HAL Id: jpa-00240780
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Submitted on 1 Jan 1903
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Travaux néerlandais
E. Mathias
To cite this version:
E. Mathias. Travaux néerlandais. J. Phys. Theor. Appl., 1903, 2 (1), pp.463-474.
�10.1051/jphystap:019030020046301�. �jpa-00240780�
463 de lopalescence. Il se propose de rechercher quels rapports existent
entre le même phénomène et les variations de la tension de vapeur du mélange liquide. Il mesure la tension dé vapeur en déterminant le poids de vapeur entraînée par un volume déterminé d’air passant
au-dessus du liquide. L’auteur fixe ensuite les caractères qui indiquent que l’on se trouve dans le domaine critique d’un mélange liquide et cite à ce propos les caractères admis par Rothmund,
Friedlândler et Guthrie. Il décrit ensuite les phénomènes d’opales-
cence observés par lui dans ces conditions et en recherche la cause.
L. MARCHIS.
TRAVAUX NÉERLANDAIS.
L.-H. SIERTSENIA. - Die Dispersion der 111magnetischen Drehung der Polari- sationsebene in Wasser ini sichtbaren Spektrum (La dispersion rotatoire magnétique de l’eau dans le spectre visible). - Coneneunicalions frorn the
of Leiden, n° 73 .
’
L’auteur s’est proposé de reprendre les mesures de Verdet et de
Van Schaik sur la rotation magnétique dans l’eau ; à cet effet, il a employé deux dispositifs expérimentaux différents. Le premier est
celui dont il s’est servi pour étudier les solutions salines (1); la
bobine magnétisante avait 30 centimètres de long et i 107 tours de fil, dans lesquels passait un courant d’environ 60 ampères. L’eau
était contenue dans un tube cylindrique de 55 centimètres de long et
de 45 millimètres de diamètre, fermé par des lames de glace à faces parallèles, qui sortaient suffisamment de la bobine pour que l’in- fluence du champ de celle-ci sur les lames fût nulle. Les rotations étaient d’environ Il,’ pour le rouge et 3~° pour le violet; toutes les précautions étaient prises pour annuler, par des corrections appro-
priées, les causes d’erreur connues. La rotation correspondant à une longueur d’onde connue ), était divisée par l’intensité du courant
magnétisant, et le quotient divisé à son tour par la rotation corres-
pondant à la lumière du sodium et à un courant d’un ampère. On
obtenait ainsi le rapport p, dont trois séries d’expériences ont
fourni 38 valeurs relatives à des longueurs d’onde comprises entre
405 et 701
_
~1 j .I. 4e série, t. I, p. 60-61 ; 1902.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019030020046301
464
Le second dispositif est celui que l’auteur a employé pour mesurer
la rotation magnétique dans les gaz (’) ; ici le tube-laboratoire a
231 centimètres de long et est situé dans l’axe d’une bobine de 2 mètres de long, portant 3650 tours de fil. On obtient ainsi une dis-
persion beaucoup plus grande qu’avec le premier dispositif ; 8 séries d’expériences ont fourni 76 valeurs de p.
Si l’on porte les valeurs de ~ en abscisses et les valeurs de p en ordonnées, les mesures faites avec les deux sortes d’appareils sont
assez concordantes pour dessiner une courbe unique.
La différence entre la valeur observée de p et la valeur fournie par la courbe ne dépasse 10/0 que dans quelques rares cas ; générale-
ment elle reste inférieure à 0,5 0/0.
Le tableau suivant donne la comparaison des mesures de l’auteur
à celles de Verdet et de Van Schaik, pour lesquelles le p relatif à la
raie E de. Frauenhofer est pris égal à l’unité ; les rotations de l’au-
teur sont légèrement plus faibles que celles de ses devanciers.
L.-H. SIERTSEMA. - Thé dispersion of the magnetic rotation of the plane of polarisation in negatively rotating salt-solutions.
-II. Further measurements with potassium ferricyanide (Dispersion rotatoire magnétique de solutions
salines à rotation négative.
-II. Nouvelles mesures faites sur le cyanure rouge).
-
Communications the Physical Laboratoy’y of Leiden, n° 76.
L’auteur reprend avec plus de précision.les mesures déjà signalées
dans ce recueil (5); les deux tubes à dissolution de cyanure rouge et à eau sont fermés par les mérnes lames de verre, ce qui réduit énor-
mément le déplacement du spectre quand on substitue l’un des tubes à l’autre ; enfin l’emploi de la lumière du soleil donne plus de préci-
sion à la détermination des longueurs d’onde. I,es observations ont été faites sur des dissolutions à 0,5
--1
-et 2 0/0 ; connaissant la
(1) J. de l’hys., 3° série, t. VII, p. 288-290 ; 1898.
