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Sur la théorie des phénomènes de diffusion atomique

L. Goldstein

To cite this version:

(2)

SUR LA

THÉORIE

DES

PHÉNOMÈNES

DE DIFFUSION

ATOMIQUE

Par L. GOLDSTEIN. Institut Henri-Poincaré.

Sommaire. 2014 On déduit des lois analytiques universelles, valables pour tous les atomes neutres, pour la diffusion cohérente des électrons et des rayons X en utilisant une représentation ana-lytique approchée de la distribution statistique du potentiel atomique. On étudie la diffusion élastique des électrons dans le champ atomique et l’on donne la forme analytique des phases limites détermi-nant la diffusion. Ces phases limites correspondent, d’une part, à la solution approchée de l’équation radiale, associée au problème de choc, par la méthode de l’optique géométrique 2014 phases géométriques

2014

et, d’autre part, à la solution analytique obtenue par la méthode de la théorie des perturbations 2014

phases de perturbation. Les phases de perturbation admettent une représentation analytique univer-selle sous une forme fermée; elles se réduisent à des polynômes de Legendre de seconde espèce de

même ordre que celui des phases considérées. Les phases géométriques se présentent sous la forme d’une série et peuvent être obtenues avec une précision arbitraire. On donne ensuite la loi de diffu-sion cohérente des électrons relative à la méthode d’approximations successives de Born; cette loi,

égale-ment universelle, a une forme analytique très simple. On en déduit une représentation analytique du facteur de structure atomique associée à la représentation continue de la distribution des électrons dans l’atome. Ce facteur de structure universel a une forme analytique d’une simplicité remarquable et conduit à des lois simples pour les rayons X diffusés d’une maniére cohérente ou incohérente dans un domaine de longueur d’onde éloigné de celui de la diffusion anomale. La forme analytique univer selle du facteur de structure atomique et les lois de diffusion obtenues doivent pouvoir rendre des services appréciables dans les études de structure les plus diverses aux rayons X ou aux ondes de de Broglie.

La diffusion cohérente des ondes de de

Broglie

ou

des rayons X par les atomes est

régie

par la structure de l’atome diffuseur. Cette structure est déterminée par la distribution de

charge

ou de

potentiel atomique

définie par les électrons. Le

problème

de la diffusion par un

système atomique

est essentiellement un

pro-blème à nombreux électrons dont la solution est condi-tionnée par celle du

problème

associé à la structure du

système

considéré en absence de toute influence per-turbatrice.

Or,

la solution de ce dernier

problème

con-duisant à la distribution

électronique

dans l’atome ne

peut

être

qu’approximative

et

dépend

des méthodes utilisées pour l’obtenir. Les méthodes

d’approxima-tion actuellement connues

dérivent,

on le

sait,

de deux

points

de vue extrêmes. Le

premier

est celui où l’on utilise les solutions du

problème

à un corps, dans

le second le

système atomique

est assimilé à un gaz de

corpuscules,

un gaz d’électrons. On

peut

dire que la

première

méthode attribue une individualité

pro-noncée aux électrons de

l’atome,

tandis que dans la seconde les électrons ont

perdu

leur

individualité,

dans le sens strict de ce

mot,

et elle n’est admise ici que dans la mesure où elle est

imposée

par la méthode

statistique.

Comme on

pouvait s’y

attendre,

une mé-thode

pratique logique pouvait

être obtenue tenant

compte

à la fois de ces

points

de vue extrêmes. C’est la

méthode du

champ

self-consistent de Hartree.

Cepen-pendant

l’utilisation de cette méthode et des fonctions de distribution

qu’elle

fournit est très

laborieuse,

puisque

les fonctions d’onde des électrons individuels

des atomes

correspondent

ici à des solutions non

ana-lytiques

ou

numériques

des

équations

différentielles

qui

les déterminent. Il est clair que les fonctions de distribution associées à ces fonctions d’onde

indivi-duelles ne

peuvent

être obtenues

également

que sous forme de tables. En

outre,

chaque

atome

possède

ses fonctions à un électron et sa fonction de distribution dont l’obtention est d’autant

plus

difficile que le

nu-méro

atomique

de l’atome considéré est

plus

élevé. Ce fait conduit t à

préférer,

dans un

grand

nombre de cas, la méthode

statistique

moins

rigoureuse

de Thomas et Fermi à celle de Hartree

qui

la contient.

