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B.´Etudedelalimitationtransversaled’unfaisceaulumineux A.Propagationetd´ecompositionenondesplanesd’unchamp´electrique Probl`emen 1–Faisceaugaussien Devoirsurveill´edeSciencesPhysiquesn 7du10-03-2022

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(1)

Devoir surveill´ e de Sciences Physiques n

7 du 10-03-2022

— Dur´ee : 4 heures. Solutions —

Calculatrice interdite

Probl` eme n

o

1 – Faisceau gaussien

X MP 2020

A. Propagation et d´ ecomposition en ondes planes d’un champ ´ electrique

1.Dans le vide, on a divE~ = 0 , −→rot ~E=−∂ ~∂tB , divB~ = 0 et −→rot ~B=µ0ε0∂ ~E

∂t . 2. On utilise la relation −→rot−→rot ~E = −−→

graddivE~ −∆E. Comme div~ E~ = 0 dans le vide, on en d´eduit que

−→rot−→rot ~E=−∆E~ =−→rot(−∂ ~∂tB) =−∂t(−→rot ~B). En utilisant l’´equation de Maxwell-Amp`ere−→rot ~B =µ0ε0∂ ~E

∂t, on trouve : ∆E~ =µ0ε02E~

∂t2 . Cela permet de donner l’expression de la c´el´erit´e de la lumi`ere dans le vide : c=µ10ε0.

3. L’´equation dite de Helmholtz s’obtient tr`es facilement car ∂t2E2~ = −ω2E~ et car la factorisation par exp(−iωt) est possible. On arrive bien `a : ∆E(~r) +~ ωc22E(~r) =~ ~0 .

4.On a ∆E~ =~ey(∆E(x, z)) exp(−iωt) avec ∆ = ∂x22 +∂z22 puisque la coordonn´eey n’intervient pas dans le probl`eme. D’apr`es la d´ecomposition du paquet d’ondes, on peut ´ecrire queE(x, z) =R+

−∞ E(α, z) exp˜ iαx. D’apr`es les propri´et´es de l’int´egration et des op´erations de d´erivation, on peut d´eriver sous l’int´egrale pour obtenir : 2E(x,z)∂x2 =R+

−∞ E(α, z)˜ 2(exp∂x2iαx)

. Cela donne 2E(x,z)∂x2 =R+

−∞ −α2E(α, z) exp˜ iαx. On fait de la mˆeme fa¸con pourzet on obtient 2E(x,z)∂z2 =R+

−∞

2E(α,z)˜

∂z2 expiαx. On peut alors rassembler les trois termes dans l’´equation de Helmholtz pour arriver `a l’´equation : R+

−∞[2E(α,z)˜∂z2 + (ωc22 −α2) ˜E(α, z)] expiαx = 0.

Cette ´equation ´etant vraie ∀x, on aura une validit´e∀α de 2E(α,z)˜∂z2 + (ωc22 −α2) ˜E(α, z) = 0 . Cela correspond bien `a l’´equation attendue qui poseγ22

c2 −α2.

5. Rappelons que αest un r´eel et par cons´equent α2 est aussi r´eel. Comme ωc22 est un r´eel positif, pour γ soit aussi un r´eel, il faut que son carr´e soit un r´eel positif. γ = γ lorsque α < ωc . Dans ce cas de figure, les solutions de l’´equation diff´erentielle sont harmoniques, ce que nous ´ecrirons en complexes selon ˜E(α, z) = A(α) expiγz +B(α) exp−iγz. γ est un imaginaire pur lorsque ωc22 −α2 < 0. Avec la forme propos´ee par l’´enonc´e, on arrive ˜E(α, z) =A(α) exp−δz+B(α) expδz. Dans le cas d’un milieu illimit´e enz >0 ce qui est apparemment le cas dans le probl`eme, la solution expδz divergerait puisque δ >0. On ne peut l’accepter, ce qui provoque B = 0. Le cas d’un milieu amplificateur n’´etant pas tr`es courant, on ne gardera que la forme d´ecroissante de type effet de peau enz. On prendra garde au fait que la notation habituelle pour l’´epaisseur de peau estδ alors qu’ici, l’´epaisseur de peau est 1δ. On retiendra donc : ˜E(α, z) =A(α) exp−δz .

