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Courbes paramétrées

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Courbes paramétrées

(T. G. 8)

1. (a) L’applicationγ est définie sur toutR. Soittun réel.

On aγ(t+π) = y(t)x(t) = refiR(γ(t)), d’où l’on déduit : d’une part queγ(t+ 2π) = ref2iR(γ(t)) = Id (γ(t)) = γ(t), ce qui montre que la trajectoire de γ vaut celle de γ|[−π,π], d’autre part que Imγ|[−π,π] est la réunion de Imγ|[−π,0] avec sa symétrisée par rapport à iR. Par ailleurs, on a γ(−t) = x(t)y(t) =−γ(t), ce qui montre queImγ|[0,π] est la réunion de Imγ|[0,π2] et de son symé- trisé par rapport à0. On est finalement ramené à étudierγ sur 0,π2 .

Le tableau de variation est immédiat vu les variations connues desin etcos:

p 0 π4 π2

1 ր x(p) 22 ≃0,7

ր 0

1

y(p) ր ց

0 0

.

Puisqueγ(t) = 2 cos 2tcost , on a en particulier :

•γ(0) = 12 , d’où une tangente de pente2en l’origine ;

•γ π4 = 22,0 , d’où une tangente horizontale en π4;

•γ π2 = −20 , d’où une tangente verticale en π2. Il n’y a pas de branche infinie.

On en déduit la trajectoire :

1 0.5

0 -0.5

-1

1

0.5

0

-0.5

-1

x y

x y

(b) L’applicationαest définie surR. Soittun réel.

On aα t+π2 = −YX(T(t)) = rot

π 4

0 (α(t)), ce qui permet de réduire l’étude deαsur −π4,π4 . Par ailleurs, on aα(−t) = X(t)Y(t) = refR(α(t)), donc on peut se restreindre à 0,π4 .

(2)

Le tableau de variation est immédiat vu les variations connues desin etcos:

p 0 π4

1

x(p) ց

1 2

2 ≃0,4

1 2

2 ≃0,4

y(p) ր

0

.

Puisqueα(t) = −3(sin3(cost) sint) cos22tt = (3 sintcost) sincostt , on a en particulier :

•α π4 = 3

2 2

−1

1 , d’où une tangente de pente−1en π4;

•α(0) = 00 , d’où un point stationnaire en0. Regardons la limite en0du vecteur vitesse normalisé.

La vitesse ent vaut

(t)|= (3 sintcost) −cost

sint =|3 sintcost|,

donc le vecteur vitesse normalisé entvaut |αα(t)|(t) = (−cost,sint)qui tend vers(−1,0)lorsquet→0, d’où une tangente horizontale en0.

Il n’y a pas de branche infinie.

On peut alors tracer le support de α:

0.5 0

-0.5

1

0.5

0

-0.5

-1

x y

x y

. (c) On reconnaît, à un facteur 32 près, le paramétrage rationnel du cercle unité privé de(0,−1). Plus

précisément, sirest réel,c(r)est l’image du point 1+r2r2,1−1+rr22 par l’affinité orthogonale d’axeiR et de rapport 32, ou encore l’image du point 32 1+r2r2,1−1+rr22 par l’affinité d’axeRet de rapport 23. La trajectoire decest donc l’image du cercle unité privé de(0,−1) par l’affinité orthogonale d’axeiR et de rapport32, c’est-à-dire l’ellipse de centre0, d’axe focalR, de demi-grand axe 32 et de demi-petit axe1.

(d) L’application ϕ est définie sur tout R. Soit p un réel. Observer la "factorisation" ϕ(p) =

2

2 sin(p+π4)

3

2 cos(2p+π4) .

On aϕ(p+π) = g(p)f(p) = refiR(ϕ(p)), ce qui montre d’une part queϕest2π-périodique (vu queref2iR= Id), d’autre part que la trajectoire deϕvaut celle sur tout intervalle de longueurπunion la symétrisée de cette dernière par rapport àiR. On peut donc ramener l’étude deϕà un intervalle de longueurπ, par exemple sur −4,π4 oùf croît strictement.

(3)

Sur cet intervalle, g est extrémale en −8 et−π8. On rappelle que1 sinπ8 =

2− 2

2 , d’où l’on tire

sin3π

8 = 3 sinπ

8−4 sin3π 8

= 3 2−√ 2

2 −42−√ 2 4

2−√ 2 2

= 2−√

2

2 3− 2−√ 2

= 2−√

2 1 +√ 2

2 ,

d’où les valeurs

f −π

8 = 2√ 2 sinπ

8 = 4−2√

2≃1,1, f −3π

8 = 2√

2 sin −π

8 =− 4−2√

2≃ −1,1, f −5π

8 = 2√

2 sin −3π

8 =− 2−√ 2 √

2 + 2 ≃ −2,6.

On en déduit le tableau de variations :

t −488π4π8 π4

ր 2√ 2≃2,8 ր ≃1.1

f(t) ր 0

ր ≃ −1.1 ր ≃ −3,7

−2√

2≃ −2,8

ր 3√ 2≃4,2

ր 3 ց

g(t) 0 ց

−3 ց ր −3

−3√

2≃ −4,2

.

On aϕ(p) =√

2 2 cos(p+π4)

−3 sin(2p+π4) , d’où en particulier

•ϕ4 = −30 etϕ π4 = −30 , d’où deux tangentes verticales en−4 et π4;

•ϕ8 = =00 etϕπ8 = =00 , d’où deux tangentes horizontales en−8 et−π8. Il n’y a pas de branche infinie.

