HAL Id: jpa-00237006
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Submitted on 1 Jan 1874
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diffraction dans le cas d’une onde cylindrique (suite et fin)
M.A. Cornu
To cite this version:
M.A. Cornu. Méthode nouvelle pour la discussion des problémes de diffraction dans le cas d’une onde cylindrique (suite et fin). J. Phys. Theor. Appl., 1874, 3 (1), pp.44-52.
�10.1051/jphystap:01874003004400�. �jpa-00237006�
44
MÉTHODE NOUVELLE POUR LA DISCUSSION DES
PROBLÉMES
DE DIFFRACTION DANS LE CAS D’UNE ONDE CYLINDRIQUE(SUITE ET FIN);
PAR M. A. CORNU.
III.
2014 Applications.
Résultante de l’onde entière. - Elle est
représentée
en inten-sité par le carré de la distance des
points asymptotiques
= 2,000.Sa
phase est 1 ;
autrementdit,
la vibration résultante est en retardde 1 8
depériode
sur celle dupôle
de l’onde.Ombre du bord d’un écran
rectiligne indéfini. - Supposons
que l’écran soit
parallèle
auplan
du tableau NN’Cfig. 5)
et que Fig. 5.son bord affleure au
pôle
deN,
c’est-à-dire en M.Supposons
lepoint
N’très-éloigné
de l’ombregéométrique
du bord del’écran;
l’arc
efficace de l’onde se composera de la demi-onde M’M" et de l’autre MM’ demi-onde presque toutentière;
sur laligne repré- sentative,
les arcs utiles secomposent
de toute laspirale
de droitejusqu’au point asymptotique
J(fig. 4)
et de laspirale
degauche jusqu’à
unpoint
a d’unespire
d’ordre élevé définie par la lon- gueur MM’. A mesure que lepoint
N’ serapproche
deN,
M serapproche
deM’, et
lepoint
a serapproche
du centre de laligne;
l’intensité de la lumière sera
représentée
par le carré du rayon vec-teur
J x;
lepoint a
décrivant les tours de laspirale
degauche,
leArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01874003004400
rayon N ecteur offre des variations
périodiques
delongueur, v
aria-tions
qui
augmententd’amplitude , jusqu’à
la dernière et laplus grande
desspires
où le rayon vecteur passe par le minimum lllini-morum et le max imum maximorum: telle est
l’explication
desfranges
extérieures de 1 ombre de 1 écran.Lorsque
lepoint IV
arrive aupoint N, limite
de l’ombrrgéomè-
trique,
lepoint a
arrive aupoint Il ;
l’intensité de la lumière, dans l’ombregéométrique,
est doncreprésentée
par le carré du rayon vecteur de laspirale
de droite. A la limite del’ombre,
l’intensitéest le
quart
de cellequ’aurait
la lumière si les deux ondesagissaient simultanément, puisque l’amplitude
estégale
à la moitié de la dis-tance des deux
points asymptotiques Ji, J’0 ;
endeçà, l’amplitude
dé-croit
régulièrement jusdu’à
zéro sans maxima niminiina,
parce que le rayon vecteur de laspirale
neprésente
aucune variationpériodique
dans sa rotation autour du
point asymptotique.
On
peut représenter
l’ensemble duphénomène
par un tracé auxiliaire en construisant la courbe des intensités desfranges
suc-cessives. Il suf’fit de
porter
en ordonnées les carrés des rayons vec-teurs
(ou
seulement les rayons vecteurs poursimplifier),
menés dupoint asymptotique
J à tous lespoints
de lagraduation
del’arc,
lesabscisses
représentant
ledéveloppement
de l’arc. La courbe ainsi construite parpoints
résout directement tous lesproblèmes qu’on
peut
se proposer sur lesfranges
del’écran;
les intensités sont tes carrés des ordonnées(1).
Leurposition
sur le tableau relativement à laposition
idéale de l’ombregéométrique
se calcule par la for- mule(7)
donnéeplus
haut.La distance des
franges
à l’ombregéométrique
estexprimer
parune loi
approximative très-simple,
loiqui
est év idente àl’inspec
Lionde la courbe.
