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PUILAETCO DEWAAY FUND

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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SICAV

Rapport annuel révisé au 31 DÉCEMBRE 2008

DEWAAY FUND

Société d'investissement à capital variable de droit belge à compartiments multiples Société anonyme

Catégorie OPCVM

(2)

SICAV

Rapport annuel révisé pour l'exercice au 31 DÉCEMBRE 2008

Aucune souscription ne peut être acceptée sur base du présent rapport. Les souscriptions ne sont valables que si elles sont effectuées après la remise à titre gratuit du prospectus simplifié ou du prospectus.

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INFORMATIONS GENERALES SUR LA SICAV 7

RAPPORT DE GESTION 9

RAPPORT DU COMMISSAIRE 22

MENTION DES EMOLUMENTS DU COMMISSAIRE 25

BILAN GLOBALISE 26

POSTES HORS BILAN GLOBALISES 28

COMPTE DE RESULTATS GLOBALISE 29

RESUME DES REGLES DE COMPTABILISATION ET D'EVALUATION 31

APPRECIATION DU RISQUE 33

PUILAETCO DEWAAY BELGIUM

RAPPORT DE GESTION 34

BILAN 37

POSTES HORS BILAN 39

COMPTE DE RESULTATS 40

AFFECTATIONS ET PRELEVEMENTS 42

COMPOSITION DES ACTIFS AU 31 DÉCEMBRE 2008 43

REPARTITION ECONOMIQUE DU PORTEFEUILLE-TITRES AU 31 DÉCEMBRE 2008 47

CHANGEMENTS DANS LA COMPOSITION DES AVOIRS DU COMPARTIMENT 48

TABLEAU DES ENGAGEMENTS RELATIFS AUX POSITIONS SUR INSTRUMENTS DERIVES AU 31 DÉCEMBRE

2008 49

EVOLUTION DU NOMBRE DE PARTS EN CIRCULATION AU 31 DÉCEMBRE 2008 50

PERFORMANCES 51

FRAIS 51

DIAGRAMME EN BATON 52

NOTES AUX ETATS FINANCIERS 53

PUILAETCO DEWAAY HOLLAND

RAPPORT DE GESTION 54

BILAN 56

PUILAETCO DEWAAY FUND Page

(4)

4

COMPOSITION DES ACTIFS AU 31 DÉCEMBRE 2008 62

REPARTITION ECONOMIQUE DU PORTEFEUILLE-TITRES AU 31 DÉCEMBRE 2008 65

CHANGEMENTS DANS LA COMPOSITION DES AVOIRS DU COMPARTIMENT 66

EVOLUTION DU NOMBRE DE PARTS EN CIRCULATION AU 31 DÉCEMBRE 2008 67

PERFORMANCES 68

FRAIS 68

DIAGRAMME EN BATON 69

NOTES AUX ETATS FINANCIERS 70

PUILAETCO DEWAAY HIGH GROWTH EUROPE

RAPPORT DE GESTION 71

BILAN 73

POSTES HORS BILAN 75

COMPTE DE RESULTATS 76

AFFECTATIONS ET PRELEVEMENTS 78

COMPOSITION DES ACTIFS AU 31 DÉCEMBRE 2008 79

REPARTITION ECONOMIQUE DU PORTEFEUILLE-TITRES AU 31 DÉCEMBRE 2008 83

CHANGEMENTS DANS LA COMPOSITION DES AVOIRS DU COMPARTIMENT 84

TABLEAU DES ENGAGEMENTS RELATIFS AUX POSITIONS SUR INSTRUMENTS DERIVES AU 31 DÉCEMBRE

2008 85

EVOLUTION DU NOMBRE DE PARTS EN CIRCULATION AU 31 DÉCEMBRE 2008 86

PERFORMANCES 87

FRAIS 87

DIAGRAMME EN BATON 88

NOTES AUX ETATS FINANCIERS 89

PUILAETCO DEWAAY EUROPE

RAPPORT DE GESTION 90

BILAN 92

POSTES HORS BILAN 94

COMPTE DE RESULTATS 95

AFFECTATIONS ET PRELEVEMENTS 97

COMPOSITION DES ACTIFS AU 31 DÉCEMBRE 2008 98

PUILAETCO DEWAAY FUND Page

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REPARTITION ECONOMIQUE DU PORTEFEUILLE-TITRES AU 31 DÉCEMBRE 2008 103

CHANGEMENTS DANS LA COMPOSITION DES AVOIRS DU COMPARTIMENT 104

TABLEAU DES ENGAGEMENTS RELATIFS AUX POSITIONS SUR INSTRUMENTS DERIVES AU 31 DÉCEMBRE

2008 105

EVOLUTION DU NOMBRE DE PARTS EN CIRCULATION AU 31 DÉCEMBRE 2008 106

PERFORMANCES 107

FRAIS 107

DIAGRAMME EN BATON 108

NOTES AUX ETATS FINANCIERS 109

PUILAETCO DEWAAY EURO PRIME BONDS

RAPPORT DE GESTION 110

BILAN 112

POSTES HORS BILAN 114

COMPTE DE RESULTATS 115

AFFECTATIONS ET PRELEVEMENTS 117

COMPOSITION DES ACTIFS AU 31 DÉCEMBRE 2008 118

REPARTITION ECONOMIQUE DU PORTEFEUILLE-TITRES AU 31 DÉCEMBRE 2008 121

CHANGEMENTS DANS LA COMPOSITION DES AVOIRS DU COMPARTIMENT 122

EVOLUTION DU NOMBRE DE PARTS EN CIRCULATION AU 31 DÉCEMBRE 2008 123

PERFORMANCES 124

FRAIS 124

DIAGRAMME EN BATON 125

NOTES AUX ETATS FINANCIERS 126

PUILAETCO DEWAAY DOLLAR BONDS

RAPPORT DE GESTION 127

BILAN 129

POSTES HORS BILAN 131

COMPTE DE RESULTATS 132

PUILAETCO DEWAAY FUND Page

(6)

6

CHANGEMENTS DANS LA COMPOSITION DES AVOIRS DU COMPARTIMENT 138

EVOLUTION DU NOMBRE DE PARTS EN CIRCULATION AU 31 DÉCEMBRE 2008 139

PERFORMANCES 140

FRAIS 140

DIAGRAMME EN BATON 141

NOTES AUX ETATS FINANCIERS 142

PUILAETCO DEWAAY FUND Page

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INFORMATIONS GENERALES SUR LA SICAV Organisation de la SICAV

PUILAETCO DEWAAY FUND est une société d'investissement à capital variable ("SICAV") de droit belge, constituée le 14 mai 1991 sous forme de société anonyme, ayant opté pour des placements répondant aux conditions de la directive 85/611/CEE et régie, en ce qui concerne son fonctionnement et ses placements, par la loi du vingt juillet deux mille quatre relative à certaines formes de gestion collective de portefeuilles d’investissement.

Siège social

avenue Herrmann Debroux, 46, B-1160 Bruxelles

Numéro d’Entreprise : 0444.073.819 Date de constitution de la Société 14 mai 1991

Conseil d'Administration Président

S.A. PUILAETCO DEWAAY PRIVATE BANKERS N.V.,

représentée par Monsieur Amaury de Laet Derache, Administrateur – délégué de la S.A. PUILAETCO DEWAAY PRIVATE BANKERS N.V., Administrateurs

SPRL TEAMFINANCE,

représentée par Monsieur Albert Van Houtte, gérant de la SPRL TEAMFINANCE, Administrateur indépendant, Monsieur Yves De Poorter,

Directeur Adjoint du département Finance & Administration de la S.A. PUILAETCO DEWAAY PRIVATE BANKERS N.V.,

Monsieur Xavier Hannaerts,

Directeur Adjoint du département Private Banking de la S.A. PUILAETCO DEWAAY PRIVATE BANKERS N.V.,

Monsieur Benoît Timmermans,

Directeur Adjoint du Service Juridique de la S.A. PUILAETCO DEWAAY PRIVATE BANKERS N.V.,

Monsieur Samuel Melis,

Administrateur indépendant, gérant statutaire de la SPRL FIMACS.

