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Dynamique sur le rayon modulaire et fractions continues en caractéristique $p$.

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: hal-00014043

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00014043

Preprint submitted on 17 Nov 2005

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Dynamique sur le rayon modulaire et fractions continues en caractéristique p.

Anne Broise, Frédéric Paulin

To cite this version:

Anne Broise, Frédéric Paulin. Dynamique sur le rayon modulaire et fractions continues en caractéris- tiquep.. 2005. �hal-00014043�

(2)

ccsd-00014043, version 1 - 17 Nov 2005

et

frations ontinues en aratéristique

p

.

Anne Broise Frédéri Paulin

Abstrat

LetKb betheeldofformalLaurentseriesinX−1overtheniteeldk,

and letAbetheringofpolynomialsinX overk.Oneofthemainresults

of the paperis to give a partiularlynie oding of the geodesi owon

thequotientoftheBruhat-TitstreeTofPGL2(K)b byPGL2(A),byusing

the ontinuedfrationexpansionofthe endpointsofthe geodesilinesin

T(thespaeofendsofTidentieswithP1(K)b ).Thisallowsinpartiular

to prove in a dynamial way the invarianeof the Haar measure by the

Artin map.

1

1 Introdution

Soit Kb = Fq((X−1)) le orps loal des séries formelles de Laurent en X−1 à

oeients dans le orps ni Fq, et O = Fq[[X−1]] le sous-anneau de Kb des séries

formelles entières. On onsidère le groupe loalement ompat G = PGL(2,K)b ,

et son réseau non uniforme Γ = PGL(2,Fq[X]). Le groupe G agit sur son arbre

(loalement ni) de Bruhat-Tits Tq. L'espae des bouts de Tq s'identie ave la

droiteprojetiveP1(K)b ,etonnotex lepointbasestandarddeTq (voirparexemple

[Ser2℄ oula partie 2pour des rappels).

L'un des buts prinipauxde et artile,qui faitsuite à [Pau ℄, est d'expliiter en

termesarithmétiqueslastrutureergodiquedesationsommutantesdeΓetdu ot

géodésique (ationde Zpar translation àla soure)sur l'espae des géodésiques de

Tq (i.e. des isométries ℓ:R→Tq d'origineℓ(0)un sommet de Tq).

Nous dérivons (dans la partie 3.3) la struture de l'ensemble des géodésiques

de Tq modulo l'ation de Γ. Notons π :Tq →Γ\Tq la projetion anonique. Alors,

l'ensembleπ−1(π(x)) est une setionΓ-équivarianteglobale pour leot géodésique (touteorbite larenontre uneinnitéde fois).De plus,toute géodésique de Tq,d'o-

rigine dans la setion globale π−1(π(x)), est équivalente, modulo l'ation d'un élé- 1

AMS odes :11J70,20G25,20E08,37A45,11K50.Keywords:ontinuedfrations,

Artin map,Laurentserieseld,Bruhat-Titstree,geodesiow,oding.

(3)

mentde Γ,àuneunique géodésiqued'originex,d'extrémité négativeun pointde

J = [

a∈F

q[X]−F

q

(a+X−1O)etd'extrémitépositiveunpointdeX−1O.Unemanièrede

rendreetélémentde Γuniqueestd'introduiredesdéorations sur lesgéodésiques (voirla partie3).

Notons G0(Tq) l'ensemble des telles géodésiques, identiées à leurs ouples

d'extrémités, ξ+), ave de plus ξ+, ξ irrationnelles (i.e. dans P1(K)b −P1(K)).

Soit Ψ :e G0(Tq) → G0(Tq) l'appliation induite par l'appliation de premier retour du ot géodésique sur lasetionglobaleπ−1(π(x))(voirlapartie3.3). Pourdans G0(Tq), notons(an)n≥1 ledéveloppement en frationsontinues d'Artin [Art ℄de ξ+,

et (a−n)n≥0 elui de −1 ξ

(voir lapartie 2.1pour des rappels).

