• Aucun résultat trouvé

Recherches théoriques sur l'ionisation des atomes en couche interne. - I. Etude des ions Al par la méthode du champ self-consistant

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Recherches théoriques sur l'ionisation des atomes en couche interne. - I. Etude des ions Al par la méthode du champ self-consistant"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00205547

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205547

Submitted on 1 Jan 1963

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Recherches théoriques sur l’ionisation des atomes en couche interne. - I. Etude des ions Al par la méthode du

champ self-consistant

A. Sureau, G. Berthier

To cite this version:

A. Sureau, G. Berthier. Recherches théoriques sur l’ionisation des atomes en couche interne. - I. Etude des ions Al par la méthode du champ self-consistant. Journal de Physique, 1963, 24 (9), pp.672-676.

�10.1051/jphys:01963002409067200�. �jpa-00205547�

(2)

672

RECHERCHES THÉORIQUES SUR L’IONISATION DES ATOMES EN COUCHE INTERNE.

I. ÉTUDE DES IONS Al PAR LA MÉTHODE DU CHAMP SELF-CONSISTANT.

Par A. SUREAU et G. BERTHIER,

Laboratoire de Chimie Physique et Laboratoire de Chimie Théorique de la Faculté des Sciences de Paris.

Résumé.

2014

Les solutions des équations de Hartree-Fock pour

un

certain nombre de confi-

gurations dérivant de l’ion Al+

+ +

ont été calculées avant et après arrachement d’un électron de la couche K, afin d’étudier les répercussions d’une ionisation interne

sur

la structure électronique

d’un atome. Les potentiels d’ionisation obtenus comme différence des énergies totales de l’état initial et de l’état final sont confrontés avec les valeurs résultant de l’application du théorème de

Koopmans à la fonction d’onde du premier état, et comparés avec les données de spectroscopie X

et optique. Les variations de l’énergie d’ionisation en fonction de l’occupation de la couche élec-

tronique L sont examinées.

Abstraet.

2014

Hartree-Fock equations for some configurations related to the ion Al3+ are solved with

one

and two electrons

on

the K-shell, in order to study the effects of

an

inner ionization

on

atomic structures. Ionization potentials calculated by subtracting total energies obtained for the initial state and for the final one, and those given by the

wave

function for the initial state

according to Koopmans’ theorem, are compared with X-ray and optical levels. Ionization energy

change with the number of L-shell electrons is discussed.

LE JOURNAL

DE

PHYSIQUÉ TOME 24,

SEPTEMBRE

1968,

Dans le cas d’atomes un peu complexes, la mé-

thode du champ self-consistant de Hartree-Fock reste encore le meilleur procédé pour obtenir des fonctions d’onde suffisamment précises. Depuis le

travail déjà ancien de Kennard et Ramberg [1], il

ne semble pas que la structure électronique

d’atomes ionisés en couche interne ait fait l’objet

de calculs spécifiques. Certains auteurs tiennent compte de l’arrachement d’un électron sur la couche K en faisant intervenir des constantes d’écran appropriées [2], ou bien en assimilant les fonctions d’onde de l’ion à celle de l’atome de numéro atomique immédiatement supérieur [3].

Mais le plus souvent on construit directement la fonction d’onde totale de l’ion à partir de celle du

système à couches complètes dont il provient par enlèvement d’électrons. Cette représentation, qui

revient à supposer que l’ionisation nientraine pas

un réarrangement trop grand des couches électro-

niques, est essentiellement fondée sur un résultat propre aux théories de champ self-consistant, qui porte le nom de

«

théorème de Koopmans » [4] : les

différents potentiels d’ionisation d’un système élec- tronique peuvent être identifiés avec l’énergie

-

e

que la théorie de Hartree-Fock attribue à chaque

électron dans l’état initial. Le théorème de

Koopmans, applicable aux systèmes à couches complètes, ne peut s’étendre sans précautions par-

ticulières à ceux dont les couches électroniques sont incomplètes dans l’état initial, en raison des diffi- cultés bien connues que présente la généralisation

de la notion d’énergie orbitale e pour de tels sys- tèmes.

