Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.
paQuatorzième Année.— N017.
P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s
Mercredi 1e r Mars 1899.
B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 5 8 .
A B O N N E M E N T S ' H an : Six mois:
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La journée de travail
La loi fédérale sur les fabriques fixe la journée normale de travail à 11 heu- res dans les établissements qui doivent être considérés comme fabriques. Celte loi est en général sérieusement appli- quée. Au début, les inspecteurs rencon- trèrent une vive opposition, mais les industriels ont lini par se soumettre, après avoir reconnu q u e la loi nouvelle, tout en assurant à l'ouvrier certaines garanties, ne leur causait à eux-mêmes aucun préjudice. Les dérogations à la règle générale autorisées par le Conseil fédéral sont devenues de plus en plus rares el le nombre des heures supplé- mentaires accordées par les autorités cantonales n'a pas cessé de décroître;
en 1880, il était en m o y e n n e , par ou- vrier et par a n , de 7 h. 3 5 ; en 181)5, il s'élail abaissé à 2 h. 30. Dans son der- nier rapport sur l'inspection des fabri- ques du II·' arrondissement, M. Campi- phe, inspecteur fédéral, constate q u e le n o m b r e des autorisations de travail pro- longé a été de UO en 1890 et 1897, contre 585 en 1894 et 1895; il y a eu donc une diminution de 175 autorisa- tions s u r les deux années p r é c é d e n t e s ; le même p h é n o m è n e ne s'est malheu- reusement pas produit dans les autres arrondissements où, depuis 4 a n s . le n o m b r e des autorisations est d e m e u r é à peu près stationnaire.
l'eu de législations sont demeurées indifférentes à la question de la durée du travail : elles sont loin cependant
«l'avoir toutes atteint le même degré de perfectionnement : dans quelques pays l'organisation du travail en est encore à l'état embryonnaire : on a couru au plus p r e s s é : la situation d e s enfants et des femmes a préoccupé tout d'abord les législateurs el c'est de ce coté qu'ils
ont dirigé leur attention ; le travail de nuit, le travail du dimanche font égale- ment l'objet de dispositions législatives dans les Etals où la d u r é e du travail de l'adulte homme est demeurée dans le domaine du c o n t r a t : il en est ainsi en Angleterre et cela par la p r o p r e volonté des ouvriers eux-mêmes qui préfèrent laisser à chacune des associations con- nues sous le nom de Trade- Unions le soin d'imposer aux patrons un maximum d e . d u r é e ; le Coregrcs de D n n d é c en 1889 auquel prirent pari plus de 100,000 ou- vriers se prononça dans ce sens à une forte majorité. C'est en Angleterre ce- pendant et flans les colonies anglaises que la journée de travail est la plus c o u r t e ; d'après une enquête du Home office anglais la durée du travail en 1890 était de 37 à 52 heures par semaine;
dans la colonie de Victoria, la journée de 8 heures s'est introduite dans les in- dustries les plus diverses.
Sur le continent européen, la situation faite à l'ouvrier n'est en général pas aussi avantageuse ; la j o u r n é e de 8 heu- res est une e x c e p t i o n : on en trouve cependant des cas d a n s l o u s les pays en dehors même de l'industrie minière.
Rappelons (pic la journée de S heures est également introduite en Suisse: elle est entre autres en usage dans l'Usine à gaz de la ville de Lausanne et dans la verrerie de Semsales. Mais ce ne sont là q u e des cas particuliers, et la loi, dans les pays où elle intervient dans ce do-
maine, n'est pas allée aussi loin.
La loi française est peut-être la moins libérale de toutes celles qui existent s u r la matière. I n décret du 9 septembre 1818 prévoit q u e la journée de l'ouvrier dans les manufactures et usines ne pourra pas excéder 12 heures de travail effectif, et depuis un demi-siècle la lé-
gislation n'a subi sur ce point aucune modification. Si modestes q u e fussent les prétentions des législateurs de 1848, elles o n t paru exorbitantes aux régimes qui o n t suivi. Sous l'Empire el. j u s q u ' à ces dernières années, les dispositions d u décret de 1848 o n t été foulées aux pieds par des industriels sûrs de l'impunité;
le gouvernement fermait les yeux s u r les infractions ; les rapports des inspec- teurs de fabrique s'en allaient d o r m i r au fond des dossiers poudreux, et lorsque par grand hasard les tribunaux étaient enfin nantis, ils se montraient déplora- blcment faibles dans l'application des peines prévues par la loi. Avant 1890, les tribunaux acquittaient souvent, mal- gré les aveux formels des patrons ; d'autres fois, les condamnations pro- noncées étaient si légères q u e les pa- trons préféraient s'y exposer plutôt (pie de renoncer au profit résultant d ' u n tra- vail p r o l o n g é : aujourd'hui, les acquitte- ments sont, parait-il, moins fréquents, mais les condamnations sont toujours très faibles. Aussi p e n d a n t longtemps les industriels se sont, crus à l'abri de toute poursuite el, malgré la loi et les inspecteurs, o n t continué d'agir à leur guise. Ln 1895, l'inspecteur de la 71' cir- conscription (Bretagne, Anjou) signale des journées de l u heures dans une fa- brique de feutre, de 15, 18 et 20 heures dans une imprimerie s u r métaux, de 30 heures consécutives dans une radinerie de s e l ; la m ê m e année, un brasseur d e Saint-Etienne faisait travailler 15 heures ses ouvriers.