Nousmontrons dans lapartie 3 lerésultat suivant :

Théorème 1.1 L'appliation Θ : G0(Tq) → (Fq[X]−Fq)Z, dénie par Θ(ℓ) = (an)n∈Z, est un homéomorphismequi rend le diagramme suivant ommutatif

G0(Tq) Θ

−→ (Fq[X]−Fq)Z

Ψe ↓ ↓σ

G0(Tq) Θ

−→ (Fq[X]−Fq)Z ,

σ est le déalage à gauhe des suites bilatères de (Fq[X] − Fq)Z. De plus, le

diagramme suivant ommute

G0(Tq) −→Ψe G0(Tq)

p+ ↓ ↓p+

X−1O ∩(Kb −K) −→Ψ X−1O ∩(Kb −K) ,

Ψ : ξ 7→ 1ξ −h

1 ξ

i

est l'appliation d'Artin (si ζ est dans Kb, alors [ζ] désigne sa

partie entière), et p+: (ξ, ξ+)7→ξ+ est la projetion sur la deuxième oordonnée.

Notons m la mesure de probabilité qui est la restrition à G0(Tq) de la mesure

naturelle invariante par le ot géodésique. La mesure m oïnide ave la mesure

de Haar quotient sur Γ\G/M pour M le sous-groupe des matries diagonales à oeients dansO,et, de manièrelassique,ave lamesurede Patterson-Sullivan- Bowen-Margulisde Γ (voir par exemple [Bou,BM ℄ et lapartie 4).

Nous montrons dans la partie 4 que l'image de m par Θ est une mesure de

Bernoulli sur (Fq[X] − Fq)Z. Cei implique en partiulier que si S est le sous-

groupe diagonal de G, alors l'ation à droite de S/M sur Γ\G/M est Bernoulli

(don mélangeante, e qui était déjà onnu, voir par exemple [BN℄). Dans un ar-

tile en préparation [BP ℄, nous étudierons le as général des réseaux des groupes

algébriquessemi-simplesde rang1surun orpsloalnon arhimédien. Enfait,nous donnerons des odages markoviens de ots géodésiques sur des arbres munis d'a-

tions très générales de groupes. Ces odagespermettent de ontourner l'abondane

de torsion dans les réseaux non-uniformes d'arbres, dont on ne peut se débarrasser

par passage à un sous-grouped'indie ni.

(4)

Nousmontrons danslapartie5que l'imagede m par ladeuxièmeprojetion est

la mesure de Haar sur X−1O. Cei explique de manière dynamique l'invariane de ette mesure de Haar par latransformation d'Artin.

Ces résultats sont analogues aux résultats qui relient le ot géodésique sur la

ourbe modulaire PSL(2,Z)\H2 ave le développement en frations ontinues des nombres réels (et qui expliquent, en partiulier, l'invarianede lamesure de Gauss

1 log 2

dx

1+x par latransformation de Gauss x7→ 1x −[x1]) (voir par exemple [Seri℄).

Cetartilefaitsuiteà[Pau ℄,unepartiedel'analogieayanttraitauxgéodésiques

individuelles,est développée.Maisleodageglobaldu otgéodésiquen'estpas on-

tenu(mêmepasentreleslignes)dans[Pau ℄,aruneapproheglobalesuivantdetrop

près[Pau ℄onduitàdesdisontinuités.LapréseneduorpsrésiduelFq,absentdans

le as réel, est une des soures de problèmes.C'est, entre autre, letravail de natu-

ralité du présent artile,en partiulierà partirde lanotion de géodésique déorée,

qui permet le odage global. Il ne s'agit pas de onstruire n'importe quel odage,

maisun quisoitintimementliéàlastruturearithmétiquedu réseauPGL(2,Fq[X])

(elui-i n'est pas de type ni et ontient des sous-groupes inni de torsion), etqui

permette une orrespondane entre propriétés dynamiques etarithmétiques.