Personnes physiques chargées de la direction effective:

Monsieur Benoît Timmermans, Directeur Adjoint du Service Juridique de la S.A. PUILAETCO DEWAAY PRIVATE BANKERS N.V.,

Monsieur Yves De Poorter, Directeur Adjoint du département Finance & Administration de la S.A. PUILAETCO DEWAAY PRIVATE BANKERS N.V.

Type de gestion :

Société d’investissement autogérée ayant confié à des tiers certaines fonctions de gestion, conformément à l’article 41 de la loi du vingt juillet deux mille quatre relative à certaines formes de gestion collective de portefeuilles d’investissement.

Commissaire :

S.C.C. Ernst & Young, Réviseurs d’Entreprises, représentée par Monsieur Philippe Pire, Boulevard d’Avroy, 38, B-4000 Liège.

Groupe financier promouvant la société d’investissement :

S.A. PUILAETCO DEWAAY PRIVATE BANKERS N.V., Avenue Herrmann Debroux, 46, B-1160 Bruxelles.

Dépositaire :

DEXIA BANQUE BELGIQUE S.A., Boulevard Pachéco 44, B-1000 Bruxelles.

Gestion financière du portefeuille :

SA PUILAETCO DEWAAY PRIVATE BANKERS N.V., Avenue Herrmann Debroux, 46, B-1160 Bruxelles.

Gestion administrative et comptable :

- RBC Dexia Investor Services Belgium, Place Rogier 11, B-1210 Bruxelles,

- S.A. PUILAETCO DEWAAY PRIVATE BANKERS N.V., Avenue Herrmann Debroux, 46, B-1160 Bruxelles, qui assure la fonction de domiciliation.

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8

INFORMATIONS GENERALES SUR LA SICAV

(suite)

Distributeurs :

- S.A. PUILAETCO DEWAAY PRIVATE BANKERS N.V., Avenue Herrmann Debroux, 46, B-1160 Bruxelles, - DEUTSCHE BANK (Belgium) S.A., Avenue Marnix, 13-15, B-1000 Bruxelles,

- LELEUX ASSOCIATED BROKERS, rue du Bois sauvage 17, B-1000 Bruxelles.

- VDK (Volksdepositokas) SPAARBANK N.V., Sint Michielsplein 16, B-9000 Gent (à l’exclusion des compartiments Puilaetco Dewaay High Growth Europe et Puilaetco Dewaay Holland).

Liste des compartiments commercialisés :

Actuellement, six compartiments sont ouverts. Veuillez trouver leur dénomination ci-dessous : - PUILAETCO DEWAAY BELGIUM

- PUILAETCO DEWAAY HOLLAND

- PUILAETCO DEWAAY HIGH GROWTH EUROPE - PUILAETCO DEWAAY EUROPE

- PUILAETCO DEWAAY EURO PRIME BONDS - PUILAETCO DEWAAY DOLLAR BONDS

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RAPPORT DE GESTION

Mesdames, Messieurs,

Nous avons le plaisir de vous présenter les comptes annuels arrêtés au 31 décembre 2008 des compartiments de la SICAV PUILAETCO DEWAAY FUND.

1. Information aux actionnaires

PUILAETCO DEWAAY FUND est une société d'investissement à capital variable ("SICAV") de droit belge, constituée le 14 mai 1991 sous forme de société anonyme, ayant opté pour des placements répondant aux conditions de la directive 85/611/CEE et régie, en ce qui concerne son fonctionnement et ses placements, par la loi du vingt juillet deux mille quatre relative à certaines formes de gestion collective de portefeuilles d’investissement.

2. Philosophie d’investissement

La philosophie d’investissement de la sicav PUILAETCO DEWAAY FUND repose sur un objectif de surperformance à long terme au travers d’une sélection individuelle de valeurs. Les principaux critères intégrés dans cette sélection sont:

− Gestion active;

− Analyse fondamentale approfondie;

− Diversification tant géographique que sectorielle;

− Diversification en termes de qualité de crédit;

− Gestion active de la duration;

− Approche sectorielle globale;

− Niveaux de capitalisation boursière;

− Politique de plein investissement (dans les limites fixées par les statuts et la réglementation en vigueur, le compartiment pourra investir à titre accessoire ou temporaire en instruments du marché monétaire, en dépôts et/ou en liquidités).

3. Réorganisation de la société

Le 18 novembre 2008, des Assemblées Générales Extraordinaires ont été tenues tant au niveau des compartiments que de la Société. Il a été décidé des fusions de compartiments reprises ci-dessous :

− Fusion des compartiments Puilaetco Dewaay USA (EUR Hedged) et Puilaetco Dewaay Global Yield par absorption au sein du compartiment Puilaetco Dewaay Europe.

− Fusion du compartiment Puilaetco Dewaay Innovative Healthcare par absorption au sein du compartiment Puilaetco Dewaay High Growth Europe.

− Fusion du compartiment Puilaetco Dewaay Euro Short par absorption au sein du compartiment Puilaetco Dewaay Euro Prime Bonds.

4. Vue d'ensemble des marchés

Récession, pas de dépression.

La crise financière a largement amplifié les effets négatifs de la crise immobilière sur l’économie internationale. Toutes les zones économiques sont touchées mais à des degrés divers. Le mouvement de correction est significatif au niveau des pays développés. Il devrait même se poursuivre durant plusieurs trimestres. Les pays émergents affichent une certaine résistance grâce, notamment, au développement de pôles alternatifs de croissance comme la consommation domestique.

L’année 2009 restera marquée par une conjoncture défavorable et en repli. Actuellement, le consensus des économistes semble encore trop optimiste. Il table sur une nette réduction du niveau d’activité et sur une modeste décroissance de l’activité conjoncturelle au sein des principaux pays développés.

Si ceux-ci seront bel et bien en récession, aucune dépression comparable à celle des années 1930 n’est cependant anticipée. A cette époque, la contraction du niveau du PIB américain avait été impressionnante, le niveau de la production industrielle avait fondu et le taux de chômage explosé.

Actuellement, il n’en est rien.

Des mesures significatives pour endiguer la crise ont été implémentées : un large mouvement de baisse des taux courts, des plans de relance budgétaire et des mesures fiscales. En outre, la contraction du prix de certaines matières premières, comme les produits pétroliers, a été importante, rendant un peu de pouvoir d’achat aux consommateurs.

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10

RAPPORT DE GESTION

(suite)

Taux de croissance du PIB pour les principales zones économiques (en %)

2006 2007 2008e 2009e

Etats-Unis 2,9% 2,1% 1,2% -1,0%

Zone Euro 2,8% 2,6% 1,0% -1,0%

> Allemagne 1,1% 1,1% 1,8% -1,2%

Royaume-Uni 2,8% 3,0% 0,8% -1,4%

Europe centrale

> Russie 7,4% 8,1% 7,2% 5,0%

Asie

> Japon 2,3% 2,0% 0,0% -1,4%

> Chine 10,9% 11,6% 9,9% 8,3%

Am. Latine

> Brésil 3,8% 5,9% 5,2% 2,9%

Etats-Unis : une transition politique au plus mauvais moment.

A l’échelle mondiale, les Etats-Unis représentent près d’un quart du produit intérieur brut (PIB), plus de 40% des encours obligataires, plus d’un tiers des dépenses réalisées en matière de recherche et développement (R&D), et pèsent, sur base des indices MSCI, plus de 50% de la capitalisation boursière.

Ces chiffres parlent d’eux-mêmes : les Etats-Unis revêtent une importance capitale pour l’économie mondiale. Dès lors, la problématique de base se résume de la manière suivante : la récession américaine va-t-elle se transformer en grande dépression caractérisée par une spirale déflationniste ? Tous les ingrédients à un tel cocktail sont présents : chute des prix de l’immobilier et des actifs financiers (actions, obligations, hedge fund, …), crise bancaire et financière, contraction des crédits accordés, hausse significative du chômage, le tout dans un contexte de baisse des prix à la consommation.

