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0.1 L ensemble C. J.M -La fonction logarithmique - 2bac PC

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(1)

J.M -La fonction logarithmique - 2bac PC

0.1 L’ensemble C

L’ensemble C

Les nombres complexes Th´eor`eme 0.1.1. .

Il existe un ensemble not´e par : C, ces ´el´ements sont appell´es les nombres complexes et v´erifient les propri´et´ees suivantes :

• R⊂C (R est inclus dans C).

• C muni des deux op´erations (+) et (×) qui sont consid´er´ees comme prolongement des op´erations dans R en conservant les mˆemes prori´et´ees.

• L’ensembleC contient un ´el´ement i non r´eel et qui v´erifie : i2=−1.

• Tout ´el´ement z de l’ensemble C s’´ecrit de mani`ere unique sous la forme z =x+yi o`u x et y sont des nombres r´eels.

• Tout ´el´ement de la forme x+yi o`u x et y sont des nombres r´eels est un ´el´ement de C. Remarque 0.1.1. .

On a : N ⊂Z ⊂Q⊂R ⊂C. On n’a pas d’ordre danc C. C ={x+yi/ (x,y) ∈R2}. (∀(x,y) ∈ R2) x+yi =x+iy

La forme alg´ebrique d’un nombre complexe D´efinition 0.1.1. .

• Soit z =x+iy un nombre complexe o`u x et y des nombres r´eels.

L’´ecriture x+iy s’appelle la forme alg´ebrique (ou l’´ecriture alg´ebrique) du nombre complexe z.

Le nombre x s’appelle la partie r´eelle du nombre copmlexe z, on le note par : x=Re(z). Le nombre y s’appelle la partie imaginaire du nombre complexe z, on le note par : x= Im(z).

• Si Re(z) =0 (ie x =0), alors on dit que le nombre z est un nombre imaginaire pure.

L’ensemble des nombres imaginaires pures est d´esign´e par : iR={iy/ y ∈R}.

• Si Im(z) = 0 (ie y=0), alors on dit que le nombre z est un r´eel.

Remarque 0.1.2. .

• Tout nombre r´eel x s’´ecrit de mani`ere unique sous la forme x= x+0i, donc (∀z∈ C): z∈ R⇐⇒ Im(z) =0.

Egalit´e de deux nombres complexes Proposition 0.1.1. .

Deux nombres complexes sont ´egaux si et seulement s’ils ont la mˆeme partie r´eelle et la mˆeme partie imaginaire.

En d’autre terme :

(∀(z,z0) ∈C2) z= z0 ⇐⇒ Re(z) = Re(z0) et Im(z) = Im(z0). Remarque 0.1.3. .

• z= x+iy =0⇐⇒ x= y=0.En d’autre terme : (∀z∈ C) z=0⇐⇒

Re(z) = 0 Im(z) = 0

• x+iy =a+ib ⇐⇒ x=a et y =b.

On en d´eduit que : x+iy 6=a+ib⇐⇒ x 6=a ou y 6=b, d’o`u x+iy6=0⇐⇒ x 6=0ou y6=0. Exemple 0.1.1. .

On consid`ere les nombres complexes z et t tels que : z=x−1+ (y+2)i et t=−2xi+y o`u x et y des nombres r´eels.

(2)

Determinons x et y pour que :z =t.

On a :z =t⇐⇒

x−1= y

y+2 =−2x ⇐⇒

x−y =1 2x+y=−2

Finalement on obtient : z=t⇐⇒





x =−1 3 y=−4 3

0.2 Op´ erations sur l’ensembles des nombres complexes

Op´erations sur l’ensembles des nombres complexes

Toutes les propri´et´ees et les r´egles de calculs dans R restent applicables dans C. Proposition 0.2.1. .

Soient x;y;x0;y0 et λ des nombres r´eels, on a :

• (x+iy) + (x0+iy0) = (x+x0) +i(y+y0).

• (x+iy)×(x0+iy0) = (xx0−yy0) +i(xy0+x0y).

• λ(x+iy) = λx+i(λy). Remarque 0.2.1. .

∀(z,z0) ∈ C2 on a :

Re(z+z0) = Re(z) +Re(z0) Im(z+z0) = Im(z) +Im(z0) et (∀λ ∈R) :

Re(λz) = λRe(z) Im(λz) = λIm(z) Proposition 0.2.2. .

Tout nombre complexe z =x+iy o`u x et y des nombres r´eels admet un ´el´ement oppos´e dans C qui s’´ecrit : −x+i(−y).

On ´ecrit −z=−x+i(−y).

Donc Re(−z) =−Re(z) et Im(−z) =−Im(z) D´efinition 0.2.1. .

La diff´erence z−z0 des deux nombres complexes z et z0 est le nombre complexe z−z0 =z+ (−z0). Remarque 0.2.2. .

Soient z =x+iy et z0 =x0+iy0, alors z−z0 = (x+iy)−(x0+iy0) = (x−x0) +i(y−y0) ce qui signifie que : Re(zz0) = Re(z)−Re(z0) et Im(zz0) = Im(z)−Im(z0).

Les identit´ees remarquables

• (z1+z2)2= z21+2z1z2+z22

• (z1−z2)2= z21−2z1z2+z22

• (z1−z2)(z1+z2) = z21−z22.

En particulier on a : (a+ib)2= a2−b2+2abi,

et(a−ib)2 =a2−b2−2abi et(a+ib)(a−ib) = a2+b2.

• (z1+z2)3= z31+3z21z2+3z1z22+z32

• (z1−z2)3= z31−3z22z2+3z1z22−z32.

• z31−z32 = (z1−z2)(z21+z1z2+z22)

• z31+z32 = (z1+z2)(z21−z1z2+z22).

En g´en´erale : Pour tout (z1,z2) deC et ∀n∈ N, on a :

• zn1−zn2 = (z1−z2)(zn11+zn12z2+...+z1zn22+zn21)

= (z1−z2)k

=n1

k=0

zn1k1zk2 . Remarque 0.2.3. .

• (z1+z2)n =

p=n

p=0Cnpzn1pz2p =

q=n

q=0Cnqzq1zn2q.

La derni`ere identit´e s’appelle la formule du binˆome de Newtone, o`u Cnp = n!

p!(n−p)! = n(n−1....(n−p+1))

p! .

Comme dansR on a : zz0 =0⇐⇒ z=0 ou z0 =0.

(3)

Exemple 0.2.1. .

