiques sur la base des connaissances en anatomie, en sémiologie, en techniques radiologiques

2.2. ACTIVITES EFFECTUEES AU COURS DU STAGE

Nous avons travaillé tous les jours ouvrables, de 8h à 16h, pendant trois (3) mois (20 Juin - 23 Septembre 2016) dans l’unité de radiologie de l’hôpital de zone de BOKO et dans le centre de diagnostic médical Sancta-Maria. Nous avons successivement travaillé au secrétariat, dans la salle d’examen et dans la chambre noire. Ainsi :

Au secrétariat Notre tâche a consisté à :

(30)

12

- Accueillir les patients ;

- enregistrer les résultats des examens à partir des bons d’examens des patients ;

- rendre les résultats aux patients.

Notons que les patients sont reçus par ordre d’arrivée ou par ordre d’urgence selon le cas.

A la salle d’examen

Il nous est revenu de recevoir les patients, les mettre en confiance, les positionner tout en leur expliquant le déroulement de l’examen, puis retourner au pupitre de commande pour irradier. La cassette contenant le film irradié est transportée en chambre noire. Notons que pour certains on prend les facteurs avant le positionnement

La chambre noire

Dans cette partie du service, le travail se fait uniquement avec la lumière inactinique et le développement est de type manuel. On charge la ou les cassettes avec des films vierges après développement du film irradié.

Il est à noter que pour notre perfectionnement en examens spéciaux, nous avions été envoyés au centre de diagnostic médical Sancta-Maria par binôme pour un mois .L’examen spécial le plus pratiqué est l’HSG.

Pendant notre stage les examens qui ont été effectués sont récapitulés dans le tableau suivant :

(31)

13

Tableau I : Répartition des examens réalisés au cours du stage

Types d’examens Examens réalisés seul

Examens suivis

Examens effectués

Pourcentage

Crane + sinus 03 08 22 03,48

Pulmonaire + télécœur 37 88 173 27,33

Gril costal 06 12 34 05,37

ASP 09 19 33 05,21

Membres 45 82 217 34,28

Rachis 22 32 82 12,95

HSG 15 23 53 08,38

Mammographie 01 10 19 3,00

Total 138 274 633 100

Au cours de notre stage nous avons reçu au total 633 examens et nous en avons réalisé 138 ce qui nous donne un indice de compétence de 33,49 %. Il ressort de ce tableau que la radiographie pulmonaire et le télécœur sont les examens les plus fréquents avec un effectif de 173 examens tandis que pendant cette mémé période les examens les moins demandé sont le crane et les sinus avec un effectif de 22 examens. En ce qui concerne les examens spéciaux, ils sont essentiellement constitués de l’HSG avec un effectif de 53 examens.

Notons que parmi ces examens, 421 ont été réalisés au centre diagnostic SANCTA MARIA dont 49 HSG, 19 mammographies et 353 examens standards. Nous avons réalisé seulement 4 examens spéciaux(HSG) à l’hôpital de zone Saint Jean de Dieu de BOKO durant toute la durée de notre stage.

(32)

14

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES

Durant notre séjour nous avons rencontré plusieurs difficultés parmi lesquelles nous pouvons noter:

 Le dysfonctionnement de l’appareil de radiographie de marque PRESTILIX 1600 S ;

 l’absence du Potter mural : les distances normales foyer-film pour les radiographies pulmonaires et télécœur ne sont pas toujours respectées ;

 la petite dimension des bacs de solution qui ne permet pas de développer plusieurs films à la fois ;

 l’absence de la maintenance préventive des appareils et les pannes qui en découlent ;

 l’absence de certains matériels adéquats pour la réalisation de certains examens spéciaux : exemple du bock à lavement nécessaire à la réalisation du lavement baryté ;

 les difficultés liées à la maîtrise de l’appareillage ;

 la barrière linguistique entre nous et les patients ;

 les difficultés à positionner les nouveau-nés, les enfants, et les personnes inconscientes ;

 l’insuffisance de cassettes ; qui ralenti quelque fois le travail ;

 l’absence d’armoire pour contenir les films ;

 l’absence de séchoir électronique pour sécher les films après développement ;

 l’inexistence du matériel de contention.

