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Analyse hilbertienne et de Fourier, examen final du 27 mai 2009

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(1)

Analyse hilbertienne et de Fourier, examen final du 27 mai 2009

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— Premi`ere partie —

On consid`ere un nombre r´eelatel que 0< a≤π et on d´efinit une fonction f sur Ren posant f(x) =a− |x| si |x| ≤a, et f(x) = 0 si |x|> a.

a.Tracer le graphe de f. V´erifier que la fonctionf est int´egrable sur R. Calculer la transform´ee de Fourierfb.

b.On d´esigne par F la fonction 2π-p´eriodique surR qui co¨ıncide avecf sur [−π, π[. Indiquer le graphe de F. V´erifier que F est continue et de classe C1par morceaux sur [−π, π]. D´eterminer la s´erie de Fourier de F. De l’expression de F(0), d´eduire que

πa 2 − a2

4 =

+

X

n=1

1−cos(na) n2 = 2

+

X

n=1

sin2(na/2) n2 .

c.On poseg=f∗f. Montrer quegest nulle en dehors de [−2a,2a]. D´eterminerbg. Montrer que

∀x∈R, g(x) = 8 π

Z

R

sin4(ay/2)

y4 eixy dy.

En d´eduire quegest de classe C2sur R. Montrer queg00(x) =f(x+a) +f(x−a)−2f(x) pour toutx r´eel. Indiquer sur un sch´ema la forme du graphe deg.

— Deuxi`eme partie — Pour toutn∈Z, on d´efinit la fonction ϕn sur Rpar

∀x∈R, ϕn(x) =1[π,π](x) einx.

a.V´erifier queϕn est int´egrable surRet calculer sa transform´ee de Fourier. Montrer que la suite de fonctions (1ϕn)n∈Zest une suite orthonorm´ee dans l’espace L2(R). Quel est le sous-espace vectoriel ferm´e de L2(R) engendr´e par cette suite ?

b.Soit h une fonction de L2(R), nulle en dehors de [−π, π] ; montrer que la fonctionh est ´egale

`

a la limite dans L2(R) de la suite

sn= 1 2π

Xn k=n

bh(k)ϕk,

et que la transform´ee de Fourierbh est ´egale `a la limite dans L2(R) de la suite sbn= 1

2π Xn k=n

bh(k)ϕbk.

c.Dans cette question, on poseh=1[0,π]−1[π,0]. Calculerbh. D´eduire debque pour touty /∈Z, on a

bh(y) =−2 i X

n∈Z\{0}

1−cos(πn) πn

sin(πy−πn) y−n . En d´eduire que pour touty /∈Z,

πtan(πy/2) = 4

+

X

k=0

y

(2k+ 1)2−y2.

(2)

Rappels.

Si 1≤p <+∞, l’espace Lp(Ω,A, µ) est l’espace vectoriel des (classes de) fonctions f r´eelles ou complexesA-mesurables sur Ω telles queR

|f|pdµ <+∞; la norme est d´efinie par

∀f ∈Lp(Ω,A, µ), kfkp=Z

|f(ω)|pdµ(ω)1/p

,

et Lp(Ω,A, µ) est complet pour cette norme. Dans le cas de R, muni de la mesure de Lebesgue, on ´ecrit simplement Lp(R). Si une suite (fn) tend versf dans Lp(R), il existe des sous-suites qui tendent versf presque-partout.

Transformation de Fourier

La transformation de Fourier est d´efinie sur l’espace L1(R) en associant `a toute fonction f int´egrable surRla fonction fbd´efinie par

∀y∈R, fb(y) = Z

R

f(x) eixy dx.

Quandf ∈L1(R), la fonction fbest continue, et elle est born´ee parkfk1. Quandf est continue surR et que f etfbsont int´egrables, on a la formule d’inversion de Fourier

∀x∈R, f(x) = 1 2π

Z

R

fb(y) eixy dy.

Sif etx→xf(x) sont int´egrables surR, la transform´ee de Fourierfbest d´erivable, et sa d´eriv´ee est la transform´ee de Fourier dex→ −ixf(x).

Quandf etg sont dans L1(R), la convolution f∗g est d´efinie pour presque toutx par (f ∗g)(x) =

Z

R

f(x−t)g(t) dt;

la fonctionf∗g est int´egrable surRet sa transform´ee de Fourier est ´egale au produit de fbetg.b L’espace L2(R) est un espace de Hilbert, muni du produit scalaire d´efini par

∀f, g∈L2(R), hf, gi= Z

R

f(x)g(x) dx.

Lorsque g ∈ L2(R), la transform´ee de Fourier Fg ∈ L2(R) est la limite dans L2(R) de la suite (gbn) des transform´ees de Fourier des fonctions int´egrables gn =1[n,n]g. Si g est `a la fois dans L1(R) et dans L2(R), on aFg=bg presque partout. La relation de Parseval affirme que

∀g1, g2∈L2(R), hFg1,Fg2i= 2πhg1, g2i.

L’applicationF est lin´eaire continue de L2(R) dans L2(R).

S´eries de Fourier

Sif est une fonction int´egrable sur [−π, π], on d´efinit sescoefficients de Fourier (cn)n∈Z, (an)n>0

et (bn)n>1 en posant cn(f) =

Z π

π

f(t) eint dt

2π ; an= 1 π

Z π

π

f(t) cos(nt) dt; bn = 1 π

Z π

π

f(t) sin(nt) dt.

Les sommes de Fourier de la fonction f sont donn´ees pour tout entier n≥0 par (Snf)(x) =

Xn k=n

ck(f) eikx= a0

2 + Xn k=1

akcos(kx) +bksin(kx) .

Sif est dans l’espace H = L2([−π, π],dx/(2π)), la suite (Snf) converge versf dans H, c’est-`a-dire

que Z π

π

f(x)−

Xn k=n

ck(f) eikx

2dx 2π →0

quand n→ +∞. Lorsque f est 2π-p´eriodique continue sur R et de classe C1 par morceaux, on sait que

X

n∈Z

|cn(f)|<+∞, et f(x) =X

n∈Z

cn(f) einx pour toutx∈R.

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