En cilct,
les maxima et les 111inilna des rayons vec-teurs
correspondent
très-sensiblement auxpoints
dnihi section de laligne représentatif
avec la droite JJ’. Cette droite coupestoutes les
spires
en une série depoints
p1 , p2, p3, ... , les Indicesimpairs correspondant
aux maxima et lesimpairs
anB minimal :or il y a
déjà
une série depoints B1, B2,B3....
dont on con-(1) Il est bon de ne pas oublier que l’intensité, dans )’ cas on l’acra Il’’
est mesuree par le nombre 2 (carre de la distance des peints asymptotiques J..1 - ’ uc
sorte qu’il faut diviser tous les nombres par a si l’on prend pour unité l’intensité de la lumière normale.
46
naît les distances à
l’origine p. comptée
sur l’arc. Ces distancessont n3t
1 = v 2,uB 2 =v 4, uBn = v2n,
ainsiqu’on
le vérifiesur la courbe et
qu’on
le démontre enintégrant l’expression
do = kds et
exprimant
c en fonction de v; lespoints
pi, p2, p3,...sont situés
respectivement
en arrière de cespoints à 1 8
despire
dedistance ;
or, comme on avance d’unedemi-spire
enajoutant
2au nombre n sous le radical
Vi 2 n,
on reculerasensiblement de i3
8 de
spire
enretranchant 2 4=1 2 à
ce nombre n. Donc les distances PP1, up2,..., upn son texprimées approximativement
parc’est-à-dire
comme ces valeurs sont
proportionnelles
aux distances xi, x 21 ...,x n des
franges
successives à l’ombregéométrique,
la loi énoncéese trouve ainsi définie par une
expression très-simple.
Ombre
d’une fente.
- Nous n’entrerons pas dans la discussion détaillée de ce cas; il n’offre aucunedifficulté, d’après
cequi
a étédit
précédemment.
Les intensités sont les carrés de la corde de l’arc tt’ delongueur
constante,qui représente
lalargeur
de lafente 2 a;
lalongueur
de cet arc se calculed’après
larègle exposée plus haut,
ainsi que laposition correspondante
despoints
dutableau. On obtient toutes les circonstances du
phénomène
en dé-plaçant
cet arc !7’ sur toute lalongueur
de la doublespirale.
Le lecteur pourra s’exercer à discuter d’abord le cas d’une fente
très-large;
on reconnaît sanspeine
l’existence de deuxsystèmes
defranges
tout à fait semblables à celles du bord d’un écranindéfini,
dues aux deux bords de la
fente ; mais,
au lieu de trouver un dé-croissement continu de la lumière vers les deux
parties
de l’ombregéométrique,
onaperçoit
desfranges
très-étroites ettrès-pâles,
mais
qui
deviennent d’autantplus intenses (relativement
à la lu-mière
centrale)
etplus larges
que la fente estplus
étroite.Le cas d’une fente très-étroite est
particulièrement
instructif :l’épanouissement
du faisceauditiracté, après
le passage à trav ersune fente
semblable, semble,
aupremier abord, incompatible
avecles
propriétés
ordinaires de la lumière. La courbereprésentative
en donne une
explication
enquelque
sorte intuitiv e : eneffet,
laportion
d’onde efficace étantésalc à
lalargeur
de lafente,
1 arc cor-respondant
tt’ seratrès-petit,
et sa corde,qui représente
la racinecarrée de
1 intensité, gardera
unc valeur sensiblement constante sur tous les tours despire
où la courbure est relativement 1.1iblt’. 11en résulte que l’éclairement du à la lumière diffractée est, sur une
longueur
considérable dutableau,
seiisibleiiieiit constant et(:;:11
àcelui de la
partie géométriquement
éclairée(limitée
auxl’flint",
oul’arc tt’ contient
l’origine u)
que, deplus,
cet éclairement con- stant estproportionnel
au carré de l’ouverture de lafente ;
enfin que l’intensité lumineuse va en décroissantjusqu’au
moment oùl’arc constant -,,7’ occupe une
spire complète (jig. 7).,
parce que le Fig. 7rayon vecteur passe alors par un minimum. Au
delà,
les aherna-tives se
succèdent; il y a
desfranges
sombres ouplus
claires, sui-vant que l’arc T-’
comprend
un nombrepair
ouimpair
de demi-spires.
