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DECLARATION CPE SNES/SNUEP–FSU CAPN Mouvement Inter du 9 Mars 2012

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DECLARATION CPE SNES/SNUEP–FSU CAPN Mouvement Inter du 9 Mars 2012

Cette déclaration est un complément à celle du SNES, SNEP, SNUEP-FSU faite à l’ouverture des CAPN et FPMN du 5 mars.( http://www.snes.edu/IMG/pdf/2012_03_05_liminaire_fpmn_capn_fsu_def.pdf)

Comme chaque année, les élus du SNES-SNUEP-FSU s’alarment de la situation de trop nombreux collègues dont la mobilité est rendue impossible par le blocage du mouvement. La raison principale en est le recrutement insuffisant qui ne permet pas de couvrir les besoins des académies en postes et en titulaires remplaçants. De ce fait, les capacités d’accueil sont réduites, en toute opacité d'ailleurs, faute d'éléments d'arbitrage académique et ministériel. De nombreux collègues renoncent au risque d'une mutation « en aveugle » à l’inter-académique de crainte de ne pas avoir satisfaction à l’intra… Nous dénonçons également la gestion des non-titulaires et des stagiaires qui contribue à restreindre encore plus le mouvement.

D'année en année, la démonstration se répète : le mouvement déconcentré ne répond ni aux besoins des académies, ni à celui des personnels. Pourtant, le ministère ne rompt avec l’orthodoxie de la déconcentration que pour déréglementer encore davantage dans les établissements ECLAIR, l’affectation sur curriculum vitae étant des plus arbitraires. La «bourse interministérielle des emplois publics » sur laquelle les candidats postulent, n'a d'autre objectif que d'élargir le vivier et donne aux chefs d'établissement un pouvoir accru en matière de recrutement. Nous refusons ce contournement des instances paritaires et demandons la tenue d’une commission nationale pour une transparence des affectations, nous ne pouvons nous contenter d’une simple information.

Le bilan de ce mouvement inter académique n’est encore une fois pas satisfaisant puisque seulement 30 % des demandeurs titulaires ont obtenu une mutation et nombre de stagiaires sont affectés en extension. La question de la mobilité reste entière pour notre catégorie à l’inter comme à l’intra académique.

Contre l'avis des organisations syndicales et malgré les fortes mobilisations, le ministère veut imposer en urgence sa réforme de l'évaluation des personnels. La majorité des syndicats a demandé son retrait de l’ordre du jour du CTM du 8 mars, et devant le refus du ministère, n’a pas siégé.

Le projet prévoit le remplacement de la notation par un entretien professionnel avec le chef de service direct qui reposerait sur une auto évaluation. Le lien entre évaluation et avancement d'échelon est renforcé. Les éventuelles réductions ou majorations d'ancienneté instaurent un système reposant sur le management par l'évaluation et la performance que nous dénonçons, antinomique avec les valeurs éducatives du métier. Le SNES revendique une évaluation d’un autre type reposant sur une inspection spécifique d’éducation, experte du métier, s’exerçant dans le conseil et le soutien, visant au développement de la formation professionnelle.

La contribution des chefs d’établissement à l’évaluation administrative doit se compléter d’un regard spécifique sur le métier exercé par des inspecteurs issus du corps. Une agrégation d’éducation est de plus en plus envisageable alors que les masters des métiers de l’éducation se développent dans beaucoup d'Universités. Une telle ambition serait pour le système éducatif un signe fort. Le suivi individuel et

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l’intégration scolaire des élèves sont des facteurs de leur réussite et la contribution des CPE y est reconnue.

Pour les professionnels aussi, cette perspective serait bien plus alléchante que le cadrage local de leurs missions par leur supérieur hiérarchique direct.

En cette période électorale, l’heure est au bilan et on ne peut pas dire que pour les CPE, le refrain présidentiel du «travailler plus pour gagner plus» ait rempli ses promesses, loin s’en faut. La charge de travail s’est certes bien amplifiée mais sans gratification en retour avec, au contraire, un gel des salaires depuis 2 ans. La catégorie est délaissée sur beaucoup de fronts, un exemple criant étant le volume des promotions à la hors classe toujours nettement inférieur en pourcentage à celui des certifiés.

Enfin, que dire du peu de considération et de la méconnaissance du ministère pour notre métier quand, dans l’arrêté sur le «télé service absences», la DGESCO nous appelle «conseillers pédagogiques d’établissement» ou «conseiller d’insertion et de probation» dans le projet d’arrêté sur l’appréciation de la valeur professionnelle !

Le projet qui a présidé à la création du corps des conseillers principaux d'éducation et le concept de vie scolaire qui l’a accompagné, son ambition pour les élèves, ont-ils encore du sens et une actualité pour ce ministère ?

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