On consid`ere le nombre complexe t=1+√

3+i(1−√ 3).

Calculer t2, t4; t6; t12n pou tout n∈ N, et ´ecriver les r´esultats sous leurs formes alg´ebriques.

Applications

1)∀z ∈C, on pose f(z) = z2−z+2. D´eterminer tous les nombres complexes z tels que f(z) ∈R. 2) Soient z1 =1−3i et z2 = 3

2 +5i. D´eterminer la forme alg´ebrique du nombre complexe u=z214z1z2+3.

Proposition 0.2.3. .

Soit z =x+iy un nombre complexe non nul tel que x et y sont des nombres r´eels avec x 6=0 ou y 6=0. L’inverse du nombre z est le nombre complexe z1 ou 1

z tel que : 1

z = 1

x+iy = 1

x2+y2(x−iy) = x

x2+y2 −i y x2+y2. Preuve 1. .

Applications

Soit z un nombre complexe diff´erent de −1, montrer que : 1

z+1 ∈ R ⇐⇒ Im(z) = −1. D´efinition 0.2.2. .

Le quotient d’un complexe z sur un complexe non nul z0 est le complexe z

z0 =z× 1 z0 Proposition 0.2.4. .

Soient x, y, x0, et y0 des nombres r´eels tels que x0+iy0 6=0, c’est `a dire que : x0 6=0 ou y0 6=0, on a : x+iy

x0+iy0 = 1

x02+y02[(xx0+yy0) +i(x0y−xy0)]. Remarque 0.2.4. .

• Comme dansR on a : (∀n∈ Z): zn = 1 zn.

• Toutes les propri´et´ees de la puissance dans R restent valables dans C. Applications

1) R´esoudre dansC le syst`eme suivant :

3z−2z0 =−11

iz+ (1+i)z0 =3(4−i) 2) Montrer que l’ensemble des nombres complexes z pour que tel que iz

z−2 soit un r´eel est T ={(x+iy) ∈ C/ (x−1)2+y2 =1et x 6=2}.

0.3 Repr´ esentation g´ eom´ etrique d’un nombre complexe

Repr´esentation g´eom´etrique d’un nombre complexe Affixe d’un point- Affixe d’un vecteur

Image d’un nombre complexe - Affixe d’un point D´efinition 0.3.1. .

Le plan (P) est associ´e `a un rep`ere orthonorm´e directe (O,−→e

1,−→e

2).

• Soit z =x+iy un nombre complexe tel que (x,y) ∈R2. L’unique point M qui a pour coordonn´es (x,y) dans (O,−→

e1,−→

e2) est appell´e image de z, et on ´ecrit M(z).

• Soit M un point de coordon´es (x,y) dans (O,−→e

1,−→e

2).

Le nombre complexe z= x+iy est appell´e Affixe du point M, et on le note par : A f f(M) (et parfois zM).

(4)

0

A I

J

M(z) z=x+iy

x y

Remarque 0.3.1. .

D’apr`es la d´efinition pr´ec´edente, il ´existe une bijection de C vers (P) qui `a z7−→ M(z) et la bijection r´eciproque est d´efinie de (P) vers C qui `a M7−→ A f f(M) (Remarquer que les notations : M(z) et A f f(z) ont le mˆeme sens).

D’o`u l’identification de l’ensemble C et le plan (P),et l’appelation du plan complexe (P) du plan orient´e et muni d’un rep´ere orthonorm´e directe o`u on peut repr´esenter les nombres complexes.

Tout point de l’axe des abscisse est image d’un nombre r´eel, d’o`u l’axe des abscisse est appell´e l’axe r´eel.

Tout point B(0,b) est image d’un nombre complexe pure : A f f(B) =bi, d’o`u l’axe des ordonn´e est appell´e l’axe imaginaire.

Du faite de la bijection ci-dessus, alors deux points M et N sont confondus si et seulement si A f f(M) = A f f(N).

D´efinition 0.3.2. .

Le plan (P) est associ´e `a un rep`ere orthonorm´e directe (O,−→ e1,−→

e2). Soit z =x+iy tels que (x,y) ∈ R2.

Le vecteur −→

u (x,y) (Dans la base (−→ e1,−→

e2)) est appell´e l’image du nombre complexe z , on le note par :

−→

u(z) et le nombre z est appell´e Affixe du vecteur −→

u, on ´ecrit z= A f f(−→

u) et on dit que z est l’affixe du vecteur −→u.

0

u

u

u(z)

e1

e2

Remarque 0.3.2. .

• Soit z un nombre complexe, on a : z= A f f(M) ⇐⇒ z= A f f(−−→

OM).

En d’autre terme, si le nombre z est l’affixe du point M, alors le nombre z est aussi l’affixe du vecteur

−−→OM, de mˆeme si le nombre z est l’affixe du vecteur −→

u, alors le nombre z est aussi l’affixe du point M o`u

−−→OM=−→ u.

• Il y a une bijection entre l’ensemble C et le plan vectoriel (V2),d’o`u :

−→ u =−→

v ⇐⇒ A f f(−→

u ) = A f f(−→ v)

Interpr´etation g´eom´etrique de la somme et la diff´erence et le produit de deux nombres complexes

Dans toute cette partie le plan(P) est associ´e `a un rep`ere orthonorm´e directe (O,−→ e1,−→

e2).

(5)

Proposition 0.3.1. . Si −→

u et −→

v sont deux vecteurs d’affixes respectifs z et z0, alors l’affixe du vecteur −→ u +−→

v est z+z0. En d’autre terme A f f(−→

u +−→

v ) = A f f(−→

u) +A f f(−→ v).

Si M et M0 sont deux points images des nombres complexes z et z0 respectivement, alors l’image du nombre complexe z+z0 est le point S tel que : −→

OS=−−→

OM+−−→

OM0. (C’est `a dire que le quadriplet OMSM0 est un parall´elogramme).

0

M0(z0)

M(z) S(z+z0)

e1

e

2

v

u +

v

u

Remarque 0.3.3. .

• Soit z un nombre complexe et −→u(z) , −→v (−z). L’affixe du vecteur nul −→

O est 0, et on a : z+ (−z) =0, donc d’apr`es la proposition pr´ec´edente

−→ u +−→

v =−→

O, d’o`u −→

v =−−→ u.

Par suite on a : A f f(−−→u) = −A f f(−→u). Soient M(z) et M0(z0).