On

sait,

en

effet,

que la méthode

statistique

résulte de la méthode du

champ

self-consistent

lorsqu’on

y

néglige

la non commutation de coordonnées

canoniquement

conjuguées.

Le rôledirect deh

consiste,

dans la méthode

statistique,

à fixer le volume des cellules d’extension

en

phase.

Une

conséquence

restrictive très

importante

de l’utilisation de la méthode

statistique

dans la

description

des atomes est le renoncement

qu’elle

entraîne à l’individualité des

électrons,

à la

repré-sentation de l’atome par des électrons discrets. En

particulier,

le

problème

de la diffusion cohérente des électrons par un atome neutre de numéro

ato-mique

Zqui

est un

problème

à

(Z-~- 1)

électrons,

est ramené ici à un

problème

à un seul électron. De

même la diffu·ion des

rayons X

qui

est

également

associée à un

problème

à

Z électrons,

dans le cas d’un

atome neutre de numéro

atomique Z,

est ramenée par cette méthode au

problème

de la diffusion de

(3)

256

rayonnement

par une distribution continue de

charge.

Le

grand avantage

de la méthode consiste en ce

qu’elle

fournit une fonction de distribution

électro-nique

universelle,

valable pour tous les atomes

neu-tres.

Cependant

cette fonction est encore une fonction

connue seulement

numériquement.

L’équation

diffé-rentielle

qui

la détermine semble exclure la

possibilité

d’en obtenir une

représentation analytique approchée

valable dans tout le

champ

de la variable

indépendante.

Une telle forme

analytique

vient d’être donnée récem-ment par Rozental (1)

qui

par une méthode ad hoc a réussi à

représenter

la fonction de distribution

sta-tistique

du

potentiel

atomique

à l’aide d’une somme de trois

exponentiels.

Cette

représentation analytiquc

re-lativement

simple

donne une très bonne

approxima-tion de la foncapproxima-tion de distribuapproxima-tion réelle obtenue

numé-riquement.

Elle

permet

de

donner,

dans les cadres de la méthode

statistique,

des lois de diffusion

analyti-ques

simples

valables pour tous les atomes

neutres,

donc universelles. Nous voudrions étudier dans ce

qni

suit la diffusion

élastique

des électrons lents ou

ra-pides

et des rayons X dans une

région

de

longueur

d’onde

éloignée

de celle de la diffusion anomale. Nous nous bornons à des cas limites où des formes

analyti-ques

précises

peuvent

être données sous une forme

fermée ou non. Nous reviendrons éventuellement dans un travail ultérieur sur une étude

plus

détaillée des lois obtenues ici.

§

i. - La solution du

problème

de la difftision des ondes

planes

de de

Broglie,

de

longueur

d’onde X associée à un

corpuscule

de masse m et de vitesse v en mouvement suivant l’axe des z d’un

système

de trois axes

rectangulaires

par un

diffuseur à

symétrie

sphérique

est donnée par la solu-tion

appropriée

de

l’équation

d’onde

associée au mouvement du

corpuscule

dans le

champ

du diffuseur où il

possède,

à la distance r du centre du

diffuseur,

l’énergie potentielle

V (r).

La solution de

(2)

qui

se réduit

asymptotiquement,

pour r

grand,

à la

su-perposition

de l’onde

plane

incidente et d’une onde

sphérique divergente

diffusée

donne toutes les

carac!érisliques

du

phénomène

de diffusion considéré. L’intensité de l’onde diffusée à travers une surface élémentaire ds

(b, cp)

autour du

point (0,

y)

sur une

sphère

de rayon r dont le centre coïncide avec celui du diffuseur est

(1) S. RozF,-NT.&L : Z. Plygik, 1936, 98, 742.

ce

qui rapporté

à l’intensité de l’onde incidente

et pour une intensité incidente

unité,

l’intensité de l’onde diffusée par unité

d’angle

solide autour de la direction faisant

l’angle 6

avec la direction d’incidence sera

c’est la section efficace élémentaire associée au pro-cessus. On démontre

(2)

que la solution

générale

à

symétrie cylindrique

autour de la direction d’incidence

de

l’équation

d’onde

(2)

est

où les

Pn

(x)

sont les

polynômes

de

Legendre

de pre-mière

espèce,

les

fn

(r)

les solutions

appropriées

de

l’équation

radiale

associée à

(2);

et les sont des constantes arbitraires.