6.La forme propos´ee montre que le paquet d’ondes est constitu´e uniquement d’ondes planes harmoniques (les ondes amorties sont ´elimin´ees par l’hypoth`ese effectu´ee). La phase d’une onde plane est de la forme g´en´erale expi(~k·~r−ωt). On peut donc identifier~k·~r=αx+γz. Le vecteur d’onde est ~k=α~ex+γ~ez . Comme ce sont des ondes qui se propagent dans le vide, elles v´erifient l’´equation de D’Alembertet la relation de dispersion associ´ee :k2= ωc2222.A(α) est l’amplitude d’une onde plane sinuso¨ıdale.

7.Dans le cas o`uγest imaginaire pur, on a des ondes qui s’´ecrivent par sommation deA(α) exp−γzexpi(αx− ωt). Ce sont des ondes qui se propagent sur l’axeOxavec une amplitude ´evanescente dans le plan perpendiculaire

`a (Ox) selon la variablez.

8.Si l’on se place dans le planz = 0, on d´efinit le champ ´electrique parE(x, z = 0) =R+

−∞ A(α) expiαx. On reconnaˆıt, ici, une transform´ee deFourier, on peut donc prendre la transform´ee deFourierinverse pour arriver `a A(α) =R+

−∞ E(x, z= 0) exp(−iαx)dx.

B. ´ Etude de la limitation transversale d’un faisceau lumineux

9.On peut se placer dans le cadre de l’approximation de l’optique g´eom´etrique lorsque la longueur d’onde est petite devant toute longueur caract´eristique du syst`eme qui interagit avec l’onde. Ici, la fente ´etant consid´er´ee

(2)

comme infinie sur (Oy), il n’y a pas de restriction `a l’emploi de l’Optique g´eom´etrique. par contre sur (Ox), il n’en va pas de mˆeme puisque la taille de la fente est W0. L’optique g´eom´etrique est possible lorsque W0≫λ.

Dans notre cas, on a W0 ≃ 5µm etλ = 0,6µm. La condition attendue n’est pas respect´ee, on va mettre en

´evidence le ph´enom`ene de diffraction .

10.Par ce que nous avons d´emontr´e avant, on peut ´ecrire que A(α) =R+

−∞ E(x, z = 0) exp−iαxdx. Or, le champ ´electrique est E(−x, z = 0) = E0 sur la largeur W0 et nul ailleurs. On peut en d´eduire queA(α) = R+W0/2

W0/2 E0exp−iαxdx = E0 1

[exp−iαW20 −expiαW20]. Le calcul aboutit `a A(α) =W0E0sincαW20 . Cette est maximale en α= 0 (il s’agit de la direction de l’Optique g´eom´etrique) et vautA(α) =W0E0. Ensuite, elle s’annule `a chaque fois que sinαW20 = 0 et donc pourp∈Ztel queαp=pW

0. En ce qui concerne les extrema de la fonction, on peut se contenter d’une r´eponse approch´ee, ils se situent au milieu1de l’intervalle s´eparant deux annulations successives `a l’exception de pic principal de diffraction, c’est-`a-dire pour|p| ≥1. La repr´esentation graphique de la fonction est r´ealis´ee `a la figure 1.

α A(α)

b b b

b

b b b

b b

b b

b

0

W0

W0

W0

W0

W0E0

~k

γ θ α

~ez

~ex

b

Figure1 – Amplitude diffract´ee par la fente

11.Le vecteur d’onde est~k=α~ex+γ~ez, il est repr´esent´e sur la figure 1. L’angleθd´efini par l’´enonc´e est tel que tanθ=αγ. Les annulations deA(α) sont caract´eris´ees parα=pW0 pourp∈Z. Cela correspond aux directions tels que tanθnul = 2pγWπ0. Pour les extrema, il faut prendre les entiers impairs : tanθext = (2p+ 1)γWπ0 pour

|2p+ 1| ≥ 3. Toujours d’apr`es la d´efinition de l’angleθ, on a sinθ= αk aveck= λ puisque c’est la norme du vecteur d’onde. On peut en d´eduire que les directionsθobservent la relation sinθ= αλ. Nous allons consid´erer, en l’absence de pr´ecision de l’´enonc´e, la premi`ere annulation `a droite pourα >0. On a alorsα=W0. On arrive

`a : sinθ= Wλ0 .

