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Solubilité du phosphore dans le sulfure de carbone et dans le benzène

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240833

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240833

Submitted on 1 Jan 1903

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Solubilité du phosphore dans le sulfure de carbone et dans le benzène

H. Giran

To cite this version:

H. Giran. Solubilité du phosphore dans le sulfure de carbone et dans le benzène. J. Phys. Theor.

Appl., 1903, 2 (1), pp.807-809. �10.1051/jphystap:019030020080701�. �jpa-00240833�

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807

Ce phénomène se rencontre souvent dans les mêmes conditions, mais, comme nous l’avons dit, très incomplet, et le plus souvent on

ne rencontre que quelques agglomérations çà et là.

Je l’ai observé encore aussi complet que possible sur la côte du Péloponèse, près de l’île de Poros, j’ai constaté qu’aux dentelles

des cailloux ou du gros sable sur la terre correspond une autre

dentelle de sable, plus complète, dans l’eau même.

9 juillet 1903.

SOLUBILITÉ DU PHOSPHORE DANS LE SULFURE DE CARBONE ET DANS LE BENZÈNE ;

Par M. H. GIRAN.

Les travaux qui ont été publiés sur la solubilité des corps simples

dans des liquides autres que l’eau sont encore peu nombreux. Il y a

cependant lieu de signaler une étude de M. Etard (2) sur la solubilité du soufre dans le sulfure de carbone, dans le benzène et quelques

autres dissolvants. J’ai ajouté quelques faits nouveaux à ceux qui ont

été obtenus par ce chimiste en étudiant la soluhilité du phosphore

dans son principal dissolvant, le sulfure de carbone, ainsi que dans le benzène qui en dissout bien moins. J’ai adopté la définition de la solu- bilité proposée par M. Etard, c’est-à-dire le rapport du poids de phosphore dissous au poids de la solution saturée correspondante ou, plutôt, cent fois ce rapport.

"

Il y avait là réunion manifeste de deux agglomérations différentes.

Ch. et de Ph., 7e série, t. II, p. 571.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019030020080701

(3)

808

.

Solubilité du phosphoi-e dans le .sul fure de carbone.

-

J’ai mesuré cette solubilité depuis

-

’l9° jusqu’à + 25°. Les ternpératures supé-

rieures à o° étaient obtenues au moyen d’un bain-marie de grande

masse, dans lequel je plongeais le flacon contenant la dissolution saturée. Les températures plus basses étaient produites, soit au moyen

de mélanges réfrigérants, soit par évaporation ou ébullition de liquides

convenablement choisis.

La dissolution saturée, pesée dans un petit flacon rempli d’anhy-

dride carbonique, était ensuite évaporée à siccité au moyen d’un courant de gaz carbonique qui entraînait les vapeurs de sulfure de carbone.

Résultats :

Ces résultats sont représentés par une courbe qui aboutit, d’une part au point de fusion du phosphore 44°), d’autre part à celui du

sulfure de carbone Elle se compose de trois parties :

a.

-

Une partie très nettement rectiligne, de + 4k° à

-

1 ° ; b.

-

Une chute brusque et très rapide, de - jusque vers

-

10° ;

c.

-

Une partie légèreinent courbe, à pente douce, de - 10o à-115°.

Les parties b et c se rapprochent beaucoup de deux lignes droites.

Ces résultats sont tout à fait analogues à ceux qu’a obtenus

M. Etard avec le soufre et le sulfure de carbone ; dans ce cas, le

point anguleux se trouve à la température de + 46". Cette tempé-

rature étant précisément celle à laquelle bout le dissolvant, c’est à

ce phénomène que M. Etard rattache l’existence de ce point angu- leux. Cette explication me paraît discutable, car la température

d’ébullition d’un liquide varie beaucoup avec la pression, tandis que la solubilité d’un solide dans ce liquide n’obéit que fort peu à cette influence. D’ailleurs, dans- mes expériences, qui n’ont même pas atteint la température d’ébullition de sulfure de carbone, je n’en ai

pas moins obtenu le point anguleux, à la température de - ~°; fort

éloignée du point d’ébullition du dissolvant.

(4)

809 Je crois plutôt que ces points anguleux correspondent à la forma-

tion ou à la destruction de composés chimiques définis, au sein du dissolvant, parce que la composition des dissolutions en ces points particuliers répond toujours à une formule déterminée.

Ainsi, dans le cas du soufre et du sulfure de carbone, le point anguleux correspond à la solubilité 56 ; la composition du liquide est

alors 3S + CS~, car :

De même pour la solubilité du soufre dans le benzène, étudiée

aussi par M. Etard; la solubilité au point anguleux y est égale à 30,

ce qui correspond à la composition :

Dans mes expériences avec le phosphore et le sulfure de carbone,

la solubilité au point anguleux est 83; elle correspond encore à un composé défini :

Solubil£té du phosphore dans le benzène.

-

Elle est bien inférieure à sa solubilité dans le sulfure de carbone. Pour la mesurer, j’ai employé, aux températures inférieures à+ 80", la même méthode que dans le cas du sulfure de carbone. Au-dessus de cette température, je me suis servi du procédé imaginé par Guthrie et utilisé par M. Etard, qui consiste à observer les points de fusion ou de soli-

dification de mélanges exactement dosés de phosphore et de benzène,

et contenus dans des tubes de verre scellés à la lampe. Résultais :

La courbe qui les représente est rigoureusement une ligne droite qui coupe l’axe des températures à --~- 6°, point de fusion du benzène.

(~n n’observe rien de particulier à la température de fusion du phos-

phore ; la solubilité est alors loin d’atteindre la valeur 100.

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