(33)

15

TROISIEME PARTIE :

ETUDE DU THEME

(34)

16

3.1. PROBLEMATIQUE Justification :

Le développement manuel des films exposés a été la première méthode pour révéler l’image latente afin de poser le ou les diagnostics[1]. Il a commencé par le développement manuel puis ensuite grâce à l’évolution de la science des développeuses automatiques ont été créées pour améliorer les défauts du développement manuel. La numérisation est finalement apparu pour rendre plus performant et plus rapide le rôle de l’imagerie dans le diagnostic et le traitement des pathologies. L’image a une place prépondérante dans le diagnostic des affections radiologiquement décelables. Dans ces conditions, elle doit avoir une bonne qualité afin de permettre au médecin radiologue de faire une interprétation assez précise et fiable.

La qualité de l’image dépend du système de production et du système de développement.

Malgré, la multiplicité des techniques d’Imagerie Médicale la radiologie conventionnelle demeure un mode de l’Imagerie Médicale de première intention car moins chère, accessible à tous et assez efficace[1]. Cependant l’enjeu pour appliquer de bons soins demeure le même. Un diagnostic de qualité est celui qui allie la précision, l’efficience et la sécurité.

Malgré ces avancées technologiques dans le domaine du développement d’image, certains centres, comme l’Hôpital Saint Jean de Dieu de BOKO au Bénin, continuent d’utiliser le développement manuel.

En effet, ce service reçoit beaucoup de demande d’examens, certains cas constituant une urgence chirurgicale. Une situation qui, en principe, nécessite une rapide réalisation des examens et la délivrance des clichés en temps record.

Pour vérifier cette exigence imposée par les examens réalisés dans ce centre,

(35)

17

nous nous sommes intéressés au thème : « Impact du développement manuel sur la qualité et la durée d’acquisition des images ». Pour ce faire nous nous sommes posé les questions suivantes :

- Quel est l’importance de la chambre noire dans le processus de diagnostic en imagerie médicale ?

- Quel est le niveau de satisfaction des services demandeurs sur la qualité des radiogrammes. ?

- Quel est l’impact du développement manuel sur la gestion du temps des patients au niveau du service d’imagerie ?

Pour trouver des réponses à ces questions, nous avons énoncé les hypothèses suivantes :

Hypothèses :

- Le développement manuel est cause de lenteur dans le processus de diagnostic et de la prise en charge des patients

- Le développement manuel est cause de reprise d’examen dans le service

- Le développement manuel est cause de perte dans le service 3.1.1. Objectif général

Contribuer à l’amélioration de la qualité des images et à une gestion plus optimale du temps des patients.

3.1.2. Objectifs spécifiques

- Recenser les imperfections liées au développement manuel et leurs conséquences ;

- Proposer des matériels et équipements permettant une amélioration de la qualité des images ;

(36)

18

- Proposer une autre approche de travail en chambre noire ;

- Analyser le temps mis pour la réalisation du développement et le séchage ;

- Apprécier la gestion du temps des patients.

3.2. GENERALITES SUR LE THEME

3.2.1. Définitions

a) Film radiographique

Un film radiographique est une feuille de matière plastique transparente recouverte sur ces deux faces d’une émulsion de bromure d’argent (AgBr) protégée par la gélatine. Cette émulsion est sensible à la lumière blanche et aux rayons X et noircit après avoir été exposée à l’un ou l’autre de ces types de radiations [2].

b) Le développement de film

Le développement de film est une série d’opérations au cours desquelles l’image latente formée dans le film radiographique après exposition est rendue visible et définitive [2]. L'image radiographique est la fixation sur un support des structures projetées par un faisceau de rayons X incidents. Donc, toute projection non idéale donnera une image différente de l'objet réel.

c) Le patient

Un patient est une personne qui consulte un médecin, qui suit un traitement médical, qui subit une opération chirurgicale ou fait l’objet d’un examen médical [5].

(37)

19

3.2.2. Principe :

Le traitement ou le développement de film radiographique est basé sur les réactions des produits de l’émulsion du film et ceux des solutions de développement afin de rendre visible et stable l’image latente [4].

3.2.3. Les différentes étapes

Le développement du film radiographique se déroule dans une chambre noire, étanche à la lumière, dans laquelle le manipulateur extrait le film de la cassette, développe le film et recharge la cassette [4]. Il est d'usage de conserver les cassettes chargées pour un examen radiographique ultérieur.

