HAL Id: jpa-00237191
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237191
Submitted on 1 Jan 1876
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Vernis destiné à faciliter l’écriture sur le verre
A. Terquem
To cite this version:
A. Terquem. Vernis destiné à faciliter l’écriture sur le verre. J. Phys. Theor. Appl., 1876, 5 (1),
pp.244-247. �10.1051/jphystap:018760050024401�. �jpa-00237191�
244
machines. Cette
hypothèse
se concilierait bien avec les observations.Supposons,
eneffet,
que sous l’influencemagnétique
les molé-cules des corps deviennent individuellement de
petits
aimantsprésentant
despôles
inverses à ceux del’électro-ailnant,
à l’actionduquel
elles sont soumises. Si ces molécules sont environnées d’un milieumagnétique, l’éther, lorsqu’elles
seront moinsmagnétiques
que ce
milieu,
onpeut
concevoir que l’action de l’aimant extérieursur l’éther intermoléculaire soit fonction de la densité de cet
éther,
c’est-à-dire de l’indice de
réfraction,
et, comme lemagnétisme
descorps
appelés diamagnétiques
varie dans des limitesétroites,
cettefonction de l’indice de réfraction ne doit pas être bien diflérente pour tous les corps
diamagnétiques.
Au
contraire,
si le corps esttrès-magnétique,
l’action indivi-duelle des molécules sur l’éther iltermoléculaire
prédominera
surcelle de l’aimant
extérieur,
et le sens de la rotationmagnétique
seracelui de l’orientation des molécules
influencées,
c’est-à-dire in-verse du sens
correspondant
aux corpsdiamagnétiques.
Les
expériences
avec les dissolutions des chlorures de fer con-firment encore cette manière de voir en montrant que, si les molé- cules
magnétiques
sont assezrapprochées
pourréagir
les unes surles autres, l’effet inv erse observé est lié à cette réaction mutuelle.
En
résumé,
ces recherchesexpérimentales
tendent à montrer que les rotationsmag11étiques
directes et inverses desplans
depolarisa-
tion de la
lulnière,
de même que lesphénomènes appelés
diama-gnétiques
etl1zagnétiques peuvent
se rattacher à uneorigine
com-mune et sont la manifestation d’une
propriété générale
des corps, celle de devenirmagnétiques .
Ces divers corpspossèdent
cettepropriété
à undegré plus
ou moinsgrand,
et les effets observéspeuvent
êtreregardés
comme dus à une différence entre les actionsmagnétiques
des molécules des corps et celles du milieuqui
lesenveloppe.
VERNIS DESTINÉ A FACILITER L’ÉCRITURE SUR LE VERRE;
PAR M. A. TERQUEM.
Depuis
querempli,
et même lamode,
desprojections
se sontintroduits
dans renseignement
de laPhysique,
on a cherché à re-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018760050024401
245
présenter
sur des lames de verre divers dessins ou tableaux que,précédemment,
on dessinait à la craie ou au fusain. Lapliotogra- phie
aété,
dans cebut,
souvent mise àréquisition;
mais il y a tel dessintrop simple
pouremployer
ce moyen. D’un autrecôté,
dansun but
plus sérieux,
onpeut
avoir à dessiner sur verre des échelledivisées,
à marquer sur des tubes despoints
derepère. Or,
l’encreordinaire,
ou même l’encre deChine,
neprend
que difficilementsur le verre bien propre; le vernis ne
peut
êtreposé qu’au pinceau
et non à la
plume.
J’ai cherché à composer un vernis à l’alcool
qui
recouvrît le verred’une couche presque invisible et sur
laquelle
onpût
écrire et des-siner à l’encre.
J’ai reconnu d’abord
qu’on pouvait employer
dans ce but tousles vernis à
l’alcool, quelle
que fû.t la résinedissoute ;
seulementil est
indispensable
de verser le vernis sur la laine de verrelégère-
ment
eliauffée,
enopérant
comme pour poser le collodion sur leverre pour faire une
épreuve photographique.
Si l’on verse le vernis sur la laine de verre non
cllauffée, l’évapo-
ration de l’alcool refroidit la lame de verre et l’humidité de l’air
s’y déposant empêche
le vernis deprendre
de lacohésion;
la résinereste opaque, non
adhérente,
et donne au verrel’aspect
du verredépoli,.
Onpeut cependant
éviter de chauler le verre, enplaçant
aussitôt la lame couverte de vernis sous une cloche dont l’atmo-
sphère
a été desséchée d’avance à l’aide d’un vaserempli
d’acidesulfurique.
L’eau que contient l’alcool
employé
pour la confection du ver-nis a aussi une influence fàcheuse sur
l’évaporation
duliquide ;
ainsi que sur la
transparence
et l’adhésion de la couche de résine.aussi est-il
très-important d’employer,
engénéral,
pour tous lesvernis,
de l’alcoolayant
au moins un titre de()5
pour I oo, ou mieuxencore de l’alcool absolu.
