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Détermination quantitative des densités élevées des dislocations dans des monocristaux de germanium par diffusion d'atomes marqués

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00206686

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206686

Submitted on 1 Jan 1968

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Détermination quantitative des densités élevées des dislocations dans des monocristaux de germanium par

diffusion d’atomes marqués

Marek Brafman, Olga Kruszewska, Waldemar Wronski, Karol Akerman

To cite this version:

Marek Brafman, Olga Kruszewska, Waldemar Wronski, Karol Akerman. Détermination quantitative des densités élevées des dislocations dans des monocristaux de germanium par diffusion d’atomes marqués. Journal de Physique, 1968, 29 (5-6), pp.527-528. �10.1051/jphys:01968002905-6052700�.

�jpa-00206686�

(2)

527.

DÉTERMINATION QUANTITATIVE DES DENSITÉS ÉLEVÉES DES DISLOCATIONS

DANS DES

MONOCRISTAUX

DE

GERMANIUM

PAR DIFFUSION

D’ATOMES MARQUÉS

Par MAREK

BRAFMAN,

OLGA

KRUSZEWSKA,

WALDEMAR

WRONSKI

et KAROL

AKERMAN,

Institut de Recherches Nucléaires, Centre de

Zeran,

Département des Applications des Isotopes dans la Chimie et la Technologie Chimique, Varsovie

(Pologne).

(Reçu

le 21 décembre

1967.)

Résumé. 2014

Description

d’une méthode de la détermination

quantitative

des densités

élevées des dislocations dans des monocristaux par

emploi

de

l’autoradiographie après

« déco-

ration » des dislocations par atomes

marqués

suivie d’une mesure du taux de noircissement des

autoradiogrammes

obtenus. Illustration de la méthode sur

l’exemple

des monocristaux de

germanium

et

comparaison

des résultats obtenus avec les mêmes déterminations effectuées par

emploi

du

microscope métallographique après

une

attaque chimique appropriée.

Abstract. 2014

Description

of the method for

quantitative

determination of

high

densities

of dislocations in

monocrystals by

means of

autoradiography

after "decoration" of the dislo- cations with radioactive tracers and

following

measurement of the

density

of the autoradio-

grams. The method is illustrated

by example

of

germanium monocrystals.

A

comparison

of these results with the same déterminations made

by

the

application

of

metallographic

micro-

scopy after selective chemical

etching

is

given.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 29, MAI-JUIN 1968,

Dans nos

pr6c6dentes publications [1

a

5],

nous avons d6crit une m6thode de mise en evidence des dislo- cations par

emploi

de

1’autoradiographie apres

une

« decoration » des dislocations par atomes

marqu6s.

Nous

pr6sentions

les resultats obtenus dans ces 6tudes

sous forme d’une

comparaison

visuelle des

points d’émergence

des dislocations dans des monocristaux de

silicium,

de

germanium

et de cuivre par

attaque

chimique (micrographies)

et par diffusion d’atomes

marqu6s (Ag-110 m)

suivie d’une

autoradiographie (autoradiogrammes) .

La

superiorite

de cette m6thode consiste surtout

dans le fait

qu’elle permet

la mise en evidence des d6fauts

uniquement

du type des

dislocations,

tandis

que

1’attaque chimique,

par

exemple,

met en evi-

dence en meme temps d’autres

imperfections

de

structure des monocristaux. Mais dans le cas de

regions

de surfaces de monocristaux

qui

ont un nombre

de dislocations

plus élevé,

un trop faible

pouvoir

de

resolution des

autoradiogrammes

ne

permettait

pas

une determination

quantitative

directe de leurs den- sit6s. Pour trouver une solution satisfaisante a ce

probl6me,

on a

entrepris

une etude

complémentaire

sur des monocristaux de

germanium.

Cette etude consistait a 6tablir une relation

quantitative

entre le

taux de noircissement

general

des

autoradiogrammes

obtenus dans les cas des monocristaux

poss6dant

des

regions

de

grandes

densites de dislocations et les determinations de ces densites a 1’aide du

microscope métallographique apres

une

attaque chimique

appro-

pri6e

des memes

regions

des surfaces des monocristaux.

Dans ce

but,

en

premier lieu,

on determinait la densite des

points d’6mergence

de dislocations sur les surfaces

(111)

de monocristaux de

germanium pr6ala-

blement

polies m6caniquement

et ensuite

attaqu6es chimiquement

par la solution

WAg [6] pendant

envi-

ron 40 minutes. Cette determination s’effectuait au

microscope métallographique,

sur des

champs

de

vision de dimensions de

1,0

X

1,2

mm,

places

le

long

d’une rayure

pr6alablement marquee

sur la surface de

chaque

6chantillon.

Pour la determination de la densite des dislocations par

autoradiographie,

on recouvrait les mêmes sur-

faces des 6chantillons par une couche de solution aqueuse de

AgN03 marquee

par le

radio-isotope Ag-110

m. Le traitement de diffusion s’effectuait pen- dant 2

heures,

a 500 OC et sous

atmosphere

d’azote.

L’utilisation de cette

atmosphere permettait

ensuite

d’enlever tres facilement de la surface des

6chantillons,

par un tres

16ger polissage m6canique,

la couche

de

110m Ag d6pos6e.

Pour

1’autoradiographie

de ces

surfaces,

on utilisait les films

ORWO,

type AF-3. Les

autoradiogrammes

ainsi obtenus ont ete ensuite

photo- métrés.

le

long

des memes rayures a l’aide du micro-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01968002905-6052700

(3)

528

FiG. 1. -

Comparaison

de la determination de la densite des dislocations

6mergentes

sur les surfaces

(111)

des

monocristaux de

germanium

par la methode

métallographique

et par

l’autoradiographie :

- - - - Densite de dislocations

(N).

- Taux de noircissement

(S).

photomètre.

Le taux de noircissement des autoradio- grammes

correspondant

a la densite des

dislocations,

dans

lesquelles

a diffuse

1’argent radioactif,

etait calcul6 a 1’aide de

1’6quation :

où ao :

lecture

photom6trique

moyenne de 1’auto-

radiogramme

dans les

regions

non

impres-

sionn6es de

celui-ci,

al : lecture

photometrique

dans les

regions

noir-

cies.

Sur la

figure 1,

on

presente

les

autoradiogrammes

des surfaces

(111)

des 6chantillons des monocristaux de

germanium

ainsi

6tudi6s,

sur

lesquels

sont

marqu6s

les

champs

de vision

disposes

le

long

des rayures et utilises pour la determination de la densite des dislo- cations par

attaque chimique

et par

autoradiographie.

En dessous de

chaque autoradiogramme,

on a trace

les courbes

repr6sentant

les resultats de ces deux

mesures. La

comparaison

des resultats ainsi obtenus prouve la validite de la m6thode

autoradiographique,

meme dans le cas de la determination

quantitative,

par des mesures

relatives,

de densites 6lev6es en dislo- cations dans des monocristaux. Cette m6thode

peut

6tre facilement

employee

dans tous les cas ou le

pouvoir

de resolution

trop

faible des

autoradiogrammes

ne

permet pas une lecture directe du nombre de dis- locations.

BIBLIOGRAPHIE

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Références

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