En effet, l’inflation va fortement reculer au cours des prochains mois et pourrait même être transitoirement négative dans le courant de l’année 2009 en raison des effets conjugués de la chute du prix du pétrole et de la forte hausse du taux de chômage. L’indice de base est passé de 5,6 % en juillet 2008 à 0,1 % en décembre. L’indice « core », lequel exclu les éléments plus volatils comme les variations de prix des produits énergétiques et alimentaires, reste logiquement plus stable.

(11)

RAPPORT DE GESTION

(suite)

Prix à la consommation

Indice Global

-2 -1 0 1 2 3 4 5 6

c-97 c-98 c-99 c-00 c-01 c-02 c-03 c-04 c-05 c-06 c-07 c-08

USA (%) JAPON (%) EURO (%)

Prix à la consommation (indice « core ») Indice "core"

-1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5

c-97 c-98 c-99 c-00 c-01 c-02 c-03 c-04 c-05 c-06 c-07 c-08

USA (%) JAPON (%) EURO (%)

Un véritable choc déflationniste « à la japonaise » devrait cependant être évité grâce aux mesures prises et mais aussi escomptées. D’une part, un stimulant fiscal devrait être mis en place par le nouveau Président des Etats-Unis. D’autre part, le Président de Réserve Fédérale reste un des grands spécialistes des questions de déflation. Il l’a d’ailleurs démontré en ramenant les taux directeurs à des niveaux proches de zéro. Il devrait également s’engager à les garder à des niveaux bas tout en utilisant des outils non conventionnels de politique monétaire comme la conduite d’une politique quantitative, la gestion de la courbe des taux ou même le rachat des actifs non risqués.

Dans le même temps, les ménages auront bénéficié en 2008 de près de USD 100 milliards de baisses d’impôts, apportant un soutien d’environ un point à leur revenu. En 2009, de nouvelles baisses d’impôts pourraient être décidées mais elles seraient d’une moindre ampleur.

En attendant, la conjoncture fait mine de résistance. Au troisième trimestre, le PIB ne s’est contracté que de 0,5 % en glissement annuel. Certes, il s’agit du plus bas niveau depuis 2001 mais la bonne tenue des dépenses publiques (en période électorale), des stocks et du commerce extérieur permettent de limiter les dégâts. Car, dans le même temps, la consommation privée affichait un recul prononcé (3,1 % en rythme trimestriel annualisé) tandis que les investissements résidentiels poursuivaient leur descente aux enfers (baisse de 19,1 %).

Le marché immobilier poursuit sa correction. Depuis leurs plus hauts niveaux de juillet 2006, les prix dans le résidentiel se sont contractés d’un peu plus de 20 %. Le mouvement devrait s’intensifier car le nombre de logements à vendre reste impressionnant dans un marché du crédit toujours très restrictif et sélectif. Actuellement, un vendeur doit attendre près de onze mois avant de trouver un acquéreur pour son bien à un prix, qui, bien entendu, n’est pas favorable. Dans un marché en vitesse de croisière et stabilisé, le délai moyen d’attente est de l’ordre d’un peu plus de trois mois.

Tant que cet indicateur ne se normalise pas, on ne peut espérer une stabilisation du marché immobilier américain.

Le taux de chômage se situe à près de 7,1 %, soit son plus haut niveau depuis 1994 et même supérieur à la dernière crise du début de cette décennie! Ceci n’incite bien entendu pas à consommer. Dans le même temps, les ventes de détail affichent une contraction de 9,8 % en décembre 2008 en base annuelle, confirmant ainsi que le consommateur américain subit le ralentissement de l’activité économique et des pertes d’emplois. Au cours des prochains mois, de nouvelles suppressions d’emplois seront annoncées. Certains secteurs sont plus particulièrement touchés. La finance,

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12

RAPPORT DE GESTION

(suite)

La contraction du PIB américain va fortement s’intensifier au cours des prochains trimestres, la contribution du commerce extérieur étant amenée à ralentir davantage sous l’effet du ralentissement économique mondial. En outre, les conséquences récessives de la débâcle financière des dernières semaines sont encore à venir (consommation, emploi, investissement, …).

Dès lors, la tâche du nouveau Président apparaît comme cruciale. Il devra restaurer la compétitivité structurelle, réformer le système de santé, réguler le système financier, tout en cherchant une solution sur le plan de la politique extérieure et énergétique. Tout un programme dans une conjoncture pour le moins incertaine !

Parallèlement, il devra prendre des mesures visant à relancer la consommation intérieure, laquelle constitue un des principaux piliers de l’activité économique américaine. La tâche du nouveau Président s’avère donc délicate. Le temps pressant, des mesures doivent être implémentées rapidement mais son investiture n’interviendra que fin janvier 2009. Certes, des annonces peuvent être faites dans l’intervalle, mais cela ne suffira pas. Il conviendra de mettre en œuvre des politiques concrètes afin de relancer la machine et de restaurer la confiance du consommateur.

L’implémentation du programme de relance aura un coût. Il devrait être particulièrement élevé, ce qui n’est guère rassurant compte tenu des défis futurs et plus particulièrement celui du vieillissement de la population. Le déficit public américain n’est plus conjoncturel. Il est devenu structurel. En 2009, le déficit budgétaire américain pourrait se situer à près de 1.000 milliards… soit le double du record de 455 milliards de dollars enregistrés lors de l’exercice fiscal achevé le 30 septembre 2008!

D’ici une bonne dizaine d’années, le financement des retraites et des soins de santé constituera un défi majeur pour les autorités américaines ; d’autant que la crise financière actuelle n’arrange rien sur le plan des programmes de retraites et que l’épargne des ménages reste symbolique.

L’embellie se fera donc attendre avec impatience. L’indice de confiance des consommateurs américains, le « Conference Board », reste un des indicateurs phare pour déterminer l’ampleur et le moment du retournement macroéconomique. Un rebond « technique » est probable en raison de son plus bas niveau historique et d’un effet d’annonce potentiel lors de la publication du prochain plan de relance économique du nouveau Président. Il conviendra de surveiller sa tendance au cours du premier semestre 2009 et, plus particulièrement, de sa composante « attentes futures » dont la corrélation avec les dépenses de consommation est historiquement très forte.

20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

déc-99 juin-00 déc-00 juin-01 déc-01 juin-02 déc-02 juin-03 déc-03 juin-04 déc-04 juin-05 déc-05 juin-06 déc-06 juin-07 déc-07 juin-08 déc-08

Conference Board Present situation Expectations

La zone euro souffre.

Les moteurs internes de l’économie de la zone euro sont éteints. La consommation des ménages et l’investissement ne sont plus alimentés par le crédit et le soutien des dépenses publiques est limité. Le salut ne viendra pas non plus du moteur externe, compte tenu du ralentissement de la demande extérieure. En effet, les deux principaux partenaires commerciaux que sont les Etats-Unis et la Grande-Bretagne subissent un violent coup d’arrêt. Or ces deux pays représentent chacun respectivement 18 % et 16 % des exportations de la zone euro. Le ralentissement de leur économie pèsera donc sur la croissance de la zone via le canal du commerce extérieur, ce que l’on constate déjà depuis quelques trimestres. Cette tendance ne sera pas remise en cause par l’évolution du taux de change. Certes, la monnaie unique s’est quelque peu détendue face au dollar depuis le pic atteint en juillet mais elle reste sur des niveaux historiquement élevés, pénalisant de ce fait la compétitivité des prix des produits européens.

Pour la première fois de son histoire, l’économie de la zone euro est tombée officiellement en récession. Le déclin était entamé avant la crise financière de cet été. En effet, son PIB était déjà en territoire négatif en rythme trimestriel annualisé au deuxième trimestre 2008 (0,2 %). Le troisième trimestre a été identique puisque l’activité s’est contractée également de 0,2 %. En glissement annuel, le gain n’est que 0,6 %. Le plus alarmant est de constater une dégradation simultanée de la situation dans tous les pays de la zone euro. Les mêmes causes, à savoir le retournement du cycle économique international et la crise du système bancaire, produisent les mêmes effets (baisse du niveau de consommation, absence d’investissement, …).

(13)

RAPPORT DE GESTION

(suite)

Les quelques éléments de soutien comme la baisse des prix des matières premières et celle de l’euro face au dollar ne suffisent pas. D’autant que plusieurs facteurs structurels peuvent freiner la reprise tant attendue. On peut notamment citer la politique monétaire encore trop restrictive ou l’exiguïté des marges budgétaires, rendant illusoire toute idée de relance significative.