L’affixe du point O (origine du rep`ere) est z+ (−z), donc −−→

OM+−−→

OM0 =−→

OO=−→

O par cons´equent :

−−→OM0 =−−−→

OM ce qui prouve que le point M0(−z) est le sym´etrique du point M(z) par rapport au point O

0

O

M0(−z) M(z)

e1

e2

−−u

u

Proposition 0.3.2. .

Si M et M0 sont deux points dont les affixes respectifs sont z et z0, alors l’affixe de −−→

MM0 est z−z0. En d’autre terme : A f f(−−→

MM0) = A f f(M0)−A f f(M)

(6)

0

O

M0(z0)

M(z)

−−→MM0(zz0)

Applications

• Soient A, B, C, et D des points du plan leurs affixes respectifs sont a, b, c,et d.

• Montrer que le quadriplet ABCD est un parall´elogramme si et seulement si a+c =b+d.

• Soient A, B, et E des points dont les affixes sont respectivement a=3−4i, b =7−i, et e =1+i, et soit M un point tel que :

−−−→

AM+−→

BM+−→

EM =−→ O

• D´eterminer l’affixe du point E, et qu’elle est la nature du quadriplet ABME.

Preuve 2. .

Proposition 0.3.3. .

Si −→

u est un vecteur d’affixe z, et soit λ un nombre r´eel, alors l’affixe de λ−→

u est : λz.

En d’autre terme : A f f(λ−→

u) = λA f f(−→ u).

Si M est un point d’affixe z, alors l’image du nombre complexe λz est le point P tel que −→

OP =λ−−→

OM

0

λ u(λz) M(z)

u

P(λz)

e

1

e

2

Remarque 0.3.4. .

En utilisant les propositions pr´ec´edentes, on peut prouver la proposition suivante : Proposition 0.3.4. .

Pour tout vecteurs −→ u et −→

v et pour tout nombres r´eelsα et β, on a : A f f(α−→u +β−→v ) =αA f f(−→u) +βA f f(−→v ).

Interpr´etations complexes de l’alignement- Parall´elisme- Barycentre Proposition 0.3.5. .

Soient A, B, et C des points deux `a deux distincts dont les affixe sont respectivement a, b, et c.

Les points A, B, et C sont align´es si et seulement si le nombre complexe c−a

b−a est un r´eel.

Preuve 3. .

Les points A,B et C sont align´es si et seulement si il ´existe un nombre r´eel λ tel que −→

AC=λ−→

AB, et puisque l’affixe du vecteur −→

AB est b−a et l’affixe du vecteur −→

AC est c−a, alors l’alignement des points A, B et C est ´equivalent `a (∃λ ∈R) : c−a =λ(b−a) c’est `a dire que : c−a

b−a ∈R.

(7)

Application

• Montrer que l’ensemble des points M(z) tel que les points B(i) et M(z) et M0(iz) soient align´es est un cercle qu’on determinera.

Proposition 0.3.6. .

Soient A, B, C et D quatres points du plan, dont les affixes sont respectivements zA, zB, zC et zD tels que : A6=B et C 6=D.

• Les droites (AB) et (CD) sont parall`eles si et seulement si le nombre complexe zDzC

zB−zA est un nombre r´eel.

En d’autre terme : (AB)//(CD)⇐⇒ zD−zC

zB−zA ∈ R. Preuve 4. .

Application

On consid`ere les points A(−1) et B(i). Soit z∈ C, et soient M(z) et N(z2).

• D´eterminer l’ensemble des points M tel que : (BM)//(AN). Proposition 0.3.7. .

Soient A et B deux points d’affixe respectifs zA et zB, et soientα et β deux nombres r´eels tels que α+β 6=0.

L’affixe du barycentre G du syst`eme pond´er´e {(A,α);(B,β)} est le nombre complexe zG =αzA+βzB

α+β . Remarque 0.3.5. .

• Si A(zA) et B(zB), alors l’affixe du point I milieu du segment [AB] est : zA+zB

2 .

Remarque 0.3.6. .

• On peut g´en´eraliser la proposition pr´ec´edente au barycentre de plusieurs points c’est `a dire que : si G est le barycentre du syst`eme pond´er´e {(Aii)/ i=1, ....,i =n}, alors l’affixe du barycentre G est :

zG=

i=n

i=1

αizAi

i=k

i=1

αi

Application

Soient A, B et C des points dont les affixes respectifs sont a =3+7i, b =4+5i etc =2+i.

• D´eterminer les affixes respectifs des barycentres G et H des syst`emes pond´er´es {(A, 2);(B, 1);(C, 1)}

et{(A, 1);(B, 2);(C, 1)}, puis d´eterminer l’ensemble des point M du plan tel que : k2−−→

MA+−→

MB+−→

MCk =k−−→

MA+2−→

MB+−→

MCk

0.4 Conjugu´ e d’un complexe

Conjugu´e d’un complexe D´efinition 0.4.1. .

Soit z =x+iy un nombre complexe o`u x et y sont des nombres r´eels.

Le nombre complexe x−yi s’appelle le conjugu´e du nombre complexe z, on ´ecrit z =x+iy =x−iy. C’est `a dire que : z =Re(z)−iIm(z).

Remarque 0.4.1. .

Le conjugu´e de z est z et le conjugu´e de z est z Proposition 0.4.1. .

Soit z un nombre complexe.

Les points M(z) et M0(z) (dans le plan complexe) sont sym´etriques par rapport `a l’axe des abcsisses (l’axe r´eel) .

(8)

O 0

M(z)

M0(z)

Proposition 0.4.2. .

1) Pour tout nombre complexe z =x+iy o`u x et y sont des nombres r´eels on a : zz=x2+y2. En d’autre terme on a : zz = (Re(z))2+ (Im(z))2.

2) (∀z∈ C): zz∈R Application

Pour tout z∈ C− {1}, on pose : f(z) = i(1+z)

1−z , et soit dans le plan complexe le point M d’affixe z. D´eterminer l’ensemble des points M(z) tel que : f(z)∈ iR.

Proposition 0.4.3. .

Pour tout z ∈C, on a : z+z=2Re(z) et z−z=2iIm(z).

• z∈ R ⇐⇒ z= z et z∈ iR ⇐⇒ z=−z.

Proposition 0.4.4. .

∀(z,t) ∈ C2 et ∀λ ∈R, on a :

• z+t =z+t •- zt =zt •- λz=λz.

• Si t 6=0, alors 1 t = 1

t •- Si t 6=0, alors z t

= z t.