En l’absence du diffuseur la solution

générale

de

(2),

avec V

(r)

nul par

conséquent,

est

et comme 1 onde

plane

incidente exp

(i

k z)

est néces-sairement solution de

(ï)

dans ce cas, il en résulte le

développement

de exp

(i k .~)

donné par

(8).

On vérifie aisément que

prenant

pour la forme

asymptotique

de

fn°

(1~),

pour r

grand

ce

qui

est

compatible

avec la condition

imposée

à toute ·olution

acceptable

de

(2)

ou

(7),

d’être finie

partout,

les constantes

~° 1G

prennent

la forme

De méme

im posant

à

fn

(r)

d’avoir la forme

asympto-tique

(2) Pour les détails, nous ne pouvons que renvoyer au traité

de N. F. Mott et H. S. W. 111assey :

liteory

of atomie

(4)

257

on détermine les

An

tenant

compte

de

(3),

donc

On trouve, en

effet,

remplaçant

ici ~

(r, 6)

par

(6)

et

exp cos

8)

par son

développement

en ondes

sphé-riques

(8),

utilisant les fonctions

asymptotiques (9)

et

(11) pour

(r)

et

fn

(r), respectivement,

excluant la

présence

d’une onde

sphérique

convergente

dans le

premier

membre de

(3a),

les

constantes r,n

ne

dépendant

que de k et de la forme du

champ

diffuseur déterminée

par V (r).

On voit sur

(9)

et

(11)

que les constantes r,~

apparaissent

comme des différences de

phase

des ondes

sphériques

dif-fusées et des ondes

sphériques

incidentes de même ordre

qui composent

l’onde

plane

incidente. Avec

(12)

on trouve immédiatement

l’amplitude

de l’onde

sphé-rique

diffusée

ce

qui

donne,

d’après

(5),

la section efficace élémen-taire

On en déduit finalement la section efficace totale

La diffusion cohérente des ondes de de

Broglie

dans le

cas considéré ici est déterminée par les

phases

"fin’ Il

est clair que tout ce

qui précède

se

rapporte

au cas de diffusion où l’on

pouvait

laisser de côté la déformation

ou

polarisation

du

champ

diffuseur par le

corpuscule

incident et la déformation de l’onde incidente par le

diffuseur.

§

2. - Le

problème

auquel

on se trouve ramené est

la détermination des différences de

phases

ou,

briève-ment,

phases

définies par

(9)

et

(~ 1).

Comme la discussion

précédente

le

montre,

ces

phases

s’ob-tiennent,

à

partir

de la solution de

l’équation

radiale

~7)

associée à

l’équation

d’onde du

problème.

La forme

asymptotique

des solutions étant

imposée

par

(11).

Posant

l’équation

différentielle déterminant g,~

(r)

devient

d’après (7),

Or,

l’équation précédente

n’a pas de solution

analytique

en

général,

de sorte que les

phases

fondamentales 1,,

ne

peuvent

être obtenues que par la voie très

labo-rieuse de

l’intégration numérique

de

(17).

C’est le cas

qui

se

présente

avec les

champs atomiques

même avec la

représentation

analytique

approchée

du

potentiel

statistique. Cependant

dans des cas limites

on peut

donner des formes

analytiques

aux

phases.

Nous nous occuperons

uniquement

de ces

phases

analytiques.

Ces

phases analytiques

limites se

rapportent

aux solutions

approchées

de

l’équation

différentielle

(i7~.

Le

premier

de ces cas limites est associé à

l’application

de la méthode

d’optique géométrique

à la solution de cette

équation

radicale

(3).

Cette mélhode est utilisable

lorsque

la fonction

qui

est le facteur du terme linéaire dans

l’équation

en g

(r),

(17),

ne varie pas très

rapidement

avec r.