L’Allemagne reste le premier contributeur économique de la zone euro. Le pays n’échappe pas au mouvement de récession en raison de la faiblesse de sa demande intérieure mais aussi, et surtout, aux exportations qui sont tout simplement en panne. Il convient de rappeler que les exportations constituent traditionnellement la principale locomotive de la croissance allemande. Or, la demande à l’exportation ne cesse de se détériorer et ce tant celle au niveau intra qu’extra communautaire. La contagion est donc sans réelle surprise.

Le coup est particulièrement dur pour l’économie allemande qui paraissait pourtant bien armée face au ralentissement de l’économie mondiale : les réformes menées ces dernières années ayant renforcé la compétitivité des entreprises ; le secteur financier semblait plus immunisé que dans d’autres pays ; l’immobilier n’avait pas connu les excès observés en Espagne ou en Irlande ; les salaires réels auraient même dû progresser grâce au reflux de l’inflation, ce qui était de nature à soutenir la consommation des ménages. Enfin, l’équilibre des finances publiques devait permettre de laisser jouer les stabilisateurs budgétaires.

Face à une telle situation, les autorités ne pouvaient rester inactives. Tant au niveau de la Commission européenne qu’au niveau des gouvernements, des mesures ont été annoncées et seront implémentées au cours des prochains mois. Le montant global de 200 milliards d’euro annoncé au niveau européen représente un peu plus de 1 % du PIB de l’Union Européenne. Deux volets caractérisent ce montant. L’un étatique et, l’autre, nettement moins important, au niveau supranational.

Ces décisions ajoutées aux moindres recettes fiscales résultants de la dégradation conjoncturelle pèseront sur les budgets et les déficits publics.

Par rapport au pacte de stabilité, un dérapage exceptionnel et temporaire est autorisé en cas de grave récession économique. Deux cas de figure peuvent se présenter.

D’une part, si le PIB en termes réels enregistre une baisse annuelle d’au moins 2 %, l’Etat concerné est automatiquement déchargé de ses obligations liées au pacte.

D’autre part, si le PIB en termes réels enregistre une baisse annuelle comprise entre 0,75 % et 2 %, un examen attentif de la situation sera fait, susceptible d’entraîner la suspension de la procédure de rectification pour déficit excessif.

Tout comme aux Etats-Unis, la baisse des produits énergétiques était attendue et permet d’atténuer quelque peu le poids de la récession économique. A la forte poussée inflationniste enregistrée dans la première partie de l’année 2008 devrait donc succéder un processus désinflationniste tout aussi violent. Par rapport au sommet de juillet dernier (4 %), l’indice des prix à la consommation s’est considérablement contracté (1,6 % en décembre). Le mouvement devrait s’accentuer pour rapidement revenir au niveau de base de la Banque Centrale Européenne (2 % pour l’indice de base). L’inflation « core » (1,8 % en décembre) devrait également se tasser mais dans une moindre mesure.

Cette désinflation constituera un argument fort pour baisser les taux d’intérêt. La BCE a déjà bien entamé son travail, lequel devrait se poursuivre durant la première partie de 2009.

Forte récession britannique.

Après la recapitalisation des banques pour près de 37 milliards de livres et la baisse massive des taux d’intérêt (0,5 % dans un premier temps puis 1,5 % dans un second temps !) initiée par la Banque d’Angleterre, le gouvernement britannique a décidé d’implémenter un nouveau volet de mesures visant le colmatage de l’économie.

Le plan de relance budgétaire devrait représenter environ 1 % du PIB, soit quelques 15 milliards de livres (environ 18 milliards d’euros). Il vise tous les secteurs de l’activité économique.

Il est vrai que la dégradation de la conjoncture britannique est rapide et de forte amplitude. Le secteur des services est fortement touché. Il s’est replié pour la première fois depuis 1992. Une dure réalité quand on sait qu’il représente près de trois quart de l’économie britannique. La remontée du taux d’épargne, du taux de chômage et la baisse des prix immobiliers sont les principales raisons de ce recul.

Au second trimestre, le PIB britannique était resté stable pour finalement décroître de 0,5 % au troisième trimestre. Le spectre d’un retour à une situation analogue au début des années 90 est bien présent. A cheval sur 1990 et 1991, le pays avait en effet enregistré cinq trimestres de contraction de son activité.

Un traitement de choc était donc nécessaire. Il vise un abaissement temporaire de la TVA passant ainsi de 17,5 % à 15 %. Cette mesure devrait coûter plus de dix milliards de livres et s’inscrit dans un plan de relance de la consommation chancelante outre-Manche et donc à limiter la récession.

La récession actuelle aura également de lourdes conséquences sur la dette publique. La règle de prudence instaurée en 1997 visant à ce que la dette publique ne dépasse pas 40 % du PIB sera dépassée au cours des deux prochaines années au moins.

Face à une dégradation tout aussi rapide de l’activité, la Banque d’Angleterre devrait poursuivre son mouvement de détente monétaire. L’inflation devrait rapidement reculer en raison de la baisse de la demande et de la correction du niveau des prix de l’énergie. L’assouplissement de la politique monétaire sera significatif. De 4,5 % en septembre dernier (soit le plus haut niveau des pays développés), le taux de base pourrait descendre jusqu’à

(14)

14

RAPPORT DE GESTION

(suite)

Retour à la récession pour le Japon.

La croissance japonaise est en berne depuis une vingtaine d’années. Dans le meilleur des cas, la croissance est symbolique, dans les autres cas, elle est négative. Après sept années de croissance marginale, le pays est retombé en récession. En effet, la conjoncture nipponne a accusé le coup au second (-0,1 %) et au troisième trimestre 2008 (-0,9 %).

Cette contraction est une suite logique. En l’absence d’une forte demande domestique, le pays dépend essentiellement de la demande extérieure et de sa compétitivité à l’exportation. La contraction économique a réduit le niveau de la demande de ses principaux partenaires et la vigueur du yen n’a fait qu’empirer une situation déjà pour le moins délicate.

La situation japonaise a de quoi inquiéter. Le vieillissement de la population couplé à une absence d’immigration rend improbable tout redressement de la consommation privée vu qu’on assiste à une certaine stagnation de la population active. Le remplacement accéléré des plus âgés par des jeunes moins bien payés, fait que le niveau des salaires diminue dans un contexte d’absence d’inflation. Et vu que la demande extérieure n’est pas prête de repartir, les prochains trimestres risquent d’être assez noirs dans l’archipel.

Tout comme les autres grands pays, le Japon a également mis en place un plan de relance portant sur un montant de 11.700 milliards de yens, soit plus de 70 milliards d’euros. Compte tenu d’une dette publique dépassant 150 % du PIB, la marge de manœuvre reste très limitée. Ce plan vise à la fois des aides aux ménages, aux entreprises et au secteur tertiaire. Il est en réalité un trompe-l’œil car il porte sur des mesures déjà en grande partie annoncée. Concrètement, seul un montant de 2.000 milliards de yens sur les 11.700 milliards constitue des dépenses nouvelles.

La situation japonaise reste fortement dépendante d’un retour à la croissance de ses principaux partenaires économiques. Le pays n’a pas son sort en main et un sain redressement de la conjoncture internationale risque de prendre du temps.

Découplage émergent ?

Selon la théorie du découplage, les pays émergents devaient être épargnés par la crise. Et même soutenir la demande mondiale. Avec la forte dégradation de la crise aux Etats-Unis et en Europe, les dirigeants des pays émergents se demandent à présent si les protections mises en place ces dernières années (assainissement des finances publiques, redressement des balances courantes, flexibilité des monnaies, réserves de change confortables, …) vont continuer à les immuniser.

La Chine, icône du monde émergent, affichait jusqu’à ces dernières semaines un calme relatif, estimant que la meilleure attitude consistait à pérenniser son développement économique. C’est ce qui a justifié les autorités chinoises à mettre également en place un plan significatif de développement économique et essentiellement concentré autour de la demande domestique.