• Si z6=0, alors pour tout nombre entier relatif n on a : (zn) = (z)n. Application

1) soit le nombre complexe j=−1 2 +i

√3 2 .

• Montrer que : (∀n ∈Z) : (j2n−jn) ∈iR.

2) Pour tout nombre complexez, on pose f(z) = (z−2)(z+i), et soit M(z) un point du plan complexe .

• Determiner les ensembles (F) = {M(z)/ f(z) ∈ R} et(G) ={M(z)/ f(z)∈ iR}. 3) R´esoudre dansC l’´equation : z = (1−i)z+3+2i.

Remarque 0.4.2. .

On consid`ere un polynˆome dans C : P(z) = anzn+an1zn1+...+a1z+a0 avec an,an1, ...,a1,a0 des nombres r´eels et z un nombre complexe.

• P(z) = anzn+an1zn1+...+a1z+a0

=anzn+an1zn1+....+a1z+a0.

Et comme zp = (z)p et ap =ap, alors P(z) = an(z)n+an1(z)n1+...+a1(z) +a0, d’o`u on obtient : P(z) = P(z).

• Siα est un nombre complexe tel que P(α) =0, alors : P(α) = P(α) = 0. C’est `a dire que : Siα est une racine d’un polynˆome `a coefficient r´eels, alorsα est aussi une racine de ce polynˆome.

0.5 Module d’un nombre complexe

Module d’un nombre complexe D´efinition 0.5.1. .

Soit z =x+iy un nombre complexe tel que x et y des nombres r´eels.

Le module d’un nombre complexe z est le nombre r´eel positif qu’on note par |z| et qui est d´efini par :

|z| =√

zz=px2+y2.

(9)

Exemple 0.5.1. .

• |12+5i|=p(12)2+ (−5)2 =√

169=13 et |3+5i| =√

32+52 =√

34 et | −3i| =p(−3)2 =3. Proposition 0.5.1. .

Soit z un nombre complexe et soient M et −→u ces images, on a :|z| =OM et |z| =k−→u k. Proposition 0.5.2. .

Soient M et N deux points dont les affixes respectifs sont z et z0, alors N M=k−−→

N Mk =|z−z0|. Applications

1) D´eterminer et construire l’ensemble (H) des points M(z) tel que |z+2|=|z+4i|. 2) D´eterminer l’ensemble des points M(z) tel que : |z| <|z+2−2i|.

3) Montrer que : (∀z ∈C) : |z−1| =2|z+1| ⇐⇒ |3z+5| =4, puis determiner l’ensemble des points M(z) tel que : |z−1| =2|z+1|.

Proposition 0.5.3. .

Pour tout nombres complexes z et t on a :

1) |Re(z)| ≤ |z| et |Im(z)| ≤ |z| 2)- |z|=0 ⇐⇒ z=0 3) |z×t|=|z| × |t|.

4) |z| =|z| =| −z| =| −z| 5)- Si t6=0 alors 1 t = 1

|t| et z t = |z|

|t|. 6) Si z6=0 alors pour tout nombre entier relatif n : |zn| =|z|n

Preuve 5. . Applications

1) D´eterminer le module du nombre complexe t = (p2−√

2+ip 2+√

2)16. 2) D´eterminer tous les nombres complexes tels que : |z|2− |z−iz|=|z|.

3) Soit F une application du plan complexe(P) vers (P) et qui fait associ chaque point M d’affixe z 6=i

`

a un point M0 d’affixe f(z) = 1−iz z−i .

• Montrer que quand M varie sur un cercle (C) de centre A(i) et de rayon 4, alors le point M0 varie sur un cercle (C0) qu’ on determine ces caract´e ristiques.

Proposition 0.5.4. .

Pour tout nombres complexes z et t on a : |z+t| ≤ |z|+|t| Preuve 6. .

Montrons que :|z+t| ≤ |z|+|t|.

|z+t|2 = (z+t)(z+t) = (z+t)(z+t) = zz+zt+tz+tt

=|z|2+zt+tz+|t|2.

Montrons que : zt+tz≤2|z||t|.

On a : zt+tz= zt+zt=2Re(zt) et on sait que Re(zt) ≤ |Re(zt)|. C’est `a dire que : zt+zt ≤2|z||t|.

D’o`u : |z|2+zt+tz+|t|2 ≤ |z|2+2|z||t|+|t|2= (|z|+|t|)2. Donc |z+t|2 ≤(|z|+|t|)2. Conclusion : |z+t| ≤ |z|+|t| .

Application

• Calculer le module de z dans les cas suivants : 1)z = (1−i)31

2+

√3 2 i100

.

2)z =

2 2 +

2 2 i

i (3−4i)2 . Exercice 1. .

Soit z ∈C−ni 2

o

, et on consid`ere le nombre complexe u = z+2i 2z+i. - Montrer que : |u| =1⇐⇒ |z| =1.

Preuve 7. .

(10)

0.6 La forme trigonom´ etrique d’un nombre complexe non nul

La forme trigonom´etrique d’un nombre complexe non nul Argument d’un nombre complexe non nul

D´efinition 0.6.1. .

Soit z ∈C et le point M image de z.

Toutes mesure de l’angle orient´e (−→\ e1,−−→

OM) est appell´e argument du nombre complexe z. Remarque 0.6.1. .

• On sait que siα est une mesure de l’angle (−→\ e1,−−→

OM), alors tout nombre de la forme α+2kπ (k ∈Z) est aussi une mesure de l’angle (−→\

e1,−−→

OM).

Donc siα est un argument de z alorsα+2kπ (k∈ Z) est aussi un argument de z.

On ´ecrit : arg(z)≡α[2π] ou arg(z) =α+2kπ. Exemple 0.6.1. .

• Determiner les arguments des nombres suivants : 2;−3; 3i;−2i; 1+i; 1−i; 1+3i. Soient A;B;C;D;E;F;G leurs images respectivement.

arg(2) ≡(−→ e1,−→

OA)[2π]≡0[2π]

• arg(−3) ≡(−→ e1,−→

OB)[2π] ≡π[2π]

• arg(3i)≡(−→ e1,−→

OC)[2π] ≡ π 2[2π]

• arg(−2i)≡(−→ e1,−→

OD)[2π]≡ −π 2[2π]

• arg(1+i)≡(−→ e1,−→

OE)[2π] ≡ π 4[2π]

• arg(1−i)≡(−→ e1,−→

OF)[2π]≡ −π 4[2π]

• arg(1+3i) ≡(−→ e1,−→

OG)[2π]≡α[2π] avec tan(α) = 3 Remarque 0.6.2. .