*
Dans une intéressante étude de la question de la journée de travail, pu- bliée récemment dans la Revue, M.
Spiro, avocat, fait r e m a r q u e r q u e l'effi- cacité d u travail n'est pas exactement proportionnelle à sa durée et qu'obliger les patrons à réduire d'une heure la
96 LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E
j o u r n é e normale, ce n'est certes pas leur enlever le onzième de leur production et les mettre sur le marché international d a n s un étal d'infériorité. L ' h o m m e n'est pas une machine : ses forces physiques et intellectuelles ont leurs limites: un effort prolongé n'a d'autre effet que d'user l'organisme sans aucun bénélice p o u r la production qui demeure station- naire et bientôt diminue. Ce p h é n o m è n e se retrouve dans toutes les branches de l'activité humaine ; l'ouvrier travaillant 12 heures produira plue p e n d a n t la pre- mière semaine que celui qui passe seu- lement 9 ou 10 heures à l'atelier: mais
tandis que le pouvoir de travail du pre- mier, exténué par les longues journées, ira toujours s'aifaiblissanl, le second gardera ses forces intactes et finalement atteindra un résultat supérieur. N'en est-il pas de même du reste p o u r le sol- dat, pour l'homme d'affaires, pour le savant ? Grâce à un repos prolongé, l'ouvrier, q u ' u n e trop longue assiduité épuiserait, regagne aisément le temps p e r d u .
On ne saurail toutefois parler ici d'une règle générale ; chaque industrie doit faire l'objet d'une étude spéciale; plus est considérable le rôle joué dans la pro- duction par l'habileté etl'activilé person- nelle de l'ouvrier, plus augmentent les chances de rattraper le t e m p s p e r d u par la diminution de la durée du travail;
lorsqu'au contraire, la machine es! l'agent principal, le produit tend à devenir pro- portionnel à la durée du travail. Des expériences n o m b r e u s e s laites dans tou- tes les industries et tous les pays mon- trent cependant qu'en général la pro- duction atteint son maximum avec dix heures de travail, parfois même avec 9, plus rarement avec 8 heures seulement.
La situation de l'ouvrier suisse est préférable à celle de la plupart des ou- vriers européens : mais elle est encore susceptible d'améliorations. D'après M.
Spiro, la santé de l'ouvrier cl le bien- être général exigent une réduction de la j o u r n é e légale, réduction qui pourrait fort bien être obtenue sans léser les pa- trons ; il ne s'agit que de remplacer la durée de travail par son intensification, de travailler moins longtemps, mais plus vile.
En Suisse, la réduction de la journée de travail de 12 à 11 h. n'a eu que d'heureux résultats: elle a largement contribué à rétablir l'ordre el la régula- rité dans le travail : les diminutions dans la production ont été insignifiantes ; la plupart du temps elle esl resiée la mê- me, parfois m ê m e elle a augmenté. La j o u r n é e de 11 heures est la j o u r n é e lé- gale, mais la j o u r n é e de 10 heures tend à se généraliser et il semble que ce chif- fre de 10 heures serait assez facilement admis q u a n d il s'agirait de reviser la loi sur les fabriques. Lc rapport sur l'ins-
pection fédérale des fabriques constate qu'au 31 décembre dans le IIe arrondis- sement la j o u r n é e de 11 heures existait dans 750 établissements et la journée de 10 heures dans 470 conlre 702 et 238 au 31 décembre 1893: à la même date, 67 fabriques pratiquaient la journée de 9 heures, l u celle de 9 h. V*, 102 celle de 10 h. '/2. Dans le premier arrondisse- m e n t d'inspection, M. Schuler constate aussi une tendance 1res accentuée vers la diminution de la durée du travail: il résulte toutefois de son rapport que plusieurs industries supportent difficile- ment une j o u r n é e inférieure à dix heu- res; 1'inspecleur du IIIe arrondissement dit également : « la tendance à diminuer la durée du travail se l'ail de plus en plus sentir : plusieurs établissements se rattachant à l'industrie textile ont déjà introduit la j o u r n é e de 10 heures. »
Q u a n t à la j o u r n é e de 8 heures, elle peut convenir à certaines industries qui exigcnl un travail pénible ou nuisible à la santé des ouvriers, elle ne saurail faire l'objet d'une mesure générale ; une pareille limilation entraînerait presque partout une diminution de deux à trois heures dans la durée du travail et quelles que soient les conclusions des expérien- ces antérieures, une pareille réduction diminuerait nécessairement la production totale du p a y s : les industriels en pâti- raient el les ouvriers avec eux.