Il est clair que

lorsque

F

(r)

se réduit à une constante

F,

les solutions de

(17)

sont

lorsque

~,n (~~)

n’est pas constant on pose pour ces

solutions

1 - 1 . -, f"’B. ’B.

ce

qui

donne

remplaçant

en

(17)

el tenant

compte

de

ce que F

(r)

variant lentement a

(r)

varie aussi très

lentement

permettant

de laisser de côté dl

ajdr2,

b

désignant

une constante arbitraire. Dans la

région

(r)

est

négatif

la solution de

~~’1)

est

exponentielle

et où il est

positif

la solution est oscillante. Si p

désigne

le zéro de

Fn (r), unique

dans le cas des

champs atomiques,

on

démontre

qu; la solution

a~ymptotique

qui

tend vers une valeur finie pour r -~

0,

est

De même en absence du

champ

diffuseur, pO

désignant

le zéro de

(~) Cf. 1;’1. L. ApNOT et G. 0. B.UNBS : Proc. Roy. Soc., London A, 1934, 146, 65t. C’est la méthode de Brillouin-iNentzel-Kralners ;

cf. L. BRILLOUIN : Artualités scientifiques et industrielles, no 39,

Her-mann, Paris, 1932. L’équivalent de cette méthode a été donnée indépendamment par H. JEFFREYS : Proc. London Alath. Soc., 1924,

(5)

258

la solution

correspondante

est

de sorte que, en vertu de la définition contenue en

(9)

et

(~ i),

les

phases

YIn à

l’approximation

de la

présente

méthode sont

Nous

appellerons

ces

phases

limites «

phases

géomé-triques ».

La formule

(24)

suppose

simplicitement

l’existence des zéros p et

pl,

ce

qui

est le cas

pour n 1

1 pour le

second et

n 1

0 pour le

premier

dans le cas d’un

champ

diffuseur

répulsif.

Dans le cas d’un

champ

attractif

(3)

et pour

oc= 0,

auquel cas

il

n’y

a pas de zéro

pour Fo

(r),

on voit sur

(20)

et

(2t)

que la forme

asymptotique

de gn (1~) admissible est une sinusoïde dont

l’argument

est

égal

à

l’intégrale

de

y~o (~)

étendue

depuis

l’origine

jusqu’à

l’infini. Il en est de même pour

.’/0°

(r).

Mais la

phase

d’ordre zéro

ro n’a

de sens que si

l’intégrale

sur

(r)

en a un. Or ceci n’est pas le cas pour les

champs atomiques

diffusant des électrons ce

qui indiquerait, qu’en principe,

la

phase géométrique

d’ordre zéro est inutilisable dans ce cas.

Donc,

en

principe,

la

phase géométrique

d’ordre zéro n’est définie que pour un

champ

répulsif

où le zéro p de

(r)

existe. Dans le cas des

champs

attractifs un calcul

approximatif

de ces

phases

d’ordre

zéro est

cependant possible.

Adoptant

la

représentation statistique,

on aura pour un électron

/ B ,

~

(~x)

étant la fonction de distribution

statistique

du

potentiel

atomique

et Z le numéro

atomique.

Le

potentiel

analytique statistique

donné par Rozental s’écrit

avec les valeurs

respectives

suivantes des constantes al

et a, :

( j

=~, 2, 3) :

0, ~55 ; 0,581 ; 0,164; 0,246 ;

0,947

et

4,~56.

Donc à

l’approximation

de

(26)

ce

qui

donne

Comme pour r > p, p étant le zéro de

Fn

(r),

il résulte que

peut

être

développé

en série pour r > p, conduisant

aux

phases

géométriques explicites

suivantes :

-L’intégrale

type

rencontrée dans le

premier

terme du second membre est

Y est une

constante,

éventuellement

nulle,

et pour y non

nul,

on trouve

et Ei

(-

x)

est

l’intégrale logarithmique

on trouve finalement

que

Pon»peut

calculer avec une

précision

arbitraire.

Pour obtenir des

renseignements précis

sur la valeur des

phases

géométriques,

le mieux c’est de les confronter aux

phases

exactes déduites par

intégration

numérique

directe de

l’équation

différentielle en les

(6)

pour diverses valeurs de

k,

ou v la vitesse des électrons

incidents,

utilisant le

champ

self-consistent pour

quelques

atomes. Cette confrontation a été faite par

Arnot

(,)

en calculant les

phases géométriques

avec

les mêmes

champs

et évaluant

numériquement

les

intégrales figurant

dans

l’expression

de ces

phases.