La chambre noire est séparée en 2 parties : la partie sèche et la partie humide. La partie sèche est là où les films sont stockés et où les films et les cassettes sont manipulés. Les films et les écrans sont très sensibles aux liquides et il est important de manipuler ces éléments avec des mains bien sèches. La partie humide correspond au développement du film, même si le développement est automatisé. La chambre noire est éclairée par une lampe inactinique auquel les films sont peu sensibles. L'étanchéité de la chambre noire peut être facilement vérifiée par le test des clés. Un trou trousseau de clé est déposé sur un film vierge pendant 5 minutes dans la chambre noire. Il est ensuite développé. Si les clés apparaissent sur le film, c'est que l'étanchéité n'est pas complète ou que la lampe inactinique fonctionne mal.

Le développement manuel est plus délicat et demande l'établissement d'une procédure de développement [5]. Le film est monté sur un cadre qui permet de le manipuler sans le toucher. Le développement se déroule en 4 phases. On développe successivement le film en plaçant dans le révélateur, l'eau, le fixateur et le bain final de rinçage. Il est important de maîtriser précisément la température du révélateur et le temps de séjour.

(38)

20

Figure 1 : schéma montrant le développement d’un film [7]

La première phase, qui est aussi la plus importante, est

la révélation : Elle se définit comme étant un processus physico-chimique qui permet de rendre visible une image latente par la réduction de la totalité des ions Ag+ en atomes Ag [4]. L’émulsion est baignée un certain temps dans une solution réductrice, aboutissant à la réaction suivante : Réducteur + Ag+ → Ag + Réducteur oxydé

A l’issue du développement, les grains de l’émulsion sont soit totalement réduits, soit inchangés. Le film sec est plongé dans un bac contenant du révélateur adapté au film et au mode de développement. Il s'agit d'une réaction d'oxydoréduction au cours de laquelle les ions Argent sont transformés en Argent métallique qui a une couleur noire. Le développement dépend de la concentration en produits actifs, du temps de séjour dans le bain et de la température. Il est important de maîtriser ces 3 paramètres pour obtenir une bonne révélation de l'image radiographique. Le révélateur s'oxyde avec la lumière et l'oxygène. Il est d'usage de couvrir les bains en dehors de leur utilisation.

Le rinçage intermédiaire : Il s’agit d’un rinçage qui permet d’éliminer toute trace du produit de révélation et d’arrêter l’effet du révélateur avant

(39)

21

le passage à l’étape suivante : cela évite donc de souiller et d’altérer le fixateur.

Le fixateur : C’est une solution acide qui permet de stabiliser l’image négative [4]. Il est utilisé à la fin du développement et permet de désensibiliser totalement le film, ceci en éliminant les restes d'halogénures d'argent contenus dans l'émulsion. Il permet ainsi par la suite d'exposer à la lumière le film développé sans risque de le voiler. Ici, l'agent actif est un thiosulfate (ancien nom : hyposulfite). Le fixateur s'achète le plus souvent dans le commerce, soit sous forme liquide concentrée, soit en poudre. Il a pour rôle d'arrêter le développement, de fixer l'image en éliminant les ions argent qui n'ont pas réagi et de rendre le film transparent. Lors du développement manuel, il est précédé d'un court rinçage à l'eau pour éliminer le révélateur [5]. Un film mal fixé garde une base opaque de couleur crème ou légèrement rosée.

 Le rinçage final du film est une étape très importante, car elle permet d'éliminer les traces du fixateur. Lors du développement manuel, le film doit être rincé pendant 20 minutes à l'eau courante [5]. Un film mal rincé devient progressivement jaune par la cristallisation du sulfure d'argent.

Figure 2 : Représentation du modèle de développement manuel[7]

Le séchage

(40)

22

Il s’effectue à l’aide d’un séchoir qui est un appareil qui permet de déshydrater le nouveau cliché obtenu pour pouvoir le conserver.

Tableau II : Table des durées de développement en fonction de la température [3]

Température (en °C) Durée (en mn)

18 6

19 5 et ½

20 5

21 4 et ½

22 4

Figure 3 : schéma montrant la prise de température du révélateur [5]

Durée de révélation

Elle dépend de divers facteurs : -l’état du bain de développement : *la température ;

(41)

23

*le degré de vieillissement ; *l’agitation.

-la nature de l’émulsion ; -le fabricant.