12.Dans le cas de l’Optique g´eom´etrique, on observe un point image au foyer image pour le faisceau parall`ele

`a l’axe optique. En ce qui concerne, l’autre faisceau de rayons parall`eles faisant un angleβ par rapport `a l’axe optique, on obtient un point image au foyer secondaire image distant du foyer image de ftanβ ≃fβ . Pour obtenir deux points images, encore faut-il se trouver dans les conditions deGauss qui imposent `aβ d’ˆetre un petit angle :β ≪π.

13.On peut raisonner comme dans la question pr´ec´edente en faisant jouer `a θ le rˆole de l’angleβ que nous avons introduit. On a sinθ ≃θ = Wλ0 et par cons´equent ∆x= fθ =fWλ0. On peut donc trouver la largeur de la tache de diffraction : 2∆x= 24 mm . Cette valeur est d´ej`a cons´equente. Comme nous l’avions pr´evu, la diffraction est notable dans les conditions de l’´etude que nous venons de faire.

C. Source laser et faisceau gaussien

14. On utilise toujours la d´ecomposition du paquet d’onde : EL(x, z) = R+

−∞ A(α) expi(αx+γz). Cela nous permet d’´ecrire que EL(x, z = 0) = R+

−∞ A(α) expiαx. Par transform´ee de Fourier inverse encore une fois, on va pouvoir ´ecrire que A(α) = R+

−∞ E(x, z = 0) exp(−iαx)dx. Dans le cas du laser, cela donne

1. Cette r´eponse n’est pas exacte. En r´ealit´e si l’on d´erive pour rechercher les extrema, on arrive `a l’´equation tanαW20 = αW20 que l’on doit r´esoudre num´eriquement ou appr´ehender par une m´ethode graphique tra¸cant tanαW20 et αW20 en fonction deαsur le mˆeme graphique. On constate du fait de la croissance rapide de la fonction tangente pr`es des multiples impaires deπ/2 que cela revient bien tr`es vite `a situer un extremum au milieu de l’intervalle de deux annulations de sincαW20.

(3)

A(α) =R+

−∞ E0exp−Wx202exp(−iαx)dx.

15. Si z ≫ zR alors on peut ´ecrire que W(z) = W0 z

zR. On a une fonction affine. Dans le cas oppos´e o`u z≪zR, on effectue un d´eveloppement limit´e de la racine :W(z) =W0(1 +2zz22

R). C’est une forme parabolique.

La repr´esentation deW(z) est fournie `a la figure 2.

z W(z)

θ

b b

bW0

0 zR

Figure2 – Repr´esentation deW(z), perception de la largeur du faisceau laser.

Le coefficient directeur de la droiteW(z) =W0 z

zR est dWdz =WzR0. C’est par d´efinition d’une d´eriv´ee, la tangente.

On peut donc ´ecrire que tanθ = WzR0. Dans l’approximation des petits angles, on va trouver θ ≃ WzR0. Avec l’expression donn´ee pourzR, on peut conclure que : θ≃ πWλ0 . Cela fait largement penser `a la diffraction que nous venons d’´etudier.

16. L’intensit´e du faisceau laser est reli´ee au module carr´e du champ ´electrique. On a donc IL(x, z) = β|EL(x, z)|2 = |K(z)|2exp−W2x2(z)2 . En utilisant les expressions fournies par l’´enonc´e, on arrive `a la formule

IL(x, z) = 2βE02r 1 1+zz22

R

exp−W22x2 0(1+zz22

R

) . Si l’on se place `a z fix´e, il n’y a plus qu’une d´ependance en exp−x2 pour faire simple. C’est bien une ´evolution gaussienne. Soyons plus pr´ecis :IL(x, z = 0) = 2βE02exp−2xW022 et IL(x, z=zR) =β√

2E02exp−Wx202. Ces deux intensit´es sont repr´esent´ees en fonction dexsur le graphique de la figure 3.

x IL(x, z)

b

0

Figure 3 – ´Evolution de l’intensit´e laser en sortie du laser (z = 0) et au niveau de la distance deRayleigh (z=zR).