(Le Démocrate.)
Information
Les intéressés peuvent demander des renseignements sur la maison
K l e i n & C i e , ,commissionnaires R o t t e r d a m
au Secrétariat général de la Chambre cantonale du Commerce, à la Chaux-de- F o n d s .
Brevets d'invention
Horlogerie et Bijouterie
LISTE DES DESSINS El' MODÈLES N0 5722. 6 février 1890, S U. p. — Ouvert. —
1 modelé. — Mouvement de montre. — Fabrique d'Ebauches de Soneeboz, Son- eeboz (Suisse).
N0 5724. 0 février 1899, (i"/. h. p. — Ouvert.
— 1 modèle — Calibre de montre. — Georges Favre-Jaeol éc Cic, Locle(Suisse)
— Mandataire E. Imer-Schneider, Genève.
N0 5728. 7 février 1899, 8 h. p. — Ouvert. — 2 modèles. — Mouvements de montres. — Fabrique d'Ebauches de Soneeboz, Son- eeboz (Suisse).
N0 5729. 7 février 1899, 8 h. p. — Ouvert. — 4 modèles. — Mouvements de montres. — Fabrique d'horlogerie de Fontaineme- Ion, Fonlainemelon (Suisse).
N" 5732. 10 février 1899, (5 Ά h. p. — Ouvert.
— 2 modèles. — Calibres de montres. — Patelc, Philippe & C'ù, Genève (Suisse).
Mandataire: E. Imer-Schneider, Genève.
N° 57:55. 10 février 1899, 8 li. p. — Ouvert.
— 7 modèles. — Carrures, lunettes et boites de montres. — Arthur Maeder, Noirai- gue (Suisse).
Prolongation*·
N" 4012. 8 janvier 1897, 0'/» h. p. — (IIe pé- riode 1899/1902). — 1 modèle. — Fond de boîte de montre. — Fritz Jeannerel, Ln Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire : A. Mnthey-Dorct. Chaux-do-Fonds ; enre- gistrement du 13 février 1899.
N" 40(i0. 29 janvier 1897. 8 h. a. — (If' pé- riode 1899/1902). — 1 modèle. — Cercle cache-poussière pour montrer; de poche. — Emile Dlanepain /ils. Villeret (Suisse);
enregistrement du 6 février 1S99.
Radiation»*.
N0 793. i décembre 1893. — 5 modèles. — Calibre de montre et coqs de différentes formes.
Examens d'apprentis
Depuis le 10 novembre 1898, des publica- tions officielles ont fait connaître aux appren- tis, apprenties, parents, tuteurs et maîtres d'apprentissage que le dernier délai d'inscrip- tion en vue des examens de l'année 1899 était fixé au 1er mars.
En conséquence, MM. les fonctionnaires chargés de recevoir ces inscriptions, soit les secrétaires communaux el greffiers de pru- d'hommes, ont reçu l'avis de transmettre à l'inspectorat cantonal des apprentissages les inscriptions reçues et de n'en plus admettre aucune après la fin de la semaine courante.
Les intéressés voudront bien prendre note qu'il ne pourra être fait aucune exception à celle règle, vu que le plan définitif dos exa- mens doit être dressé à bref délai.
La date des examens de jardiniers est déjà fixée au 1(5 mars, celles des examens de bou- langers et confiseurs le sera tout prochaine- ment. A propos de. ces derniers, il esl rappelé aussi que pour passer l'examen en automne, il faut être inscrit dés maintenant: le pro- gramme complet de lous les examens doit s'imprimer d'une seule fois.
Inspectorat cantonal des apprentissages.
(Communiqué.)
Exportation aux Etats-Unis J a n v i e r
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District consulaire de liâle Hmlogerie et fournit. . . 173,512
District consulaire de Berne (y compris l'agence de la Chaux-do-Fonds) Horlogerie et fournit. . . 3,828 194,22«
District consulaire de Genève (y compris l'agence de Vevey)
Horlogerie el fournit. . . 27,485 35,140 204,825 220.3615 Boites à musique . . . . 4,644 8,104 Bijouterie 2,781 24,137
Prescriptions douanières
Vu le nombre croissant de réclamations dues à la connaissance insuffisante des pres- criptions douanières, nous croyons devoir re- commander instamment au public qui a affaire aux douanes de se mettre, le plus possible, au courant des prescriptions de la loi sur les douanes, du 28 juin 1893, et surtout du règle- ment d'exécution pour cette loi, du 12 fé- vrier 1895.