(~) VERDET, C. R., t. LXI, p. 630.
(3) VERDET, de Chin2. et de Phys., 3° série, t. p. 410.
(4) VAN ScAmh, Diss. vtrecht, 1882, p. 31; - et Aoch. 1 ro série, t.
p. 386. -
(5) J. cle Plays., 46 série, t. I, p. 60-6i j 1902.
,465 rotation magnétique de l’eau d’après les expériences précédentes, on
en déduisait la constante de rotation du sel pour chacune des solutions et pour une longueur d’onde un peu variable à la vérité, quand on passe de la solution à l’eau pure. Les expériences ne
montrent aucune variation de la constante de rotation avec la con-
centration, mais montrent une fois de plus l’énorme accroissement de cette quantité lorsqu’on approche de la bande d’absorption corres- pondant à ~
=490 pp.
L.-H. SIERTSEMA. - Measurements on the magnetic rotation of the plane of polarisation in liduefied gases under atmospheric pressure.
-Il. Measurements with methyl chloride (’Nlesure,-, de la polarisation rotatoire magnétique dans les
gaz liquéfiés sous la pression atmosphérique. - II. Cas du chlorure de méthyle).
-
COJnrnunications the Physical of LeicLen, n° 80.
L’appareil précédemment décrit (’) a dû être remplacé. Le chlo-
rure de méthyle, provenant du produit commercial plusieurs fois distillé, est contenu dans un tube de verre horizontal de 35 centi- mètres de long, fermé par deux glaces de verre de 1 millimètre d’épaisseur fixées à la glu marine. Ce tube, ainsi que les nicols pola-
riseur et analyseur, est dans l’axe d’une boîte cylindrique à double paroi refroidie par du chlorure de méthyle et protégée contre
l’échauffement de la bobine magnétisante par une couche de laine ;
le liquide du tube laboratoire intérieur, dans ces conditions, est par- faitement tranquille et exempt de bulles de vapeur.
Les deux nicols sont fixés l’un à l’autre et font un angle de 110
avec leur position à angle droit. La bande noire se déplace d’une
extrémité du spectre à l’autre quand l’intensité du courant varie entre ’20 et 60 ampères. Connaissant, d’après les mesures antérieures faites sur l’eau, les constantes de rotation pour différentes longueurs
d’onde du spectre visible, on vérifie que les produits de ces cons-
tantes par les intensités de courant nécessaires pour éteindre ces différentes longueurs d’onde dans le spectre sont sensiblement iden-
tiques. La valeur moyenne de ces produits n’est autre que l’angle des
sections principales des nicols polariseur et analyseur, exprimée avec
une unité complexe. Dans les expériences faites avec le chlorure de
méthyle, l’appareil restant le même, le quotient de la valeur précé-
demment trouvée de l’angle des nicols par l’intensité de courant
(1) J. de Puys., 3e série, t. X, p. 211-212; 1901.
’466
qui éteint une longueur d’onde connue, donne la constante de rota-
tion du liquide pour cette longueur d’onde. On peut ainsi tracer la
courbe ayant pour abscisses les longueurs d’onde et pour ordonnées les constantes de rotation du chlorure de méthyle, et former ensuite les quotients des ordonnées par celle qui se rapporte à la longueur
d’onde du sodium. La dispersion ainsi trouvée est normale et diff’ère
peu de celle de l’eau et des autres gaz. Dans ces expériences, on ne
tient pas compte de la polarisation rotatoire magnétique des lames
de verre qui fermentle tube d’expérience ; comme cette erreur intervient
de la même façon dans les expériences faites sur l’eau et le chlorure
de méthyle et que les dispersions sont presque identiques, la cause
d’erreur s’élimine d’elle-même sensiblement.
L.-H. SIERTSElBlA. - The calculation of 1 ’n from the magnetic rotation of the plane of polarisation for substances withotit an absorption band in the visible spectrum (Calcul de e au moyen du pouvoir rotatoire magnétique des corps
n2
dénués de bande d’absorption dans le spectre visible).
-Conun1lnications (ton2 the Physical Ltzboî-atoî-y of Leiflen, n° 82.
.
Dans un mémoire analysé dans ce Recueil (1 ) , M. H. Lorentz cherche
à expliquer les propriétés du quadruplet de M. Cornu (raie D 1) en
admettant que les phénomènes lumineux sont produits par les vibra- tions d’un ion sphérique de rayon c~ recouvert d’une charge électrique.