La validité de l’approximation constituée par le théorème de Koopmans pour le calcul des poten.

tiels d’ionisation dépend en fait d’une compen- sation heureuse entre deux sources d’erreurs : l’une est l’erreur propre à la méthode du champ self-consistant, qui fournit une énergie totale E

s’écartant de l’énergie vraie d’une quantité AE (énergie de corrélation) différente pour l’état ini- tial et pour l’état final ; l’autre est la variation d’énergie qu’on néglige en ne faisant pas un calcul de minimisation séparé pour l’ion. Dans la plupart

des cas, l’état ionisé présente une structure élec- tronique à couches incomplètes, dont l’étude par la méthode du champ self-consistant est beaucoup plus difficile que celle de la configuration à couches complètes initiale. Aussi en l’absence de données

théoriques relatives à l’ion, le seul élément de véri- fication possible est une confrontation avec l’expé-

rience. Ces dernières années, les possibilités d’appli-

cation de la méthode du champ self-consistant aux

couches incomplètes se sont beaucoup étendues [5, 6, 7]. Dans le cas d’ionisation mettant en jeu

des électrons périphériques, des calculs permettant

de discuter du point de vue théorique la validité du théorème de Koopmans ont été réalisés [8]. Il apparait que l’écart entre les valeurs des énergies

d’ionisation données par l’énergie e de l’élêctron

arraché dans l’état initial et celles obtenues comme

différence entre l’énergie totale des deux , états

étudiés séparément, dépend beaucoup du type de configuration considéré [9]. Par contre, le pro-

blème de l’ionisation en couche K ne semble pas avoir retenu l’attention ; d’après un ouvrage récent [9], il n’aurait pas été traité du tout, ni par

la méthode du champ self-consistant, ni par une autre.

Le présent travail se propose d’apporter quelques

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01963002409067200

(3)

673 éléments destinés à combler cette lacune dans le cas

particulier de l’atome d’aluminium. Les résultats seront également comparés avec les données expéri-

mentales disponibles.

Mode de calcul et résultats.

-

Nous avons

étudié un certain nombre d’ions aluminium dans des configurations comprenant un ou deux élec-

trons 1s et une couche L d’abord complète, puis privée d’un électron 2s ou 2p. Les systèmes à

couches complètes A13+ et Al+ avaient déjà fait l’objet de calculs par la méthode de Hartree- Fock [10, 11] ; l’aluminium neutre a été aussi étudié par la méthode du champ self-consistant,

mais dans une approximation utilisant comme

fonctions d’onde des combinaisons linéaires d’orbi- tales,de forme donnée [12]. Il existe également

pour l’aluminium des fonctions d’onde de type analytique complètement fixé [13,14].

Les résultats présentés ici concernent les ions suivants :

Nous y avons ajouté les configurations

qui jouent un rôle important dans la théorie des satellites .K du rayonnement X [1, 2]. L’extension de ces calculs à des configurations comportant des

électrons sur la couche M est en cours.

D’après la théorie de l’atome de Slater, l’énergie

totale F des différents états que ces configurations représentent, peut se mettre sous la forme

où les q, aket bk sont les coefficients numériques des intégrales atomiques Ik, Fk, et Gk (paramètres de Slater-Condon) relatives à la partie radiale P(nl, r)

des fonctions d’onde monoélectroniques. Dans la

théorie du champ self-consistant, les fonctions d’onde radiales sont choisies de manière à ce que

l’énergie totale E soit minimum.