2 Notations et rappels

Toute ette partie est omposé de rappels, pour lesquels nous renvoyons par

exemple à [Ser1, Spr , Sh , Laj, BN, Ser2, Pau ℄. Elle n'est érite que pour éviter au

leteur qui ne onnaîtrait pas lesnotations et résultats de [Ser1, Pau ℄ d'avoir à lire

leprésent artile en ayant à es deux référenes. Lesautresleteurspeuventse

reporter diretement au hapitre3.

2.1 Le orps des séries formelles de Laurent

Soitk =Fqunorpsni,d'ordreq(oùqestunepuissaned'unnombrepremier).

On note A =k[X] l'anneau des polynmes en une variable X sur k, et K = k(X)

le orps des frationsrationnelles en X sur k.Soit Kb =k((X−1))le omplété de K

pour lavaluationv dénie par

v(P/Q) = (−degP)−(−degQ).

LeorpsKb est munide l'uniquevaluationquiétendv (quel'onnoterade lamême

manière), de lavaleur absolue

|f|=q−v(f)

et de la distane ultramétrique déniepar ette valeur absolue

d(f, g) =|f−g|.

(5)

Tout élément de Kb s'érit de manière unique ommesérie onvergente

f = X

i>>−∞

fiX−i

ave fi dans k, nul pour i susamment petit. On a

v(f) = sup{j ∈Z| ∀i < j, fi = 0}.

On note O ={f ∈K, vb (f)≥0} l'anneau de lavaluationv dans Kb. C'est le

sous-espae ompat-ouvert k[[X−1]] des séries entières en X−1 sur k, 'est aussi la

boule fermée de rayon1 etde entre 0 dans Kb.

Pour tout f dans Kb, il existe un unique ouple formé d'un polynme en X sur k, noté [f] ∈ A, et d'une série entière en X−1 sur k, de terme onstant nul, notée {f} ∈X−1O, tels que

f = [f] +{f}.

On appelle [f] la partie entière de f et {f} =f −[f] la partie frationnaire de f.

L'appliation d'Artin est l'appliation Ψ :X−1O − {0} →X−1O dénie par Ψ(f) = {1

f}= 1 f −[1

f].

On note

cK l'ensembleKb −K des points irrationnelsde Kb. Pour f danscK,on

pose a0 = [f] etpour n≥1 entier, an =

1

Ψn−1(f−a0)

.

Alors an est dans A. Sin≥1, ledegré de an est stritement positif et

f = lim

n→+∞a0 + 1

a1+ 1

·

·

·

an−1+a1

n

.

Pour f dans X−1O ∩ cK, on a a0 = 0 et on appelle développement en frations ontinues d'Artin de f la suite (an)n≥1.

2.2 L'arbre de Bruhat-Tits

NotonsGlegroupeloalementompatPGL(2,K)b .Onappellegroupemodulaire

lesous-groupedisret PGL(2, A)de G,et onle noteΓ. Danstoutelasuite, onnote

de lamême manièreune matrie de GL(2,K)b et son image dans G.

(6)

On rappelle que pour tout orps ommutatif κ, l'ation par homographies du groupe PGL(2, κ) sur la droite projetive P1(κ) est simplement transitive sur les

tripletsde pointsde P1(κ).Commel'appliationnaturellePGL(2, A)→PGL(2, K)

est une bijetion, le groupe Γ agit simplement transitivement sur les triplets de pointsde P1(K).

On note GL(2,K)b 1 legroupe des matries arréesde taille2 à oeients dans Kb, dont la valeur absolue du déterminant est égale à 1, et G1 = PGL(2,K)b 1 le

quotientparson entre. Commelesélémentsinversiblesde Asontde valeurabsolue

égale à 1,le groupe Γ est ontenudans G1.

L'arbre de Bruhat-Tits Tq de (SL2,K)b est le graphedéni par

1. lessommetsdeTqsontleslassesd'homothétie(parKb×)Λ = [L]deO-réseaux

(i.e. O-sous-modules libres de rang deux) Ldans Kb ×Kb;

2. deux sommetsΛ,Λ sont jointspar une arête sietseulements'ilexiste des re-

présentantsL, L deΛ,Λ tels queL ⊂L etL/L est isomorpheàO/X−1O= k.