Ceci constitue plus que probablement une opportunité majeure née de cette crise mondiale. Le renforcement de la demande domestique dans la plupart des pays émergents est de nature à assurer, à terme, un nouveau développement économique à l’échelle locale mais aussi mondiale. De même, l’essor des échanges commerciaux « sud-sud » pourrait assurer le découplage entre les économies en développement et celles du nord. Les émergents deviendraient alors les nouveaux moteurs autonomes de la croissance mondiale.

Mais il convient de rester les pieds sur terre. Les économies émergentes ne sont pas épargnées par la crise financière. Elles sont confrontées aux mêmes problèmes de liquidité bancaire que les pays industrialisés. Certaines souffrent de circonstances aggravantes comme une dette élevée ou une forte dépendance aux matières premières.

Les pays de l’Est souffrent particulièrement de la situation économique actuelle. L’Ukraine, la Hongrie ou encore la Russie souffrent plus spécifiquement de la situation ambiante. Les autres pays également, mais dans une moindre mesure. Il est vrai que la zone euro constitue le principal partenaire commercial des pays d’Europe centrale et orientale. L’Allemagne, le premier marché de la Pologne, de la République Tchèque, de la Slovéquie ainsi que de la Hongrie absorbe 11 % des importations de cette région.

En Asie, la résistance est de mise. Il est vrai que la Chine affiche toujours des taux significatifs de croissance, même s’ils sont en repli par rapport aux niveaux historiques. Au troisième trimestre 2008, le taux de croissance du PIB n’a été « que » de 9 %, soit le plus « mauvais » trimestre depuis la crise de la pneumopathie du SRAS en 2003. Le pays doit également faire face à une remontée du taux de chômage et aux délocalisations. Le potentiel reste indéniable essentiellement si la consommation domestique prend progressivement le relais.

TAUX D’INTERET ET DEVISES

Politique de taux proche de zéro aux Etats-Unis.

L’autorité monétaire américaine se doit de gérer la croissance économique et l’évolution des prix à la consommation. Il y a quelques mois, les deux objectifs nécessitaient même des mesures contradictoires : baisser les taux afin de soutenir l’économie et les augmenter afin de juguler les tensions inflationnistes.

Compte tenu de la très nette dégradation de la conjoncture au cours des derniers mois et du tassement des prix à la consommation consécutif à la baisse des produits énergétiques, le choix s’est logiquement porté sur la mise sous perfusion de l’activité conjoncturelle. La Réserve Fédérale a ainsi procédé à des ajustements importants de son taux directeur, faisant suite aux injections massives de liquidités dans le marché afin d’aider le système financier.

(15)

RAPPORT DE GESTION

(suite)

Une politique de taux symbolique et proche du zéro pourcent est logique dans le contexte actuel. Il s’agit certes d’une mesure drastique mais nécessaire et temporaire. Par la suite, les anticipations d’un regain de l’activité en fin d’année prochaine devraient permettre une remontée graduelle des taux directeurs.

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 0

1 2 3 4 5 6 7

US FEDERAL FUNDS TARGET RATE - MIDDLE RATE EURO SHORT TERM REPO (ECB) - MIDDLE RATE

UK CLEARING BANKS BASE RATE - MIDDLE RATESource: DATASTREAM

La BCE devra se faire violence.

L’orthodoxie de la BCE en matière de lutte contre l’inflation devra être assouplie, d’autant que sa politique monétaire crée des liquidités en abondance, mais en renchérit le coût d’accès pour les banques.

Après avoir revu à la hausse et à contre-courant son taux directeur durant l’été dernier de 4 % à 4,25 %, la Banque Centrale Européenne s’est vu contrainte de l’abaisser rapidement en raison du retournement rapide de l’activité conjoncturelle. Certes, les craintes inflationnistes se sont apaisées mais c’est surtout le repli de l’activité économique qui semble être passé au devant de la scène. Une nouvelle preuve que la BCE ne peut plus uniquement se focaliser sur l’évolution des prix à la consommation mais doit, de plus en plus, intégrer dans sa réflexion une problématique économique plus globale.

A court terme, de nouvelles baisses sont inéluctables. Le large mouvement déjà intervenu ne constitue que le prélude d’un mouvement pouvant amener le taux de base à des niveaux proches de 1,5 % en cas de poursuite de la contraction de l’activité.

Forte baisse britannique.

Il était évident que la Banque d’Angleterre devait également fortement baisser ses taux d’intérêts. L’entrée en récession de l’économie britannique ne proposait pas d’autres alternatives. Les premiers mouvements de détente furent très conséquents : 3 % de baisse pour porter transitoirement le taux de base à 2 % ! Logiquement, le mouvement devrait continuer et sera même d’une forte ampleur si l’inflation devrait retomber au seuil de référence de 2 %.

Il n’est pas impossible que, tout comme aux Etats-Unis, le taux tombe à des niveaux historiques (1 %), voire même plus encore en cas d’absence de reprise de stabilisation de l’activité dans le courant du second semestre 2009.

Baisse japonaise.

La crise financière globale se matérialise de deux manières au Japon : une appréciation du yen par rapport à plusieurs devises (dont le dollar) et une baisse de l’indice Nikkei à un plus bas niveau depuis 1980.

Face à cette situation, la Banque du Japon a procédé à une baisse de 0,2 % de son taux directeur pour le porter à 0,3 %. Une intervention complémentaire via le marché des changes est également attendue afin de limiter les pertes enregistrées par les entreprises exportatrices

Taux longs historiquement bas.

En 2008, les taux à dix ans des emprunts d’Etat se sont fortement comprimés. Aux Etats-Unis, la baisse a été de près de 200 points de base pour afficher un rendement de l’ordre de 2 %. Au sein de la zone euro, la contraction a été de la même ampleur mais le rendement reste quelque peu supérieur à son homologue américain puisqu’il se situe à 3 %.

(16)

16

RAPPORT DE GESTION

(suite)

Il convient de prendre en considération un autre facteur, à savoir celui de la sensible augmentation des déficits publics à court et moyen terme. En effet, garantir les prêts interbancaires et la recapitalisation les institutions financières ne se feront pas sans souffrance. Au sein de la zone euro, les normes du Traité de Maastricht en matière de déficits publics seront temporairement non respectées.

On estime que les Etats Européens pourraient devoir émettre pour près de 300 milliards d’euros en plus de ce qui était déjà prévu pour l’année 2009 (900 milliards d’euros). Le marché devra donc absorber ce montant.

Du côté américain, la note est bien plus salée puisque les estimations portent sur des montants de l’ordre de 2.500 à 3.000 milliards de dollars ! Cet accroissement de l’offre de papiers souverains ne sera pas sans conséquence sur les rendements futurs d’autant que le mouvement est accentué par le fait que le Trésor public a également dû se substituer aux émetteurs privés, notamment du secteur financier, ce dernier rechignant à remplir son rôle.

A court terme, les courbes des taux vont se repentifier en raison également de la baisse des taux courts. Toutefois, à moyen et long terme, on devrait logiquement assister à un aplatissement des courbes des taux.

Pour autant, le niveau de tension sur le segment de la dette obligataire des entreprises semble exagéré. Certes, l’activité économique pèsera sur les résultats et les structures bilantaires, mais il n’en demeure pas moins que les différentiels de rendements entre les obligations souveraines et celles des entreprises paraissent trop élevés et, progressivement, pourrait s’avérer source d’opportunités.

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2.00

2.50 3.00 3.50 4.00 4.50 5.00 5.50 6.00 6.50 7.00

US BOND YIELD GOVT.10 YR(ECON) - MIDDLE RATE

EURO AREA BOND YIELD GOVT.10YR (ECON) - MIDDLE RATE Source: DATASTREAM

(17)

RAPPORT DE GESTION

(suite)

Le dollar reste en forme.

En 2008, le dollar s’est apprécié de 4 % face à la devise européenne. Dans le même temps, le yen progressait de plus de 20 % et le franc suisse de 10 % tandis que la livre accusait un repli de 30 %.

