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Sur les centres de courbure

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

H ENRI P ILLEUX

Sur les centres de courbure

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 11 (1892), p. 384-386

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1892_3_11__384_1>

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SI H LES CENTRES DE G O U R B I J R E ; P \ R M. HEXRI PJLLKUX,

Ll<*\r d e M . i l l u ' m d t i q u c s s p é c i a l e s <iu lycée L o u i s - l c - G r a n d .

PROBLÈME. — Un angle droit tournant autour de son sommet intercepte sur deux courba S et S' une sé- canle variahle MM7. Trouver le point c ou cette droite touche son enveloppe.

Transformons la figure par polaires réciproques par rapport à un cercle de centre O. On a comme pôle de MM' le sommet mm! d'un angle droit dont les côtés /;/ et m!

sont tangents à deux courbes S et -'. Cherchons la tan- gente à la courbe tracée par ee point.

Par la. Cinématique, on l'obtient ainsi :

Les normales en t et t' donnent un point / qui, joint au point mm', donne la perpendiculaire à la tangente c.

En re\enant à la ligure primitive, on a le point c par la coiibti uction suivante :

Dans le triangle O MM', la tangente en M, la tangente en M' et la droite ON perpendiculaire à O^ coupent res-

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peetivement les cotés opposés en trois points A, A' et N, qui sont une droite I.

Il est donc facile d'avoir ?N au moyen de cette droite et par suite c.

Réciproquement. — Ayante et la tangente en M, on a la tangente en M', car la droite I est alors déterminée par A et N, ce qui donne A'.

Généralisation.— On peut, par une projection, rem- placer les droites rectangulaires issues de O par les rayons homologues de deux faisceaux en involution.

APPLICATIONS. — Centre de courbure, de la podaire d'une courbe.

La normale en M s'obtient par une construction con- nue. Dans le triangle MOI, on a la tangente en M. Donc, si l'on avait la tangente en I, on pourrait avoir le point c où MI touche son enveloppe. Or I trace la podaire de la développée de la courbe S} donc, si l'on a le centre de courbure y de la courbe S, on a la tangente en I et, par suite, le point c par six lignes de construction.

Exemple : Centre de courbure du limaçon de Pas- cal (podaire de cercle). Ici y est le centre du cercle dont on prend la podaire.

Centre de courbure de Vantipodaire d'une courbe.

Ayant c, on peut avoir ±\, par suite A' et par suite y.

Exemple : Coniques (antipodaircs de cercle).

Centre de courbure des coneboïdes.

On a la normale Ml par une construction connue. Si l'on considère le triangle rectangle IOM, on a la tangente

Ann.de Mathemat., 3e*>ene, t \ 1 . (Septembre ity;.) ^J

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en U ; donc pour savoir où MI touche son enveloppe, il sullit de connaître le point ou la tangente en I coupe OM.

On a ce point A' facilement au niojcn du triangle POI dans lequel on connaît la tangente en S et le point y où PI tout lie son enveloppe, A\ant A', on a le point c par la eonstiuction oidinaiie.

Genèialisation. — Au lieu de deux faisceaux en in-

\olution, issus d'un point O, considérons deux faisceaux homographiqu.es dont les rayons doubles sont O J et Oy.

rsous aurons le point c ou MM' touche son enveloppe, en transformant la constiuc lion de la tangente à la courbe lieu des points d'où l'on voit deux couibes sous un angle constant. Cela donne l'énoncé suivant :

La dioite OA', conjuguée de OM' par rappoit à Oi et O/, coupe la tangente en M' en un point A'.

La droite Ox\, conjuguée de OM par rappoit à O Ï et ()ƒ, coupe la tangente en M en un point A.

La droite 0\, conjuguée de Oc par rapport à Oi et 0 / , coupe MM' en un point Ps ; A, A' et N sont en ligne droite.

Ceci s'applique a un angle de grandeur constante loin nant autour de son sommet : Oi etOy sont alors les dioiles isotropes.

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