Un tracé
graphique
auxiliairepermettrait,
comme dans le casprécédent,
dereprésenter
l’ cnsenlhle duphénomène.
Remarque.
- Cephénomène d’épanouissement
montre que,comme les ondes sonores
(auxquelles
les considérationsprécédentes s’appliquent
sansréserve),
les ondes lumineusespeuvent s’éloigner complétclrcent
de lapropagation rectiligne qu’on
est accoutumé à leur voir suivre. Dans l’un et dans l’autre cas, la cause de cette dé-rogation apparente
est lamême;
c’est que l’ouverture(lui
leur nBrepassage est
petite
parrapport
à lalongueur
d’ondulation.Ombre d’un
fil.
-- La discussion de ccproblème
est un peu moinssimple
que celle desexemples précédents,
parce que l’on a a comparer deuxportions
d’ondes noncontigues. séparées
p:tr uneportion inefficace,
Tr’représentant
lalargeur
du fil. Nous m nousarrêterons pas à cette discussion.
l%Iais nous
indiquerons
une seconde marcheplus
instructive,qui
consiste à déduire les résultats de l’ombre du fil de ceux de48
l’ombre d’une fente de même
largeur.
Soit OF(fig. 8)
la droitereprésentative
du mouvement vibratoireenvoyé
en un certainpoint, quelconque d’ailleurs,
du tableau.Supposons
maintenantqu’on
enlève lefil ;
alors l’onde entièreenverra un mouvement dont
l’amplitude
estreprésentée
par OP =JJ’,
POx ==45°,
comme sur laligne représentative.
Si l’onsubstitue alors au fil une fente de même
largeur
et de mêmeposi- tion,
on aura, pour droitereprésentative
du mouvementenvoyé
aumême
point
dutableau,
une droiteOG;
mais ladiagonale
duparal- lélogramme,
construit sur OF etOG,
doitreproduire OP,
car lasomme des deux
parties
de l’ondereproduit
l’onde entière. Donc aussi la droite FP = OGreprésente l’amplitude
du mouvement dûà la
fente,
d’où l’on conclut larègle
suivante : Onporte,
àpartir
dupoint
P commeorigine,
lesamplitudes Pu, Pv’, Pv",..., envoyées
à divers
points
du tableauN, N’, N",... , dirigées
suivant leursphases respectives
mcsurécs parl’angle polaire;
on forme ainsi unecourbe v,
v’, Full,....
Cette même courbereprésente
aussi les am-plitudes
et lesphases, correspondant
aux mêmespoints
dutableau,
dues à l’écran
complémentaire,
à la condition deprendre
lepoint
O comme
origine
des rayons vecteurs et desangles.
La méthode
s’applique
év idemment à tous lessystèmes
d’écranscomplémentaires,
c’est-à-dire aux écrans dont lespleins rempla-
cent les
vides,
etréciproquement.
L’exempte
leplus simple qu’on puisse prendre
comme vérifica-tion ost le cas, discuté
plus liaut,
du bord d’un écran indéfini d’uncôté;
l’écrancomplémentaire
serait celuiqui, ayant
mêmebord,
se
prolongerait
à l’infini de l’autre côté. Le lecteur verra aisémenque, dans ce cas, les deux
points asymptotiques
JJ’Cfig. 4)
tien-nent lieu des
points OP,
et que la courbe v,v’,v"....
n est autre que la doublespirale
elle-même.. - Calcul
numérique
d’un casparticulier.
Construction
pratique
de laligne représentative.
- Si l’on veut effectuerquelques
calculsnumérique
par la lnéthodl’qui vient
d’être
développée,
il est bon de tracerl’épure
de lafig. 4 à
uneéchelle
plus grande
pour obtenirplus
deprécision.