3.3. CADRE, MATERIEL ET METHODE D’ETUDE

Intérêt de l’étude

L’intérêt de ce travail est de montrer que le développement manuel fait perdre beaucoup de temps aux patients reçus dans le service d’Imagerie Médicale pour un examen radiologique. Notre étude a pour ambition d’évaluer le temps que font les patients avant de retirer leurs radiogrammes au service d’Imagerie Médicale

3.3.1. Cadre de l’étude

Hôpital de zone saint jean de Dieu de BOKO 3.3.2. Matériels

Nous avons utilisé des matériels tant humains que didactique :

 Matériel d’étude 2 techniciens et 3 médecins

 Matériels de collecte de données 5 fiches d’enquêtes

3.3.3. Méthode d’étude

 Type d’étude

Il s’agit d’une étude prospective transversale couvrant la période du 20 juin au 23 septembre 2016

(42)

24

Critères d’inclusion : le personnel du service d’imagerie médicale et les médecins disponible de l’HZSJDB

Critères d’exclusion : Le reste des agents soignant de l’HZSJDB

 Analyse statistique

Après dépouillement, l’analyse des fiches d’enquêtes a été réalisée à l’aide de Microsoft office Excel 2013 ce qui a permis de réaliser des tableaux.

(43)

25

3.4. RESULTATS

A travers la fiche d’enquête, les techniciens du service d’imagerie nous ont fait savoir qu’ils ne sont pas toujours impliqués dans l’achat du matériel. Le service d’IM ne dispose pas d’agent d’entretien, que les cadres porte films sont défaillants le climatiseur de la chambre noire n’est pas non plus entretenu périodiquement pour maintenir la température constante.

Le développement manuel ralentit la réalisation des examens radiologiques contribuant donc à une mauvaise gestion du temps des patients, les conditions de travail des techniciens laisse à désirer, les bacs de solutions sont fermés à la fin de la journée mais cela contribuera à l’oxydation des produits constituant le révélateur et le fixateur ce qui amène les solutions à vieillir plus vite.

Tableau III : Répartition des avis des techniciens sur la fréquence de nettoyage du bac de rinçage des clichés après développement des films

Fréquence de nettoyage Effectifs Fréquence (%)

Trimestriellement 00 00

Autres 02 100

Total 02 100

(44)

26

Tableau IV : Répartition des avis des techniciens sur la durée d’utilisation des solutions de développement

Durée d’utilisation Effectif Fréquence (%)

15 à 30 jours 00 00

30 jours et plus 00 00

Au besoin 02 100

Total 02 100

Tableau V : Répartition des avis des techniciens sur le critère de base de renouvellement des solutions

Critère de base Effectif Fréquence (%)

En fonction du temps 00 00

Assez aléatoire 02 100

Total 02 100

Tableau VI : Répartition des avis des techniciens sur l’obtention des artéfacts sur les clichés à cause du mode de développement

Artéfacts Effectif Fréquence (%)

Toujours 00 00

Pas toujours 02 100

Total 02 100

Tableau VII : Répartition des avis des techniciens sur la fréquence des reprises des examens

(45)

27

Reprises des examens Effectif Fréquence (%)

Fréquente 00 00

Non fréquente 02 100

Total 02 100

Tableau VIII : Répartition des avis des techniciens sur la cause des reprises des examens

Causes Effectif Fréquence (%)

Défaut de développement

01 50

Autres 01 50

Total 02 100

Tableau IX : Répartition des avis des techniciens sur l’estimation du rebut hebdomadaire des films dû au mode de développement

Nombres Effectif Fréquence (%)

] 5-10[ 01 50

] 10-15[ 00 00

Autres 01 50

Total 02 100

(46)

28

Tableau X : Répartition des avis des médecins sur le temps de réalisation des examens

Temps Effectif Fréquence (%)

Très long 01 33,33

Long 01 33,33

Rapide 01 33,33

Total 03 99,99

Tableau XI : Répartition des avis des médecins sur la qualité des clichés

Qualité Effectif Fréquence (%)

Bien 01 33

Passable 02 67

Médiocre 00 00

Total 03 100

(47)

29

3.5. COMMENTAIRES

Des tableaux II et III, il ressort que 100 % des techniciens sont d’avis pour la durée d’utilisation des solutions de développement qui est dépendant du besoin c’est-à-dire lorsqu’on remarque que la révélation devient lente et que le rinçage du bac se fait de façon régulière ; ce qui devrait œuvrer à la bonne qualité de l’image.