Il résulte de cette étude que l’erreur dans les

phases

géométriques

décroît

rapidement

comme les

phases,

avee

l’ordre ii,

de sorte

qu’elles

deviennent exactes

pratiquement

pour n assez

grand. L’approximation

dans ces

phases

serait due non seulement à la méthode

d’optique

géométrique

- variation

hypothétique

très lente de

l’amplitude

de l’onde avec la distance au

centre du

diffuseur,

- mais aussi à la

jonction

inadéquate

des solutions

approchées

aux zéros p

et -,0;

l’erreur

provenant

de cette

jonction

est

cependant

faible. Nous ne pouvons que renvoyer au travail de

Arnot pour l’analyse détaillée des

phases géométriques.

§

3. - Le second cas où l’on

peut

obtenir

également

une

expression

analytique

approchée

des

phases

"lJn est celui où

dansl’équation

radiale en g

(r),

le terme

U (r)

provenant

du

champ atomique

peut

être considéré comme

petit,

ce

qui

permet

d’appliquer

la méthode de la théorie des

perturbations

pour trouver les

gn(r).

Dans ce cas il est évident que les

phases

"l)n’ les phases

de

perturbation,

qui

représentent

par définition

l’écart

entre les solutions

asymptotiques

de

(17)

et

l’équation

sans le terme en

U (r),

devront être

petites.

Le

présent

cas limite se

rapporte

donc aux

petites

phases

et

correspond

à la condi tion

En mettant -

U (r).g

(r)

clans le second membre de

(17),

posant

les

go

(r)

étant les solutions

asymptotiques

sinusoï-dales non

perturbées,

on trouve

(~),

négligeant

le

produit p

(î-),.

~’

(î-),

en introduisant ici à la

place

des

(r)

les fonctions

/~

(r)

qui représentent

les

parties

radiales

asymptotiques,

ondes

sphériques

composantes

de l’onde

plane

inci-dente, non

perturbées

d’après (il) et (16),

(1) Loc. cit. et Proc.

Canitridqe

Phil. Soc., 1936, 32, 961. (") 110TT et MASSE?. Loc. cit., p. ~7 et Proc. Cambridge l’hil. Soc.,

1929, 25, 304.

ce

qui

indique

l’intervention des éléments de matrice

diagonaux

de

l’énergie perturbatrice

dans la solution

asymptotique (,1

(r).

Identifiant

(3),

av7ec p

(r)

donné

par

(35),

à

-

-confondant sin r,n avec ~,~, ce

qui

est admissible en

vertu même de

l’applicabilité

de la

présente méthode,

on obtient finalement les

phases

de

perturbation

©n

peut

dire par

conséquent

que les

phases

de

pertur-bation sont

données,

à une constante dimensionnelle

près,

par la valeur moyenne de

l’énergie potentielle

du

corpuscule

tombant sur le diffuseur dans le

champ

de celui-ci et dont le moment

cinétique

par

rapport

au centre du diffuseur est

égal

à

Une forme

plus

exacte de ces

phases

de

perturbation

s’obtient en utilisant dans le calcul de l’élément de matrice

diagonal

de

V (r)

non pas les solutions

asymp-totiques

non

perturbées

mais les solutions exactes d’où

elles

dérivent;

comme

où les

Jn+

1/2

(z)

désignent

les fonctions de Bessel d’ordre

(n

+

on aura

La connaissance de la forme

analytique

du

champ

atomique

valable

pour tous les atomes neutres

conduit finalement anx

phases

de

perturbation

analy-tiques

universelles.

Remplaçait

en

(38), V

(r)

par

l’expression approchée

(~7),

on obtient

L’intégrale

précédente

(6) s’exprime

par la fonction de

Legendre

de seconde

espèce

d’ordre 11,

désignée

par

Q,1

(z);

on trouve finalement

(7)

260

x

étant 2 -c elh e

et les constantes aj, ai et b ont été données à propos de

(26)

et

(2’7).

Il est essentiel de noter que

l’argument

de

Q,,

(z)

reste

toujours

supé-rieur à l’unité.

L’applicabilité

de

(40)

est limitée

r

aux

phases

ne

dépassant

pas - ; donc la

condition,

9

- les constantes ai ne

dépassant

pas l’unité

ayant

été

laissées de côté -,

permet

de trouver à

partir

de

quelle

valeur de n, à

partir

de

quel

ordre,

ces

phases

de

perturbation

sont utilisables si l’on se donne v la

vitesse du

corpuscule

incident;

ou inversement on

peutfixer

l’ordre n et chercher à

partir

de

quelle

vitesse

(&1)

est satisfait. La forme relativement

compliquée

des fonctions

Qn pour n

égal

à

quelques

unités rend difficile une

disçussion

directe de

(~l),

Nous voudrions retenir l’étude de cette condition pour un

travail ultérieur.