17. Le terme de phase d’une onde sph´erique est de la forme expi(kr−ωt), c’est-`a-dire expikr o`u r est la distance de l’origine au point d’´etude de coordonn´ees (x, y = 0, z). Dans le cas z ≫ |x|, on peut faire l’approximationr =√

x2+z2 =z q

1 + xz22 ≃z(1 +2zx22). Si l’on prend le terme de phase donn´e par l’´enonc´e, on observe que Tϕ = exp(ikz) exp(2R(z)ikx2 ) peut se mettre sous une forme identique puisqu’avec z ≫ zR, on aura R(z) ≃ z `a l’ordre 1. On a donc Tϕ = expikz(1 + 2zx22). Une onde sph´erique est de la forme s(r, t) = s0r0

r expi(kr−ωt). La surface d’onde est une sph`ere de rayon r si l’on ´etudie le point M de coordonn´ee r par rapport `a l’origine. Le rayon de courbure est donc r. Par analogie, on peut voir que r= √

z2+x2 ≃z `a l’ordre 0 enx. On peut dire que le rayon de courbure estz. Pourz≪zR, on peut simplifier pas mal de choses et ´ecrire que W(z) ≃ W0 et queK(z) ≃ E0

√2 expikz. Tout ceci nous fait constater qu’il va apparaˆıtre un terme de phase de type onde plane en expikz mais il faut ˆetre prudent dans la perception de l’onde plane car

(4)

le champ ´electrique ´evolue transversalement, en l’occurrence en fonction dexpuisque le champ ´electrique est : EL(x, z) =E0

√2 exp−Wx202expikz. On trouve quezR≃5 cm pourW0= 100µm etzR≃5 m pourW0= 1 mm.

En TP par exemple, lorsqu’on utilise le laser, on aW0= 1 mm. On l’utilise souvent pour z < zRce qui fait que le mod`ele onde plane est plutˆot adapt´e , le laser diverge peu.

D. Moment dipolaire d’un atome

Mod`ele d’atome : l’´electron ´elastiquement li´e

18. On cherche le champ ´electrique cr´e´e par la boule de rayon R0 charg´ee uniform´ement avec la charge volumique ρ = 4πR3e3

0. Compte tenu de la sym´etrie sph´erique, on trouve des invariances en θ et ϕ lorsqu’on pense le probl`eme, comme il se doit, en coordonn´ees sph´eriques (r, θ, ϕ). La distribution de charge pr´esente deux plans de sym´etrie positives (M, ~er, ~eθ) et (M, ~er, ~eϕ) ce qui fait que le champ ´electrique enM appartient

`

a leur intersection. On a donc E = Er(r)~er. On applique le th´eor`eme de Gauss en choisissant une sph`ere de rayon r < R0. on a v

SE~ ·dS~ = qintε0 . Comme dS~ = r2sinθdθdϕ~er, le calcul du flux est tr`es simple : v

SE~˙dS~ = 4πr2Er = qεint0 . La charge int´erieure estqint34πr3. On arrive donc `a l’´equationEr4πr2= εer3

0R30. Le champ estE~ =Er~er= 4πεe

0R30r~er=4πεe

0R30~r. La force est le produit d la charge de l’´electron par le champ.

On trouve : F~e = −4πεe02R30

~re. La constante de raideur correspondant `a cette force de rappel lin´eaire est : kel= 4πεe2

0R30 . Par analogie, la pulsation propre de cet oscillateur harmonique estω0=q

kel

me. Si l’on effectue une application num´erique pour situer l’ordre de grandeur, on trouve : ω0 ≃ 3×1016rad·s1. On peut en d´eduire la fr´equenceν0 = ω0 = 5×1015Hz et la longueur d’onde associ´ee λ0 = fc0 = 0,06µm = 60 nm. On se situe dans l’UV.

Etablissement du moment dipolaire de l’atome´

19.E(~r) et~ B(~r) varient significativement `~ a l’´echelle de la longueur d’ondeλ= 600 nm. Or, la taille de l’atome est inf´erieure au nanom`etre. On a donc la condition R0≪λ. On peut consid´erer les champs agissant sur l’atome comme uniformes.

20.La masse du noyau de l’atome est vite 2 000 fois plus grande que celle de l’´electron. La force subie par l’´electron est la mˆeme en norme que celle exerc´ee sur le noyau. On peut donc comparer les acc´el´erations de chacun :ae=mFe etano= mFno d’o`u ae≫ano . On peut consid´erer le noyau comme immobile.

21.Le champ magn´etique est responsable de la force −e~v∧B~ qui est de la forme evB. On a affaire `a une onde plane monochromatique dans le vide pour laquelle on observe la relationB= Ec. La force magn´etique est doncFmag =evB=evcE que l’on comparer `aFel =eE. L’´electron soumis `aE ne devient pas relativiste, on a v≪c. Ainsi Fmag≪Fel . On ne conserve que la force ´electrique pour effectuer l’´etude m´ecanique.