1en effet,sinπ

8 est la solution positive de l’équationcos 2π

8 = 12s2 d’inconnues

(4)

On peut à présent tracer la courbe Imϕ:

2.5 1.25 0

-1.25 -2.5

4

2

0

-2

-4

x y

x y

.

(e) L’applicationoest définie surR. SoitT un réel. Observer la factorisationo(T) = T(T2−3)

T2(T2−2) . On ao(−T) = −a(Tb(T)) = refiR(o(T)), donc on peut ramener l’étude de oàR+.

On ao(T) = ab(T(T)) = 4T3T32−4T−3 = (T−1) (T+ 1) 4T3 , d’où le tableau de variations :

t 0 1 √

2 √

3 ∞

ր ∞

0 ր 0

a(t) ց ր −√

2≃1,4

−2

ր ∞

b(t) ր 3

0 0

ց ր

−1

.

•Ono(0) = −30 , d’où un tangente horizontale en0;

• on o(1) = 00 , d’où un point stationnnaire en 1. On regarde la limite en 1 du vecteur vitesse normalisé. La vitesse enT vaut

|o(T)|= T2−1 9 + 16T2, d’où o(T)

|o(T)| = (3,4T)

√9 + 16T2

T→1

−→ (3,4) 5 , ce qui montre queImo admet une tangente de pente 43 au pointo(1).

Ces informations permettent de tracer la trajectoire :

(5)

2 1 0 -1 -2

5

3.75

2.5

1.25

0

x y

x y

(f) L’application h est définie sur R π

2Z. Soit χ un réel non multiple de π2. On a alors h(χ) =

1+cotχ 1+tanχ .

Le réelχ+πreste dansR π

2Z, donch(χ+π)fait sens et vauth(χ)parπ-périodicité detan etcot. On peut donc restreindre l’étude dehà un intervalle de longueurπ. Par ailleurs, le réel π2−χ reste dansR π

2Z, donch π2 −χ fait sens et vaut 1+tan1+cotχχ = refh(χ)où ∆désigne la première bissectrice, ce qui montre que l’on peut se ramener sur 0,π4 .

Sur cet intervalle, 1 + tan croît strictement et 1 + cot décroît strictement, d’où le tableau de variation.

Puisque



1 + cotχχ→0

+

−→ ∞ 1 + tanχχ→0

+

−→ 1

, la courbehadmet en 0+ une asymptote verticale d’abscisse1.

De plus, puisqueh(χ) = −sin12χ,cos12χ , on en déduit h π4 = (−2,2), donc hpossède en π4 une tangente de pente−1.

On en déduit la trajectoire deh:

5 2.5

0 -2.5

7.5

5

2.5

0

-2.5

x y

x y

On dirait une hyperbole équilatère centrée en(1,1). Pour montrer cela, on remarque, en notant

X(χ)

Y(χ) les coordonnées de h(χ)chacune dimininuée de1, queX(χ)Y(χ) = cotχtanχ= 1, ce qui montre que la trajectoire Imh est incluse dans l’hyperbole H d’équation (x−1) (y−1) = 1; une étude attentive du le tableau de variation montre par ailleurs que tous les points deHsont atteints, ce qui conclut à l’égalitéImh=H.

(6)

(g) L’applicationf est définie là où le dénominateur1 + Id3ne s’annule pas, i. e.surR\{−1}. Soit δ=−1un réel.

Le réel 1δ reste dansR\{−1}, doncf 1δ fait sens et vaut (après multiplication des numérateurs et dénominateurs par δ3) u(δ)v(δ) = ref(f(δ)) où∆ désigne la première bissectrice, donc on peut ramener l’étude def à]−1,1].

On a

u(δ) = 3 1 +δ3 −3δ 3δ2 1 +δ3 2

= 3 1−2δ3 1 +δ3 2

et v(δ) = 6δ 1 +δ3 −3δ22

1 +δ3 2 = 3δ 2−δ3 1 +δ3 2. Le point 31

2 est un maximum pouruet l’on a

u 1

3

2 = 331

2

1 + 31

2 3 =

33

2 3 2

=√3

22≃1,6et

v 1

3

2 = 3 31

2 2

1 + 31

2 3 =

3

3

22 3 2

=√3

2≃1,3.

On en déduit le tableau de variations

t −1 0 31

2 1

ր √3

22≃1,6 ց

u(t) ր 0 1,5

−∞

v(t) ց 0 ր 1,5

ց √3 2≃1,3

.

•Puisquef(0) = 3 10 , la courbe possède en0une tangente horizontale ;

•puisquef 31

2 = =00 , la courbe possède en 31

2 une tangente verticale ;

•puisquef(1) = 34 −11 , la courbe possède en1une tangente de pente−1.

Puisque|f(δ)|δ→−1

+

−→ ∞, la courbeImf possède une branche infinie en−1+. Or u(δ)v(δ)δ→−1

+

−→

−1, donc la trajectoire possède en−1+une direction asymptotique : celle du vecteur(1,−1). Enfin, puisquev(δ)−(−1)u(δ) = (1+δ)(1−2+3δδ+δ2) = 1−δ+δ2

δ→−1+

−→ −1, la droite d’équationy =−x−1est asymptote en−1+.

(7)

On peut alors tracer la trajectoireImf :

2.5 1.25

0 -1.25

-2.5

2.5

1.25

0

-1.25

-2.5

x y

x y

.

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