Il ne nous paraît pas nécessaire de donner les valeurs numériques des coefficients de toutes les

intégrales qui figurent dans l’expression de l’éner- gie E ou dans les équations différentielles donnant les fonctions radiales P(nl, r) relatives à chaque

état étudié ici, car le moâé de calcul de ceux-ci est décrit en détail par Hartree [15]. Daiis

le cas de configurations représentant plusieurs multiplets, nous n’avons pas effectué le calcul de variation sur l’énergie particulière à cha-

que composante spectroscopique, mais sur l’éner-

gie moyenne de la configuration au sens de

Slater [9], c’est-à-dire sur la moyenne des énergies

de chaque multiplet pondérée par le nombre de fonctions d’onde indépendantes qui lui sont asso-

ciées. Un calcul séparé des multiplets ne semble pas

justifié, puisque la méthode du champ self-con-

sistant n’est pas susceptible de reproduire de façon

correcte l’intervalle énergétique entre chacun d’eux, tant qu’on n’introduit pas une interaction de configuration assez complète. Le calcul global

des fonctions d’onde correspondant à une confi- guration donnée présente en outre l’avantage de

fournir une valeur univoque des potentiels d’ioni-

sation et des paramètres de Slater-Condon, qui est plus facile à comparer avec l’expérience [9]. Dans

le cas des configarations avec des couches Is 2s

incomplètes, un multiplicateur de Lagrange non- diagonal Els,2s assure l’orthogonalité des fonctions radiales P(1s, r) et P(2s, r). Toutefois, cette mé-

thode n’a pas pu être appliquée pour la configu-

ration Is 2s 2p6 (1S et 3S’), car il est impossible de préserver l’orthogonalité des fonctions P(1s, r) et P(2s, r) du singulet 1S par l’emploi d’un simple multiplicateur de Lagrange eis;zs ; le calcul a été fait sur l’état triplet :5S, l’on peut poser E18’28 = 0. L’origine de cette particularité est la

même que pour l’état excité Is 2s(’S) de l’atome

d’hélium [16,17].

L’ensemble des calculs a été effectué sur un ordi- nateur IBM du type 704. Le programme que nous

avons réelisé s’inspire largement des méthodes de

Worsley [18]. Il utilise comme variable indépen-

dante non la coordonnée radiale de l’électron r, mais une coordonnée logarithmique p définie par

où C est un facteur d’échelle choisi de façon à pouvoir conserver le même pas d’intégration à

toute distance du noyau. Nous avons pris C

=

500,

valeur utilisée par Worsiey pour le néon [18]. Les

fonctions Zk(nl, n’l’ ; r) et Yk(nl, n’l’ ; r), au moyen

desquelles s’expriment le potentiel coulombien et les termes d’échange de chaque électron, sont obte-

nues par intégration des équations différentielles

équivalentes par la méthode de Hartree ; l’équa-

tion différentielle du second ordre relative à la fonction radiale P(nl, r) est intégrée par la méthode

de Numerov. La valeur du paramètre de Lagrange

ElB,s éventuellement nécessaire est estimée à

chaque itération à partir des fonctions radiales

P(1s, r) et P(2s, r) utilisées pour le calcul du poten-

tiel ; on a :

(4)

TABLEAU 1

ÉNERGIES

DES CONFIGURATIONS

(u. a.)

(*) Calcul effectué sur l’état 3S (E

= -

173,33) ; la valeur indiquée est la moyenne

TABLEAU II

PARAMÈTRES

DE

SLATER-CONDON (u. a.)

Le calcul de variation a demandé dix à douze itérations à partir des fonctions d’onde radiales tabulées par Froese pour A13+ [11], soit vingt à

trente minutes de temps-machine par configu- ration, pour une variation inférieure à 0,001 sur les multiplicateurs de Lagrange diagonaux nZ,nZ. Nos résultats pour l’état AI3+(1s2 2s2 2p6) restent iden- tiques à ceux de Froese.