ί)8 LA FEDERATION ÉORLOGERE SUISSE
Celui-ci renferme toutes les prescriptions relatives a u x opérations de douanes, en ce qui concerne la Suisse, et comprend les sec- tions suivantes :
I. Prescriptions générales.
II. Mode de procéder à l'expédition doua- nière :
A. Déclaration et calcul des droits.
B. Expédition douanière et pièces servant à la constater.
G. Contrôle douanier et révision des mar-
•chandises.
III. Mouvements avec acquis à caution.
IV. Entrepôts fédéraux.
V. Mouvement avec passavants.
VI. Exemptions de droits.
VII. Trafic rural de frontière.
VIII. Dispositions générales finales.
A n n e x e s : Formulaire en usage.
Quiconque a affaire aux douanes et désire -éviter les difficultés résultant de l'inobserva-
tion des prescriptions fera donc bien de se procurer ce règlement, qui se vend à 50 cen- times l'exemplaire, en n'adressant aux direc- tions d'arrondissement de Baie, Schaffliouse,
•Coire, Lugano, Lausanne et Genève.
Berne, le 18 janvier IiSSJ',).
Direction générale des douanes glisses.
Monnaies italiennes d'argent
Le conseil fédéral, en application de l'art.
14 de l'arrangement du 15 novembre 1SU3, concernant la révision partielle et temporaire de quelques dispositions de la convention mo-
nétaire du (i novembre 1885 ; en exécution de l'autorisation, qui lui a été accordée par l'ar- rêté fédéral du 211 juin 1894, d'interdire l'im-
portation des monnaies divisionnaires italien- nes d'argent, a arrêté de prohiber l'importa- tion des monnaies italiennes d'argent de deux francs, d'un franc et de cinquante centimes à partir du 1er mars 1899. sous peine de con- fiscation.
Timbres nouveaux
Du Journal :
Des timbres nouveaux viennent d'être émis de toutes parts : au Canada, ils représentent la carte du monde : les' possessions anglaises son teintées en rouge. Au bas du timbre, cette inscription : Nous possédons un empire plus vaste qu'il n'en fut.
D'autres timbres ont été émis au Canada avec une effigie très ressemblante de la reine Victoria.
Au Klondyke viennent d'être imprimés des timbres s u r lesquels se voient des chiens atte- lés à un traîneau.
A Haïti, le président Sam s'est offert des timbres à son effigie.
A Cuba, on imprime en ce moment des tim- bres qui remplaceront les timbres espagnols, portant en surcharge le mot : Cuba.
Enfin, en Alsace-Lorraine, on a mis en cir- culation, ces jours-ci, des timbres aux aigles impériales avec les mots en exergue : H Stem·
pel Mark Elsass-Lothringen. »
Les nouveaux timbres-poste suisses sont à l'impression. Suivant les décisions du Congrès postal international de Washigton, les tim- bres de 5 centimes seront verts, ceux de 10 centimes rouges et ceux de 25 centimes blancs.
L'émission prochaine sera de 90 millions de timbres de 5 centimes, 65 millions de timbres de IO centimes et 25 millions de. timbres de
25 centimes. Soit un total de 100 millions de timbres représentant une valeur de 16,250 mille france.
Nouvelles diverses
A s s o c i a t i o n d e s d é t a i l l a n t s e n H o r - l o g e r i e . — Le comité de la Fédération hor- logère suisse, association des détaillants dont le siège est à Zurich, a adressé au Conseil fédéral une demande tendant à la revision de la loi fédérale s u r les taxes des voyageurs de commerce, loi qui date de 1892.
La Fédération voudrait que la visite a u x particuliers soit totalement interdite a u x voya- geurs munis des cartes rouges que prévoit l'article de la loi, ou éventuellement que si elle n'était pas interdite, elle entraine l'appli- cation des dispositions analogues à celles qui ont cours dans plusieurs cantons au sujet du colportage, qui est frappé d'une taxe.
Les pétitionnaires demandent en outre que les voyageurs qui font la place soient soumis à une taxe et qu'il ne soit plus distribué do- rénavant de cartes a u x voyageurs qui vont prendre des commandes chez les particuliers et portent avec eux des marchandises à l'état de fini.
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Imprimerie de la F é d é r a t i o n h o r l o g - è r e s u i s s e (R. Haefeli & O ) , C h a u x - d e - F o n d s .