L’échellede 2o millimètres pour v = 0,1 est
très-commode; après
la déter-mination des
points
par abscisse et ordonnée à l’aide dl’ latable,
onpeut
sedispenser
du tracé à main levée de lacourbe,
tracéqui pré-
sente une certaine difficulté
graphique,
et l’exécuter tout entier au compas ; eneffet,
le calcul du rayoii de courbure enchaque point
est
très-simple.
La formule(4) exprimée
en fonction de v se sim-plifie beaucoup,
parcequ’on
a choisi le coefficient arbitrairek,
demanière à réduire à l’unité le coefficient des
intégrales (6) qui
ex-priment
les coordonnées dcspoints
de la courbe :Ainsi le rayon de courbure au
point
e = v se rédiiit à rinversede 7t v. Voici une table auxiliaire donnant de
2 10
en--L 1 0
de v «ude c)
la valeur du rayon de courbure :
A l’aide de ces
nombres, qui
sontexprimés en
ion tions de l’unitéavec
laquelle
oncompte
v, on détermine 1 ouverture de compas convenable pour tracer l’arc de courbecompris
entre les deux50
points
voisins :ainsi,
pour tracer l’arccontigu
dupoint marqué v
ou e = i,o, on
prend
sur l’échelle des abscisses lalongueur
deo,318,
avec un compas; on détermine le centre de courbure dupoint
donné eu traçant avec cette ouverture deux arcs de cercle dupoint
o;9 et dupoint
1,1 i comme centre. De ce centre de cour-bure comme centre, on trace au crayon l’arc de cercle
qui
passe par ces deuxpoints;
commevérification,
il passe par lepoint
inter-médiaire 1.,0; on continue ainsi de
proche
enproche.
A
l’origine,
la courbure étantinfinie,
la construction au compasest en
défaut ;
mais onpeut l’employer
dès le groupeo,3, 0,4, 0,5.
V. - Problèmes
numériques.
i ° A
quelle distance du tableau faut-il placer une fente,
de lar-geiii- donnée 2a, pour que la
frange
centrale ait une intensitéminima?
Déterminer,
en outre, cette intensité.Ce
probicme
conduirait à des calculs assezcompliqués,
si on l’es-sayait
par les méthodesordinaires;
il se résout à lasimple inspec-
tion de la courbe. En
elfet,
lapartie
efficace de l’onde doit êtrebymétriquemcnt disposée
parrapport
aupôle u;
dès lors il suffit de v oirquels
sont lespoints
des deuxspirales qui
sont lesplus voisins,
et l’on aura Je minimum minimorum d’intensité que
puisse
avoir lafrange
centrale duc à une fente.Av ec le compas, on détermine aisément que les
points
de distanceminima
correspondent
à v= + 1,875;
la formule(5) permet
det 11 r de là, (M
remarquant
que s = a,d’où l’on tire (1 si l’on coniiait k. et y
+ d (distance
du tableau à lafente) (1).
Leproblème
n’est pastoujours possible,
car la valeur£1(. ri est donnée par une
équation
du seconddegré.
(1) On a fait l’expérience avec une fente de 0mm,81 de largeur : 2a =.-z 0mm,81,
d - r = 102/mm. mm,000624 (verre rouge de vitrail, verre double coloré à l’oxydule
de cuivre). L’experience a donné d= 184mm avec une incertitude de=5mm: le calcul donne d= 512mm = 332= 180mm ou 8 44mm: cette seconde valeur correspond au cas
où la fente serait près de la source (la formule est symétrique en d et r), mais les franges sont si larges dans ce cas qu’on les observe moins bien.
L’intensité de la lumière est le carrè de la distance des deux
points;
cettedistance,
relevée sur lacourbe,
=I,oB,
d’où l’inten- sité = 1,17, si on larapporte
à celle de la lumièredirecte,
c’est-à-dire sans aucun
écran, qui
estégale
à(JJ’)2
=== 2; l’intensité rela- tive de lafrange
centrale est donco, 585.
2°
Quelle
est la distance des deuxfranges
brillantessymé- triques
dit centre de l’ombre d’unefente
2 a observée dans les conditions suivantes : r =783mm,
d =23gmm,
k =0mm,000624 (1),
2a=
0mm,81?