1) z ∈R+ ⇐⇒ arg(z)≡0 [2π]. 2) z ∈R ⇐⇒ arg(z)≡π [2π]. 3) z ∈ iR+ ⇐⇒ arg(z) ≡ π

2 [2π]. 4) z ∈ iR ⇐⇒ arg(z) ≡ −π

2 [2π]. 5) z ∈R+ ⇐⇒ arg(z) =kπ (k∈ Z). 6) z ∈R ⇐⇒ arg(z) = π

2 +kπ (k ∈Z).

Forme trigonom´etrique d’un nombre complexe

Soit z∈ C et soitθ son argument et r son module :|z| =r et arg(z)≡θ [2π] et soit M l’image de z.

On a :OM =|A f f(M)| =|z| =r.

Les coordonn´ees de M sont(rcos(θ),rsin(θ)) alors : A f f(M) = rcos(θ) +irsin(θ) = z donc z=r(cos(θ) +isin(θ))

Th´eor`eme et d´efinition 0.6.1. .

Tout nombre complexe z non nul s’´ecrit d’une mani`ere unique sous la forme z=r(cos(θ) +isin(θ)) o`u

|z| =r et arg(z) ≡θ [2π].

Cette ´ecriture s’appelle la forme trigonom´etrique du nombre complexe z et on ´ecrit : z= [r,θ]. Remarque 0.6.3. .

1) Le complexe z =0 n’a pas d’argument par suite pas de forme trigonom´etrique.

2) Si z= [r,θ] et le point M, l’image de z, alors le couple (r,θ) s’appelle le couple de coordonn´es polaires du point M.

Remarque 0.6.4. . 3)- [r,θ] = [r00] ⇐⇒

r=r0 θ≡θ0 [2π]

(11)

C’est `a dire que : z =z0 ⇐⇒

|z|=|z0|

arg(z) ≡arg(z0 [2π])

4)- Soit z= a+ib∈ C, pour determiner la forme trigonom´etrique du complexe z on proc´ede comme suit :

z= a+ib=√

a2+b2 a

√a2+b2 +i b

√a2+b2

et on a : a2

a2+b2 + b

2

a2+b2 =1. Donc il ´existe un nombreα tel que :

cos(α) = √ a

a2+b2 et sin(α) = √ b a2+b2. D’o`u :

z =pa2+b2(cos(α) +isin(α)) Proposition 0.6.1. .

Soit z =a+ib∈ C.

La forme trigonom´etrique de z est z=r(cos(α) +isin(α) o`u r=√

a2+b2 et cos(α) = √ a

a2+b2 et sin(α) = √ b a2+b2. Applications

Exercice 2. .

• D´eterminer la forme trigonom´etrique des nombres complexes suivants.

1) z =5; on a :|z| =5 et arg(z) ≡0[2π], donc z = [5, 0]. 2) z =−3 on a : |z|=3 et arg(z)≡π [2π], donc z = [3,π]. 3) z =2i on a : |z| =2 et arg(z) ≡ π

2 [2π], donc z=h2,π 2 i

. 4) z =−3i on a : |z| =3 et arg(z) ≡ −π

2 [2π] donc z=h3,−π 2 i

. 5) z =1+i√

3 on a : |z| =2 et arg(z)≡ π

3 [2π] donc z =h2,π 3 i

. 6) z =√

3−i. 7) z =−√

2+√

6i. 8) z =−√

6−i√ 2. 9) z =sin(α) +icos(α) tel queα ∈R. 10) z =−sin(α)−icos(α) tel queα ∈R.

11) z =a(cos(α) +isin(α)) avec a∈ R etα∈ R. Remarque 0.6.5. .

Si a>0 et z= a(cos(α) +isin(α)) alors z= [a,α]. Exercice 3. .

Soit z =1+cos(α) +isin(α) avecα ∈ [0, 2π].

• D´eterminer le module et l’argument de z. Preuve 8. .

z=1+cos(α) +isin(α) =2 cos2α 2

+2isinα 2

cosα 2

=2 cosα 2

cosα 2

+isinα 2

. On a : |z|=2

cosα 2

. Etudiant le signe de cosα

2

sur l’intervalle [0, 2π]. cosα

2

=0 =cosπ 2

⇐⇒ α 2 = π

2 +kπ ⇐⇒α =π+2kπ.

On a :α ∈[0, 2π] doncα =π.

• Siα ∈[0,π[,alors cosα 2

>0 d’o`u |z| =2 cosα 2

et donc z=2 cosα 2

cosα 2

+isinα 2

, et z =h2 cosα

2

,α 2 i

. Finalement |z|=2 cosα

2

et arg(z)≡ α 2 [2π].

(12)

• Siα ∈]π, 2π],alors cosα 2

<0 d’o`u |z|=−2 cosα 2

. Donc z =−2 cosα

2

−cosα 2

−isinα 2

=−2 cosα 2

cos

π+α 2

+isin π +α

2

Et on a : z=h−2 cosα 2

,π+α 2 i

. Finalement |z|=−2 cosα

2

et arg(z) ≡π+α 2 [2π].

• Siα =π, alors |z| =0 c’est `a dire que z=0, donc z n’a pas d’argument.

Argument de z et z Soit z= [r,θ].

On a : z= [r,θ] =r(cos(θ) +isin(θ)) =r(cos(θ)−isin(θ))

=r(cos(−θ)isin(−θ))donc z= [r,−θ].

• arg(z) ≡ −θ [2π]≡ −arg(z) [2π].

On a :−z=−r(cos(θ) +isin(θ)) =r(−cos(θ)−isin(θ))

=r(cos(π+θ) +isin(π+θ)), donc −z = [r,π+θ]. D’o`u : arg(−z) ≡arg(z) +π [2π].

Proposition 0.6.2. .

• [eθ] = [r,−θ] c’est `a dire que arg(z) ≡ −arg(z) [2π].

• −[r,θ] = [r,π +θ] c’est `a dire que arg(−z)≡ arg(z) +π [2π]. Argument et op´erations dans C

Le produit

Soient z = [rθ] et z0 = [r00].

zz0 =r(cos(θ) +isin(θ))r0(cos(θ0) +isin(θ0))

=rr0h

(cos(θ)cos(θ0)−sin(θ)sin(θ0)) +i(cos(θ)sin(θ0)sin(θ)cos(θ0))i

=rr0(cos(θ+θ0) +isin(θ+θ0)) donc zz0 = [rr0,θ+θ0]. D’o`u arg(zz0)≡ arg(z) +arg(z0) [2π].