Pour parer à ces inconvénients et
pouvoir
poser le v ernis sur lesobjets froids,
même le vernis à la gommelaque,
les fabricants yajoutent
souvent unepetite quantité d’essence,
etparticulière-
inen’c d’essence de
lavande ; celle-ci,
eneffet,
retardel’évaporation
de
l’alcool,
et maintient en dissolution la résinequand
l’alcool estévaporé,
etmalgré
ledépôt
derosée;
mais cesvernis,
dits vernisaccélérés,
sèchentplus
lentement que les vernis à l’alcool pur, et246
jamais
ils neprésentent
le mêmeéclat;
la couche de résine estplus épaisse
et moinségale
Il est doncpréférable d’employer
seu-lement de l’alcool
absolu;
de cette façon le corps à vernir n’a be- soin que d’êtretrès-peu chauffé,
à£o degrés
auplus ;
si on le chauffetrop, l’évaporation
esttrop rapide,
et le vernis sedépose
avec desstries.
Pour vernir le verre,
l’ai
donné lapréférence spécialement
à deuxvernis.
Le vernis au mastic
(alcool absolu ,
ioo centimètrescubes;
mastic,
10grammes)
donne une couche absolumenttransparente,
parfaitcment unie,
sansstries;
l’écrituren’y
est pas absolumentfacile,
à cause du défaut degrain
de la surface.Le vernis à la
sandaraque (alcool absolu,
ioo centimètrescubes;
sandaraque,
1 ogrammes),
aucontraire,
subit une sorte de retrait outressaillement
perpendiculaire
au sens de l’écoulement. Ces striestrès-fines, parfaitement visibles, produisent
très-nettement leplié-
nomène des réseaux
quand
onregarde
à travers laplaque
une lu-mière
éloignée.
Pour l’écriture sur verre, il est
préférable
deprendre
le vernissuivant :
alcool,
100 centimètrescubes; mastic, J ; sandaraque,
3.La surface
présente
un certain grenuqui
rend l’écritureplus
facile.Si l’on pose le vernis au mastic à
froid,
on obtient une couchedépolie,
peuadhérente, qui présente
des colorationstrès-vives,
etdonne le
phénomène
des couronnesquand
on examine une lumièreéloignée,
avec certainesparticularités qui
seraientdignes
d’êtreétudiées avec soin.
Le vernis à la
sandaraque
à froid donne au contraire au verrel’aspect complet
de verredépoli,
sanscoloration;
onpeut
sur cette couche inscrire desvibrations,
comme on le fait sur le noir de fu-mée ;
lesinscriptions
sontplus
unes que sur ce dernier corps; aupeut
colorer la couche non enlevée et la rendreplus
opaque, en mêlant du violet d’aniline au vernis. On fixel’inscription
enplon-
geant la lame de verre dans une dissolution
légère
de gomme.Le vernis à la
sandaraque
et au masticposé
à froid sur le verredonne une couche
dépolie
avec desphénomènes
de réseaux etde .
couronnes sismultanés. On est
obligé
de recouvrir d’un second verre ces couchesdépolies
pour les conserver; de même pour l’écrituresur vernis
transparent, quoiqu’ on puisse
fixer l’écriture enplon-
247 geant la lame
également
dans de l’eaugommée ;
lepinceau
enlèvel’écriture
qui
n’est quesuperficielle.
En
supposant plusieurs
lames de verre recouvertes de vernis à lasandaraque posé
àfroid,
onpeut
obtenir des lames translucidesqui
seraientemployées
utilement dans lalihotométrie,
pour rem-placer
les lames de verre amidonnées par leprocédé Foucault, qu’il
est difficile d’obtenir recouvertes d’une couche bien uni- fôrme.CONNEXIONS DES AXES DES ELLIPSES DE CONDUCTIBILITÉ THERMIQUE ET DES COEFFICIENTS D’ÉLASTICITÉ DE FLEXION DANS LE GYPSE ;
PAR M. ED. JANNETTAZ.
De l’ensemble due mes recherches sur la
propagation
de la chia-leur dans les corps
cristallzsés, j’ai
tiré cette loiremarquable : qu’une
mêmetempérature
se propage leplus loin,
àpartir
d’unesource de clialeur
déterminée,
suivant les directionsplanes qui
seclivent le
plus facilement,
ou, si l’on aimemieux, qui
adhèrent auxdirections
parallèles
par la moindre cohésion.J’ai vu, par
exemple,
que dans le gypse legrand
axe del’ellipse
des conductibilités du
plan g1,
celui deplus
facileclivage,
fait avec lazone verticale un
angle
de I7degrés
etqu’il
est, parconséquent, plus près
duclivage
vitreux ou de second ordre que duclivage fibreux,
leplus difficile,
ou de troisièmeordre,
enappelant clivage
depremier ordre,
celuiqui
estparallèle
auplan g1 lui-même,
etaiyuel les
deux autres sont
perpendiculaires.
Le
plan
dupapier
est lcplan g’ (plan
desymétrie
des cristaux degypse).
En exerçant normalement au
plan
desymétrie
un effort pour percer lecristal,j’ai
observé que l’airinterposé
entre le feuillet dé- formé et le feuillet traversé donnait lieu à des anneaux colorés el-liptiques
semblables auxellipses
deconductibilité,
etj’ai
été conduità reclzercher la valeur des coeuiclents d’élasticité du gypse, suivant les rayons vecteurs de ces courbes. J’ai déterminé les coefficients d’élasticité de flexion de laines de gypse