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Submitted on 1 Jan 1911
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Comptes rendus de l’Académie des Sciences ; - T. CLIII, nos 4, 5, 6, 7 et 8 ; juillet-août 1911
G. Boizard
To cite this version:
G. Boizard. Comptes rendus de l’Académie des Sciences ; - T. CLIII, nos 4, 5, 6, 7 et 8 ; juillet- août 1911. J. Phys. Theor. Appl., 1911, 1 (1), pp.767-775. �10.1051/jphystap:0191100109076700�.
�jpa-00241722�
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COMPTES RENDUS DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES ;
T. CLIII, nos 4, 5, 6, 7 et 8 ; juillet-août 1911.
H. DESL,£NDRES. - Remarques sur les mouvements des protubérances solaires.
-P. 221.
Exposé d’un programme de recherches nouvelles sur les protubé-
rances. lBlesures à effectuer.
WITOLD JARKONMSRI. - Loi approximative de la montée d’un aéroplane. - P. 237.
Dans une montée en aéroplane, la dépression relative est égale à
la décharge relative du moteur.
P ( dé p ression relative)
,- t ° ’Io )1 ( décharge relative).
Po M 0
Po et p sont les pressions atmosphériques au niveau du sol et à la
hauteur h ;
puissance du moteur tournant au niveau du sol avec la vi- tesse w ;
M, puissance du moteur tournant au niveau du sol avec la vitesse
telle que
MARCEL BltILLOUIN. - Polymorphinme et orientations moléculaires. - P. 240 et 380.
Théorie utilisant les propriétés dela molëcule : influence électrique, magnétique, propagation de la lumière. Ces propriétés peuvent per- mettre la recherche des orientations moléculaires dans les difiérentes formes cristallines d’une même substance.
Application au spath et à l’aragonite.
Considérations théoriques sur les éléments cristallins.
G. Quelques ’paradoxes au sujet des actions optiques
du premier ordre de la translation de la Terre.
-P. 243.
Énoncés et discussion.
A. Dichroïsme circulaire et dispersion rotatoire.
-P. 245.
Ladislas inatap-soii a mis en évidence une relation entre le sens
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0191100109076700
du dichroïsme et les signes des rotations. L’auteur montre que cette
règle se déduit simplement des résultats généraux que fournit l’étude des variations de l’indice d’une substance dans l’intérieur d’une bande d’absorption.
G. BRUHAT. - Étude du dichroïsme rotatoire d’un composé organiques défini (diphényl-l-bornyldithio-uréthane) - P. 248.
En solution toluénique étendue, le pouvoir rotatoire gauche croît
du rouge vers le jaune, atteint un maximum de 400 pour )B = 560 à 580 pp, décroît, s’annule vers 535 devient positif et atteint
~.600 vers 150 pp. Le dichroïsme, nul dans le rouge, croît dans le
jaune et le vert (vibration elliptique gauche), puis décroit dans le bleu et le violet.
Pour le corps pur surfondu, le pouvoir rotatoire, gauche dans le
rouge et le j aune, passe par un maximum supérieur à 400 verts 590 pp , devient droit à partir de 550 et atteint 600 vers 480 pp, La vibration
elliptique est gauche. Ce corps suit la règle de Natanson.
E. BESSON. - Sur la dissymétrie des ions positifs et négatifs relativement à la condensation de la vapeur d’eau.
-P. 250.
Utilisation de l’appareil de M. Langevin.
Les photographies montrent nettement la plus grande facilité de condensation de la vapeur d’eau par les ions négatifs.
H. BUISSON et CH. Sur la dépense d’énergie nécessaire
pour produire l’unité d’intensité Iumineuse. - P. 254.
La lampe utilisée est la lampe Heroeus. On trouve pour la radia- tion violette 0,3i watt par bougie, pour les radiations jaunes 0,0~1
vatt par bougie et pour la radiation verte 5.460 (qui se trouve dans la région du spectre qui, à énergie égale, produit la plus forte impres-
sion sur 0,018 watt par boug ie.
