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Note sur l'intégration des équations aux dérivées partielles du second ordre

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(1)

B ULLETIN DE LA S. M. F.

F. G. T EIXEIRA

Note sur l’intégration des équations aux dérivées partielles du second ordre

Bulletin de la S. M. F., tome 17 (1889), p. 125-131

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(2)

— m —

Note sur ^intégration des équations aux dérivées partielles du second ordre \

par F. GOMES TEIXEIRA.

1. Je vais considérer l'équation aux dérivées partielles du second ordre

(î) H r 4 - 2 K 5 - + - U - { - M - + - N ( 7 ^ — . s2) = = o ,

où H, K, L, M, N représentent des fonctions de x, r, z, /?, q, et où Fon pose, suivant l'usage,

àz àz àïz à^z à^z

P == T~ ' 9 == T" ? r== T~o 9 s == 3—^ ? ^ = -T-S •

' àx •l ày àx^ àxày àyî

M. Imschenetsky a fait voir, dans son Étude sur les méthodes d^ intégration des équations aux dérivées partielles du second ordre (pages i3o et i3i de la traduction par M. J. Hoiiel), que celte équation peut être transformée dans une équation linéaire, quand on connaît une intégrale primitive particulière avec trois constantes arbitraires. Ensuite, en se basant sur les importantes recherches sur la théorie des intégrales des équations aux dérivées partielles publiées par Ampère dans les Cahiers XVII et XVIII du Journal de l7 Ecole Polytechnique^ fait voir que cette équa- tion se simplifie considérablement quand celte intégrale satisfait à un ou aux deux systèmes d^équalions de la caractéristique, aux- quels Monge et Ampère ramènent le problème de Fintégration de (î).

Comme la théorie d'Ampère, qui ne se prête pas aisément à une exposition succincte, ne se trouve pas dans les Traités systéma- tiques de Calcul intégral, je crois qu'il ne sera pas inutile de voir comme on obtient les mêmes résultats par des considérations di- rectes. C'est le but que nous nous proposons dans celte Note.

2. Soit

(2) z = = ( o ( ^ , y , a , p , y , »

une intégrale particulière de ( î ) avec trois constantes arbitraires

(3)

- lâ6 - a, [3, 7c Nous avons l'identité

()2oj ()2^ ^î^ r^s ^o / ^ 2 ( 0 \ 2 - 1

<^ "• ^ + 2 K 1 ite^' ^ ^.-^ [^ ^ -(^ J - 0 ,

où H i , K i , L ( , M i , Ni représentent des fonctions de (o, x, y,

()(JD ()o>

^.r ày

M. Imschenetsky considère ensuite a, [3, ^ comme variables et introduit en (i), au lieu de la variable dépendante s, la variable y, déterminée par (2) et, an lieu des variables indépendantes x et r, les variables a et (3 déterminées par les équations

/ ,. àw àw à-^ ___ ()cu <)to ()iQ '4 / ^ ^ ^ " ^ a "0 7 ^ T ^ ^ ' ^ p ^0'

Pour obtenir Féquation dans laquelle se transforme de cette manière Inéquation proposée, on tire de ( 2 )

àw àw

P -= ——, ÛT = —- , 1 àx ày

r- à2w -^ (àP.^àPà-fL\ô^.^ (ÔP ^àP . ^\ ^ à^ \àoc ' àr^ ày.) àx \^ ô^ à^ ) à x ' _ ^co /àp , àp à-T\\ ày. / ôp àp àrA à^

s ~à^^~ \àa ~~^ ~àï) à^ + \^ + àr^ ^ ) ày' à^û fàî^àîà^\àî. (^ ^àîàrL\à^

~ àyï \à^ ' àr^ àoi ) ày ~^ \à^ 4' àr^ 'à^ ) ôy''1

ensuite on substitue dans les expressions précédentes de /', s, lies

, , àx à^ av. à3 ,, • .1 , • ,

valeurs de .-? — ? j-9 — que 1 on tire des équations du premier degré qui résultent de la differentiation des deux équations (/[);, par rapport à x et à y; et enfin on substitue les valeurs qui résul- tent pour /', s, t dans Inéquation (i). On trouve de celte manière, ajant égard à (3), l'équation suivante :