La formule
(5) permet
de calculer l’arc de courbe 2 vqui
corres-pond
à cet arcd’onde 2s
=2a,d’où
de sorte que l’arc total
représentant
lalargeur
de la fente sur laligne représentative
estégal
à3,388
== rr’. Il faut tracer la courbe desamplitudes correspondant
audéplacement
relatif du centre decet arc t’:’ 1. A cet
effet,
on commence par marquer lespoints r0, r’0,
c’est-à-dire ur0= +
i ,6g4,
sur l’une desspirales ur’0= 1,694;
au r;ompas, ou mieux avec une bande de
papier,
on relève la dis-tance
r0r’0
et on laporte
en ordonnée à l’abscissezéro;
on avance de0,1 le
point
r0, et on ledésigne
par on reculer’0
de o, ijusqu’en r’, ,
et onrelève zi t’, , qu’on porte
en ordonnée à l’abscisse 0,1 etainsi de suite. On construit ainsi une courbe dont le
premier
maxi-mum
correspond
à l’abscisse v =0,58 ;
c’est l’ordonnée correspon- dant à lafrange
brillante.D’après
la formule(7),
on en conclutla distance au milieu de l’ombre
d’où
(1) La longueur d’onde de cette lumière, produite par le verre rouge cité plus haut, a été déterminée à l’aide de deux fentes très-fines, d’environ 0mm,1, découpées
dans une lame de clinquant, dont les milieux étaient distants de 1mm,28 = 2a ; sept franges brillantes observées à une distance de d= 244mm, dans le plan local d’un micromètre à fil, ont donné x - omm, 119 comme valeur moyenne d’une frange : on
calcule par la formule
52
L’expérience
adonné,
pour la distance des deuxfranges
bril-lantes,
2j? =0mm,39,
avec un peud’incertitude,
parce que les deuxfranges
sombrescontiguës
sontpàles
et mal définies.Ces
exemples
suffisent pourpermettre
au lecteur de résoudre nu-mériquement
tous lesproblèmes analogues qu’il pourrait
se propo-ser ; mais il est bon de faire remarquer aux
physiciens qui
vou-draient essayer des vérifications
précises
que toutes lesfranges
dediffraction ne sont pas aussi bien définies que les
franges
des deuxmrinuins de
Fresnel,
parexemple,
et que souvent il y a, non pas unmaximum,
mais une sorte d’arrêt dans la variation de l’intensité de lalumière,
cequi
rend les mesurestrès-incertaines ;
il est donc bonde iic chercher des vérifications
précises
que dans le cas où lesfranges
sont bienrégulières.
NOTE SUR UN MOYEN D’AMPLIFIER
CONSIDÉRABLEMENT
LESDÉPLACEMENTS
TRES-PETITS D’UNE TIGE RIGIDE, APPLICABLE AU PERFECTIONNEMENT DU
SPHÉROMÈTRE ET DU
COMPARATEUR;
PAR M. MARCEL
DEPREZ,
Ingénieur.Je suis parvenu à
amplifier
dans uneproportion
considérable lesdéplacements très-petits qu’une
causequelconque imprime
à l’ex-trémité d’une
tige rigide ;
il m’asuffi,
à ceteffet,
de relier à cetteextrémité un
piston, pénétrant
dans unecapacité fermée, compléte-
ment
remplie
deliquide,
et de fairecommuniquer
cettecapacité
avec un tube
capillaire,
débouchant à l’airlibre,
et danslequel
onpouvait
observer les variations de la colonneliquide.
Il est facile de se rendre
compte
que l’onpeut
obtenir de cettefaçon
uneamplification
enquelque
sorte illimitée. Enprenant
un tubecapillaire de §
millimètre de diamètre et unpiston
de 5 cen-timètres seulement de
diatiiètre,
on arrive àamplifier
lesdéplace-
ments du
piston
dans lerapport de (50)2 (0,5)2=250000 25 ou dix nzille
fois,
de sortequ’un déplacement de 1 1000
de millimètre estrepré-
senté par 10 millimètres.
Pour