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Submitted on 1 Jan 1911
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Comptes rendus de l’Académie des Sciences; - T. CLII, nos 8, 9, 10 et 11; février et mars 1911
G. Boizard
To cite this version:
G. Boizard. Comptes rendus de l’Académie des Sciences; - T. CLII, nos 8, 9, 10 et 11; février et mars 1911. J. Phys. Theor. Appl., 1911, 1 (1), pp.301-311. �10.1051/jphystap:0191100104030101�.
�jpa-00241672�
301
Dans chaque triplet de la première série, il y a trois satellites accompagnant la première ligne du triplet, deux pour la deuxiéme ,
un pour la troisième, de sorte que chaque triplet est en réalité un
groupe de neuf raies.
Des séries principales des triplets n’ont pas encore été observées.
MÉTAUX AUTITES QUE LE MERCURE ET LES MÉTAUX ALCALINS.
--Pour les métaux comme l’or, le fer, le cuivre, on n’a pas de résultats aussi bons. On n’a pu découvrir que des séries isolées. Maison a quelques renseignements généraux.
Il est certain que les lignes d’une série sont en relation les une s avec les autres, probablement elles proviennent d’une cause com-
mune, et les différentes séries sont produites par des mouvements
entre lesquels il y a une grande ressemblance.
La similitude de structure du spectre des corps analogues est frappante. Quand les lignes forment des doublets, le corps est mo- novalent. Quand les lignes forment des triplets, le corps est bivalent.
Le fait le plus remarquable est que Rydbero, est arrivé à représen-
ter toutes les séries, même celles d’éléments différents, par de s formules contenant toutes le même nombre No’ L’existence d’une constante dans les formules des divers éléments doit être due à une
similitude existant dans les propriétés des particules ultim es co ns-
tituant ces éléments ; mais il est impossible à l’heure actuelle de se
°
faire une idée nette de cette analogie ni de la signification de la
durée du temps correspondant au terme -r- ’
0
(A
COMPTES RENDUS DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES;
T. CLII, nos 8, 9, 10 et 11; février et mars 1911.
NUGUES. - Perfectionnement du sphéromètre. - P. ~2~ .
Au lieu de terminer les pointes du sphéromètre par de fines
.
pointes mousses de forme vague, on les termine par des surfaces
sphériques de rayon notable et connu.
-Théorie de l’appareil.
1.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0191100104030101
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0191100104030101
302
CARL Sur la structure de la couronne solaire.
-P. 425.
Dessins d’une série de trajectoires de corpuscules électrisés
émanés normalement de la surface du Soleil, celui-ci étant assimilé
à un aimant élémentaire placé en son centre avec son axe le long de
l’axe de rotation.
D’après l’identité entre les trajectoires théoriques et observées, la
méthode permettra de trouver le moment magnétique du Soleil, si
on peut, sur l’aurore boréale, déterminer le produit ’ é v e des cor-
puscules.
E. SAPRAZIN et Tii. TOàIàIASINA. - Action de faibles élévations de température
sur la radioactivité induite.
-P. 435.
_
Expériences montrant que même les plus faibles variations de
température agissent sur les métaux radioactivés en accélérant leur désactivation par un accroissement immédiat et temporaire de leur
débit radioactif.
F. LEPRINCE- RINGUET. - Loi de la transmission de la chaleur entre un fluide
en mouvement et une surface métallique. - P. 136 et 588.
Historique.
Pour l’air. le coefficient de transmission est :
T désigne la température moyenne du fluide, w sa vitesse, 7r son poids spécifiques est voisin de 0,~13, n dépend du diamètre du tube de longueur oÙ se trouve le gaz et tend vers pour les grands
diamètres.
Cette formule avec des coefficients différents convient aux tubes de
_chaudières.
La dépense énergétique dans la marche.
-P. li3.
La dépense énergétique de la marche est fonction des facteurs
vitesse, rythme, oscillations du corps, déplacement du centre de
303
gravité. Elle n’obéit pas à des lois simples. Le port d’un fardeau
l’augmente très sensiblement. La vitesse horaire de 4km,5 sans far- deau est la plus économique.
A. CHAUN-EAU. - Phénomènes d’inhibition visuelle qui peuvent accompagner ,la réassociation des deux images rétiniennes dissociées par les prismes du stéréoscope. Conditions et déterminisme de ces phénomènes. -- P. 481 et 659.
Historique. Expériences montrant que, si on regarde en même temps d’un oeil un carré à une seule diagonale et de l’autre oeil le même carré à deux diagonales, le carré apparaît avec ses diagonales
ou non suivante que l’oeil regardant le carré à deux diagonales est
l’oeil dominateur ou non.
Ce phénomène d’éclipse exige : 1° l’asymétrie des deux images
rétiniennes dont la fusion crée l’image unique du stéréoscope ;
2° une grande différence d’acuité visuelle entre les deux yeux et le
placement de la figure où résident les détails créateurs de l’asymétrie
en face de l’oeil dominé.
Mêmes résultats avec des polyèdres.
JÉ,£; BECQUEREL. - Sur la durée de la phosphorescence des sels d’uranyle.