La force retrouvée du dollar vis-à-vis de l’euro mais aussi à l’égard de bons nombres de devises du monde émergent et d’Asie peut s’expliquer par différents facteurs comme le rapatriement massif de capitaux vers les Etats-Unis et ce, à partir des investissements de tous les marchés devenus risqués comme ceux situés dans les pays émergents ou dans les matières premières vers des actifs plus sécurisés comme les obligations souveraines américaines.

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 0.80

0.90 1.00 1.10 1.20 1.30 1.40 1.50 1.60

US $ TO EURO (GTIS) - EXCHANGE RATE

Source: DATASTREAM

Au niveau du yen, l’inversion de tendance a été brusque. Du statut de monnaie faible, la devise japonaise est devenue une valeur « refuge », l’une des monnaies les plus fortes du monde. Deux motifs au moins expliquent cette nouvelle vie. D’une part, les craintes générées par la crise financière.

Contrairement aux systèmes occidentaux, celui du Japon n’a pas été secoué par des faillites bancaires et a donc été relativement préservé. D’autre part, l’abaissement concerté des taux d’intérêts des banques centrales et la volatilité des marchés des changes ont mis un frein aux opérations de

« carry trade ».

De manière plus globale, les autres monnaies asiatiques sont dans le collimateur de la spéculation. Ce qui oblige plusieurs banques centrales locales de puiser dans leurs réserves de changes afin de les défendre.

MARCHES BOURSIERS

Return

31/12/07- 30/12/08

EUROPE

MSCI EUROPE EUR -45,5 %

DJ STOXX 50 EUR -43,4 %

DJ EURO STOXX 50 EUR -44,4 %

DJ STOXX TM MID EUR -49,6 %

USA

MSCI USA EUR -35,4 %

S&P 500 EUR -35,3 %

S&P 100 EUR -33,8 %

DOW JONES INDUSTRIALS EUR -30,4 %

USD/EUR 5,2 %

JAPAN

MSCI JAPAN EUR -26,9 %

NIKKEI 225 EUR -42,1 %

TOPIX 30 EUR -46,3 %

JPY/EUR 29,6 %

GLOBAL

(18)

18

RAPPORT DE GESTION

(suite)

Return

31/12/07- 30/12/08

BEL20 EUR -53,8 %

BELGIAN ALL SHARES EUR -47,6 %

AEX EUR -52,3 %

NASDAQ BIOTECH EUR -8,1 %

MSCI WORLD IT EUR -41,5 %

NASDAQ COMPOSITE EUR -37,5 %

L’année 2008 constitue une des pires années boursières depuis des décennies. La crise de l’immobilier aux Etats-Unis se transformant en une brutale crise financière mondiale a fait chuter violemment toutes les bourses au courant de l’année avec une accentuation au dernier trimestre. Il s’en est suivi des craintes très élevées (qui entre-temps se sont confirmées) quant aux impacts douloureux de cette crise sur l’activité économique.

Aucun marché n’a été épargné. L’indice MSCI Europe a perdu près de la moitié de sa valeur (-45 %).

Notons que le marché belge a davantage souffert (Bel 20 : -54%) par son exposition importante au secteur financier (Fortis, Dexia, KBC, …).

PERFORMANCES SECTORIELLES

31/12/2008 YTD NR

(en EUR)

Croissance défensive -29,4 %

Consommation non-cyclique -27,8 %

Distribution alimentaire -28,8 %

Alimentation, Boissons & Tabac -27,8 %

Produits d'entretien et d'hygiène personnelle -26,3 %

Soins de santé -23,1 %

Soins de santé : équipement & services -31,9 % Produits pharmaceutiques et biotechnologie -20,5 % Services aux collectivités -33,5 %

Immobilier -48,7 %

Services de télécommunication -26,0 %

Valeurs énergétiques -34,8 %

Valeurs cycliques -44,8 %

Matériaux de base -48,0 %

Industrie -45,3 %

Biens d'équipement -47,8 %

Services commerciaux -26,3 %

Transport -36,8 %

Consommation cyclique ex Média -41,7 %

Automobile & composants -45,7 %

Biens de consommation durable & textile -42,4 %

Hôtellerie & loisirs -29,6 %

Distribution spécialisée -36,0 %

(19)

RAPPORT DE GESTION

(suite)

31/12/2008 YTD NR

(en EUR)

Valeurs financières -56,0 %

Banques -58,3 %

Services financiers -65,1 %

Assurances -40,8 %

Croissance agressive -42,3 %

Technologie de l'information -45,1 %

Logiciels & services -34,4 %

Matériel & équipement technologique -49,7 %

Semi-conducteurs -50,9 %

Média -34,1 %

60 %MSCI EMU + 40 % MSCI World -42,0 %

Dans un tel contexte, ce sont les secteurs à Beta défensif qui ont le mieux amorti le choc tels que les soins de santé, les services aux collectivités, les services de télécommunication et les valeurs énergétiques.

5. Description des principaux risques auxquels est exposée la société

Les risques auxquels est exposée la société diffèrent en fonction de la politique d’investissement de chaque compartiment. Vous trouverez ci-après un tableau, par compartiment, qui reprend les principaux risques.

L’appréciation du profil de risque de chaque compartiment est basée sur une recommandation de l’Association belge des Asset Managers qui peut être consultée sur le site internet www.beama.be.

PUILAETCO DEWAAY BELGIUM

Type de risque Néant Faible Moyen Elevé

Risque de marché X

Risque de crédit X

Risque de dénouement X

Risque de liquidité X

Risque de change X

Risque de conservation X

Risque de concentration X

Risque de performance X

Risque de flexibilité X

Risque d’inflation X

Risque lié à des facteurs externes X

(20)

20

RAPPORT DE GESTION

(suite)

PUILAETCO DEWAAY HOLLAND

Type de risque Néant Faible Moyen Elevé

Risque de marché X

Risque de crédit X

Risque de dénouement X

Risque de liquidité X

Risque de change X

Risque de conservation X

Risque de concentration X

Risque de performance X

Risque de flexibilité X

Risque d’inflation X

Risque lié à des facteurs externes X

PUILAETCO DEWAAY HIGH GROWTH EUROPE

Type de risque Néant Faible Moyen Elevé

Risque de marché X

Risque de crédit X

Risque de dénouement X

Risque de liquidité X

Risque de change X

Risque de conservation X

Risque de concentration X

Risque de performance X

Risque de flexibilité X

Risque d’inflation X

Risque lié à des facteurs externes X

PUILAETCO DEWAAY EUROPE

Type de risque Néant Faible Moyen Elevé

Risque de marché X

Risque de crédit X

Risque de dénouement X

Risque de liquidité X

Risque de change X

Risque de conservation X

Risque de concentration X

Risque de performance X

Risque de flexibilité X

Risque d’inflation X

Risque lié à des facteurs externes X

PUILAETCO DEWAAY EURO PRIME BONDS

Type de risque Néant Faible Moyen Elevé

Risque de marché X

Risque de crédit X

Risque de dénouement X

Risque de liquidité X

Risque de change X

Risque de conservation X

Risque de concentration X

Risque de performance X

Risque de flexibilité X

Risque d’inflation X

Risque lié à des facteurs externes X

(21)

RAPPORT DE GESTION

(suite)

PUILAETCO DEWAAY DOLLAR BONDS

Type de risque Néant Faible Moyen Elevé

Risque de marché X

Risque de crédit X

Risque de dénouement X

Risque de liquidité X

Risque de change X

Risque de conservation X

Risque de concentration X

Risque de performance X

Risque de flexibilité X

Risque d’inflation X

Risque lié à des facteurs externes X

Pour ce qui concerne les autres aspects relatifs à l’évolution des affaires, aux résultats et à la situation de la société, conformément à l’article 96, 1° du Code des sociétés, ces éléments doivent être appréhendés compartiment par compartiment. Veuillez à cet égard vous référer aux chapitres infra concernant chacun des compartiments.

