HAL Id: jpa-00236758
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Submitted on 1 Jan 1872
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Rotation du plan de polarisation des rayons de chaleur obscure
John Tyndall
To cite this version:
John Tyndall. Rotation du plan de polarisation des rayons de chaleur obscure. J. Phys. Theor. Appl.,
1872, 1 (1), pp.101-102. �10.1051/jphystap:018720010010101�. �jpa-00236758�
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La théorie de Gauss conduit donc à une
interprétation
très-simple
desexpériences
surlesquelles
on a crupouvoir
fonderl’existence de la tension
superficielle
desliquides,
sansqu’il
soitnécessaire de faire intervenir en aucune
facon
la notion de tension,.superficielle ;
cesexpériences
elles-mêmes peuvent être considéréescomme des vérifications de la théorie des
phénomènes capillaires
lôndée sur l’attraction moléculaire.
ROTATION DU PLAN DE POLARISATION DES RAYONS DE CHALEUR OBSCURE
(Lettre de M. JOHN TYNDALL).
Cher
Monsieur,
J’ai reçu votre nouveau Journal de
Physique,
etje
vous en re-mercie ;
il satisfait à un besoinqui
est senti enAngleterre
aussibien
qu’en
France. Les noms des collaborateurs sont unegarantie
.de la
pureté
des doctrinesqu’il
va propager. Je désire son succès(1).
En fait
d’enseignement, j’ai essayé
récemment de montrer à unnombreux auditoire la rotation du
plan
depolarisation
des rayons obscures. Pourcela, j’ai employé
deuxprismes
de Nicol assez gros,et
j’ai adopté
ladisposition
de ~IlB1. dela Provostaye et Desains, qui placent
les sectionsprincipales
desprismes
non pas àangle droit,
mais sous un
angle
de45 degrés.
Je me suis servi de lalampe
élec-trique
etj’ai
fait usage de l’iode dissous dans le sulfure de carbone pourintercepter
la lumière. J’ai pu obtenir avec la chaleur obscureune déviation
qui
s’élevait à i 5o divisions de mongalvanomètre, lorsque je
faisaisagir
l’électro-aimant sur le verre pesant traversé par les rayons de chaleur. Je pense que 11’IlVI. de laProvostaye
etDesains
employaient
la chaleur solaire lumineuse dans leursexpé- riences,
et que l’effetproduit
s’élevait à 2 ou 3degrés
de leurgal-
vanomètre.
. Je
regarde
comme erronés les résultats affirmatifspubliés
avant1’) Nous avons traduit tout entière la lettre que l’éminent physicien a bien voulu
nous adresser. Nous tenons à lui témoigner publiquement notre reconnaissance des
’v0153ux qu’il fait pour le succès de ce Journal. Sa collaboration y contribuera certaine-
ment. ( C. D’A.)
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018720010010101
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les
expériences
de MM. de laProvostayc
et Desains. Par les moyenemployés
et avec les sectionsprincipales
des Nicols àangle
droitl’un de
l’autre,
l’action était certainement trop faible pour être observée.Votre etc.
JOHN TY11;DALL.
EXPÉRIENCE DU Dr ROGET RELATIVE A L’ATTRACTION DES COURANTS ;
PAR M. NIAUDET-BRÉGUET.
Cette intéressante
expérience,
à peuprès
inconnue enFrance,
est mentionnée dans
l’ouvrage
de Daniell : Introduction to Cheini- calPhilosophy,
et décrite avecfigures
dans le liv re récent de M. Noad : ,~’he ~Sticdent’s Text-bookof .Electricity.
Un fil conducteur est enroulé
en hélice, supporté
par une potencemétallique,
et touche par son extrémité inférieure au mercure d’unepetite
coupe isolée.Quand
on fait passer un courant convenable de la potence au mercure par le fil enquestion,
ses différentesspires,
parcourues par des courants
parallèles, s’attirent,
sesoulèvent,
etle contact avec le mercure est rompu
aussitôt;
dès lors l’attraction desspires
cesse, elles retombent par leurpoids,
le contact avec lemercure se
rétablit,
et la série desphénomènes
sereproduit
ainsiindéfinimcnt.
L’expérience
réussit avec un fil deo--, 7
dediamètre,
enroulé entrente
spires
de 25 millimètres dediamètre,
et unepile
de 5 élémentsBunsen. On peut
également
la réussir enremplaçant
le courant dela
pile
par celui de la machine de Gramme. Elle devientplus frap-
pante, c’est-à-dire que le mouvement de l’hélice est
plus
accuséquand
on introduit à l’intérieur un barreau aimanté de la grosseur d’un crayon ; cequi s’explique
par l’attraction additionnelle descourants