Les caractéristiques électroniques des différentes

configurations étudiées sont indiquées dans le

tableau I. Les trois premières colonnes contiennent les valeurs des multiplicateurs de Lagrange .nZ,nl en unités atomiques : ceux-ci représentent au facteur

-

2 près l’énergie ei de l’orbitale (nl) considérée et donnent l’énergie d’ionisation de l’électron corres-

pondant exprimée en Rydbergs, si l’on adopte l’approximation habituelle du théorème de Koop-

mans. Les deux dernières colonnes contiennent

l’expression de l’énergie moyenne E sur laquelle le

calcul variationnel est fait, en fonction de l’énergie

des états spectroscopiques composants, et la valeur numérique obtenue. Si l’on calcule E en remplaçant partiellement les paramètres de Slater-Condon

I (nl) Fk(nl, n’l’) et Gk( nl, n’l’) par ’les multi-

plicateurs de Lagrange Ent,ni auxquels ils équivalent formellement, on trouve des valeurs qui diffèrent

de quelques unités sur le quatrième chiffre ; ces

variations sont dues essentiellement aux intégra-

tions numériques supplémentaires nécessitées par le calcul de E, puisque la précision du champ self-

consistant réalisée est bien supérieure.

Le tableau II contient, les valeurs (en unités atomiques) de certains paramètres Fk et Gk utiles

pour l’étude des multiplets.

Application aux potentiels d’ionisation.

-

Les

énergies totales E du tableau 1 permettent de cal-

culer le potentiel d’ionisation des électrons K et L,

défini comme différence entre les énergies

moyennes des deux configurations mises en jeu

dans l’ionisation considérée. Les valeurs obtenues sont à comparer dans chaque cas avec l’énergie

enZ

= -

Enz,nz/2 de l’orbitale affectée par l’ioni- sation dans la configuration primitive. Le ta-

bleau III donne en unités atomiques les résultats

obtenus pour les ions Al étudiés ici. Dans le cas de l’ion A14+ nous avons indiqué les potentiels d’ioni-

sation des électrons 2s et 2p pour les différents

(5)

675 TABLEAU III

POTENTIELS D’IONISATION 1S 2S

ET

2p (u. a.)

--

. 1 . - -

(*) Calculés d’après les tables de C. Moore [20]

sur

la moyenne pondérée des termes spectroscopiques de chaque configuration.

(**) Discontinuité d’absorption K.

multiplets ; ceux-ci ont été calculés au moyen des

paramètres de Slater-Condon relatifs aux confi-

gurations moyennes des ions intéressés.

Il apparaît que le calcul séparé des deux états intéressés dans l’ionisation amène une diminution

systématique du potentiel d’ionisation de ‘l’élec-

tron Is égale à 0,5 u. a. environ ; celui des élec- trons 2s n’est pratiquement pas modifié par rap-

port à la valeur de enz,nz/2, tandis que celui des électrons 2p est abaissé de 0,15 u. a. environ.

L’arrachement d’électrons appartenant à la

couche L produit une augmentation générale des potentiels d’ionisation. Les électrons d’une, couche

externe exercent donc non seulement l’effet d’écran habituel sur les électrons de la même couche qu’eux,

mais aussi sur ceux des couches plus internes.

Il n’est pas possible de confronter directement

l’énergie d’ionisation obtenue ici pour l’arrache- ment d’un électron 1s de l’ion A13+ avec les don- nées de spectroscopie X, qui proviennent d’expé-

riences effectuées sur l’aluminium métallique ou

bien engagé dans une combinaison chimique. Si l’on

compare l’énergie de l’orbitale ls de l’ion Al+ : -

119,58 Ry, avec celle trouvée dans certains calculs

sur l’atome neutre : 116,98 dans la version matri- cielle du champ self-consistant de Watson et Freeman [8] et 1L6,00 selon la méthode du poten-

tiel universel de Gaspar [19], on peut toutefois

estimer que la présence d’électrons 3s et 3p se

traduit par un abaissement supplémentaire du potentiel d’ionisation de l’ordre de 3 Ry. La valeur théorique pour un calcul self-consistant sur l’atome

neutre serait alors assez voisine des résultats expé-

rimentaux actuellement disponibles. Les énergies

d’ionisation 2s et 2p sont en bon accord avec les valeurs qu’on peut déduire des niveaux optiques