22.Dans le r´ef´erentiel galil´een du laboratoire, l’´electron subit son poids que l’on n´eglige, la force de rappel de la part du noyau, une force de frottement fluide et la force due au champ ´electrique de l’onde. On a donc me~r¨e=−e ~E−kel~re−meΓ ˙~re. On obtient l’´equation diff´erentielle : ¨~re+ Γ ˙~re+kmele~re=−e ~mEe0expi(~k·~re−ωt) .

23.En testant la solution harmonique, on arrive `a ~re,0= (kel e ~E0

meω2)+iΓmeω . Cela permet de donner l’expres- sion du moment dipolaire en fonction du temps : d~at = (kelmeeω2E2~)+iΓm0 eωexpi(~k·~r−ωt). On a un moment dipolaire oscillant. Il oscillera avec une plus ou moins grande amplitude en fonction de la pulsationω de l’onde excitatrice.

(5)

Probl` eme n

o

2 – Traitement de surfaces par faisceau laser

Centrale PSI 2012

A. Conductivit´ e complexe du milieu m´ etallique

1.Dans le r´ef´erentiel galil´een du laboratoire, on a md~dtv =−e ~E−e~v∧B~ −mτc~v .

2. On sait que dans le vide, la norme du champ magn´etique est reli´ee `a la norme du champ ´electrique par B = Ec. On peut donc comparer la partie ´electrique de la force de Lorentz `a la partie magn´etique qui sont respectivementeE etevcE. La force magn´etique est tr`es petite devant la force ´electrique lorsque v≪c ce qui correspond au cas des ´electrons non relativistes comme cela est propos´e par l’´enonc´e. Dans ces conditions, la relation de la dynamique estmd~dtv =−e ~E−mτc~v. Cette ´equation peut aussi s’´ecrire d~dtv+τ~vc =−meE.~

3.En r´egime ondulatoire de pulsationω, on a d~dtv =iω~v. Cela permet de relier la vitesse au champ ´electrique par la relation~v=−mc

E~

1+iωτc. La densit´e volumique de courant est d´efinie par~j=−ne~v. On peut donc ´ecrire que~j=γ ~E en posantγ= 1+iωτγ0 c avec γ0= nem2τc .

4.Il faut calculer le termeωτc. On aω=2πcλ , par cons´equent on trouve queωτc= 2πcτλ c = 1,42. Cette valeur est de l’ordre de grandeur de la partie r´eelle du complexe qui vaut 1 dans 1 +iωτc, il est donc bien impossible de faire une approximation dans la conductivit´e complexe. En multipliant haut et bas dans la conductivit´e complexe par le complexe conjugu´e, on arrive facilement `a la formeγ=γ−iγ′′avec γ= 1+ωγ02τc2 etγ′′=1+ωγ0ωτ2τcc2 .

5.En ex´ecutant l’op´erateur divergence sur l’´equation deMaxwell-Amp`ere−→rot ~B=µ0(~j+ε0∂ ~E

∂t), on obtient div~j+ε0∂divE~

∂t = 0. En utilisant l’´equation deMaxwell-Gauss, on trouve alors l’´equation de conservation de la charge div~j+∂ρ∂t = 0 .

6.Avec la d´efinition de la conductivit´e, on aγdivE~ +∂ρ∂t = 0. Cette ´equation conduit `a la forme du premier ordre suivante : ∂ρ∂t + εγ0ρ= 0. La solution complexe est de la forme ρ =ρ0exp−εγ0t. On utilise l’expression complexe deγ pour arriver `a ρ=ρ0exp−γε0texpiγε′′0t. On revient en r´eels selonρ=ρ0exp−γε0t cosγε′′0t. Cela permet d’identifier les deux grandeurs τd =γε00(1 +ω2τc2) etωd=γε001+ωωτ2cτ2

c . 7.On a τd = εγ00(1 +

2c2τc2

λ2 ). On trouve τd= 1,3×1017s . Ce temps est tr`es faible devant la p´eriode de l’onde 1f =λc = 3,5×1014s. En quelquesτd, la charge volumique est nulle et commeτd1f, on peut consid´erer que le conducteur est un milieu localement neutre `a toute date.

8.Les ´equations deMaxwell sont donc divE~ = 0, −→rot ~E=−∂ ~∂tB, divB~ = 0 et−→rot ~B=µ0(γ ~E+ε0∂ ~E

∂t).