<'> "s-" 5 ,^-^"-».

où R, S, ï , U sont des fonctions de a, p, y,, -r l, — d o n n é e s par

(4)

- 127 — les formules suivantes :

-R^(H^,)(^^)2

^-^(^^^^^î,)

-^(^(^^y'

S^(H-^) (^|^)(^^)

+ ( K - N ^ r f ^ -l+ ^l^ V ^l+ ^ ^ ' ' - L \ an <h) àa) \à^ 0^ à^) fàp^ à^ à^\ /àq^ àqi àr,\1

\à^ • art à'^} \'àa"'~à^ àv} J

-(••-"••' Cf-^^fë'-ïS)-

-T^(,^»,,)(^^^.gy

—'-'"•'(MÈ)^^) - (^^(ï-^â)'-

^ u --+- N r ( àp ^ + < ^ 1 ^^ ^ 1 -i- ^ 1 àrl \

^ L ^a "4" ^ Ja/^ + ^- à^)

—— /^£1 -4- ^! ()?\ /^1 -1- ^ï ^M2

\à^ ' ^ ^^ ^a +'^ ^;J p F ^l^ ^Q) ^ à2^ /à^y]

^ L'^2 4"25a^i'Sa + ^ ^ 5 a / J

<s ( ^2a) ^2^ ^ à^tiî àr^ à^w àr^ à'f\ \

\àaià^ àîà^ à^ ^ à^àr^ ai ^ Jr^ àoc J^) 2^ à2^ à'f^ à^w /^Vl

"

+- 1

L^p

2 +2

^ à^~à^\à?) r

où je pose, pour abréger,

àw au} à2^ à^w à2^

^^T^ y l = =^? ri^^9 ^^àxày' tl==^'

3. Cela posé, j'entre dans le sujet de cette Note, c^est-à-dire, je vais considérer le cas où Pon obtient Pintégrale (a)aumoyen d'une ou de deux intégrales intermédiaires particulières d e ( i ) , avec une constante arbitraire chacune.

(5)

— 128 Soit

W f ^ , y , z , p , q ) ^ y .

une intégrale intermédiaire de (i) avec une constante arbitraire a.

On sait que la fonction/^, y, ^, /?, q) satisfait aux équations qui résultent de l'élimina.tion de deux des quantités r, s, ! entre ( i ) et les éqaations suivantes

(7)

àf àf àf àf -— -+- -/- p -4- -v- r + •'- s = o,

àx àz* àp àq ' àf àf àf àf -/- - + - -/- â r 4 - -/- 5 - + - -/- ^ = = 0 , ày àz - àp àq 1

et que ces équations sont ( * )

p = H ^ + ^ ) ^ - H y ^ + ^ )

\ày ï as / àq àp\àx - àz /

vfàf àf\àf -, / à/Y - /àf àf\î

- ZK {i + ^i)i +M {^) - N (^- ( -^) =0 ' Q=H^y-.K^y-.Lm

\àq J àp àq \àp /

2

_ N ^ + ^ ) ^ - N ^ ^ y ) y = o .

\ ày •z àz I àq \àx £ àz / àp

Soit maintenant l'équation ( 2 ) une intégrale particulière de (6) que l'on peut obtenir, comme on sait, par la méthode de. Lagrange et Charpit. La valeur qu'il donne pour z satisfait aux équations précédentes, et par conséquent satisfait aussi à l'équation sui- vante

(8) (H-.NO^y-^K-N,)^^^-.^)^)^»

qui résulte de l'élimination de

àf àf àf àf

T -^P "ràx àz ày as5 i~ -^y-r- dans la seconde au moyen des équations (^).

Mais, en différentiant (6) par rapport à [î et considérant s,/^, y comme des fonctions de j3 déterminées par ( a ) , on trouve

^ (àw -J- àw (hi\ -L- -^ /^J -4- àî>l àIL\ -L- EL /à(Li -L. ^l <hi\ ——

àw \à^ à-^ à^) àpt \à^ à^ à^ ) àq^ \ à^' àr, à^ ) "~

(1) C. JORDAN, Cours d'Analyse de l'École Polytechnique., t. III, p. ^65.