Cette charge, que l’on suppose liée à la matière pondérale, a, à l’état d’équilibre, une densité superficielle f5 partout uniforme, donc une charge totale e
=M. Lorentz admet que les points de la sur-
face sphérique ne peuvent se déplacer que dans la surface elle-même et que dans ce mouvement chaque élément conserve sa charge, ce qui
donne lieu à des condensations et à des dilatcttions de cette charge.
Soit p la densité superficielle de la matière pondérale qui porte la charge électrique, la masse totale 7n du support matériel de l’électri- cité est donnée par m
=4xa2p.
Pour une substance dont la dispersion est donnée par n - f~X), le déplacement ô de la longueur d’onde ),, dans un champ magnétique qui donne une rotation magnétique ú) à une lame de substance
d’épaisseur z, est donné d’après 1-1a11o par la formule :
(1) J. de Phys., 3t série, t. VIII. p. o02 : i899.
467
D’autre part, le déplacement S produit par le champ magnétique
H est donné par la théorie élémentaire de l’effet Zeeman, V étant la
vitesse de la lumière dans le vide :
Si l’on remarque que (J)
=p étant la constante de rotation de la substance considérée pour la longueur d’onde ~, il vient défini- tivement :
L’auteur utilise ses propres expériences sur la polarisation rota-
toire magnétique et les mesures connues de dispersion pour le calcul
de , la longueur d’onde étant celle du sodium ; il trouve ainsi :
m
"H. KAMERLINGH Expression of the equation of state of gases and
liquids by means of series (Expression de l’équation d’état des gaz et des li-
quides au moyen d’une série).
-Coîîîmunications the Physical Laboraloï’y of Leiden, n° ’~1.
H. IiAMERLINGH ONNES. - Ueber die Reihenentwickelung für die Zustand glei- chung der Gase und Flüssigkeiten (Sur le développement en série de l’équation
d’état des gaz et des liquides).
-Coînînunications fl’om the Physical Laboratory
of Leiden, n° ’ï!~.
_L’auteur s’est proposé de représenter les expériences de M. Ama- gat sur l’hjwdrogène, l’oxygène, l’azote et l’acide carbonique au moyen d’un développement en série ordonnée suivant les puissances de la
densité. Après de nombreux essais, il s’est arrêté à la forme :
v est le volume moléculaire à Tl sous la pression de p atmosphères en prenant comme unité le volume moléculaire normal théorique. Dans
les conditions normales, on a Ao = 1.
L’unité employée par M. Amagat n’étant pas absolument identique
468
à l’unité de volume actuelle, désignons par v A les volumes donnés par M. Amagat et par vN le rapport de l’unité employée par lui à la
nouvelle; on aura v
==vAvN.
Les coefficients AA, BA, CA, ..., F,,, qui représentent les expériences
de M. Amagat, donnent
avec les relations :
Le premier terme du développement en série est déterminé par la condition que les lois de Mariotte, de Gay-I.Jussac, d’Avogadro et Ampère sont applicables rigoureusement lorsque le volume est infi-
niment grand. Quant aux coefficients BA, CA, DA, EA, FA, la pre- mière approximation consiste à les déterminer pour chaque isotherme
en résolvant cinq équations obtenues au moyen de cinq observations bien choisies. M. Kamerlingh Onnes a vérifié directement qu’avec les
six termes de son développement, pour toutes les isothermes étudiées,
la différence entre la pression observée et la pression calculée était généralement très inférieure à 1 0/0, même pour les grandes valeurs
de la pression. Aux températures inférieures à la température critique,
les états saturés ont donné lieu à des équations de condition toutes
particulières (critérium de lBtlaxwell). Pour chaque corps, les quan- tités Ce, DA, EA, FA, que l’auteur appelle virial coefficients, apparaissent comme des fonctions continues de la température.
M. K. Onnes introduit les quantités réduites :
,
de sorte que le développement ~1) devient, en posant
avec les relations :
469 Si l’on considère À comme ayant la même valeur pour toutes les
substances, (5) sera une isotheryne dont les coefficients pour- ront être calculés au moyen des relations (6) pour divers corps et
pour toute une série de températures. Ces coefficients doivent être des fonctions de la température réduite t, identiques pour tous les corps. Après de nombreux essais, l’auteur adopte la forme suivante pour ces coefficients :
Les vingt derniers coefficients, les quantités À, vk, Tk et A, cons-
tituent les vingt-cinq constantes de la formule définitive qui représente,
d’une façon très satisfaisante, en particulier les expériences de
M. Amagat sur l’acide carbonique. Les divergences nettes entre
l’observation et le calcul forment trois groupes : le premier correspond
aux fortes valeurs de la pression pour les températures de 30 à 35"; le
second se rapporte à l’équilibre du liquide en présence de sa vapeur et au voisinage de cet équilibre ; le troisième concerne le voisinage
immédiat du point critique.