P. sll.
Les acétates, tartrates, oxalates, d’uranyle ont, à basse tempéra-
ture, une phosphorescence notablement plus longue qu’à la tempé-
rature ordinaire. Le chlorure d’uranyle et l’autunite sont aussi un
peu plus persistants à la température de l’azote liquide qu’à la tem- pérature ordinaire.
Mais les sulfates (simples ou doubles) et le nitrate d’uranyle ne
manifestent aucun changement dans la durée de l’émission.
H. Sur les. relais et servo-n>oteurs électriques.
-P. 312 (1).
FERRIÉ. - Sur la mesure des longueurs d’ondes hertziennes. - P. 515.
Rappel des types d’ondemètres construits par l’auteur ~2 ~. Pour les graduer, on utilise deux cadres symétriques l’un par rapport à l’autre
et disposés de façon qu’un plan contienne un côté de chacun d’eux.
(1) J. cle Ce volume p. 211.
(’) C. R., mai 1903 et janvier 1910.
304
L’un est très grand, à fil de cuivre très peu résistant; l’autre est très petit et a très grande résistance. Dans chacun des cadres, et sur le s
côtés situés dans le plan, on intercale un ampèremètre thermique
dont les bornes sont fixées aux extrémités du fil dilatable, pla c é
exactement dans le plan du cadre où il est intercalé. Les deux cadres sont montés en parallèle, les points de jonction très voisin s
l’un de l’autre, près des ampèremètres thermiques. Ces points sont
reliés à deux longs conducteurs câblés ensemble et réunis aux
extrémités d’un enroulement de deux à trois spires, placé à une grande distance, qu’on fait traverser par le flux oscillant. Chaque
cadre est alors parcouru par un courant dont les ampèremètres
donnent l’intensité efficace. La pulsation a alors pour valeur :
11, 1,, intensités dans les deux circuits ; RI, R2, leurs résistances totales corrigées du efect ; Li, L2, leurs self’s.
L. Sur les mélanges d’acide acétique avec les liquides normaux.
P. 518. 4
Expériences vérifiant que (1) la variation de volume produite par le mélange d’une quantité déterminée d’un même liquide associé
avec un nombre constant de molécules des divers corps normaux est la même, s’il n’y a pas réaction chimique entre les constituants du
mélange.
De plus, dans le cas de l’acide acétique, la dépolymérisation est accompagnée non d’une contraction, mais d’une dilatation.
E. FOUAPD. - Sur un procédé pratique de préparation des membranes semi-
perméables, applicable à la mesure des poids moléculaires. - P. 519 (2).
DANIEL BERTHELOT et HENRY GÀUDECHON. - Action des rayons ultra-violets.
P. 523.
HENRi BIERRY, YICTOH HENRI et ALBERT Icl.
-P. J35.
L’oxydation par les rayons ultra-violets des composés ammonia-
caux donne du nitrite d’ammoniaque; mais l’azote ainsi oxydé, dès
que la solution se concentre, tend à reprendre l’état libre.
(1) ~’. 1~.., t. CLI, I910.
(2) Société française de Physique, communication faite le 7 avril 1911.
305
Quant à la glycérine, elle donne, sous l’action des
ra ons ultra-
violets, de l’aldéhyde glycérique si elle est neutre, du P-acrose si elle
est alcaline, et en plus d’autres corps non encore identifiés.
A. Les minéraux radioactifs de Qladagascar. - P. 559.
Historique. Place des gisements. Minéraux trouvés : microlite, hatchettolite, fergusonite, samarskite, euxénite, blomstrandite,
autunite.
Ca. GALISSOT. - Sur l’absorption sélective de l’atmosphère. - P. 569.
Résultats d’expériences faites à l’Observatoire de Lyon à l’aide du photomètre hétérochrome Nordmann. Il faut attribuer un rôle pré- pondérant à des particules de plus grandes dimensions que celles des molécules d’air, et l’importance relative des dimensions varie
avec la distance zénithale.
CARL STÔRMER. - La structure de la couronne du Soleil dans la théorie d’Arrhénius. - P. 571.
Théorie mathématique supposant : 1° le Soleil entouré d’un champ magnétique identique à celui d’un aimant élémentaire; ~° les corpus- cules soumis à la gravitation, à l’action d’une charge électrique uni-
forme sur le Soleil, et à la répulsion de la lumière, supposée inver-
sement proportionnelle au carré de la distance au centre du Soleil.
Louis ROY. - Sur la propagation des discontinuités dans le mouvement des fils tlexibles.
-P. 581.
Théorie mathématique.
PAILLET, F. L>UGRETET et E. ROGER. - Nouveau procédé de désélectrisation des matières textiles au moyen des courants électriques de haute fréquence. -
P. 583.
Pour annuler l’électricité développée pendant l’étirage de la laine,
on utilise la décharge oscillante de condensateurs alimentés par un
courant alternatif survolté au moyen d’un transformateur. Le meil-
306
leur dispositif est celui du résonnateur Oudin ». Les conducteurs aériens ou antennes sont distribués le long des métiers au voisinage
des matières textiles et sont garnis de place en place de petits balais souples en fils métalliques qui répartiront la charge au point ois
elle doit être utilisée.
