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Sur l'application de la photométrie à l'étude des phénomènes de la diffusion des liquides

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237980

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237980

Submitted on 1 Jan 1882

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Sur l’application de la photométrie à l’étude des phénomènes de la diffusion des liquides

S. V. Wroblewski

To cite this version:

S. V. Wroblewski. Sur l’application de la photométrie à l’étude des phénomènes de la diffusion des

liquides. J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.39-42. �10.1051/jphystap:01882001003901�. �jpa-

00237980�

(2)

construites

(fig.4) qui figurent

dans l’

Optique physiologique

de Helmholtz

(1)

et que nous

reproduisons

ici

(fig. 5), et qui pourraient figurer, d’après lui,

comment

varie,

pour le

jaune

et pour le

bleu,

l’intensité de la

sensation,

avec l’in-

tensité

objective

de la lumière

( ’-’ ).

SUR L’APPLICATION DE LA PHOTOMÉTRIE A L’ÉTUDE DES PHÉNOMÈNES

DE LA DIFFUSION DES LIQUIDES;

PAR M. S. v. WROBLEWSKI (3).

Berthollet

(4),

en

1803,

a

comparé

la diffusion d’un sel soluble dans l’eau à la

propagation

de la chaleur dans un solide. Plus

récemment,

on a donné le nom de

coefficient

de

diffusibilité

à la

quantité qui

serait

l’analogue

du

coefficient

de conductibilité

calorifique)

et l’on a

essayé

de déterminer ce coefficient avec

exactitude. Les nombres

ci-après, qui

se

rapportent

au clilo-

rure de

sodium,

démontrent le peu de succès de ces tentatives.

Le coefficient de diffusibilité devrait avoir les valeurs suivantes :

(1) Page 3ig (422 de la traduction).

(S) On trouvera, exposées dans l’Optiqtte physiologique de Helmholtz, les nom-

breuses conséquences de la propriété singulière de la rétine que nous avons étudiée.

L’une des plus importantes est que la sensation produite par une source de lumière blanche n’est pas constante, mais varie 3vec son intensité, depuis le blanc jaunâtre (vive lumière solaire), jusqu’au blanc bleuâtre ( lumiére de la Lune). On pourrait,

pensons-nous, figurer d’une manière exacte, quoique peu scientifique, cette consé-

quence du phénomène de Purkinje, en altérant de la manière suivante un proverbe

bien connu : « La nuit, tous les chats sont bleus ».

(2) Extrait par l’auteur d’un Mémoire publié dans les Annalen der Physik und Chen2ie, t. XIII, p. 606-G23; 1881.

(4) BERTHOLLET, Essai de statique chinlÍque. Paris, 1803. Vol. 1, p. 409-429.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01882001003901

(3)

40

Les résultats sont encore

plus

discordants

lorsqu’on

cherche les lois

qui régissent

le coefficient de diffusibilité. Tandis que les re- cherches de MM.

Graham,

Fick et Schuhmeister démontrent que

ce coefficient croît avec la

température,

celles de M.

Johannisjanz n’indiquent

nullement une

pareille dépendance;

et tandis que M. H.-F. Weber a tiré de ses

expériences

avec le sulfate de zinc

cette

conséquence,

que le coefficient de diffusibilité diminue avec l’accroissement de

concentration,

les

expériences

de M. Schuh-

meister conduisent à une conclusion contraire.

La méthode que

j’ai employée,

et

qu’il

serait

superflu

de décrire

ici en

détail,

me

paraît plus précise

que celles que l’on a

employée

avant

moi,

dans le cas l’on

peut

se servir de la

balance,

et elle

permet

en outre d’exécuter des mesures dans les cas où des

pesées

seraient

impossibles.

Pour faire

l’épreuve

de cette

méthode, j’ai

choisi le chlorure de

sodium

chimiquement

pur. Trois solutions ont été

faites,

dont l’une

contenait o,

66487,

l’autre

5,8306

et la

troisième 17,695 parties

en

poids

de sel

anhydre.

J’ai constaté que le coefficient de diffusibilité à

8°,

5

C.,

et pour

une durée de

6h,

5 est

égale,

Il résulte de ces

expériences

que le

coefficient

de

diffusibilité

pour zcne durée donr2ée de

l’ex.péuience,

et entre les limites de concentrations

indiquées,

diminue

proportionnellement à

la

quantité

de sel en dissolution.

Il s’ensuit

qu’un

état

stationnaire,

dans

lequel

les concentra-

tions diminzceraient linéairement de bas en

haut,

n’est

point

possible.

Donc la méthode de M.