Du tableau IV, il ressort que 100 % des techniciens disent que les solutions de développement sont renouvelées en fonction de la quantité de films développés, cela voudrait dire que la qualité devrait être maintenue.

Des tableaux V et VI, il ressort que 100 % des techniciens disent qu’ils obtiennent rarement d’artefact sur les clichés ; que les bacs de développement sont effectivement petits; que la reprise des examens est fréquents lorsque cela est due au mode de développement.

Des tableaux VII et VIII, il ressort que pour 50% des techniciens disent que les reprises d’examen sont liées au défaut de développement tandis que pour les autres 50% que cela dépendent d’autres facteurs telle que la petitesse des bacs qui produit des artéfacts sur les clichés. Ils disent aussi que le rebut de films est de 5 et que cela se fait hebdomadairement. Mais la reprise d’examen et le rebut de films constituent des pertes pour le service.

Des tableaux IX, X et XI, il ressort que pour 67% des médecins disent la qualité des images est passable tandis que pour le reste (33%) disent qu’elle est bonne ; 100% des médecins trouvent que l’interprétation des clichés est parfois difficile.

Ce qui sous-entend que les clichés ont parfois des artéfacts ou des flous qui rendent difficile leurs interprétations. 33% pensent que le temps de réalisation des examens dans le service d’imagerie est long ; 33% pensent que c’est très long tandis que 33% le trouve rapide, on en déduit que ce temps de réalisation perturbe le bon fonctionnement du service de médecine.

(48)

30

CONCLUSION

(49)

31

Notre stage dans le service d’Imagerie Médicale de l’Hôpital de Zone Saint Jean de Dieu de Boko nous a permis de renforcer nos connaissances en matière de pratiques professionnelles et fut très enrichissant tant sur le plan social que sur le plan professionnel. Nous avons pu suivre et réaliser avec l’assistance de nos supérieures quelques examens spéciaux en particulier l’HSG. Cette immersion a également été l’occasion d’acquérir de nouvelles connaissances et de vivre les réalités de la profession.

Au cours de notre stage, nous avons mené une étude qui nous a révélé que les conditions de travail des techniciens ne sont pas bonnes, que le service ne dispose pas d’agent d’entretien, qu’il y a des facteurs tels que les artéfacts et le défaut de développement qui donnent des images de mauvaise qualité ; ce qui entraîne la reprise des examens. Notons que cet état de choses crée un manque à gagner pour le service. De plus les médecins trouvent le temps de réalisation des examens long et cela est dû au type de développement qui ralentit les examens et qui est un mauvais facteur pour la gestion du temps des patients.

(50)

32

SUGGESTIONS

(51)

33

A l’endroit de l’administration :

- Réparer l’appareil de Rx en panne dans le service ; - mettre en œuvre des programmes de maintenance ;

- mettre à la disposition du service de la maintenance le matériel nécessaire pour la maintenance préventive ;

- mettre en œuvre un système de maintenance régulière faisant appel aux techniques les plus récentes

- former les techniciens dans le cadre de la maintenance des équipements ; - faire un contrat de maintenance avec une entreprise ou une firme spécialisée

dans ce genre d’équipements ;

- sensibiliser les techniciens dans le cadre de la maintenance préventive ;

- doter le service d’un agent d’entretien pour s’assurer de bonnes conditions de travail pour les techniciens

- acquérir un séchoir électronique ;

- acquérir une développeuse automatique pour gagner du temps ;

- établir une politique de renouvellement et de maintenance de l’équipement radiographique.

A l’endroit des travailleurs :

- Introduire dans leurs habitudes la maintenance préventive ; - d’assurer la maintenance fréquente de l’appareil à rayons X ;

- procéder régulièrement au contrôle des autres facteurs qui influencent la qualité de l’image tels que : les dimensions du foyer, les solutions de développement, les cassettes et les films.

- signaler la défectuosité des appareils ;

- veiller au bon entretien de la chambre noire.

(52)

34

REFERENCES

(53)

35

Bibliographie :

1- IDJIKOLAWOLE, S. O. (2009). Importance du laboratoire de développement dans la qualité de l'image radiographique . EPAC-UAC- BENIN.