PJERRE M’EISS. - Une idée de Walther Ritz sur les spectres de bandes.
P. 585.
1
L’auteur explicite une note de Ritz où celui-ci considère une file de bâtonnets magnétiques (l’organe d’émission des spectres de
lignes en série imaginé par Ritz est formé de bâtonnets magnétiques
et non magnétiques, disposés en ligne droite). On peut admettre
que, lorsque la file est soumise à une tension, elle prend les mouve-
ments vibratoires d’une chaîne le long de laquelle règne un champ magnétique dirigé dans le sens de la longueur et qui porte des charges électriques équidistantes. Si on suppose que ces charges
exécutent des vibrations circulaires autour de l’axe, sous l’action
combinée de la tension et du champ, on a un système d’équations permettant peut-être d’expliquer les spectres de bandes.
CH. FERY et DRECQ. - Sur la constante du rayonneiiient. - P. 590.
Dessin d’un nouveau dis.positif de récepteur intégral, qui a la
forme d’une cavité conique recouverte d’un enroulement en manga- nine pour l’étalonnage en watts et baigné par l’alcool d’une grosse
sphère formant la masse d’une sorte de thermo-calorimètre. Avec ce
dispositif, on trouve pour la constante 7 :
L. Sur la théorie cinétique des gaz et la réalisation du ravonneiiient
matériel d’origine thermique (1;.
-P. 593.
Si on chauffe un alcalin (Na) vers 4000 dans le bas d’un tube de
verre cylindrique vertical divisé en trois parties par deux cloisons
perpendiculaires à l’axe et percées en leur centre d’un petit trou (tube où on a fait le vide~, on obtient des dépôts métalliques dans le
(1) Société de communication faite le Ii mars 1911.
307
compartiment inférieur, puis dans le compartiment moyen et sur la paroi inférieure du deuxième diapllragme. Quelques molécules tra-
versent mê me le deuxième diaphragme; on observe seulement sur le
fond supérieur du tube un dépôt qui correspond à la section par ce fond du cône tangent intérieurement aux deux diaphragmes, dépôt plus intense dans la région centrale. On a fait ainsi parcourir à des
molécules des chemins rectilignes de l’ordre de 20 centimètres; d’où l’existence à peu près évidente des molécules et de leurs trajectoires rectilignes entre deux chocs mutuels.
H. GUILLE).IlNOT. - Sur les rayons de Sagnac. - P. 595.
Expériences et théorie montrant que le rayonnement S (rayonne-
ment secondaire émis par la matière soumise à l’irradiation X),
débarrassé des rayons négatifs peu pénétrants qui l’accompagnent,
n’est pas une radiation nouvelle d’une qualité di fférente des rayons X
primaires, mais une simple diffusion du faisceau X primaire.
A. ROSENSTIEIIL. - Eau polymérisée et eau de cristallisation. Réponse Lecocl de Boisbaudran(’). - P. 599.
Le désaccord provient de ce que la méthode de M. Lecoq de
Boisbaudran montre l’influence de l’isomorphisme sur la fixation ou
le départ d’une molécule d’eau, alors que le travail de l’auteur a pour but l’influence de la polymérie sur la fixation ou le départ
simultané de plusieurs molécules d’eau. Les deux travaux se
complètent.
J. BOSELLI. - Vitesses de réactions dans les systèmes gaz liquides.
-P. 602.
Résultats relatifs à l’oxydation de l’hémoglobine, du pyrogallol,
de l’oxalate ferreux, du sulfate ferreux et du glucose en solution
alcaline. Ces résultats vérifient les théories données par l’auteur(2).
~ (i) due ce voluiiie, p. 2~1.
(3) C. R., t. CLII, p. 3î&.
308
C. TISSOT. - Sur la détermination exacte des périodes
des oscillations électriques.
-P. 684.
lB1. Tissot rappelle que les anciennes méthodes de mesure des
périodes (1) donnent d’aussi bons résultats que la nouvelle méthode
indiquée par M. Ferrié (?) .
’C. GUTTON. - Comparaison des vitesses de propagation de la lumière et des ondes électromagnétiques le long des fils.
-P. 685.
On utilise la biréfringence électrique de Des ondes élec-
triques se partagent entre deux lignes parallèles, la première abou-
tissant à un condensateur enfermé dans un tube rempli de CS2, la
deuxième aboutissant à un condensateur identique au premier. Les plans des deux systèmes d’armatures sont rectangulaires, et les
deux condensateurs sont placés entre deux nicols croisés. Quand la
lumière sera à nouveau éteinte, malgré la biréfringence produite par les ondes, le temps que met l’onde électrique à parcourir la première ligne, augmenté du temps que met la lumière à parcourir l’espace qui sépare les deux condensateurs, sera égal au temps que met l’onde à parcourir la deuxième ligne (de longueur variable à volonté,
ce qui permet d’obtenir l’extinction). Les vitesses de propagation de
la lumière et des ondes ont été ainsi trouvées égales à moins de 100 près.
Cu. MOUREU et A. LEPAPE. - Nléthade spectrophotométrique de dosage
~