La connaissance des

phases géométriques

et de per-turbation

permet

de calculer les sections efficaces élé-mentaires et totales au

degré d’approximation

corres-pondant

à ces

phases analytiques.

En

général,

les sommes infinies

qui

interviennent dans ces sections

efficaces ne

peuvent

pas être effectuées par voie

analy-tique.

S 4.

- Dans ce

qui précède,

nous nous sommes limité à 1"étude de la diffusion cohérente des ondes de de

Broglie

de

longueur

d’onde arbitraire.

Lorsque

les

phases

r,n sont assez

petites

pour tous les n, ce

qui

permet

de confondre dans

l’ampli tude

f (a) donnée par

(13),

(exp 2

i ri,, -

1)

avec

(f

i

r~),

cette

amplitude

devient

1 oc

Ê

(J? n

-i-

11 Pl2

(cos 6).

(?)

f (0)

== Tt

(2 it

+

1)

-r,,, P,,

(cos °

(4,2)

Il est clair que cette

approximation

n’est utilisable que pour les

phases

de

perturbation

et

lorsque

celles-ci sont assez

petites

pour tous les n.

Remplaçant

ici rn par

(38),

il vient :

or,

l’expression

entre crochets sous

l’intégrale

est

égale

à

(’)

(7) NN’ÀTSON. Loc. cit., p. 363.

7~

plus exactement

1 K 1

, désigne

la

perte

d’im-pulsion

en unité

h/2 x

du

corpuscule

diffusé dans le

champ

caractérisé par

V (r).

Par

conséquent

(1)

ce

qui

est

l’expression

de

l’ampli tude

des ondes

diffu-sées conformément à la méthode

d’approximations

suc-cessives de

Born;

c’est

l’amplitude d’approximation

d’ordre un. Utilisant pour

V (1")

la forme

analytique

donnée par

(~7),

on obtient

l’amplitude

de Born uni-verselle. On aura donc

les

constantes a,.

et

~j

étant données par

(26)

et

(27).

La déduction

précédente

de

l’amplitude

(43)

met

particulièrement

en évidence la connexion de

(42)

au

premier

terme de la méthode

d’approximations

suc-cessives de Born. Il est clair que cette

amplitude

peut

s’obtenir directement en

remplaçant

en

(42)

les

phases

de

perturbation

par leur forme

explicite

(40).

On

trouve ainsi

Comme

l’argument

des fonctions de

seconde

espèce

Qn

est nécessairement

supérieur

à

l’unité,

et celui des fonctions

P,,

ne

dépasse

pas en valeur absolue

l’unité,

il résulte que la somme infinie en

(4~,1)

n’est autre chose que le

développement

en série de fonctions de

Legendre

de

(z j

- cos

0)-.

On a, en

effet,

dans le

présent

cas des

arguments considérés,

K étant

toujours

sin 0 .

Remplaçant

(42,2)

en 2

(8)

(~~~,~1)

on retrouve immédiatement

l’amplitude

(43).

Comme

est

l’amplitude

de Rutherford associée à la diffusion d’un électron par un centre infiniment lourd

decharge

Ze,

(42)

s’écrit, posant

et la

secti’on

efficace élémentaire associée à

(~3)

sera

On

peut

obtenir une autre forme

explicite importante

de t (K),

toujours

dans les limites de la méthode de

Born,

en écrivant

l’énergie

potentielle

V

(1~)

sous la

forme d’une somme de deux termes relatifs

respecti-vement au noyau de l’atome et aux électrons. Si l’on

désigne

par p

(r)

la densité des

électrons,

au

point

situé à la distance r du noyau, associée à la

représen-tation

analytique

(27)

du

potentiel,

on a

est le

potentiel électrique statistique, l’énergie

poten-tielle s’écrit alors :

et tenant

compte

de ce que

l’amplitude

de Born

est,

dans le

présent

cas de diffusion cohérente

K étant

toujours

la

perte

d’impulsion

vectorielle,

en

unité

h/2

ar, de l’électron

diffusé,

on obtient avec

(48)

Or,

l’intégrale

sur r n’est autre chose que le

potentiel

+ +

au

point

r’ de la distribution de densité exp (i Il

r),

donc

et,

par

conséquent

c’est le facteur de structure de l’atome diffuseur

con-sidéré associé à la distribution continue de la

densité

électronique

p

Cr). lntégrant

en

(53)

sur les

angles,

on

trouve la forme

plus explicite

du facteor de

structure,

écrivant r à la

place

de r’

Tenant

compte

maintenant

de la valeur de

Rz

(K)

donné par

(44),

on trouve

qui

est

l’amplitude équivalente

à

(43).