2- OTCHOUMARE, F. M. (2013). Impact des conditions de développement en chambre noire sur la qualité des radiogrammes : cas de l'Hopital de Zone d'Abomey-Calavi /So AVA : Etude prospective . EPAC-UAC-BENIN .

3- G, H. (2000). Comparaison de différents systèmes radiographiques dentaires appliques à la pratique quotidienne(argentique-

numérique),Thèse pour l'obtention du diplome de doctorat en chirurgie dentaire. Université HENRI POINCARE,, NANCY I,pages 11-

36(137p).

4- www.duerrdental.com/fr/produits/imagerie/developpement-des-films- radiographiques/, consulté le 13 octobre 2016 à 10h20.

5- BARTHEZ paul, d. v. (2016, octobre 03). Grille-Ecrans-Films- Développement.

Disponible sur le site :

www2.vetlyon.fr/ens/imagerie/D1/04.GrilleEcranFilm/cadre.html,consulté le 03 octobre 2016 à 17h46.

6- Mélanie, G. (s.d.). TD 2011, pdf.

Disponible sur le site : http://docnum.univ-

lorraine.fr/public/SCDPHA_TD_2011_GUYOT_MELANIE.pdf

7- Canada, S. (2000). Recommandation concernant l'utilisation des

appareils de radiographie dentaire :radioprotection dans l'exercice de la dentiserie,code de sécurité 30. Canada,83p.

Disponible sur le site : http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/pubs/radiation/99ehd- dhm177/indexfra.php

(54)

36

ANNEXES

(55)

37

Annexe1 :

THEME : Impact du développement manuel sur la qualité de l’image et dans la gestion du temps des malades

Les acteurs impliqués dans l’acquisition du matériel et des consommables?

1- Quels sont les acteurs impliqués dans l’achat des matériels radiologiques ?

C/SAAE C/SAF Comptable Magasinier Technicien Médecin radiologue

Les conditions de travail en chambre noire

2- Le service dispose-t-il d’un agent d’entretien pour le nettoyage des locaux ?

Oui Non

3- L’entretien périodique du climatiseur pour maintenir constante la température au sein de la chambre noire est-il effectif ?

Oui Non 4- Le service dispose de quel type de développement ?

Manuel Automatique

5- Les cadres porte-films sont-ils utilisés pour développer les films ? Oui Non

6- Si non pourquoi ?

(56)

38

...

...

...

...

7- Le développement manuel ralentit-il la réalisation des examens radiologiques ?

Oui Non 8- Fermez-vous les bacs à solution après utilisation ?

Oui Non Pas toujours

9- Est-ce que le bac de rinçage des clichés après le développement des films est régulièrement nettoyé ?

Semestrielle Trimestrielle Autre

10- Est-ce que les conditions de développement des films sont respectées ?

Oui Non

11- Les conditions de travail des techniciens sont-elles bonnes ? Oui Non

12- si non pourquoi ? Parce

que………

………...

(57)

39

………

………

………

………

La qualité du consommable

13- Comment sont contrôlées les fournitures achetées ?

Vérification de la date de péremption Contrôle sensitométrique Autres

14- La date de péremption des films est-elle vérifiée avant la réception ?

Oui Non

15- Les formats de films servis ont-ils la même sensibilité?

Oui Non

16- On note plusieurs marques de films, parmi ces marques laquelle est la plus utilisée ?

AGFA CEA KODAK GAF FUJI

17- Quelle est la sensibilité des écrans de cassettes que vous utilisez ?

Haute Moyenne Basse

(58)

40

18- Quel type de solution de développement utilisez-vous ? Révélateur Fixateur

Liquide Poudre Liquide Poudre

19- Quel est le délai d’utilisation des solutions de développement ?

5-15jours 15-30jours 30 jours et plus Au besoin

20- Avec quels appareils mesure-vous la sensibilité des écrans ?

………

………

………

………

………

………

21- Quel est le temps pour la vérification de la sensibilité des écrans ?

2 mois 3 mois 4 mois 6 mois Rien

22- Sur quel critère vous basez-vous pour le renouvellement des solutions ?

En fonction du temps En fonction du nombre de clichés développés

23- Pensez-vous que la longue conservation des solutions a d’impact sur la qualité des clichés ?

Oui Non

(59)

41

Si oui lesquels ?

………

………

………

………

………

……….

24- Quelle est la durée moyenne de révélation d’un film au niveau de votre laboratoire de développement ?