Fick, qui

admet cet

état,

ne

peut

donner de résultats exacts, eL la définition du coefficient de diffusi- bilité

qui

repose sur cette

hypothèse

n’est

plus

valable.

(4)

durée

l’expérience

infiniment

petite,

solution

rée ; l’autre limite

correspond

au cas d’une concentration infiniment faible.

La raison de ce fait est bien

simple.

Suivant que l’on

mélange

un certain volume d’eau avec une solution concentrée ou infini-

ment diluée d’un

sel,

la concentration

qui

se

produit

est sensible

ou infiniment

petite. Or, jusqu’à présent,

on a

toujours

raisonné

comme si l’on se trouvait dans le cas de la concentration infini-

ment

faible ;

tandis

qu’en

réalité il y a lieu de tenir

compte

des forces moléculaires

qui produisent

la contraction. Le

coefficieizt

de

diffusibilité

n’a donc de sens déterrniné que dans le cas li- jz2ite d’une concentration

infininlent faib le : il ne pellt pas stif- fire

pOlir

représenter

les

phénolnènes qui

ont lieu pOlir les con- centrations

finies.

Le cas limite de la concentration infiniment faible est

analogue

à celui de la diffusion libre des gaz : on sait que les gaz se

mélangent

sans contraction.

J’ai fait des

expériences

j’ai

cherché à me

rapprocher

du cas

des dissolutions infiniment diluées. A cet

effet, j’ai pris

un sel

doué d’un

pouvoir

colorant très

puissant.

La balance ne

pouvant

t

plus

servir et la méthode

colorimétrique

devenant trop peu

pré- cise, j’ai

eu recours pour le

dosage

à une méthode

photométrique.

La matière colorante était la

nigrosine,

et la dissolution était si faible que la densité de l’eau

n’était pas

altérée d’une

façon appré-

ciable. Le coefficient d’exuinction de cette dissolution pour la lumière du sodium

(raie D)

était t ,

3431.

Le résultat des

expériences

a été le suivant : tous les nombres trouvés pour les concentrations sensibles des sels avec

lesquelles

on

a

jusqu’à présent expérimenté

étant

compris

entre 0,000010 et 0,000002

cm2,

celui

auquel je

suis arrivé commence par un chiffre.

sec

qui

occupe le

septième

rang

après

la

virgule.

Il reste à voir par

l’expérience

si la valeur limite du coefficient de diffusibilité pour les dissolutions infiniment faibles

dépend

de

la nature de la substance dissoute ou n’en

dépend

pas. Dans ce

(5)

42

dernier cas, on serait en droit de dire que cette valeur limite est le

coefficients

de

diffusibilité

de l’eau pure clans l’eau pure.

On sait que J. Clerk Maxwell a défini le coefficient de diffusibi- lité d’un gaz dans lui-même.

Supposons

un espace

rempli

d’un

même gaz et divisé par une cloison mobile en deux masses

qui

sant u

à la même

pression

et à la même

température.

Si la cloison est

supprimée,

les deux masses commencent à se

mélanger

par diffu-

sion, grâce

à la vitesse propre à leurs molécules. La constante de diffusion

qu’il

y a lieu de considérer dans ce cas est

appelée

par Maxwell le

coefficient

de

diffusibilité d’un gaz

dans lui-même

(coefficient

of diffusion ofthe gas into

itself).

Ce coefficient ne

peut

pas être

mesuré,

car on ne

peut

pas marquer les molécules.

Mais on

peut

le calculer à l’aide du coefficient de viscosité du gaz.

Dans les

phénomènes

de la diffusion d’un sel dans

l’eau,

c’est

la dissolution et non le sel

qui

se propage. Plus la solution em-

ployée

est

diluée, plus

l’on

s’approche

du cas limite l’eau pure

se diffuse dans l’eau pure.

J’ignore jusqu’à quel point je

me suis

rapproché

de ce cas. Mais

je

ne doute pas que le coefficient de diffusibilité d’un

liquide

dans

lui-même,

déterminé par la méthode

indiquée,

ne

puisse

servir un

jour

à fonder la théorie

cinétique

des

liquides,

de même que les coefficients de diffusibilité des gaz, mesurés par

Loschmidt,

ont

servi à Maxwell à

développer

la théorie

cinétique

des gaz.

VERNIS A ÉCRIRE SUR LE VERRE;

PAR M. A. CROVA.

La formwle de ce vernis est la suivante

(1) :

(’ ) Cette formule m’a été communiquée par M. G uinand, amateur très éclairé de

photographie microscopique, à Montpellier.

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