6. Données sur des événements importants survenus après la clôture de l’exercice

En ce qui concerne le compartiment Puilaetco Dewaay Euro Prime Bonds, il convient de noter que son portefeuille contient des titres "Regent Street Fi Tv 07-40 1x C" et "Regent St Tv 07-7.4.40 07-1x-b" qui sont repris sous le poste "Autres titres de créances sans instruments financiers dérivés

"embedded". Ces titres sont des CDO, à savoir de Credit Default Obligations, valorisés au 31/12/2008 à respectivement 18,09 % et 37,89 % de leur valeur nominale. Ils représentent ensemble, au 31/12/2008, 0,33 % de la valeur totale du portfeuille. Lors de sa réunion du 23 janvier 2008, le Conseil d'administration a décidé de suivre de près l'évolution de la valeur de ces actifs et, le cas échéant, de décider de la mise à zéro des valeur en question. Par analogie, il en va de même du titre "Regent St.tv 07-7.4.40 07-1x-f", présent au 31/12/2008 dans le portefeuille du compartiment Puilaetco Dewaay Europe, pour une valorisation à 4,21 % de sa valeur nominale, et qui représentait à cette date 0,01 % de la valeur du portefeuille".

7. Indications sur les circonstances susceptibles d’avoir une influence notable sur le développement de la société, pour autant qu’elles ne soient pas de nature à porter gravement préjudice à la société

Aucune circonstance particulière n’a été relevée qui serait susceptible d’avoir une influence notable sur le développement de la société.

8. Indications relatives aux activités en matière de recherche et de développement La société n’exerce aucune activité en matière de recherche et de développement.

9. Indications relatives à l’existence de succursales de la société La société n’a pas de succursale.

10. Justification de l’application des règles comptables de continuité en cas de mention au bilan relative à une perte reportée ou au compte de résultats pendant deux exercices successifs d’une perte de l’exercice

Le bilan globalisé ne fait apparaître aucune perte reportée.

Le compte de résultats ne fait pas apparaître une perte de l’exercice pendant deux exercices successifs.

11. Mentions à insérer au rapport annuel en vertu du Code des sociétés

Le présent rapport annuel comprend touts les mentions que le Code des sociétés impose d’y faire figurer.

12. En ce qui concerne l’utilisation des instruments financiers par la société et lorsque cela est pertinent pour l’évaluation de son actif, de son passif, de sa situation financière et de ses pertes ou profits :

12.1. Mention des objectifs et de la politique de la société en matière de gestion des risques financiers, y compris sa politique concernant la couverture de chaque catégorie principale des transactions prévues pour lesquelles il est fait usage de la comptabilité de couverture A cet égard, veuillez vous référer aux chapitres relatifs à chaque compartiment.

12.2. Indications relatives à l’exposition de la société au risque de prix, au risque de crédit, au risque de liquidité et au risque de trésorerie

(22)

Rapport du commissaire à l’assemblée générale des actionnaires de la SA PUILAETCO DEWAAY FUND Sicav sur les comptes annuels pour l'exercice

clôturé le 31 décembre 2008

Conformément aux dispositions légales et statutaires, nous vous faisons rapport dans le cadre de notre mandat de commissaire. Ce rapport inclut notre opinion sur les comptes annuels ainsi que les mentions complémentaires requises.

Attestation sans réserve des comptes annuels

Nous avons procédé au contrôle des comptes annuels pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2008, établis conformément au référentiel comptable applicable en Belgique, des compartiments ouverts suivants :

Compartiment Devise Total des capitaux

propres Résultat de l’exercice (+ = Bénéfice / = Perte)

Belgium EUR 38.681.819,01 -41.683.616,16

Holland EUR 13.667.814,42 -13.260.681,00

High Growth Europe EUR 31.605.754,77 -19.062.588,82

Europe EUR 46.519.104,24 -30.774.945,21

Euro Prime Bonds EUR 88.021.357,30 +4.239.325,00

Dollar Bonds USD 31.612.509,98 +256.896,20

Responsabilité du conseil d’administration dans l’établissement et la présentation sincère des comptes annuels L’établissement des comptes annuels relève de la responsabilité du conseil d’administration. Cette

responsabilité comprend : la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement

et la présentation sincère de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci

résultent de fraudes ou d’erreurs ; le choix et l’application de règles d’évaluation appropriées, ainsi que la

détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.

(23)

Responsabilité du commissaire

Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces comptes annuels sur la base de notre contrôle. Nous avons effectué notre contrôle conformément aux dispositions légales et selon les normes de révision applicables en Belgique, telles qu’édictées par l’Institut des Réviseurs d’Entreprises. Ces normes de révision requièrent que notre contrôle soit organisé et exécuté de manière à obtenir une assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives.

Conformément aux normes de révision précitées, nous avons mis en œuvre des procédures de contrôle en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les comptes annuels.

Le choix de ces procédures relève de notre jugement, de même que l'évaluation du risque que les comptes annuels contiennent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d'erreurs.

Dans le cadre de cette évaluation du risque, nous avons tenu compte du contrôle interne en vigueur dans la société pour l'établissement et la présentation sincère des comptes annuels afin de définir les procédures de contrôle appropriées en la circonstance , et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne de la société. Nous avons également évalué le bien-fondé des règles d’évaluation, le caractère raisonnable des estimations comptables significatives faites par la société, ainsi que la présentation des

comptes annuels dans leur ensemble. Enfin, nous avons obtenu du conseil d’administration et des préposés de la société les explications et informations requises pour notre contrôle. Nous estimons que les éléments probants recueillis fournissent une base raisonnable à l’expression de notre opinion.

Opinion

A notre avis, les comptes annuels clôturés le 31 décembre 2008 donnent une image fidèle du patrimoine, de la

situation financière et des résultats de la société, conformément au référentiel comptable applicable en

Belgique.

(24)

Mentions complémentaires

L’établissement et le contenu du rapport de gestion, ainsi que le respect par la société du Code des sociétés et des statuts, relèvent de la responsabilité du conseil d’administration.

Notre responsabilité est d’inclure dans notre rapport les mentions complémentaires suivantes qui ne sont pas de nature à modifier la portée de l’attestation des comptes annuels:

‚ Le rapport de gestion traite des informations requises par la loi et concorde avec les comptes annuels.

Toutefois, nous ne sommes pas en mesure de nous prononcer sur la description des principaux risques et incertitudes auxquels la société est confrontée, ainsi que de sa situation, de son évolution prévisible ou de l’influence notable de certains faits sur son développement futur. Nous pouvons néanmoins confirmer que les renseignements fournis ne présentent pas d’incohérences manifestes avec les informations dont nous avons connaissance dans le cadre de notre mandat.

‚ Sans préjudice d’aspects formels d’importance mineure, la comptabilité est tenue conformément aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique.

‚ A l’exception de ce qui est mentionné dans le rapport de gestion, nous n’avons pas à vous signaler d’autre opération conclue ou de décision prise en violation des statuts ou du Code des sociétés. L’affectation des résultats proposée à l’assemblée générale est conforme aux dispositions légales et statutaires.

Liège, le 4 mars 2009

Ernst & Young Reviseurs d’Entreprises SCCRL Commissaire

représentée par

Philippe Pire

Associé

Réf. :

(25)

MENTION DES EMOLUMENTS DU COMMISSAIRE EN APPLICATION DE L’ARTICLE 134 §§ 2 ET 4 DU CODE DES SOCIETES

Compartiments

Emoluments facturés pour l'exercice 2008 en Euro (HTVA)

Quote-part avant fusion

Emoluments facturés pour les opérations de fusion en Euro (HTVA)

Belgium 3.079,00

Dollar Bonds 2.258,00

Euro Prime Bonds 2.258,00 3.000,00

Europe 3.079,00 3.000,00

High Growth Europe 3.079,00 3.000,00

Holland 3.079,00

USA (Eur Hedged) 2.309,25 3 trimestres 3.000,00

Global Yield 1.693,50 3 trimestres 3.000,00

Innovative Healthcare 2.309,25 3 trimestres 3.000,00

Euro Short 2.078,25 3 trimestres 3.000,00

TOTAL Facturé 25.222,25 21.000,00

Les opérations de fusion dont question ci-dessus sont détaillées au rapport de gestion (point 3. «Réorganisation de la société»).

(26)

26

BILAN GLOBALISE

TOTAL ACTIF NET Actifs immobilisés I.

Frais d'établissement et d'organisation

A.

Immobilisations incorporelles B.

Immobilisations corporelles C.