9.Compte tenu des valeurs mises en jeu, on peut ´ecrire que|γ| ≃γ0. On compare donc γε00 `a 2πf =ω. Cette comparaison revient `a la mˆeme chose que celle effectu´ee pr´ec´edemment, on constate que γε00 ≃ 1017s1 alors que 2πf ≃1013s1. On va donc se placer dans l’approximation des r´egimes quasi-stationnaires en n´egligeant le courant de d´eplacement. L’´equation deMaxwell-Amp`erese r´eduit donc `a −→rot ~B=µ0γ ~E .

10.On a−→rot−→rot ~E=−−→graddivE~−∆E~ =−∆E~ `a cause de la neutralit´e locale du conducteur d´emontr´ee avant.

D’autre part, on peut ´ecrire que−→rot−→rot ~E=−−→rot ~∂tB =−µ0γ∂ ~∂tE. L’´equation de propagation du champ ´electrique est plutˆot une ´equation de diffusion mais la qualification d’´equation de propagation est quand mˆeme acceptable

`a condition de ne pas la confondre avec une ´equation deD’Alembert. On a ∆E~ =µ0γ∂ ~∂tE . 11.La relation de dispersion est k2=−iµ0γω.

12.On remplacekpar son expression complexe et on obtient facilementE~ =E0~exexpi(ωt−kz+ϕ0) exp−k′′z.

Si on passe en r´eels, on obtient E~ =~exE0exp−k′′zcos(ωt−kz+ϕ0) .

13.On a k2 =−iµ0−iγ′′)ω =−µ0γ′′ω−iµ0γω. Si l’on d´eveloppe l’expression de k2, on obtient aussi k2=k2−k′′2−i2kk′′. La comparaison des deux formes complexes donne alors 2kk′′0γωqui est un r´eel positif. Dans ces conditions, on voit quek et k′′ doivent poss´eder le mˆeme signe : kk′′>0 ;

(6)

B. Aspect ´ energ´ etique

14. On a Π =~ E~ ∧ µB~0 = ~ezE02

µ0ωexp−2k′′zh

kcos2(ωt−kz+ϕ0) +k2′′sin 2(ωt−kz+ϕ0)i

. La moyenne temporelle du vecteur dePoyntingest donc< ~Π>t=~ezkE02

0ωexp−2k′′z. On identifie alors I0 = kE

2 0

0ω . 15.La longueur caract´eristique d’absorption en intensit´e apparaˆıt directement dans l’expression pr´ec´edente, on aLa=2k1′′. On a pos´ek=k−ik′′= ωcn−iωcn′′ d’o`uk′′= ωcn′′. On peut donc ´ecrire que La= 2nc′′ω .

16.Si on consid`ere une surface S normale `a la direction de propagation de l’onde, la puissance volumique dissip´ee dans le volumeSdz estPv(z)Sdz=SI0(exp−2k′′z−exp−2k′′(z+ dz)). On constate donc facilement que Pv(z) =I0

∂(exp∂z2k′′z)

. On trouve alors que Pv(z) = 2k”I0exp−Lza ce qui permet de conclure que : Pv(z) = LI0aexp−Lza .

17.Les lois deDescartesindiquent que tous les rayons sont contenus dans le plan d’incidence que les angles rep´er´es par rapport `a la normale au dioptre v´erifie l’angle de r´eflexion est ´egal `a l’angle d’incidence ir = i1

sans prendre en compte l’alg´ebrisation des angles. Pour la r´efraction, on a la c´el`ebre loi n1sini1=n2sini2 . Si n2 > n1, on ai2 < i1. Le rayon lumineux se rapproche de la normale lorsqu’il entre dans un milieu plus r´efringent.

18.Si l’incidence est normale, les champs sont alors contenus dans le planOxy qui est le plan du dioptre. Les propri´et´es de continuit´e des composantes tangentielles de E~ et normales deB~ imposent que les directions des champs des ondes r´efl´echies et r´efract´ees soient dans le plan Oxy .

19.Comme la surface du conducteur r´efl´echit une partie non n´egligeable. . . de l’intensit´e incidente, la puissance absorb´ee est uniquement fonction de l’intensit´e transmise qui estI0 = (1−R)I0. La puissance volumique absorb´ee est donc Pv(z) = (1LR)Ia 0exp−Lza .

20.On trouveR= 0,915. On constate que seulement 8,5% de la puissance du laser va ˆetre dissip´ee dans le conducteur. La majorit´e de l’´energie est r´efl´echie.

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