HERSCHFINKEL. - Action de l’émanation du radium sur les sels de tliorium. - P. 255.
J
Sir "’’’ILLIAM P. 375.
M. Herschfinkel croit pouvoir déduire de ses expériences que
l’acide carbonique qui se forme dans l’action de l’émanation du ra-
769 dium sur les sels de thorium ne provient pas d’une transformation de l’atome de thorium en carbone.
M. Ramsay, d’après ses nouvelles recherches, affirm e à nouveau
cette transformation qu’il avait jadis annoncée (~~.
EnoRE CARDOSO. - Sur les densités des phases Poexistantes (densités ortho- bares) et le diamètre de l’anhydride sulfureux au voisinage du point cri- tique.
-P. 267.
Courbe.
-Le diamètre, parfaitement rectiligne jusqu’à environ 50
du point critique, s’infléchit notablement vers les densités de vapeur et à 157°,2, température critique de S02, il donne 0,5i3 pour densité
critique.
L. TCHOUGAEFF et P. ILOCH. - Sur une anomalie de la réfraction moléculaire dans la série des glymimes substituées.
-P. 259.
Tableau montrant une exaltation régulière de cette réfraction.
L. GAY. - Sur la notion de tension d’expansibilité.
-P. 262.
Cette tension, pour un fluide quelconque, relativement à un cons-
tituant, est celle qu’aurait ce constituant maintenu à l’état idéal de gaz parfait et en équilibre osmotique avec le fluide. L’auteur donne
l’expression mathématique de la valeur de cette tension pour les corps purs et les mélanges.
VICTOR HE1RI. - Études du rayonnement ultra-violet des lampes à vapeur de mercure en quartz.
-P. 265.
Tableaux montrant que :
1° Le rayonnement ultra-violet d’une lampe brûlant dans l’air aug- mente extrêmement vite quand on élève son régime électrique, sur-
tout au-dessus de 200 watts ;
2° L’action sur le citrate d’argent est absolument parallèle à l’ac-
tion bactéricide, mais celle snr l’iodure de potassium croit plus len-
tement ;
3° L’intensité des raies jaunes 5790 et 5769 croît bien plus vite que celle des raies verte et bleue ;
’
4° L’activité des rayons sur le citrate et le coli croit aussi vite que (1; JOUJ’lL chenz. Soc., t. XCV : avril 1909.
J. de Phys., 58 série, t. 1. (Septembre 1911.) 53
l’intensité des raies jaunes, ce qui montre que le rayonnement ultra- violet extrême augmente plus vite que le rayonnement visible total.
G. MASSOL et A. Sur la chaleur latente de fusion et la chaleur spécifique des acides gras.
-P. 268.
Étude de l’acide laurique.
Chaleur spécifique à l’état solide :
.Chaleur spécifique à l’état liquide : 0,515 vers 571.
,
La chaleur latente de fusion (46(’ ~9) est trouvée plus grande que la chaleur latente de solidification (37~,4). Cela tient â ce que la plupart
des acides gras semblent formés, en proportions variables, de solide parfaitement cristallisé dont les propriétés physiques varierit brus-
quement au point de fusion et de solide amorphe, à propriétés va-
riables de l’état liquide à l’état solide.
MARCEL GUICILB.RD. - Sur l’extraction des gaz du cuivre par réaction chimique
et sur le dosage de l’oxygène.
-P. 272.
Les expériences faites par dissolution ou oxydation du cuivre éta- blissent que le cuivre industriel peut contenir des gaz dissous en
quantités susceptibles de fausser de plusieurs millièmes les dosages d’oxygène faits avec ce métal. On améliorera les résultats en chauf- fant au préalable à 600° dans le vide le cuivre en large surface.