observés expérimentalement en évaluant l’énergie

moyenne de chaque configuration mise en jeu dans

l’ionisation. En fait, les potentiels d’ionisation

qu’on prévoit par application du théorème de

Koopmans à ces électrons ( Ent,nz) semblent au moins aussi satisfaisants que ceux résultant d’un calcul

séparé des deux états. Si l’on examine dans le détail les énergies d’ionisation optiques de l’ion Al4+,

l’accord avec l’expérience dépend du multiplet

considéré pour l’ion A15+ ; ces écarts traduisent simplement le fait que la séparation entre les dif-

férents multiplets d’une même configuration ne peut être calculée d’une façon tout à fait satis- faisante par la -méthode du champ self-consistant.

Bien que les résultats présentés ici ne tiennent

pas compte de Ja présence d’électrons sur la couche M de l’aluminium, on peut les utiliser pour calculer les énergies de certaines transitions du

type K - L, qui interviennent dans la théorie des raies d’émission X. Dans le tableau IV sont données

en Ry les énergies de transition Is 2013 2p pour les ions A14+ (raies de diagramme Ka.l Ka2) et A15+

(satellites Ka.). Dans le dernier cas, nous avons

indiqué la valeur de l’énergie de transition entre les différents multiplets des deux configurations de

l’ion A15+.

Le tableau IV montre une bonne concordance entre les valeurs des énergies de transition calcu- lées comme différence des énergies moyennes des

configurations mises en jeu et celles des raies

d’émission K de l’atome. Une telle coïncidence

indique que la contribution des électrons externes

(6)

(*) Calculée d’après les tables de Y. Cauchois et H. Hulubei [21]

au

moyen de la relation 1 A = 1,00 203 (KUX).

de l’aluminium à l’énergie des états initial et final

est à peu près la même. La répartition des énergies

des transitions attribuées aux satellites K0153 d’après

leur écart Av 1 Ry à la raie parente K0153l1rJ.2’ est iden- tique à celle qui a été trouvée dans les travaux

antérieurs [1, 2] ; un premier groupe est formé par les transitions (18 - 1P) et (1 P - 1S), un second

par les transitions (35’ --> 3P) (3P - 3P) et (’P

-

1D). Il s’emble que la raie hors-dia- gramme Ka., soit attribuable au premier groupe et la raie Ka.4, au second. Mais notre calcul ne permet

pas une identification plus poussée des satellites, puisque la méthode du champ self-consistant ne

peut pas reproduire avec précision la séparation des multiplets sans interaction de configuration. En fait, il s’agit là d’un aspect particulier de l’inapti-

tude des représentations monoconfigurationnelles à

traduire complètement la corrélation électronique.

On peut être tenté d’attribuer une valeur assez

limitée aux calculs effectués ici pour les ions ayant perdu un électron 1s, par exemple : Is 2s2 2p6 et

IS 2s2 2p5, car il existe des configurations de même symétrie, d’énergie plus basse : 1s2 2s 2p6 et

182 2s 2p5 (cf. tableau 1) . Les états ionisés en

couche K sont donc en fait des états excités, dont

la fonction d’onde devrait être maintenue ortho-

gonale à celle du fondamental correspondant dans

le calcul variationnel sur l’énergie. La condition

d’orthogonalité avec les états d’énergie inférieure

est très difficile à introduire explicitement dans la

théorie du champ self-consistant, mais le recou-

vrement des fonctions d’onde obtenues sans tenir

compte de cette condition reste néanmoins très

faible: 3,7 X 10-4 dans le premier cas et 2,4 X 10-3

dans le second.

Les auteurs désirent exprimer leurs plus vifs re-

merciements à M"’ Cauchois, Directeur du Labo- ratoire de Chimie Physique, qui a proposé ce

thème de recherches comme sujet de thèse à l’un

de nous (A. S.) et qui les a aidés constamment de

ses conseils. Ils sont également redevables à l’Ins- titut Européen de Calcul Scientifique d’une allo- cation de temps-machine qui a rendu possible l’exé-

cution de ce travail.