Proposition 0.6.3. .

[r,θ]×[r00] = [rr0,θ+θ0] donc arg(zz0) ≡arg(z) +arg(z0) [2π] Remarque 0.6.6. .

1) i

=n

i=1

[rii] =hi=n

i=1

ri,i=n

i=1

θii . 2) argi=n

i=1zi

i=n

i=1arg(zi) [2π]. 3) (∀n∈ N) : [r,θ]n = [rn,nθ].

4) (∀n∈ N) : arg(zn) ≡narg(z) [2π] 1

[r,θ] = 1

r(cos(θ) +isin(θ))

= 1

r(cos(θ)−isin(θ)) = 1

r(cos(−θ) +isin(−θ)). Donc : 1

z =h1 r,−θi

, et arg1 z

≡ −arg(z) [2π]. Proposition 0.6.4. .

1

[r,θ] =h1 r,−θi

et arg1 z

≡ −arg(z) [2π]. Remarque 0.6.7. .

(∀n ∈N) : [r,θ]n = 1

[r,θ]n = 1

[rn,nθ] =h1

r,−nθi

Donc [r,θ]n = [rn,−nθ] et arg(zn)≡ −narg(z) [2π]

(13)

Le quotient [r,θ]

[r00] = [r,θ]× 1

[r00] = [r,θ]h1 r0,−θ0i

=hr

r0,θ−θ0i

Donc argz

z0

≡ arg z× 1

z0

[2π] argz

z0

≡arg(z) +arg1 z0

[2π] ≡arg(z)−arg(z0) [2π]. Proposition 0.6.5. .

[r,θ]

[r00] =hr

r0,θ−θ0i

et argz z0

arg(z)−arg(z0) [2π]

Applications

1) D´eterminer la forme trigonom´etrique du nombre complexe z =2i(1−i)4(√ 3+i) 5(√

3−3i)2 . 2) Soient z1 =1+i√

3, z2 =1+i et z = z z.

3) D´eterminer la forme trigonom´etrique des complexes z1 et z2. 4) En d´eduire cos(12π ) et sin(12π ).

Remarque 0.6.8. . [r,θ] = [r,θ+2kπ] Exercice 4. .

On consid`ere le nombre complexe z = 1 2 −i

√3 2 . 1) Calculer z2017.

2) D´eterminer les valeurs du nombre entier relatif n pour les qu’elles zn ∈R. 3) D´eterminer suivants les valeurs du nombre entier naturel n, le complexe : zn. Preuve 9. .

Angle determin´e par deux vecteurs

Soient −→u et−→v deux vecteurs non nuls d’affixes respectifs zu et zv. Soient A et B deux points du plan(P) tels que −→

OA =−→

u et−→

OB =−→ v. A f f(A) = A f f(−→

OA) = A f f(−→

u) = zu. A f f(B) = A f f(−→

OB) = A f f(−→v ) = zv. On a :(−→\u,−→v ) ≡(−→\

OA,−→

OB) [2π].

≡(−→\ OA,−→e

1) +(−→e\

1,−→

OB) [2π].

≡(−→e\

1,−→

OB)−(−→e\

1,−→

OA) [2π].

≡arg(A f f(B))−arg(a f f(A)) [2π].

≡arg(zv)−arg(zu) [2π].

≡arg(A f f(−→v ))−arg(A f f(−→u)) [2π]. Proposition 0.6.6. .

(−→\ u ,−→

v )≡arg(A f f(−→

v ))−arg(A f f(−→

u )) [2π] Cas particuliers

1)(−→\ e1,−→

AB) ≡arg(A f f(−→

AB))−arg(1) [2π]

arg(A f f(B)−A f f(A)) [2π].

≡arg(zB−zA) [2π]. Donc(−→\

e1,−→

AB) ≡arg(A f f(B)−A f f(A)) [2π]. 2)(−→\

AB,−→

CD) ≡arg(A f f(−→

CD))−arg(−→

AB) [2π]

arg(zDzC)−arg(zBzA) [2π]. (−→\

AB,−→

CD)≡argzD −zC

zB−zA

[2π].

(14)

Applications

1) On consid`ere les points A(i), B(z1) etC(z2) tels que z1 et z2 sont des nombres complexes v´erifiant : z2 =iz1+i+1.

• Montrer que le triangle ABC est isoc`ele et rectangle en A.

2) D´eterminer et construire l’ensemble E =nM(z)/ arg(zi)2π

3 [2π]o. Formulle de Moivre et ces applications

Soientθ ∈ R et n∈ Z, [1,θ]n = [1,nθ], c’est `a dire que : (cos(θ) +isin(θ))n =cos(nθ) +isin(nθ). Proposition 0.6.7. .

(∀θ∈ R)(∀n∈ Z): (cos(θ) +isin(θ))n =cos(nθ) +isin(nθ) Applications

Calcule decos(nx) et sin(nx) en fonction decos(x) etsin(x). On a :cos(nx) +isin(nx) = (cos(x) +isin(x))n =k

=n

k=0

Cnk(cosx)k(isinx)nk, d’o`u : cos(nx) = Rehk=n

k=0

Cnk(cosx)k(isinx)nki. sin(nx) = Imhk=n

k=0

Cnk(cosx)k(isinx)nki. Exemple 0.6.2. .

• Calculer cos(5x) et sin(5x) en fonction de cos(x) et sin(x). Symbolisation exponentielle d’un nombre complexe Symbolisation

On d´esigne le nombre complexe [1,θ] par e. e = [1,θ] =cos(θ) +isin(θ).

Remarque 0.6.9. .

[r,θ] = r(cos(θ) +isin(θ)) =re. Donc [r,θ] =re Exemple 0.6.3. .

eiπ4 =cosπ 4

+isinπ 4

=

√2 2 +i

√2 2 .

√3+i=2

√3 2 + 1

2

=2

cosπ 6

+isinπ 6

=2eiπ6. Proposition 0.6.8. .

• ee0 =ei(θ+θ0)e

e0 =ei(θθ0)1

e =e.

• (∀n ∈Z) : (e)n =eeinθ • (e) = e • −e =ee =ei(π+θ) Formules d’EULER

Soit x∈ R (1): eix =cos(x) +isin(x) et (2): eix =cos(−x) +isin(−x) =cos(x)−isin(x). Du (1) + (2), on en d´eduit : 2 cos(x) = eix+eix ⇐⇒ cos(x) = e

ix+eix

2 .