30s 1mn 2mn 3mn A Autres

25- Quelle est la durée moyenne de fixation d’un film au niveau de votre laboratoire de développement

1mn 2mn 3mn 6mn Autres

26- Quelle est la durée moyenne du développement du film dans le bain d’arrêt final ?

1s 2s 3s Autres

27- La qualité des clichés est-elle conservée après le développement ? Oui Non

Si non quel est l’aspect du film ?

………

………

………

(60)

42

………

………

………

28- Après combien de temps constatez-vous cela ?

………

………

………

………

………

………

29- Obtenez-vous des artéfacts sur les clichés à cause du mode de développement ?

Oui Non

30- Etes-vous satisfaits des images issues du développement ? Oui Non

31- Les reprises d’examens sont-elles fréquentes ? Oui Non

32- Les reprises d’examens sont-elles dues au type de développement ? Oui Non

33- Estimation moyenne du rebut mensuel de films du au mode de développement

5 10 15 20 +20

(61)

43

34- Quels sont selon vous les risques reliés à ce type de développement sur les radiogrammes ?

………

………

………

………

………

………

………

………

………

………...

35- Est-ce qu’il arrive que les clichés jaunissent ? Oui Non Parfois

36- Après combien de temps environ ces clichés jaunissent-ils ? Une semaine Un mois Autres

37- Que fait le service pour maintenir constante la qualité de l’image ? Renforcement des solutions Renouvellement des solutions

Reprise des examens Autres

38- Avez-vous des suggestions à faire à l’administration pour satisfaire vos propres ambitions pour le service ?

(62)

44

ANNEXE 2 : Questionnaire pour évaluation de la qualité des examens en Imagerie Médicale :

1- vous êtes demandeur d’examen en Imagerie Médicale quel est votre profil :

Médecin généraliste: Médecin spécialiste : Autres :

2- comment appréciez-vous la netteté des images en radiologie : Excellente : Passable :

Bien: Médiocre :

3- comment appréciez-vous le temps de réalisation de nos examens ? Très long : Rapide :

Long : Lent :

4- L’interprétation de nos clichés est-elle ?

Difficile : Parfois difficile : Facile :

5- Quelles sont vos recommandations pour améliorer nos prestations ? Merci pour votre modeste contribution

(63)

45

TABLE DES MATIERES

LISTES DES ENSEIGNANTS DU DEPARTEMENT D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE ... III DEDICACES ... VI REMERCIEMENTS ... VIII HOMMAGES ... XI LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS ... XIII LISTE DES TABLEAUX ... XIV LISTE DES FIGURES ... XV RESUME : ... XVI ABSTRACT ... XVII Sommaire :... XVIII

INTRODUCTION ... 1

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CADRE DE STAGE ... 3

1.1. PRESENTATION DU CADRE DE STAGE ... 3

1.1.1. Historique ... 4

1.1.2. Organisation de l’Hôpital de Zone de BOKO... 5

1.2. PRESENTATION DU SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE ... 6

1.2.1. Infrastructure ... 6

1.2.2. Ressources humaines ... 9

1.3. FONCTIONNEMENT DU SERVICE ... 9

2.1. OBJECTIFS DU STAGE ... 10

DEUXIEME PARTIE : DEROULEMENT DU STAGE ... 10

2.1.1. Objectif Général ... 11

2.1.2. Objectifs Spécifiques ... 11

2.2. ACTIVITES EFFECTUEES AU COURS DU STAGE ... 11

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES ... 14

(64)

46

2.4. PROBLEMATIQUE ... 16

2.4.1. Objectif général ... 17

2.4.2. Objectifs spécifiques ... 17

TROISIEME PARTIE : ETUDE DU THEME ... 15

3.1. GENERALITES SUR LE THEME ... 18

3.1.1. Définitions ... 18

3.1.2. Principe : ... 19

3.1.3. Les différentes étapes ... 19

3.2. CADRE, MATERIELS ET METHODE D’ETUDE ... 23

3.2.1. Cadre de l’étude ... 23

3.2.2. Matériels ... 23

3.2.3. Méthode d’étude ... 23

3.3. RESULTATS ... 25

3.4. COMMENTAIRES ... 29

CONCLUSION ... 30

SUGGESTIONS ... 32

REFERENCES ... 34

ANNEXES ... 36

TABLE DES MATIERES ... 45

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