On note VTq l'ensemble des sommets de Tq et ETq l'ensemble de ses arêtes.

On note d la distane dans Tq et x = [O × O] la lasse du réseau standard. Le

graphe Tq est un arbre régulier de degré q+ 1. L'ation naturelle de GL(2,K)b sur

lesO-réseaux induitune ationde Gsans inversionsur Tq, transitivesur lesarêtes.

Le stabilisateur de x est le groupe PGL(2,O).

Onidentiedans lasuitel'arbreTq ave saréalisationgéométrique.Onnote∂Tq

l'espaedesboutsde l'espaetopologiqueloalementompatTq.C'estl'espaedes

lasses d'équivalene de rayons géodésiques dans Tq, l'on identie deux rayons

géodésiques si leur intersetion est enore un rayon géodésique. L'ation de G sur Tq s'étend ontinuement en une ationpar homéomorphismesde Gsur ∂Tq.

L'espae ∂Tq s'identie, de manière G-équivariante, ave la droite projetive

P(Kb ×Kb) =P1(K)b , par l'appliation qui, àl'extrémité d'un rayon géodésique issu de Λ0 = x, de suite des sommets onséutifsn)n∈N, assoie l'unique droite de

Kb ×Kb ontenant l'intersetion des O-réseaux Ln, ave (Ln)n∈N l'unique suite de O-réseaux dans Kb ×Kb telle que [Ln] = Λn et Ln+1 ⊂Ln.

Enhoisissant ladroite Kb × {0} de Kb ×Kb ommepoint àl'inni de P1(K)b ,on

identie ∂Tq =P1(Kb)ave Kb∪ {∞}.L'ation de G sur ∂Tq =P1(Kb)orrespond à

l'ation de G par homographiessur Kb ∪ {∞}.

Onnoteπ :Tq →Γ\Tq laprojetionanoniqueetΓlexateurdansΓdupoint

de ∂Tq. Le rayon géodésique DΓ issu de x et d'extrémité, don de suite des

sommets onséutifs ([O ×X−nO])n∈N, est un domaine fondamental pour l'ation du groupe modulaireΓ sur l'arbre de Bruhat-Tits Tq, au sens ses images par Γ

reouvrent Tq. La restrition π|DΓ est un isomorphisme simpliialde DΓ sur Γ\Tq.

Le graphe Γ\Tq hérite par π d'une struture de graphe de groupes, que l'on note Γ\\Tq, et que l'on appelle le rayon modulaire (voir [Ser2℄ pour les dénitions et la

onstrution).

Voir par exemple [Ser2℄pour des justiations et ompléments.

(7)

2.3 La famille

Γ

-équivariante maximale d'horoboules d'in- térieurs disjoints.

Pour tout ξ de ∂Tq, on appelle fontion de Buseman de Tq l'appliation βξ : Tq×Tq →Rdénie par

βξ(x, y) = lim

t→+∞d(y, c(t))−d(x, c(t))

c: [0,+∞[→ Tq est un rayon géodésique onvergeant vers ξ. La fontion βξ ne

dépend pas du hoix de c,est invariantepar isométries :

∀γ ∈G, βγξ(γx, γy) =βξ(x, y),

et vérie la relationde oyle :

βξ(x, y) +βξ(y, z) = βξ(x, z).

En fait, l'appliation t 7→ d(y, c(t))−d(x, c(t)) est onstante à partir d'un ertain

temps. Le rayon géodésique [x, ξ[ renontre le rayon géodésique [y, ξ[ en un rayon

géodésique [w, ξ[et βξ(x, y) = d(y, w)−d(w, x).

On appelle horosphère entrée en ξ ∈ ∂Tq et passant par x∈ Tq l'ensembledes

pointsyde Tq telsqueβξ(x, y) = 0.Sonhorobouleassoiéeest l'ensembledespoints y de Tq tels queβξ(x, y)≤0.

γ∞

0 H0

H1

Hγ∞

X−1O

x H

1

J =

v

[

a∈A−k

a+X−1O

Figure 1 :Trajet des géodésiques dans la familled'horoboules HB.