P. VILLARD. - Sur un électromètre enregistreur à filament de carbone.
P. 315.
Il se compose de deux petits plateaux rectangulaires reliés aux
deux pÔles d’une pile sèche et entre lesquels peut librement osciller
un filament de lampe à incandescence en forme d’U, tenu par une pince isolée à l’ambroïde, et qui constitue l’aiguille d’une sorte
ci’électromètre de Iiankel. L’extrémité mobile du filament porte, collé, un petit miroir cylindrique (tube capillaire de verre argenté intérieurement). Une lampe de 2 volts à condenseur y fait appa- raître un trait lumineux très fin qu’un système optique projettera
sur la fente d’un enregistreur. Cet électromètre peut s’installer
dans un ballon-sonde .
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LECOQ DE BOISBAUDRAX et A. DE Sur le spectre du glucinium
et sur ses bandes, dans diverses sources lumineuses. - P. 318.
Tableau.
MAY SYBIL LESLIE. - Sur le poids moléculaire de l’émanation du thorium: - P. 328.
Utilisation de la méthode Debierne (1,~ : effusion par un petit
trou. Le poids moléculaire de l’émanation du thorium est voisin de 200.
EDM. VAN AUBEL. - Sur le phénomène de Hall et l’effet thermo-magnétique
transversal dans le graphite.
-P. 331.
H£storique.
-Le graphite donne le phénomène de Hall dans le même sens que le bismuth pur., L’intensité du phénomène est plus
de cinq fois plus grande que ce que donne l’antimoine (qui a un effet
de sens inverse), de sorte que le graphite vient immédiatement après
le bismuth dans la liste des coefficients de rotation de Hall.
L. DUNOYER. - Recherches sur la fluorescence des vapeurs des métaux alcalins.
-P. 333.
La lumière excitatrice est celle d’un arc à charbon. Pour le so-
dium, le spectre cannelé, vert, apparaît vers 290°. Avec du sodium
p arfaitement pur dans un tube parfaitement vide, la fluorescence est jaune clair et non pas verte. Pour le potassium, la fluorescence pourpre apparaît vers 215° et est extrêmement brillante à 320°.
P our le coesium, la fluorescence, qui apparait vers 350°, semble rose violacé, mais est fugitive. Quant au rubidium, sa fluorescence pourpre commence vers 1801, augmente ensuite d’intensité, puis de-
v ient orangée vers 400°.
La lumière émise par la fluorescence des métaux alcalins est en
partie polarisée, que la lumière excitatrice soit on non polarisée.
Cette polarisation diminue avec la température, ce qui paraît dû à
une action mutuelle des molécules fluorescentes.
(1) C. R., t. CL ; 27 juin 1910.
BYILLIAM DUANE. - Sur la masse des ions gazeux. - P. 336.
Les mesures du rapport e e effectuées par l’auteur, en employant
comme agent ionisant les rayons ce du radium, conduisent à des con-
clusions contraires à l’hypothèse des électrons positifs dans les con-
ditions des expériences effectuées.
-J. Sur les rayons (3 de la famille du radium. - P. 339.
LTtilisation de la méthode d’Henri Becquerel : déviation des rayons ~ par un champ magnétique et étude de leurs trajectoires par la photographie. On obtient ainsi un spectre magnétique de sept faisceaux homogènes distincts, de vitesses respectives 0,98, 0,95, 0,86, 0,81, 0,75, 0,69, 0,63, la vitesse de la lumière étant prise pour unité.
Euc,È-N-E CORNEC. - Étude cryoscopique de quelques acides minéraux
et de quelques phénols. - P. 341.
_Étude cryoscopique de la neutralisation par la potasse ou la soude
des acides chlorique, perchlorique, iodique, sélénieux, dithionique, carbonique, pyro et hypophosphoriques. Dans tous ces cas laneutra-
salitiop complète estindiquée par unminimum, et l’étude confirme la formule adoptée généralement pour ces acides. Pour les acides
borique et arsénieux, le saccharose, tout se passe comme si un cer-
tain nombre de molécules de ces corps se soudaient au sel mono.
Dans le cas du pyrogallol, la cryoscopie n’indique que les deux pre- miers hydrogènes phénoliques.
II. Sur la métallobraphie des systèmes sélénium-antimoine.
P. 343.
L’examen au microscope des mixtes sélénium-antimoine montre
_