H. KANIERLINGH ONNES et H. FRANCIS HYNDNIAN. - Isotherms of diatomic gases and their binary mixtures.
-Il. The determinations of den- sity with the piezometer of variable volume for low temperatures. - III. The
isotherms of Oxygen at 20°,0
-15,°6
-0°.
-IV. The compressibility of Hy- drogen at 0° and 5Wo determined by the piezometers w ith variable volume for
low temperatures (Isothermes des gaz diatomiques et leurs mélanges binaires.
-
II. Mesures de densités avec le piézomètre à volume variable à basse tempé-
rature.
-III. Les isothermes de l’oxygène à 20°
-15°,6
-0°.
-IV. Com- pressibilité de l’hydrogène à 0° et ~0° obtenue par les piézomètres à volume variable).
-Communications the Physical Laboratory of Leiden, n° 78.
La masse gazeuse sur laquelle on opère s’obtient, connaissant la
densité normale (à 0° et à i atm.), par la mesure du volume normal
dans les mêmes conditions et en suivant le procédé employé par
470
Schalkwi~jk (.). La mesure du volume normal est faite avant et après
la mesure du volume gazeux comprimé dans des conditions connues
de température et de pression.
La détermination des isothermes de 0°, ~~°,f et ~0° pour l’oxygène
et l’hydrogène a pour but la comparaison des mesures faites par les auteurs à celles de M. Amagat. L’oxygène est préparé par la décom-
position pyrogénée du permanganate de potasse et purifié par son passage à travers des absorbants chimiques convenablement choisis.
La pureté était éprouvée par la détermination de ses constantes cri-
tiques, dont il sera question dans une publication ultérieure. Les résultats sont consignés dans le tableau suivant, désigne le
volume du gaz, le volume normal étant pris pour unité.
Les résultats relatifs à l’hydrogène, qui sont d’ailleurs en parfait
accord avec les mesures de SchalkBvijk, sont contenus dans le tableau
suivant :
(1) Voir J. de Phys., ’~° sér., t. I, p. 1’16-i78 ; 1902 ;
-J. de Phys., 3e sér., t. X,
p. 212-213: 1901.
_471
B. MEILINK. - On the measurement of very low temperatures. - IV. Compa-
rison of the platinum thermometer with the hydrogen thermometer (Sur la
mesure des très basses températures. - IV. Comparaison du ther momètre de
platine avec le thermomètre à hydrogène). - C01l1n’lunicatÍons florn the Physi-
cal of Leiden, n° 71.
L’auteur se propose de déterminer la relation qui existe entre la
résistance électrique d’un fil de platine pur au--dessons de zéro et la
température donnée par le thermomètre à hydrogène. Or ce dernier
instrument permet de déterminer le pgint d’ébullition de l’oxygène
avec une incertitude moindre que 0°,03 ; cette incertitude correspon-
drait, dans la mesure de la résistance, à
-:1800, à une erreur de 0/0.
30 I.a résistance employée par M. lVleilink affecte la forme d’une spi-
rale de de diamètre, faisant 50 tours sur un cylindre de verre
de 50 millimètres de hauteur et de 41 millimètres de diamètre exté-
rieur, sur la surface extérieure duquel a été taillé un pas de vis. La résistance du fil de platine est de 30 ohms au point d’ébullition de
l’oxygène, et elle peut être mesurée avec le pont de Wheatstone à moins de 1 100 0/0. Deux des branches du pont sont constituées par des bohines en manganine de résistance connue ; la quatrième
branche est constituée par une boite de résistance de Hartmann et
Braun, dont les résistances sont également en manganine, et qui a
été étalonnée par l’Institut physico-technique de Charlottembourg .
W.-H. KEESOM. - Contributions to the knowledge of van der Waals ’L-surface.
-
V. The dependence of the plait-point constants of the composition in binary mixtures with small proportions of one of the components.
f-VI. Thé increase of pressure at condensation of a substance with a small admixture (Contributions à la connaissance de la surface ~ de van der V. Rela-
tion entre les constantes du point de plissement et la composition dans le
cas de mélanges binaires contenant un des composants en faible proportion.
-