Valeurs mobilières, instruments du marché monétaire, OPC et

instruments financiers dérivés II.

Obligations et autres titres de créance

A.

Obligations a.

Autres titres de créance b.

Avec instruments financiers dérivés "embedded"

b.1.

Sans instruments financiers dérivés "embedded"

b.2.

Instruments du marché monétaire

B.

Actions et autres valeurs assimilables à des actions C.

Actions a.

OPC à nombre fixe de parts - OPC Immobiliers

b.

Autres valeurs mobilières D.

OPC à nombre variable de parts - OPC actions

E.

Instruments financiers dérivés F.

Sur devises j.

Contrats à terme (+/-) j.2.

Créances et dettes à plus d'un an

III.

Créances A.

Dettes B.

EUR 31/12/08

EUR 31/12/07 241.210.892,34 452.601.201,89

0,00 0,00

0,00 0,00

0,00 0,00

0,00 0,00

218.904.951,25 405.014.075,35

107.147.309,01 106.666.498,21 106.863.199,01 104.879.216,07 284.110,00 1.787.282,14 0,00 369.762,14 284.110,00 1.417.520,00

0,00 0,00

111.355.170,76 296.740.990,50 110.496.140,76 295.796.280,29 859.030,00 944.710,21 3.781,25 12.251,25 446.975,75 1.021.065,50 (48.285,52) 573.269,89

(48.285,52) 0,00

(48.285,52) 0,00

0,00 0,00

0,00 0,00

0,00 0,00

(27)

(suite)

BILAN GLOBALISE

Créances et dettes à un an au plus

IV.

Créances A.

Montants à recevoir a.

Avoirs fiscaux b.

Dettes B.

Montants à payer (-) a.

Emprunts (-) c.

Dépôts et liquidités V.

Avoirs bancaires à vue A.

Avoirs bancaires à terme B.

Autres C.

Comptes de régularisation VI.

Charges à reporter A.

Produits acquis B.

Charges à imputer (-) C.

Produits à reporter (-) D.

CAPITAUX PROPRES Capital

A.

Participations au résultat B.

Résultat reporté C.

Résultat de l'exercice D.

EUR 31/12/08

EUR 31/12/07

306.201,17 1.941.557,19 2.125.548,59 2.248.744,83 211.548,74 561.509,49 1.913.999,85 1.687.235,34 (1.819.347,42) (307.187,64) (1.819.337,96) (244.829,12) (9,46) (62.358,52) 20.564.747,24 44.125.633,95 19.343.430,27 36.141.610,60 1.221.316,97 7.984.023,35

0,00 0,00

1.434.992,68 1.519.935,40

0,00 0,00

2.165.851,17 2.590.232,72 (730.858,49) (1.070.297,32)

0,00 0,00

241.210.892,34 452.601.201,89 315.835.833,16 433.277.121,24 9.340.908,58 (1.180.149,15) 16.392.065,06 13.719.551,96 (100.357.914,45) 6.784.677,84

(28)

28

POSTES HORS BILAN GLOBALISES

Sûretés réelles (+/-) I.

Collateral (+/-) A.

Autres sûretés réelles (+/-) B.

Valeurs sous-jacentes des contrats d'option et des warrants (+)

II.

Contrats d'option et warrants achetés

A.

Contrats d'option et warrants vendus

B.

Montants notionnels des contrats à terme (+) III.

Contrats à terme achetés A.

Contrats à terme vendus B.

Montants notionnels des contrats de swap (+) IV.

Contrats de swap achetés A.

Contrats de swap vendus B.

Montants notionnels d'autres instruments financiers dérivés (+)

V.

Contrats achetés A.

Contrats vendus B.

Montants non appelés sur actions

VI.

Engagements de revente résultant de cessions- rétrocessions

VII.

Engagements de rachat résultant de cessions- rétrocessions

VIII.

Instruments financiers prêtés IX.

EUR 31/12/08

EUR 31/12/07

0,00 0,00

0,00 0,00

0,00 0,00

217.043,75 217.043,75

217.043,75 217.043,75

0,00 0,00

2.108.746,34 0,00

1.030.927,84 0,00

1.077.818,50 0,00

0,00 0,00

0,00 0,00

0,00 0,00

0,00 0,00

0,00 0,00

0,00 0,00

0,00 0,00

0,00 0,00

0,00 0,00

0,00 0,00

(29)

COMPTE DE RESULTATS GLOBALISE

Réductions de valeur, moins- values et plus-values

I.

Obligations et autres titres de créance

A.

Obligations a.

Autres titres de créance b.

Avec instruments financiers dérivés "embedded"

b.1.

Sans instruments financiers dérivés "embedded"

b.2.

Instruments du marché monétaire

B.

Actions et autres valeurs assimilables à des actions C.

Actions a.

OPC à nombre fixe de parts - OPC Immobiliers

b.

Autres valeurs mobilières D.

OPC à nombre variable de parts - OPC actions

E.

Instruments financiers dérivés F.

Créances, dépôts, liquidités et dettes

G.

Positions et opérations de change

H.

Autres positions et opérations de change

b.

EUR 31/12/08

EUR 31/12/07

(107.319.142,03) 928.170,09 1.722.334,06 (260.227,88) 2.704.410,55 (49.705,38) (982.076,49) (210.522,50) (16.506,49) 1.932,50 (965.570,00) (212.455,00)

0,00 0,00

(108.841.852,50) 202.416,44 (108.679.965,21) 416.892,11 (161.887,29) (214.475,67) 158.622,71 75.820,96 (7.636,00) 105.974,25

0,00 0,00

1.785,60 4.721,68

(352.395,90) 799.464,64 (352.395,90) 799.464,64

(30)

30 (suite)

COMPTE DE RESULTATS GLOBALISE

Produits et charges des placements II.

Dividendes A.

Intérêts (+/-) B.

Valeurs mobilières et instruments du marché monétaire

a.

Dépôts et liquidités b.

Intérêts d'emprunts (-) C.

Contrats de swap (+/-) D.

Précomptes mobiliers (-) E.

D'origine belge a.

D'origine étrangère b.

Autres produits provenant des placements

F.

Autres produits III.

Indemnité destinée à couvrir les frais d'acquisition et de réalisation des actifs, à décourager les sorties et à couvrir les frais de livraison

A.

Autres B.

Coûts d'exploitation IV.

Frais de transaction et de livraison inhérents aux placements (-) A.

Charges financières (-) B.

Rémunération due au dépositaire (-) C.

Rémunération due au gestionnaire (-) D.

Gestion financière a.

Gestion administrative et comptable b.

Frais administratifs (-) E.

Frais d'établissement et d'organisation (-)

F.

Rémunérations, charges sociales et pensions (-)

G.

Services et biens divers (-) H.

Amortissements et provisions pour risques et charges (-)

I.

Taxes (-) J.

Autres charges (-) K.

Produits et charges de l'exercice Bénéfice courant (perte courante) avant impôts sur le résultat V.

Impôts sur le résultat VI.

Résultat de l'exercice VII.

EUR 31/12/08

EUR 31/12/07 11.113.274,33 12.723.387,58 7.399.690,41 8.282.721,37 4.536.221,14 5.267.135,86 3.870.892,10 3.474.010,01 665.329,04 1.793.125,85 (18.110,81) (37.355,55)

0,00 0,00

(804.526,41) (792.103,02) 0,00 (29.300,53) (804.526,41) (762.802,49)

0,00 2.988,92

163.587,56 94.712,45

0,00 0,00

163.587,56 94.712,45 (4.315.634,31) (6.961.592,28) (712.697,59) (920.636,05) (17.500,52) (1.195,39) (160.830,20) (300.638,13) (2.977.156,44) (4.574.861,54) (2.825.307,01) (4.343.202,58) (151.849,43) (231.658,97) (171.170,69) (92.823,34) 0,00 (180.221,13) (13.974,53) (20.447,44) (55.408,49) (98.950,01)

0,00 0,00

(184.191,54) (324.362,47) (22.704,31) (447.456,79) 6.961.227,58 5.856.507,75 (100.357.914,45) 6.784.677,84

0,00 0,00

(100.357.914,45) 6.784.677,84

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