Et du (1)−(2), on en d´eduit :2isin(x) =eix−eix ⇐⇒ sin(x) = e

ixeix 2i . Proposition 0.6.9. .

(∀x∈ R) : cos(x) = e

ix+eix

2 et (∀x ∈R) : sin(x) = e

ix−eix 2i Applications

Lin´earisation d’un polynˆome trigonom´etrique se traduit par l’´ecriture de ce polynˆome en fonction de cos(x) et sin(x).

Exercice 5. .

Lin´eariser le polynˆome : P(x) =cos3(x)sin3(x).

(15)

Remarque 0.6.10. .

M´ethodes de determiner la forme trigonom´etrique de la somme de deux nombres complexes de mˆeme module.

M´ethode 1

e+e = (cos(α) +isin(α)) + (cos(β) +isin(β))

= (cos(α) +cos(β)) +i(sin(α) +sin(β))

=2 cosα+β 2

cosα−β 2

+i2 sinα+β 2

cosα−β 2

=2 cosα−β 2

h

cosα+β 2

+isinα+β 2

i .

= (cos(α)−cos(β)) +i(sin(α)−sin(β))

=−2 sinα+β 2

sinα−β 2

+i2 cosα+β 2

sinα−β 2

=2 sinα−β 2

h−sinα+β 2

+icosα+β 2

i . Remarque 0.6.11. .

M´ethode 2

e+e =eiα+β2 eiα−β2 +eiα−β2

=eiα+β2 ×2 cosα−β 2

=2 cosα−β 2

cosα+β 2

+isinα+β 2

e−e =eiα+β2

eiα−β2 −eiα−β2 .

=eiα+β2 ×2 sinα−β 2

i =2 sinα−β 2

eiπ2eiα+β2

=2 sinα−β 2

ei(α+β+π2 )

=2 sinα−β 2

h

cosα+β+π 2

+isinα+β+π 2

i

0.7 Les racines ni` emes d’un nombre complexe non nul

Les racines ni`emes d’un nombre complexe non nul D´efinition 0.7.1. .

Soit Z ∈C et soit n ∈N− {1}.

On appelle la racine ni`eme ou la racine d’ordre n du nombre complexe Z, tout nombre complexe z tel que zn =Z.

Exemple 0.7.1. .

1) i2=−1 et (−i)2 =−1, donc les nombres i et −i sont les racines d’ordre 2 du nombre complexe −1.

2) 14 =1 et (−1)4 =1 et i4 =1 et (−i)4 =1, les nombres 1,−1,i et −i sont des racines d’ordre 4 du nombre 1

D´etermination des racines d’ordre n

Soit Z =re et soit z =ρe, alors zn =Z ⇐⇒ρneinα =re ⇐⇒

ρn =r nα ≡θ[2π]

⇐⇒

( ρ= √n r α≡ θ

n h2π

n

i ⇐⇒

( ρ= √n r α= θ

n +2kπ

n (k∈ Z)

⇐⇒

( ρ= √n r α= θ

n +2kπ

n k ∈ {0; 1; 2; ....;(n−1)}

=⇒ z= √n rei

θ n+2kπn

/ k∈ {0; 1; ...;(n−1)}

Exemple 0.7.2. .

• D´eterminer les racines d’ordre 3 du nombre complexe Z=−√

2−i√ 2 Images des racines ni`emes

Soit Z =re tel que r >0.

(16)

Les racines ni`emes du complexe Z sont les nombres complexes

zk = √n rei

θ n+2kπn

/k ∈ {0; 1; ...;(n−1)}

Soient M0,M1,....,Mn1 les images respectifs des nombres z0, z1,...,zn1, on a : OMk =|A f f(Mk)| =|zk| = √n

r Donc les points Mk appartiennent au cercle de centre O et de rayon √n

r De mˆeme on a :

(−−→\

OMk,−−−−→

OMk+1) ≡arg(zk+1)−arg(zk) [2π]

θ

n +2(k+1)π

n −θ

n −2kπ

n [2π]≡ n [2π]. Donc l’angle (−−→\

OMk,−−−−→

OMk+1) est constant, par cons´equent les points Mk forment un polygone r´egulier.

Les racines ni`emes de l’unit´e

Determination des racines ni`emes de l’unit´e

Soit z=1 =ei0, donc les racines ni`emes de1 sont les nombres complexesωk = √n 1ei

0 n+2kπn

. Doncωk =ei2kπn /k∈ {0; 1; ....;(n−1)}.

Proposition 0.7.1. .

Les racines d’ordre n du nombre 1 sont les nombres complexes : ωk =ei2kπn /k ∈ {0; 1; ....;(n−1)}

Exemple 0.7.3. .

• Les racines d’ordre 2 de l’unit´e 1 sont les nombres ωk =ei2kπ2 =eikπ/k ∈ {0; 1}. c’est `a dire que ω0=1 etω1 =e =−1.

• Les racines d’ordre 3 du nombres 1 sont les nombres complexes ωk =ei2kπ3 /k∈ {0; 1; 2}. C’est `a dire queω0 =1 et ω1=ei3 =−1

2+i

√3

2 , etω2 =ei3 =−1 2 −i

√3 2 . Conclusion : les racines cubiques de l’unit´e sont 1 et j et j avec j =−1

2 +i

√3 2 . Remarque 0.7.1. .

• j3 =1 • j2 = j • 1+ j+ j=0

Donc • 1+j+j2 =0 et • j2 =−1−j

Les racines d’ordre4 de l’unit´e sont les nombres complexes :ωk =ei2kπ4 =ei2 / k∈ {0; 1; 2; 3} . 1)ω0 =e0 =1 ω1=eiπ2 =i ω2 =e =−1 ω3 =ei2 =−i.

Donc les racines d’ordre 4 de l’unit´e sont les nombres complexes : −1; −i; 1 eti. Soientωk tel que k∈ {0; 1; ...;(n−1)}, les racines ni`emes de l’unit´e, donc on a :

ωk =ei2kπn = (ein )kk1 Proposition 0.7.2. .

Soientωk tels que k∈ {0; 1; ...;(n−1)}, les racines ni`emes de l’unit´e.

k∈ {0; 1; ....;(n−1)} ωkk1 avec ω1 =ein. Donc les racines ni`emes de l’unit´e sont les nombres :

1;ω121; ...;ωn11

2) Soientωk tel que k ∈ {0; 1; ...;(n−1)}, les racines ni`emes de l’unit´e.