(6)

— 129 — ou, en vertu des équations (4),

àf_ /api àp^ ^ \ ^/ tàqy àq^ à^\ ^

^i \^? ^ <w ^i \^?" ^ <w

En substituant maintenant dans Fexpression de R la quantité

api àpt àr^

à^ à^ à^

par sa valeur donnée par cette équation, on trouve

(àq\ agi ^ y

—^Xh.N,.)^)-

\àpi)

-,(K.-N.,.)^^+(L^N..,)(^)2].

Donc, en vertu delà formule (8), nous avons R === o, et Inéqua- tion (5) prend la forme simplifiée suivante ;

s .s^ T ^' ;=o -

4. Soient maintenant

(9) /(^y,^/?, y ) = a , F ( . r , y , ^ , / ? , y ) = p

deux intégrales intermédiaires particulières de (i) avec deux con- stantes arbitraires a et P. Si chacune d^elles satisfait à un des deux systèmes d'équations différentielles ordinaires, auxquels la méthode de Monge ramène le problème de Pintégration de Inéquation (i), ou à un des deux systèmes d'équations aux dérivées partielles du premier ordre auxquels la méthode de Boole ramène le même pro- blème, on sait que les valeurs de p et q données par les équations (9)rendent

dz == p dx + q dy

intégrable. De cette intégration résulte Inéquation (2).

Dans ce cas, on voit, comme dans le cas antérieur, que R == o. Ensuite, en éliminant dans l'expression de T la quan- tité

api api à^

à^ ai} àx

xvn.

(7)

J30 - au moyen de Inéquation

^F /^1 ^ ^1 'M + ^F /^ 4- c^ ^ == o

<^0i \ ()a ()rj ^a/ ôq^ \ as. ùr^ ày.)

et avant égard à Inéquation qui résulte du changement dans (8) dey en F, on voit aussi que T == o.

L/équation (5) prend donc la forme suivante : , S ^ . + U = o .

ôaày 5. Soit maintenant

K2 — HL -+- MN == o

ce qui arrive quand les deux systèmes d^équations de la caracté- ristique coïncident, et soit encore

(G) /(^.r^/^î^a

une intégrale particulière de (i) avec une constante arbilrairca.

En diBeren fiant cette équation par rapport à a et à j3y considé- rante, /?, q comme des fonctions de a et ji déterminées par (2) el ayant égard à ( 4 ) y on trouve

EL (^ -+- ^ ^^ ÎL (^ ^. ^1 ^ - n àp, ^? • ^ ^/ + àq, \à^ 4" ^ à^) - o î

^G I^PI ^-

à

P.l

à

^\^ ^ (

à

^

1

+ ^i

à

^\ = i

c^i \ ^ a (h^ ()a/ <)yi \^a à-ï} àa. )

En substituant ensuite dans Pexpression de S les valeurs que ces équations donnent pour

^PI ^àEt <h? ^!^-^0!^

à^ ' àr^ à^9 àa àr, à-x. ' on trouve

(agi àq^ à^\ /àq^ àq^ à^\

\àoL àr, àa/\à^ àr^ à^ )

\àpJ

w

[<"-"-" (à)',

x (Hi

-,(K,-^,)^+(L,^N,,,)(^)-]

/t)?l ^Jl '^) '\

V ^ •t' (h) ^/ [• / H . ^ . ^ " ' /K N . ^ l

— — — ^ — — — j - ( H , + N , ( , ) ^ - ^ -. f K , - N , . t , ) ^ J ,

\^i/

(8)

— 131 - et par conséquent, en vertu de (8),

(agi àq^_ à^\

\^ "T" ^ à^) [• . H . ^ ^ ^ / . / K X ^ ^1

" ———TSY——— L ( l l l ) ày-, -^ (Kl - Nl'l) ^J •

\àpi)

Mais l'équation (8) donne

àf _ K — N.y ± v/(~K^-^77--'( H ^NT^ÎT+^T^ ^/

()y "~ H -+- N ^ " à?

_ K — N^ ± y/K^ — HL + MN <)/

~ H + N ^ à p

__ K — N ^ ^

~ H - 4 - N ^ <^'

Donc nous avons S == o, et Inéquation (5) prend la forme

T^=o.

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