Manuscrit reçu le 8 mars 1963.

BIBLIOGRAPHIE

[1] KENNARD (E. H.) et RAMBERG (E.), Phys. Rev., 1934, 46, 1034.

[2] HORAK (Z.), Proc. Phys. Soc., 1961, A 77, 980.

[3] WATANABE (T.), AFOSR, 2254.

[4] KOOPMANS (T.), Physica, 1933, 1, 104.

[5] BERTUIER (G.), J. Chim. Physique, 1954, 51, 363.

BERTHIER (G.), BAUDET (J.) et SUARD (M.), Tetra- hedron, 1963, 19, suppl. 2, 1.

[6] MCWEENY (R.), Proc. Roy. Soc., 1957, A 241, 239.

[7] ROOTHAAN (C. C. J.), Rev. Mod. Physics, 1960, 32, 179.

[8] WATSON (R. E.), Phys. Rev., 1960, 118, 1036 ; Phys.

Rev., 1960, 119, 1934.

[9] SLATER (J. C.), Quantum Theory of Atomic Struc-

ture I, chap. 14 et 15, McGraw, 1960.

[10] KATTERBACH (K.), Astrophys., 1953, 33, 165.

[11] FROESE (C.), Proc. Camb. Phil. Soc., 1957, 53, 206.

[12] WATSON (R. E.) et FREEMAN (A. J.), Phys. Rev., 1961, 123, 521.

[13] TUBIS( A.), Phys. Rev., 1956, 102, 1049.

[14] BREENE (R. G.), Phys. Rev., 1959, 113, 809.

[15] HARTREE (D. R.), The Calculation of Atomic Struc- tures, Wiley, 1957.

[16] MARRIOTT (R.) et SEATON (M. J.), Proc. Phys. Soc., 1957, A 70, 296.

[17] SHARMA (C. S.) et COULSON (C. A.), Proc. Phys. Soc., 1962, A 80, 513.

[18] WORSLEY (B.), Canad. J. Phys., 1956, 36, 289.

[19] GASPAR (R.), Act. Phys. Hung., 1954, 3, 263, d’après

des calculs inédits sur Al (FEILLET (A.) et BERTHIER (G.), à paraître).

[20] MOORE (C.), Atomic Energy Levels I, N. B. S., 1949.

[21] CAUCHOIS (Y.) et HULUBEI (H.), Longueurs d’onde des

émissions X et des discontinuités d’absorption X,

Herrmann, 1949.

Références

Documents relatifs

d'onde originales pour la desription de la ible et de l'ion résiduel dans ses deux.. états et surtout la desription du

Cette équation unique, avec un potentiel U, le même pour tous les électrons, régit toutes les ondes Dans un réseau, on admet que ~7 est périodique, on trouve

Enfin dans le composé SiMn2 qui contient deux atomes de métal pour un de silicium le moment de Mn est celui de l’atome neutre; les électrons de Si ne sont. plus

- L’ordre de grandeur de champs magnétiques : au voisinage d’aimants, dans une machine électrique, dans un appareil d’IRM, dans le cas du champ magnétique terrestre. -

Ionisation des atomes alcalins produite par des lasers par absorption de trois photons : comparaison des sections efficaces théoriques et expérimen- tales... IONISATION DES ATOMES

Pour obvier à cet inconvénient, je propose d’appliquer cette méthode suivant le schéma ci-contre, c’est-à-dire de mettre une résistance en dérivation sur la self

Le but des méthodes de “champ de phase” est de remédier simultanément à ces deux problèmes : d’un côté, en ajoutant au critère à minimiser une pénalisation du

Sommaire. 2014 Deux méthodes d’approximation bien distinctes, et qu’il faut se garder de confondre, sont la méthode des électrons liés, de Heitler et London, et