ω012+...+ωn1 =1+ω122+....+ωn11

= (1−ω1)(1+ω122+....+ωn11) (1−ω1)

= 1−ωn1

1−ω1 = 11 1−ω1 =0.

(17)

Proposition 0.7.3. .

La somme des racines d’ordre n de l’unit´e est nulle.

Remarque 0.7.2. .

1) Siω est une racine ni`emes de l’unit´e alors ω et 1

ω sont aussi des racines ni`emes de l’unit´e.

2) Siω etω0 sont des racines ni`emes de l’unit´e alorsωω0 et ω

ω0 sont aussi des racines ni`emes de l’unit´e.

La relation entre les racines ni`emes de l’unit´e et les racines ni`emes d’un nombre complexe non nul

Soit Z ∈C.

On suppose que a est une racine ni`eme du nombre Z c’est `a dire que an =Z.

• Determination des autre racines ni`emes de Z. zn =Z ⇐⇒ zn =an ⇐⇒ z

n

an =1

, ce qui signifi que z

a est une racine ni`eme de l’unit´e.

C’est `a dire que z

a =ωk tel que k∈ {0, 1, 2, ....,(n−1)}

D’o`u z =aωk avec k∈ {0, 1, 2, ....,(n−1)}. Proposition 0.7.4. .

Soit Z ∈C et a une racine ni`eme de Z.

On determine les racines ni`emes de Z en multipliant a par les racines ni`emes de l’unit´e.

Exemple 0.7.4. .

• Calculer (1+2i)3 et en d´eduire les racines d’ordre 3 du nombre Z=−11−2i Les racines carr´ees d’un nombre complexe non nul

M´ethode trigonom´etrique Soit Z =re avec r>0.

• Determinons les racines carr´ees de Z. z2 =Z ⇐⇒ z2 =re ⇐⇒ z2= (√

r)2e(iθ2)2

⇐⇒

(

z=√ re(iθ2) z=−√

re(iθ2) Donc les racines carr´ees de Z sont √

re(iθ2) et −√ re(iθ2). M´ethode alg´ebrique

1) Si Z= a∈ R+. On a : Z=a = (√

a)2, donc √

a et −√

a sont les racines carre´es de Z.

2) Si Z=−a(a∈ R+). Z =−a=i2(√

a2) = (i√

a)2, donc les racines car´ees de Z sont i√

a et−i√ a.

3)Z =ib(b∈ R+). Z =ib =2ib

2 = (1+i)2 rb

2

=(1+i) rb

2 2

, donc les racines carr´ees de Z sont (1+i) rb

2 et

−(1+i) rb

2.

4) Si Z=−ib(b ∈R+). Z =−ib =−2ib

2 = (1−i)2 rb

2

=(1−i) rb

2 2

, donc les racines carr´ees de Z sont (1−i) rb

2 et

−(1−i) rb

2.

5) Si Z= a+ib avec a6=0 et b 6=0.

Exemple 0.7.5. .

• D´eterminer les racines carr´ees du nombre complexe Z=−3+4i. On pose : z=x+iy avec x et y des nombres r´eels.

On a : |z|=x2+y2 et z2= x2−y2+2xyi, d’o`u : z2 =Z ⇐⇒

z2 =Z

|z|2 =|Z| ⇐⇒

x2−y2 =−3 (1) 2xy =4 (2) x2+y2 =5 (3)

(18)

De (1) + (3) on d´eduit que 2x2 =2 c’est `a dire que x=1 ou x=−1 et du (1)−(3), on d´eduit que : 2y2 =8 c’est `a dire que y=2 ou y=−2 et de l’´egalt´e (2), on a xy =2>0 donc x et y ont le mˆeme signe,

d’o`u :

x=1 y=2 ou

x=−1 y=−2

Donc les racines carr´es de Z sont z=1+2i et −z

0.8 Les ´ equations du deuxi` eme degr´ e

Les ´equations du deuxi`eme degr´e

On consid`ere l’´equation : (E) : az2+bz+c =0 avec a∈ C et (b,c) ∈C2. (E) ⇐⇒ a

z2+ b az+ c

a

=0⇐⇒ z+ b 2a

2

b

2

4a2 + c a =0

⇐⇒ z+ b 2a

2

b

2−4ac

4a2 =0, On pose∆ =b2−4ac donc :(E)⇐⇒ z+ b

2a 2

4a2 =0.

• Si ∆=0, alors (E) ⇐⇒ z+ b 2a

2

=0⇐⇒ z =− b 2a. D’o`u S=nb

2a o

.

• Si ∆6=0, alors∆ a deux racines carr´es u et −u (E) ⇐⇒z+ b

2a 2

u

2

4a2 =0⇐⇒ z+ b 2a + u

2a

z+ b 2a− u

2a

=0 Donc : (E) ⇐⇒ hz+ b

2a + u 2a

=0 o`u z+ b

2a − u 2a

=0i

⇐⇒ z = −b−u

2a ou z= −b+u 2a . D’o`u S=n−b−u

2a , −b+u 2a

o . Proposition 0.8.1. .

Soit l’´equation az2+bz+c =0 avec (a,b,c)∈ C×C2, et soit =b2−4ac. 1)- Si ∆=0, alors l’´equation admet une seule solution : z=− b

2a. D’o`u S=nb

2a o

2)- Si Si ∆ 6=0, alors ∆ a deux racines carr´es u et −u, et l’´equation admet deux racines distinctes : z1 = −b−u

2a et z2 = −b+u 2a . Remarque 0.8.1. .

1) On consid`ere l’´equation : (E) : az2+bz+c =0 avec (a,b,c) ∈C×C2.

Si z1 et z2 sont les racines de l’´equation (E), alors :

z1+z2 =−b a z1z2 = c

a

2) Soit l’´equation : az2+2b0z+c=0. Pour r´esoudre cette ´equation on utilise le discriminant r´eduit ;

0 =b02ac.

• Si ∆0 =0, alors l’´equation admet une racine unique z =−b

0

a.

• Si ∆0 6=0, alors l’´equation admet deux racines distinctes : z1 = −b0−u

a et z2 = −b0+u

a avec u est une racine carr´ee de ∆0. Application

• R´esoudre dansC les ´equation : 1)z2+z+1 =0.

2)(2+i)z2−(3+2i)z+1− i 2 =0.

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