Il est clair que

l’évaluation directe du

facteur

de structure à l’aide de

(53)

ou

(3:~ a)

serait assez difficile vu que p

(1’")

se

pré-sente

d’après

(47)

sous une forme

compliquée.

On l’obtient ici immédiatement identifiant les

amplitudes

de Born

f (K)

obtenues des deux manières différentes

indiquées

qui

conduisaient à

(43)

et

(34).

On trouve donc pour la forme

analytique

universelle du facteur

de structure

atomique

à l’aide de ces deux

relations,

à

l’approximation

de la fonction de distribution

sta-tistique

~27),

fz (K)

étant le facteur de structure

électronique.

Rap-pelons

encore que les

constantes a -

et b sont don-nées à propos de

(26)

et

(~7)

et k Ce facteur de structure

analytique

d’une

simplicité remarquable

doit

pouvoir

rendre des services

appréciables

dans les

analyses

de structure les

plus

diverses aux électrons

ou aux rayons X.

La section efficace différentielle ou élémentaire asso-ciée à la diffusion cohérente des ondes de de

Broglie

s’écrit avec

l’amplitude

(54)

sous la forme

Rz

(Il)

étant

l’amplitude

de Rutherford définie par

).

Connaissant le facteur de

structure,

on

peut

donner immédiatement la section efficace élémentaire associée à la diffusion cohérente des rayons X de

longueur

(9)

ano-262

male n’intervient pas; on a pour un faisceau incident

non

polarisé

(*)

- . - -

-étant le facteur de structure

électronique

(5~)).

On a de même pour l’intensité du

rayonnement

diffusé

d’une manière incohérente dans la direction

6,

à

l’approximation

de la distribution continue des

élec-trons

dans l’atome. L’intensité totale

du ’rayonnement

diffusé dans la direction

6,

le faisceau incident n’étant pas

polarisé,

est

c’est la somme des intensités des

rayonnements

diffu-sés d’une manière cohérente et d’une manière

incohé-rente.

Nous donnons finalement la section efficace totale associée à

l’amplitude

de

Born,

on aura avec

(46).

(*) Cf. par exemple A. H. COMPTON et S. K. ALLI50N. X theury and experinieni, lB1:acmiUan, Londres, i 935, p. 138.

où ), est la

longueur

d’onde de de

Broglie

des électrons

incidents,

Z le numéro

atomique

de l’atome

diffuseur,

a le rayon de l’orbite fondamentale de Bohr dans

l’hy-drogène

et les

constantes ai

et

Yi

ont été données

plus

haut à propos de

(26)

et

(2î).

Les coefficients de diffusion associés au

rayonne-ment s’obtiennent en

intégrant(57)

et

(58) sur

la

sphère

de rayon unité. Les facteurs

angulaires

dans les

sec-tions élémentaires

allongent quelque

peu ces

intégra-tions

qui

ne

présentent

aucune difficulté.

Les lois de diffusion obtenues

présentent

t un carac-tère

d’approximation

absolue comme la fonction de distribution

analytique approchée

utilisée en ce sens que

quelle

que soit les méthodes ultérieures donnant des lois de diffusion

plus

raffinées,

elles donneront

toujours

une

représentation

remarquable

des

phéno-mènes de

diffusion,

en

particulier

pour les atomes de

numéro

atomique

assez élevé et dans une

région

de

longueur

d’onde où la diffusion anomale n’intervient

pas

pratiquement.

Il semble que

l’analyse

des données

expérimentales

sur la diffusion des électrons ou des rayons X de

longueur

d’onde convenable par des atomes libres ou

engagés

dans des édifices

complexes

sera

particulièrement simplifiée

par

l’emploi

des lois

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