On note H l'horosphère entrée ende ∂Tq et passant par x, et HB son

horoboule assoiée. C'est l'orbite du rayon fondamental DΓ par le xateur Γ du

point(de ∂Tq)dans le groupe modulaireΓ.Pour tout γ dans Γ,onnote Hγ∞= γH,'estl'horosphèreentréeenγ∞etpassantparγx,etonnoteHBγ∞ =γHB

son horoboule assoiée. Il est failede voir que la familleHB = (HBγ∞)γ∈Γ/Γ est

(8)

la familledes adhérenes des omposantes onnexes de la préimage par π du rayon Γ\Tqprivédesonorigine.Leshoroboulesdeettefamilleserenontrentdeuxàdeux

en auplus un point(surl'intersetiondes horosphèresassoiées),etleurréunionest

égale à Tq.

Notons H lafamilled'horosphères (Hγ∞)γ∈Γ/Γ. (Voir par exemple [Pau, Pau2℄

pour des justiations et ompléments.)

3 Codage du ot géodésique sur le rayon modulaire

3.1 L'espae des géodésiques déorées sur le rayon modulaire

Appelons géodésique déorée de Tq une géodésiquede Tq (i.e. une isométrie ℓ : R → Tq), dont l'origine x0 = x0(ℓ) = ℓ(0) est sur l'une des horosphères de la familleH (i.e. est un point de π−1(π(x)) ),et quiest munie d'unearête v0 =v0(ℓ)

issue de x0 non ontenue dans, appelée déoration. Remarquons que pour q = 2,

la déoration est unique.

Lagéodésiquedéorée standard estlagéodésiqued'extrémitéset0,orientée

devers 0, d'originex et déorée par l'arête v qui pointe vers 1.

Notons G0(Tq) l'ensemble des géodésiques déorées totalement irrationnelles de

Tq,'est-à-dire elles quiont leursdeux extrémitésdans ∂Tq−P1(K) = cK.Atten-

tion, est une géodésique déorée qui n'est pas dans G0(Tq).

L'ensemble G0(Tq) est muni de la topologie dénie par le système fondamental d'entourages {Vn}n∈N, Vn est l'ensemble des ouplesde géodésiques déorées qui oïnident entre les instants −n etn etqui ont mêmedéoration.

Lemme 3.1 Le groupe Γ agit librement et proprement sur G0(Tq).

Preuve.LegroupeΓpréserve lafamilleHetP1(K)don ilpréserve cK.Ilagitsur G0(Tq) : l'image par un élément γ de Γ d'une géodésiquede déoration v0 est la

géodésiqueγℓde déorationγv0.CommeΓagitproprementsurTq,l'ationde Γsur G0(Tq)estpropre.Cetteationestaussilibre,ar Gagitsimplementtransitivement sur lestripletsdepointsde∂Tq,etsiun élémentγ deΓxeunegéodésiquedéorée,

d'extrémités (distintes) ξ, ξ+ et de déoration v0, alors elle xe aussi le point à

l'inni ξ0 de l'horoboulede lafamilleHB qui ontient v0, etξ0 est distintde ξ et

de ξ+.

Notons G0(Γ\\Tq) lequotientΓ\G0(Tq).

Pourune géodésique de Tq, on note ξ = ξ(ℓ) et ξ+ = ξ+(ℓ) ses extrémités

négative et positive. On munit ∂Tq de la topologie dénie par d, VTq et ETq de

la topologie disrète et ∂Tq × ∂Tq × VTq × ETq de la topologie produit. L'ap-

pliation qui à un élémentde G0(Tq) assoie le quadruplet, ξ+, x0, v0) de

∂Tq×∂Tq×VTq×ETq est alorsun homéomorphismede G0(Tq) surson image,qui

est un borélienB.Nousappelleronsetteappliationleparamétrage de l'espaedes géodésiquesdéorées totalementirrationnellesde Tq.Parlasuite,nous identierons une géodésiquedéoréeetson quadruplet, ξ+, x0, v0).L'ation de Γsur G0(Tq)

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